Prête pour le grand saut!

nouveau-departCeux qui me suivent savent que je suis végétarienne depuis plus de 10 ans. Je vous avouerai que ne plus manger de viande ne fut pas vraiment difficile. Le défi était surtout de réapprendre à cuisiner autrement. À l’époque, je vivais avec ma fille qui allait à l’école primaire et ma mère vivait avec nous (temporairement entre deux étapes de vie). La décision de devenir végétariens fut prise par les trois, car je me voyais mal imposer cela à un des membres de la famille. Ma fille était très ouverte au changement. Quant à ma mère, toute à son enthousiasme, elle voulait en plus qu’on coupe également les produits laitiers et les œufs. Comme c’était moi qui était en charge de cuisiner et de faire en sorte que notre virage ne dérape pas, j’ai dit non pour la totale d’un seul coup. Ce fut une excellente idée, car le défi aurait été trop grand.

Ce fut un succès, bien que pour ma mère, c’était plus difficile d’accepter de nouvelles saveurs. Elle résistait davantage, mais elle ne s’était pas dégonflée. J’ai beaucoup d’admiration pour elle, car changer de type d’alimentation, c’est dire adieu aux programmations alimentaires datant de l’enfance. Les siennes dataient de plus longtemps que nous, de plus la nourriture a toujours eu une place très importante dans sa famille. Nous trouvons un grand réconfort à préparer nos recettes transmises de génération en génération, sans nous en rendre compte. Pour ma fille, qui était encore dans l’enfance à l’époque, ces souvenirs furent faciles à modifier. Quant à moi, j’étais très convaincu de la nécessité de passer à l’action,  avec la mission de ravir 3 générations au végétarisme. J’avais mis la main sur 3 petits livres de recettes de Colombe Plante qui m’avaient grandement aidé au tout début. J’ai lu beaucoup, pour apprendre à connaître toute une série d’aliments et de produits qui m’étaient jusqu’alors inconnus. Dès les débuts, nous avons délaissé le lait pour le breuvage au soya. Ça modifiait le goût des recettes, mais tant qu’à changer, aussi bien s’habituer à ce goût dès le départ.

Ma mère pouvait profiter de mes plats, mais lorsqu’elle se retrouvait seule devant le frigo plein, elle paniquait un peu, ne sachant pas quoi cuisiner si rien n’était déjà prêt. Elle qui avait appris à se valoriser en cuisinant, c’était un gros défi. Elle s’était fiée sur moi pour faire la transition, mais elle ne semblait pas prête à apprendre malgré mon enthousiasme à le lui montrer. La résistance résidait dans la préparation des plats, pas dans sa consommation. C’était une trop grosse bouchée à prendre pour elle, junkfoodje crois.Quand elle est partie vivre de son côté un an plus tard, elle a rapidement retrouvé ses vieilles habitudes alimentaires. Il en est resté quelques trucs, mais elle trouvait plus facile et sans doute plus réconfortant de retourner à ses habitudes. Je crois, avec le recul, qu’elle n’avait surtout pas la même motivation que moi. Quand on ne sait plus trop pourquoi on fait un changement, on perd vite notre motivation. Je la comprenais, même si je trouvais cela dommage.

Ma fille savait qu’elle pouvait manger de la viande quand elle allait chez son père ou ses amis si c’est ce qu’elle voulait. On ne doit pas imposer cela à ceux qui ne sont pas prêts à faire le virage. Quand le fruit est mûr, il tombe de l’arbre… L’avantage, c’est que lorsqu’ils sont habitués jeunes à ce mode d’alimentation, ils restent ouverts en grandissant. Ma fille mangeait végétarien à la maison, mais ne se privait pas de manger de la viande à l’extérieur jusqu’à tout récemment. En allant manger du poulet avec son père au restaurant, elle a eu des haut-le-cœur! Une autre étape… celle de la conscientisation de son choix. Elle a 19 ans. Cool!

Quant à ma mère, ça lui aura pris neuf ans pour ressentir vraiment en elle le besoin de ne plus manger de viande. En mangeant un hamburger maison, le goût de la viande l’a écœuré! Comme cela, d’un seul coup… à peu près en même temps que ma fille, alors qu’elles ne sont pas souvent en contact en raison de l’éloignement! Bon, ok, il se passe quelque chose, me suis-je dis! Quand le conjoint de ma mère s’y est mis lui aussi, là je me suis demandée si des extras-terrestres n’étaient pas allés reprogrammer tous les membres de ma famille! Et jusqu’à maintenant, ils sont remarquables dans leurs changements. C’est pas facile pour eux, je le sais, , ils font leur transition par étapes, mais ils veulent vraiment manger différemment et font de formidables progrès. Le fruit est mûr… Ça devait venir d’eux. 🙂

devenir végétalien

De mon côté, le fruit est mûr pour devenir végétalienne. Le lait, nous n’en buvons plus depuis longtemps, mais notre pain en contient-il? J’achetais encore de la crème pour cuisiner, de la crème sûre ou du fromage cottage dans les salades, de la crème glacée en été surtout. Des œufs, nous en mangions, et plus ça allait, plus je me sentais mal avec cela. Nous sommes de grands amoureux de fromages… alors pour nous ce sera vraiment un deuil. Des pâtes sans parmesan, ouille! Ma fille a prononcé son premier mot pour me signifier qu’elle voulait du fromage! Comme une majorité de québécois, nous aimons mettre du beurre sur notre pain… Ne me parlez pas de margarine (synonyme pour moi de plastique fondu), même les mouches n’en veulent pas!

Je suis tombée sur quelques textes qui me donnent l’impression qu’en arrêtant les produits laitiers, cela aidera les douleurs aux articulations. Je le crois car pendant deux semaines, nous n’avions pas de fromages au frigo, et mes vives douleurs au coude se sont estompées. En remangeant du fromage, c’est revenu! Tiens donc! Les tisanes d’ortie aident, mais je pense que la grosse différence viendra des produits laitiers. Sans parler des raisons morales qui me poussent vers ce choix…

Ma mère fait de l’arthrose aux genoux. Elle ne peut presque plus plier les plier!!! Cette situation l’enrage car elle déborde d’énergie, mais les jambes ne peuvent plus suivre. Je crois l’avoir convaincu de faire le virage laitier aussi…

Alors voilà! À partir de samedi, je lance le défi 30 jours sans produits laitiers, ni œufs. Un menu végétalien. Je vous partagerai mes découvertes pour remplacer ces aliments que nous utilisons au quotidien. Évidemment, vous devinerez que j’ai déjà commencé à couper. Me reste deux paquets de fromage mozzarella au frigo… ne reste que 2/3 d’une livre de beurre et je ne pense pas pouvoir la terminer car depuis que j’ai pris ma décision, il me lève le cœur!

2 derniers oeufs
Nos deux derniers œufs

Si ça vous tente de faire un essaie, je vous invite à partager ce défi avec moi. Je vous partagerez le compte rendu de mes découvertes au fil des jours. Le virage est pour samedi… Prêt? Moi je le suis…

Toutarmonie

Pourquoi aimer l’un et manger l’autre?

chiot-vs-porcelet - CopieC’est avec grand plaisir que vous nous annonçons que d’ici quelques jours l’Association végétarienne de Montréal sera partenaire avec Mercy For Animals Canada pour monter une campagne dans le métro de Montréal faisant la promotion du végétarisme et de la protection des animaux de ferme.

La série d’affiches « Why love one but eat the other » pris d’assaut Toronto en 2011… des millions de gens virent ces annonces dans les wagons de métro, elles furent partagées dans les medias à travers le pays, et le vidéo à propos de la campagne récolta plus de 60 000 visionnements sur Youtube. Des légions de personnes rapportèrent qu’ils devinrent végétariens et végétaliens à cause de ces annonces et le tapage autour d’elle fut incroyable. Maintenant, ces affiches seront dans le métro de Montréal pour le mois de Mai dans le cadre d’une campagne publique pan Canadienne qui inclura également Vancouver, Calgary, Winnipeg, Ottawa et Halifax.

Voici un aperçu des posters qui seront affichés dans le métro.

chaton-vs-poussin

chien-vs-veau

chiot-vs-porcelet

En ce moment, Mercy for Animals Canada tente d’amasser 5000$ supplémentaire pour être capable de faire une campagne plus extensive à Montréal. Si vous aimeriez amener le message de « Pourquoi aimer l’un mais manger l’autre » aux Montréalais, veuillez considérer faire un don.

CLIQUEZ ICI si vous désirez donner pour la portion de Montréal de la campagne « Why Love One? » dans les transports en commun.

*Soyez certain de choisir « Why Love One? » Transit ad campaign 2013 dans le menu déroulant en dessous du montant de don.

Passez le mot et gardez l’œil ouvert pour le début de l’affichage le 6 mai!

Merci pour votre extraordinaire support!

P.S. Si vous êtes sur Facebook, assurez vous de joindre les pages d’évènements de cette campagne

Français: https://www.facebook.com/events/371677686276803 

Anglais: https://www.facebook.com/events/570394732982900 

Source: Association végétarienne de Montréal

Toutarmonie

Films et documentaires à consommer jusqu’à compréhension

cochon

J’ai commencé à alimenter mes autres onglets sur ce blogue. Aussi, sous l’onglet POUR EXTRA VÉGÉ vous trouverez une section films et documentaires à voir concernant le végétarisme. Je vous invite à visionner ces films (ou à les revisionner pour vous rafraîchir la mémoire…) et à les partager avec vos amis et parents. Tous ensemble, nous pouvons faire une différence.

D’autres vidéos seront ajoutés régulièrement.

Vous pouvez également vous y rendre directement en cliquant ICI.

Toutarmonie

No Steak

no steak livreNon, ce n’est pas le titre d’un livre en anglais! Vous connaissez l’attirance des Français pour les mots anglophones… C’est Aymeric Caron, connu en France pour son travail de journaliste, qui vient d’écrire ce livre qui parle de végétarisme. Il est présentement ici au Québec pour promouvoir NO STEAK. Je l’ai entendu en entrevue dans mon auto, à Radio-Canada, ce qui m’a donné envie de lire son essai et je viens de visionner une de ses entrevues télévisées sur le web sur le plateau de Pénélope McQuade. (Si vous cliquez sur les liens, vous devriez pouvoir entendre ou visionner les entrevues en question, sauf peut-être si vous vivez hors Canada…)

AymericCaronJ’aime sa cohérence à cet auteur et sa manière de répondre patiemment à des questions pas toujours cohérentes. Il vient souvent au Québec (pour des raisons personnelles, hey oui, il semble amoureux d’une québécoise) et il expliquait qu’ici, le végétarisme est plus présent qu’en France. Il est facile de trouver des restaurants végétariens maintenant au Québec, alors qu’en France, c’est encore quelque chose de marginal. Que les gens sont plus ouverts… tant mieux pour nous, mais il reste encore beaucoup de travail à faire, ça je le confirme!

Je n’ai pas encore lu ce livre, mais il est sur ma liste de livres à acquérir prochainement. Pénélope McQuade a fait sourire tout le monde car elle a terminé l’entrevue en soulignant que dans le livre, il est mention d’une étude sérieuse voulant que les végétariens soient plus portés sur le sexe oral!!!!!!!Je sens que certains hommes se mettront peut-être à voir les végétariennes autrement que comme des extra-terrestres!!! 😉

Page Facebook de Aymeric Caron

Entrevue vidéo avec Aymeric Caron sur France 2

Vous pouvez en lire davantage sur le site du Point.fr

Toutarmonie

Devenir végétalien (vegan) en six semaines, est-ce possible?

18329-banner-vegucated

C’est ce que Marisa Miller Wolfson a voulu démontrer en choisissant trois carnivores de groupes d’âges différents et de milieux différents. Passer de carnivore à végétalien (sans viande, sans poisson, sans produits laitiers, sans œuf) est, avouons-le tout un défi! Généralement, les gens commencent par réduire leur consommation de viande, puis au fur et à mesure de leurs découvertes, deviennent naturellement végétariens par convictions, puis éventuellement, ils deviendront peut-être végétaliens.

VEGUCATED – Désolée, cette bande-annonce est uniquement en anglais, ainsi que le film. Je n’ai trouvé aucune version française à ce jour. Ce documentaire est disponible sur Netflix (au Québec, en tout cas!).

Dans ce film-documentaire de 75 minutes, vous découvrirez avec eux ce qui les a incités à persévérer…

Ce documentaire s’est mérité de nombreux prix. Pour ma part, étant déjà végétarienne, j’ai aimé ce documentaire car il apporte une lumière différente aux carnivores, ouvrant une porte vers une nouvelle alternative. Je pense que suite à cela, plusieurs seront tentés de poursuivre leurs recherches…

Vous pouvez également suivre leur évolution sur le site web getvegucated.com ou sur Facebook.

Toutarmonie

Manger vivant pour mieux vivre

À la fin de l’été 2011, mon docteur m’a rencontré pour me faire part des résultats de mon dernier test sanguin. Étant végétarienne, chaque année lors de ma visite annuelle, elle insiste pour vérifier que je ne manque de rien. Cela faisait sept ans que tout allait bien avec mon végétarisme…

Puis voilà qu’elle m’annonce que mon taux de vitamines B12 est dans la zone grise, à la limite de la carence! « Qu’est-ce que cela veut dire docteur? » Elle m’explique alors qu’une carence en B12 peut affecter la mémoire à court terme! Il n’en fallait pas plus pour que le soir même je passe à l’épicerie acheter des steaks pour ma fille et moi… car oui, le problème, c’est que le B12 se retrouve dans la viande rouge!!! Et quand on a vu sa grand-mère dépérir pendant plus de 10 ans à cause de l’Alzheimer, et évidemment d’en mourir, la mémoire est un sujet délicat. Alors sans hésiter, et en m’efforçant de ne pas penser à ce que je mangeais et du pourquoi je n’en mangeais plus, j’ai fait ce qu’il fallait pour remonter mon taux de B12 et rétablir le problème.

En fait, j’ai compris ce qui s’était passé… Au printemps dernier, un évènement personnel dans ma vie m’a coupé l’appétit pendant plusieurs mois! Je ne mangeais presque plus, et donc quand en plus on est végétarien, j’imagine que cela a encore plus d’impact sur notre corps. J’avais perdu beaucoup de poids… et m’alimenter devenait une véritable corvée.

Toujours occupée à rétablir l’équilibre dans ma vie depuis l’évènement du printemps 2011, j’ai remis à plus tard le problème du B12… et donc depuis ce temps, le végétarisme a prit le bord, comme on dit! Je me disais également que cela affectait peut-être également ma fille de 15 ans qui est encore en pleine croissance… Bref, je n’ai pas cherché de solution, trop préoccupée par des choses plus urgentes.

Je déménage dans moins de deux semaines, et donc dans cette lignée du changement, j’ai décidé de tout faire coïncider et de retourner au végétarisme à partir de cette date… d’instaurer de nouvelles habitudes puisque de toutes façons nous changerons beaucoup de choses ma fille et moi. Le moment me semble idéal. Surtout que ce n’est pas comme si je partais de zéro…!

J’ai déjà décidé de m’inscrire à L’Association végétarienne de Montréal et d’aller chercher là où je le peux, les informations dont j’ai besoin pour ne plus vivre de carences, tout en découvrant de nouvelles alternatives.

Puis avant-hier, ma mère m’a offert le livre Crudessence après avoir visionné une émission culinaire portant sur le sujet (Tout simplement Claudine sur TVA). Je n’ai pas vu cette émission, mais j’ai fait mes recherches et lu une partie du livre qui est tout simplement génial! Merci maman!!!

Je vous invite à vous abonner à leur chaîne sur Youtube.

Site web de Crudessence
Crudessence sur Facebook

Restaurants Crudessence à Montréal

105, rue Rachel Ouest
Plateau-Mont-Royal, Montréal
514 510-9299

2157 Mackay, Montréal.
514-664-5188

Comptoir Santé
360, rue Sicard, Ste-Thérèse, QC J7E 3X4 (Sortie 23 – autoroute 15)
Tél: 450.970.2422
Tél. sans frais: 1.888.433.0530

Vidéo de leur recette de Brownies

Éditions de l’Homme