La seule chose qui soit essentielle

Cette année, j’ai décidé de faire le passage vers la Nouvelle année avec vous.

Je n’écris plus très souvent, mais je pense à vous tous régulièrement.

Le rituel au Québec est de passer les dernières heures devant le téléviseur à regarder les rétrospectives humoristiques d’Infoman suivi du traditionnel, Bye-Bye (sketchs humoristiques sur l’année qui se termine). Quelle tristesse de clore une année devant son téléviseur, en prolongeant l’hypnose… Non merci! D’ailleurs, je n’ai plus d’abonnement télé depuis de très nombreuses années.

Ce matin, j’ai fermé les yeux et j’ai fait mes vœux en silence pour un ami Australien, puis à 18 heures, j’ai recommencé pour mes amis sur le continent européen. La distance n’existe pas… Nous pouvons à tout moment envoyer de l’amour à qui l’on veut. Je le fais régulièrement vers ceux que j’aime, mais pas que.

Cette année, je vous souhaite une chose essentielle et ce n’est pas la santé, bien que celle-ci soit très importante. Je vous souhaite de l’amour, de l’amour et… de l’amour! Je ne parle pas ici de l’amour en couple, bien que cela ne l’exclut pas. Je parle de l’amour pour la Vie, de l’amour pour la nature, de l’amour pour l’invisible, de l’amour pour les animaux, de l’amour pour soi et pour les autres, de l’amour pour le vivant, de l’amour pour l’inconnu…

Oh! Il est minuit!!!! Bonne année!!!!! Voilà que j’y suis moi aussi.

Pourquoi je vous souhaite de l’amour avant la santé? Parce que vous pouvez avoir la santé, mais sans amour, vous pourriez ne plus avoir envie de vivre dans ce monde déconnecté. Vous pourriez avoir la santé, mais perdre le sens de ce qu’est la vie. Alors que si vous n’avez pas la santé, mais que vous avez de l’amour pour ce qui vous habite, pour la vie, pour cette chance inouïe que vous avez de pouvoir faire une différence ici et maintenant, alors vous aurez le courage de passer au travers de toutes les épreuves.

En 2023, lors des épreuves, je vous invite à ouvrir votre cœur et à rayonner l’amour. Il est si facile de ne voir que ce qui ne va pas! Il y a tant d’incohérences, de jeux de pouvoir, de mensonges, de manipulations et de contrôle… et pourtant, en faisant vibrer l’amour en nous, cela nous protège et nous donne la force de nous tenir debout malgré tout.

La connaissance est importante. Voir venir l’est aussi. Mais la peur n’y a pas sa place. Savoir est essentiel, mais sans embarquer dans les peurs qu’on tente de nous imposer de toutes les manières possibles, lesquelles n’ont qu’un but; celui de nous déconnecter de notre raison de vivre. Rester éveillé sans peurs, nous permet de prendre les bonnes décisions. De toutes manières, avoir peur de quelque chose ne nous aide en rien. La peur fait souvent plus mal que ce dont nous avons peur.

L’amour de ce qui nous donne vie, je parle de cette énergie qui guide chacun de nous, est cet amour de soi qui nous permet de ne pas craindre la mort.

Je vous embrasse et vous souhaite une harmonieuse année 2023!

À très bientôt,

Toutarmonie

Bye bye 2021… Bienvenue 2022…!

Voici comment je vois la fin de 2021 et le début de 2022… comme un paysage flou recouvert de brume. Jamais une nouvelle année n’a été dans le flou, comme c’est le cas actuellement.

L’heure est évidemment aux bilans. Hey oui, parce qu’au travers des épreuves, la vie nous façonne, la vie nous envoie des cadeaux pour qui prend le temps de les saisir. Avez-vous fait votre bilan?

J’ai l’intime conviction que toute ma vie a servi à me préparer à ce que nous vivons actuellement et à ce qui s’en vient. La dernière année m’a permis de solidifier encore davantage ma confiance en l’invisible et c’est tant mieux, parce que lorsqu’il y a une brume épaisse, il faut pouvoir se fier à quelque chose pour nous guider puisque les repères visibles ont disparus.

Vous m’avez sincèrement manqué durant cette dernière année. Je n’ai pas été très présente sur mon blogue, trop occupée ailleurs, certes, mais je ne savais pas toujours comment vous partager ce que je vivais, sans parler du sujet dont nous n’avons plus envie d’entendre parler en 2021. Est-ce encore possible de ne pas parler de ce qui se passe mondialement? Je ne le crois pas, car cela a des impacts partout, à tous les niveaux…

Un cèdre, c’est apparemment un excellent petit déjeuner!

Le contact avec la nature est ce qui me permet de garder l’équilibre dans ce monde que je ne reconnais plus. J’en profite tant qu’elle est encore là… Je me sens plus proche des animaux et des arbres que de la majorité des humains que je croise lorsque je fais les courses.

L’année 2021 fut pour moi l’année de ma déception face à l’humanité. Je n’arrive toujours pas à comprendre comment autant de gens, partout, arrivent à ne pas VOIR ce qui se passe actuellement! J’ai vraiment l’impression que quelqu’un a donné un coup de baguette magique pour endormir la population. Heureusement, certains semblent ne pas être endormis, mais je vous avoue que je n’ai jamais vécu une telle déception de toute ma vie. C’est d’une profonde tristesse…

Nous ne sommes pas responsables des choix des autres, mais si trop de gens font la carpette et ne se tiennent pas debout, tout le monde en subira les conséquences.

L’année 2022 nous offre une merveilleuse opportunité de nous affirmer, de nous tenir debout, de balayer les peurs avec lesquelles on tente de nous engluer les ailes, d’être solidaires entre nous! L’heure n’est plus à regarder passer les trains. Il est temps de bouger et de VIVRE.

La fin de quelque chose, c’est aussi le début d’autre chose…

Quand un monde s’effondre, il est temps d’en créer un autre différent. Au Québec, si un bout de forêt brûle, cela permettra aux bleuets de pousser… Que voulons-nous voir émerger quand cette société se sera effondrée?

Si vous croyez que tout reviendra comme avant, je dirais que vous faites probablement partie de ceux qui ont reçu un coup de baguette… Il est encore temps de vous lever et de prendre le recul nécessaire pour regarder l’ensemble. Il suffit de constater les trop nombreuses incohérences pour prendre conscience qu’il doit exister d’autres explications ailleurs… Osez fouiller… osez vous poser des questions et cherchez les réponses, demandez des réponses…

Mon travail me permet de découvrir au quotidien des gens formidables, des gens courageux. Des gens qui se respectent et qui oeuvrent ici et maintenant au monde de demain en se tenant debout, en se respectant et en encourageant les autres à en faire autant. Ils cherchent des solutions aussi. Ils vivent des épreuves souvent terribles, j’ai jamais vu autant de drames humains, mais ce qui les maintient en vie, c’est leur foi en la vie, leur goût de vivre en majuscule. Comment est-il possible de vivre à genoux les yeux fermés, dites-moi?

Je garde en moi l’image forte des cathares de Montségur qui étaient tous allés sur le bûché plutôt que d’abdiquer de leur foi. On ne leur offrait pas d’autre choix… devenez quelqu’un d’autre ou mourrez… Je les comprends tellement!

J’ai la profonde conviction que ce que nous vivons est nécessaire pour voir émerger un monde meilleur. Personne n’a dit que cela serait facile, mais les vrais changements ne peuvent se faire sans une certaine période de chaos. Ceux qui ont déjà fait des rénovations savent de quoi je parle.

Une collègue vient de m’envoyer cette image très éloquente du passage à 2022.

Pour arriver à traverser ce qui vient, il sera important d’avoir une grande confiance en soi. On va traverser des épreuves complètement nouvelles et il faudra être prêts à lâcher prise, à faire confiance en ce qui nous guide intérieurement et à ne pas céder à la peur. Nous sommes créateurs de nos réalités. Oui, il est possible dans un groupe de 1000 personnes que tous se trompent sauf vous! Je vous invite à vous faire confiance en 2022. Si je m’étais fiée aux apparences en 2021, rien de toutes les choses géniales qui me sont arrivées n’auraient eu lieu. Tout est possible!

Alors ce soir, je pense à ces gens qui osent exprimer leur différence et se respectent. Je suis solidaire avec vous, où que vous soyez. Je lève mon verre aussi à ceux qui en 2022, choisiront de se réveiller et de se lever. Il n’est jamais trop tard pour se choisir et VIVRE vraiment…

Je vous envoie tout plein d’amour, car la distance n’existe pas.

Je ne vous encouragerai jamais assez à cultiver l’état d’être nécessaire pour ressentir en vous ce qui vous guide, pour vivre au-delà de la brume…

Bonne année à tous!

Toutarmonie

Vous connaissez Rob J. Greenfield?

J’ai envie de vous partager une publication récente de Rob J Greenfield. Je l’ai traduite pour vous, mais vous trouverez tous les liens pour en lire plus sur cet homme inspirant. Allez explorer un de ces liens plus bas. Vous serez épatés de l’extraordinaire influence qu’à cet homme en vivant simplement. Comme il vit simplement, il passe son temps à profiter de la vie, mais aussi à aider les autres et à partager ses découvertes. Vous le voyez ici entouré de tout ce qu’il possède.

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Publié le 7 février 2019 sur son compte Instagram

Notre quête de biens matériels consiste souvent à remplir un espace en nous. Une envie de s’intégrer. Une envie d’appartenir à quelque chose. Un désir d’être aimé, admiré ou respecté. Sentir que c’est assez.

Cela peut fonctionner temporairement. Nous pouvons ressentir une certaine reconnaissance, un commentaire, un effet de surexcitation lorsque nous aurons quelque chose de nouveau. Mais ça ne durera jamais, quand c’est basé sur des possessions matérielles. C’est une leçon qui a été apprise un milliard de fois.

Cependant, si nous pouvons apprendre à trouver de la joie dans ce qui est abondamment disponible pour nous tous, alors nous pourrons trouver une joie durable. Nous pouvons éprouver ainsi un profond sentiment d’appartenance, de complétude ayant du sens. La Terre nous fournit ce dont nous avons besoin pour exister d’une manière profondément épanouissante. Si nous pouvons apprendre à apprécier le sol qui se trouve sous nos pas, à admirer le ciel au-dessus de nous, à trouver de la joie dans l’air sur notre peau, à apprécier l’odeur de fleurs s’épanouissant ou de la terre humide, à nous émerveiller des créatures les plus communes, alors nous pouvons raisonnablement espérer à une existence satisfaisante à long terme.

Tous les moments ne se dérouleront pas tous dans une rivière d’une beauté époustouflante. Mais la beauté est présente à chaque instant de notre existence. Il est clair que notre existence dépend autant de notre perception que de notre environnement physique. Même dans une ville sombre, par temps nuageux, les plantes vertes éclatantes percent le béton ou une goutte de pluie tombe miraculeusement sur nos nez ou un flocon de neige virevolte au sol.

C’est pourquoi je n’éprouve pas le besoin de posséder de grosses sommes d’argent. C’est pourquoi je peux me satisfaire en ne possédant que le minimum. Parce que je suis déjà plein. La terre me remplit de ce dont j’ai besoin à chacune de mes respirations et à chaque battement de cils. Évidemment, je ne me sens pas joyeux tout le temps. Loin de là. Et parfois, je veux ce dont je n’ai pas besoin. Je cherche encore à être rassuré, mais grâce à mon parcours durant la dernière décennie, jour après jour, mois après mois, année après année, je suis devenu plus complet en laissant le monde me compléter. Je n’irai jamais aussi loin que je le souhaiterais, mais si je peux constamment regarder en arrière et constater que je suis légèrement plus avancé qu’auparavant, alors j’aurai vécu une vie qui vaut vraiment la peine d’être vécue.

Rob J Greenfield

Vous pouvez lire le texte original anglais sur son compte Instagram: https://www.instagram.com/p/BtjjyAQgGKD/

Son site web: http://robgreenfield.tv/

Sa chaîne YouTube: https://www.youtube.com/channel/UCKirXBZV7hE4Fws3VSdYkRQ

Sa page Facebook: https://www.facebook.com/RobGreenfield

par Toutarmonie

Merveilleuse découverte : Les luttes fécondes

Une de mes résolutions de l’année était de me remettre à lire. J’en ai fini avec les « j’aime lire, mais je n’ai plus le temps!« . Je le prends ce temps et cela me fait le plus grand bien. J’en suis à lire mon 6e livre, dont je vous parlerai une autre fois.

Le weekend dernier, j’ai lu d’une traite un petit bijou de livre. Une formidable découverte qui m’a fait un bien fou. Je me suis installée dans mon hamac face à la fenêtre qui donne sur le forêt et j’ai vraiment dévoré ce livre.

Vous vous souvenez que le 11 décembre dernier, je vous parlais d’une jeune députée qui assiste aux assemblées vêtue comme elle le ferait pour aller prendre un café avec ses amis? Je ne suis pas une fan de politique, parce que je trouve que le pouvoir semble corrompre tout le monde. Plus ça change et plus c’est pareil. Par contre, quand j’ai entendu parlé de l’audace de cette Catherine Dorion, cela a agréablement attiré mon attention. Puis un soir, alors que je parcourais le site d’une librairie en ligne, en préparation d’une virée à Montréal, je suis tombée sur son livre « Les luttes fécondes ».  Je ne savais pas qu’elle écrivait. Une voix en moi disait très fort « tu dois lire ce livre ». J’ai ensuite lu le résumé qui disait ceci (voir la photo) :

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Il n’en fallait pas davantage pour que je mette ce livre au sommet de ma liste de livres à me procurer. Je revins donc avec 4 livres, dont celui-ci. Je l’ai tellement aimé que je ne sais pas ce qui me retient d’en offrir à tous mes proches! Qu’il est rafraîchissant de lire les propos de cette jeune politicienne (qui n’était pas députée au moment de publier ce livre). Elle déborde d’authenticité et d’audace. Un petit livre de 110 pages qui se savoure. Elle fait un parallèle entre le couple et la politique. Brillant! Elle se dévoile, se livre et ses mots se transforment en poésie à mes oreilles. Lire son livre, c’est comme de trouver une source d’eau en plein désert. Non, je n’exagère pas.

Elle parle avec son cœur.

« La passion n’est pas un cheval fou. C’est un oiseau migrateur avec sa boussole inscrite au fond de lui, qui lui vient du fond des âges. Pourtant, on le lui fait que peu confiance »

René Lévesque peut aller se r’habiller! Catherine Dorion dépasse à mes yeux tous les autres politiciens. Quelle dirigeante extraordinaire elle fera, car je ne peux imaginer cette femme ne pas continuer à s’impliquer pour que changent les choses. Quand les gens la connaîtrons mieux, ils l’adorerons assurément. Particulièrement la génération qui en a assez de vivre avec des œillères.

« Il me semble pourtant que nous n’avons pas grand-chose à perdre. Nous allons mourir dans quelques dizaines d’années. Quelle est cette force qui nous garde immobiles, alors que nous n’avons qu’une seule minute dans cet immense champ?« 

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Je me retiens de vous écrire d’autres citations savoureuses, ainsi que tout le texte de la page 102, parce que je vous encourage à vous le procurer ce livre. Faites-vous ce cadeau. Au pire, vous vous direz que vous n’êtes pas seule à voir les choses ainsi. Au mieux, il ouvrira des portes en vous… Qu’avez-vous à perdre?

Bientôt, je vous parlerai d’un livre assez particulier que je lis en ce moment. Il fut écrit en 1845… son auteur s’est abstrait du monde pour se retrouver lui-même. Il est allé vivre au fin fond du bois où il y a construit sa maison (lui-même). S’il voyait ce qu’est devenu le monde, il se revirerait dans sa tombe!

Toutarmonie

L’adaptation au changement, un besoin essentiel

Cette photo fut prise très tôt un matin de la semaine dernière, où je devais exceptionnellement aller travailler à Montréal à une grande exposition. Le panorama était magnifique!

Cette route d’où jaillit une lumière me fait penser à la vie. Nous avançons vers quelque chose de lumineux, du moins l’espérons-nous. Nous n’avons pas de livre d’instructions ni de plan à suivre. Le seul guide que nous ayons est notre précieux ressenti, lequel est connecté à quelque chose de plus grand que nous. Nous ne connaissons pas à l’avance les sorties à prendre et lorsque nous sortons, nous ne savons pas combien de temps nous nous y attarderons. Un jour, nous savons tout simplement que nous devons reprendre la route.

Sans doute est-ce là tout le charme de la vie. Si nous savions tout à l’avance, où serait l’intérêt? Le but n’est pas du tout la destination finale, mais le voyage. Je pense que l’étape suivante à cette vie sera d’autant plus intéressante que notre bagage d’expériences et de connaissances sera bien rempli.

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Malgré tout, l’Humain cherche à se sécuriser, il demande des garanties, il s’accroche quand il craint ne pas pouvoir trouver mieux. Il a peur du changement. Est-ce dans notre nature? Je ne le crois pas. Je pense que la société telle qu’elle existe nous le fait croire, afin de mieux nous faire avaler son contrôle sur nous.

L’Humain a des ailes, mais il les utilise si peu souvent qu’il en vient à les oublier. Quand dans sa vie, il ose les déployer, il passera possiblement le reste de sa vie à revivre ce moment unique. Il y a fort à parier qu’il n’osera pas souvent ainsi dans sa vie. Nos vies sont pourtant faites de rencontres, de départs, de débuts, de fins, de recommencements, mais l’élément qui nous permet d’être heureux et de nous enrichir de nos expériences est notre adaptabilité au changement. Si l’on refuse le changement, on ferme des portes intérieures. Accepter le changement, c’est aussi ce qu’on appelle le lâcher prise.  Pour accepter de changer, il faut savoir laisser quelque chose derrière, avec la confiance profonde que ce qui vient sera encore mieux. Nous ne laissons pas toujours des choses ou des gens que nous n’aimons pas. C’est même souvent le contraire.

J’ai la certitude que si je n’avais pas eu cette facilité au changement dans ma vie, je n’aurais pas pu vivre le quart de tout ce que j’ai vécu à ce jour. Il faut aussi pour cela être imperméable aux gens qui tentent de nous dissuader de changer, de partir ou d’évoluer. Plus nous acceptons le changement, plus la vie nous donne.

J’avoue cependant que cela n’est pas toujours facile. Pour une raison que j’ignore, il arrive parfois qu’on refuse d’accepter, mais cela ne nous apporte généralement rien de bon.

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Je vous écris cela parce que je ressens depuis l’automne que je vais déménager. J’ai résisté longtemps à officialiser la chose, ne sachant pas encore où j’allais, mais je sais aussi que c’est lorsque nous passons à l’action que les synchronismes s’enchaînent. C’est donc officiel depuis mercredi dernier, même si je ne connaissais pas la suite. Malgré mon habileté au changement, j’ai passé 3 jours sur 4 du long weekend de Pâques à apprivoiser le fait que j’allais quitter ce coin de nature que j’adore. Il faut savoir faire le deuil de quelque chose pour se permettre d’apprécier ce qui s’en vient et ouvrir nos portes intérieures.

Déjà, les synchronismes et les signes se succèdent me permettant de voir ce que la vie me réserve pour la suite… Du grand vol plané comme c’est souvent le cas lors de périodes de changements. Du lâcher prise à l’état pur. Je vous dirai simplement à suivre…

Toutarmonie

Yellowstone inquiète

Ce mois-ci, la région de la caldera Yellowstone, dans le Montana, est secouée de très nombreux séismes. Cela attire l’attention, car Yellowstone est un supervolcan. S’il faisait éruption après 640 000 ans, ce serait catastrophique pour tout le monde. Déjà, dans un rayon de 1000 km, la poussière toxique tuerait humains et animaux.

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Ensuite, les cendres voyageraient et bloqueraient les rayons du soleil sur une très vaste région. Nous serions tous touchés par un tel impact. Cela affecterait nos cultures, nos climats, sans parler de la situation économique suite à une telle éruption. Donc quand Yellowstone donne des signes d’activités, cela inquiète, avec raison.

Voici à quoi ressemble habituellement l’activité à Yellowstone (à gauche) et à quoi cela ressemble ces jours-ci (à droite):

Contrairement à ce que disent certains sites alarmistes, le volcan ne risque pas d’exploser dans les prochains jours, cependant cela indique que quelque chose se prépare. Sous cette région très particulière se trouvent de gros réservoirs de magma. Si la terre tremble autant, c’est qu’une pression est exercée. Pour la Terre, une année équivaut à une seconde pour nous, alors évidemment, cela peut prendre un certain temps avant que cela affecte le relief. Nous aurons, je crois, le temps de voir venir. Nous l’espérons en tout cas.

Cela dit, si je m’intéresse aux activités terrestres, ce n’est pas par peur d’une catastrophe. Si cela doit arriver, d’avoir peur n’y changera absolument rien. Je trouve important de me rappeler que la Terre est vivante et peut, d’un soubresaut nous envoyer valser. Cela nous ramène à l’importance de profiter de chaque instant et de chérir la nature. Si nous sommes tous interreliés entre nous, il ne faut pas oublier que la nature l’est tout autant. Nous ne formons qu’un. Toute cette violence qui émane des humains a forcément un impact sur la nature. Nous la malmenons également, alors n’est-il pas normal que nous nous retrouvions devant autant de situations extrêmes actuellement?

Quand j’entends le président américain déclarer que les enseignants devront être armés, j’ai l’impression de regarder une série du genre « Walking Dead »! Comment avons-nous pu en arriver là? Comment pouvons-nous encore détruire des milieux naturels pour deux semaines de remises de médailles olympiques et tout recommencer ailleurs aux deux ans? Comment pouvons-nous encore vouloir aller toujours plus vite, à n’importe quel prix, à coup de drogues, alors que nous devrions plutôt apprendre à ralentir! Prendre le temps. Comment pouvons-nous encore cautionner des courses de Formule 1 avec tout ce que nous savons sur l’environnement? Nous sommes nombreux à croire qu’il faudra un événement naturel majeur pour que cela change. Les films et séries portant sur la survie ont vu le jour parce qu’il est évident que nous fonçons tout droit dans un mur en ne changeant pas plus rapidement nos mentalités. À force de tirer sur l’élastique, il va nous péter en pleine face, c’est clair!

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Je trouve bien plus épouvantable d’entendre parler de toutes ces tueries qui surviennent presque quotidiennement, que des révoltes de la nature. Perso, si j’étais la nature, je m’impatienterais bien plus qu’elle ne le fait. Heureusement pour nous qu’elle est plus patiente, mais alors que nous faudra-t-il pour que chacun se sente concerné et change son regard et sa façon de faire? Si tout le monde attend après les autres pour changer, rien ne se fera. Si le profit domine sur le gros bon sens, nous y perdrons tous. Il existe de nombreuses personnes qui vivent en marge et préparent activement le monde de demain. En faire partie ne dépend que de vous.

Sources: Strange sounds, Express co UK, National Geographic,

Vidéo

La permaculture expliquée dans un manga

Je vous présente un animé avec des personnages manga expliquant la permaculture. Faut croire que notre monde commence à s’ouvrir à autre chose pour que même dans l’univers des mangas, ils en parle, vous ne pensez pas?

par Toutarmonie