Concrétisation d’une intuition

Il y a quatre jours, dans ma publication Une histoire d’amour, je vous expliquais comment j’avais sauté dans le vide (au figuré) avec pour seul parachute ma foi en ce qui me guide, en quittant un travail en temps de pandémie. Appelez-le intuition ou petit voix si vous préférez, moi je le nomme mon « double ». Ne pas confondre non plus avec des voix dans la tête, car ça viendra plutôt de la région du cœur. Vous pouvez l’appeler Dieu, si vous voulez, mais cette force n’est pas extérieure à vous, elle est vraiment en vous. Je venais donc de passer une entrevue d’une heure pour un poste que je ressentais comme s’il était déjà le mien. C’était vraiment très fort. Je vous ai parlé de mon impatience et de ma joie quand j’ai découvert que je n’avais tout simplement pas reçu le courriel de convocation qu’ils avaient envoyé.

Quatre jours plus tard, je recevais un autre courriel pour une deuxième convocation. Deux candidates s’étaient démarquées et ils souhaitaient pousser plus loin avec une 2e entrevue le lendemain. Ce n’est pas tout de ressentir, il faut aussi passer à l’action en fonction de ce qu’on ressent. Sur le coup, il y avait la joie de faire partie des deux personnes sélectionnée et le mental qui disait; « Ah tu vois, ce n’est pas encore dans la poche! » Il faut constamment se souvenir que quand ça vient du mental (de la tête) c’est un désir de notre cerveau de reprendre le contrôle sur quelque chose que nous ne contrôlons pas de toute façon. Bien entendu, certains diront que cela dépendra de MES performances, mais j’aurais eu beau me préparer encore et encore, je n’avais aucune idée ce qu’ils allaient me demander. Au final, ce qui doit arriver arrivera. J’ai fait ce que je fais le mieux, je me suis connectée sur mon ressenti pour tenter de prévoir où se situeraient leurs questionnements. J’ai exploré en moi ces zones et je n’ai finalement rien préparé de particulier. Ça aurait sonné faux et je n’avais aucune certitude sur ce qu’ils allaient me demander. Je devais surtout me concentrer sur mon état d’être. Une amie m’a téléphoné et juste en discutant, j’ai eu la direction que ça allait prendre, car les hasards n’existent pas. J’allais me contenter d’être moi en toute authenticité. J’étais la première à passer. L’entrevue a duré 1 h 30 et c’était génial! Quand ce fut terminé, je me sentais très sereine et j’étais très confiante que j’aurais ce poste. Cela s’est effectivement concrétisé quelques heures plus tard. J’ai été choisie! YOUPPI! Ce n’est qu’un emploi vous direz-vous peut-être, mais non. C’était beaucoup plus que cela pour moi. Je vous explique.

Tout le contexte, d’un point de vue logique et analytique, était une situation pratiquement impossible. Je ne vous ai pas tout raconté (et ne le ferai pas), mais les enjeux étaient BEAUCOUP plus gros et complexes que ce que je vous ai raconté. Quitter un emploi en temps de pandémie, alors que le chômage ne fait qu’augmenter, était à lui seul un enjeux énorme, surtout qu’en démissionnant, je n’avais pas droit au chômage. Je n’étais pas prête non plus à faire n’importe quoi comme travail. J’avais en réalité des critères très très très précis qui limitaient ÉNORMÉMENT les possibilités. Je voulais aussi quitter une région avec une vision très claire de la nouvelle région où je voulais aller et du type de maison que je voulais. Il y a une grosse pénurie de maison à louer et même à vendre là où je me dirige. Il y a de grosses surenchères en ce moment au niveau immobilier. Une vraie folie! Je ne pouvais pas vraiment trouver de maison tant que je n’avais pas trouvé de travail, car évidemment, personne ne veut louer à quelqu’un qui n’a plus de revenue. De plus, il y avait aussi un enjeu au niveau de mon véhicule. Alors c’était la totale. Travail, maison, région et auto! Tout était en changement et je risquais de tout perdre. TOUT. Sans parler qu’en raison de la pandémie, tout change aussi tout le temps et on se dirige tout droit vers une grosse crise économique. C’est d’ailleurs à cause de tout cela que j’ai tant hésité, mais en moi ça hurlait de passer à l’action. Je l’ai fait!

Qu’est-ce qui m’a convaincu d’écouter ma voix intérieure et d’agir, alors que tout était contre moi? C’est quand je me suis souvenue que TOUT ce que nous voyons avec les yeux est une illusion et que ce n’est pas nous qui contrôlons la partie. Si j’avais cru ne serait-ce qu’un tout petit peu devoir organiser tous ces changements, j’en aurais été sincèrement incapable. Tous les synchronismes que cela implique est impossible à gérer d’un point de vue « humain ». J’ai fais ce grand saut parce que JAMAIS mon double ne m’a laissé tomber. Il prend parfois des chemins étonnants, mais le résultat est toujours impressionnant. Il possède une précision chirurgicale, tout comme le vôtre! Je peux très bien comprendre que vous ne compreniez pas ce que je viens de vous dire et que ça ne fasse aucun sens pour vous, mais je vous jure que le jour ou vous aurez compris cela, plus rien ne vous fera peur.

ILLUSION

Ça commence par un profond respect pour la vie et de ce qui vous habite. Puis, vous devez ressentir en vous avec toutes les fibres de votre être ce que vous voulez comme si vous l’aviez. Ce n’est pas de la visualisation. C’est de la foi. Si je le vois en moi, c’est que ça existe déjà. Si je ne le vois pas, vaut mieux passer à autre chose. Je ne pourrais souhaiter voir atterrir un hélicoptère chez moi, si cela n’est pas quelque chose qui résonne profondément en moi. Ce serait peine perdue. Vous ne savez pas comment cela se concrétisera? Pas grave, puisque de toute façon, c’est votre double qui va tout mettre en place pour que ça arrive. Attention, il ne suffit pas de rester les bras croisés, il faut rester connecté et passer à l’action en fonction de ce qu’on ressent. Si vous pensiez aller vers le nord, mais que ça dit fort d’aller vers le sud, vous allez vers le sud. Aussi précis que cela. Ça se pratique et plus vous l’expérimentez, plus vous développez votre confiance en vous.

Ensuite, il faut lâcher prise. C’est le plus difficile. S’accrocher à rien et rester ouvert au changement. Faire ce qu’il faut pour rester connecté et conserver le bon état d’être est ESSENTIEL. Ça veut dire que quand vous sautez dans le vide, vous vous tenez loin de tous ceux qui tenteront de vous faire peur, de vous ramener dans votre tête et de rationaliser ce que vous faites. Quand je vous en ai parlé, ça faisait déjà un mois que j’avais fait le grand saut et j’avais ressenti en moi le signal que ce n’était qu’une question de jours. Si vous ne maîtrisez pas encore tout cela, attendez idéalement que ça se soit concrétisé pour ne pas ébranler votre foi. Il n’y a pas de petit ou gros doute. Un doute est un doute.

Il y a autre chose qui rend l’obtention de cet emploi si précieux. Déjà parce que le type de travail que je recherchais se compte presque sur le bout des doigts et que je sais que tout ce que j’ai fait à ce jour au niveau professionnel et dans mon cheminement personnel me préparait à ceci. Je ne peux vous en dire plus, mais je sais que je contribuerai à faire une différence. De plus, les détails très particuliers de ma demande, que je ne vous ai pas partagés, sont tous là! C’est exactement comme lorsque j’avais acheté un hamac il y a cinq ans en prévision de mon projet de vivre en campagne et que la maison que j’ai trouvé avait déjà des crochets aux arbres pour accrocher mon hamac au bord de la rivière! Précis jusque dans les moindres détails. Quand ça se concrétise, vous comprenez que les seules limites qui existent sont celles que vous vous mettez. En bonus, vous n’aurez plus peur de la mort, parce que vous vous sentirez plus vivant que jamais et accompagné.

Une amie qui me connait depuis l’adolescence, avec qui je discutais au téléphone après ma première entrevue me disait que j’étais surtout chanceuse, car elle sait que ce genre de situation impossible m’est souvent arrivée. Je me souviens aussi qu’à une certaine époque, un amoureux me disait que j’étais une sorcière et un autre me prenait pour une extra-terrestre. En gros, ce qu’ils me disaient, c’est que ces synchronismes c’est juste à moi que ça arrivait. Que tout le monde ne peut pas vivre cela. Si j’avais la grosse tête et que je souhaitais nourrir mon égo, je leur dirais que cela est vrai. Seulement je leur mentirais, parce que nous avons tous cette capacité. TOUS. Est-ce que tout le monde est rendu là dans sa vie, non, ça je vous l’accorde. Cependant nous avons tous en nous ce qu’il faut. Encore faut-il le souhaiter…

Entendez-vous? C’est mon prochain chez-moi qui est en route vers moi… Il sera encore mieux que je ne l’imagine. Vous devriez voir la précision de la liste concernant cette maison!

Allez je file me coucher, je suis épuisée et il est tard.

À bientôt,

Toutarmonie

Une histoire d’amour

Une histoire d’amour

La planète tourne sur elle-même, elle se déplace dans l’univers, la lune est en mouvement, les saisons se succèdent, la vie n’est pas stagnante. Une situation peut être idéale pendant un instant, mais pas nécessairement pour toujours. Il en est de même des amours, des emplois et de tout ce qui existe. Cela signifie que tout au long de notre parcours, nous devons restés ouverts et connectés afin de reconnaître les signes lorsqu’il est temps de changer la trajectoire. Cela implique un grand lâcher prise, une foi profonde en ce qui nous guide et le désir de continuer à se sentir vivant. Même en étant conscient(e) de cela, il n’en demeure pas moins que c’est un équilibre que nous devons constamment conserver.

Il y a 5 ans, des synchronismes extraordinaires se sont succédé dans ma vie afin de me permettre de réaliser plusieurs rêves, dont celui de trouver un travail me permettant de contribuer ici et maintenant au monde de demain et de quitter la ville pour aller vivre seule en nature. En parallèle, ma fille devenait autonome et je me retrouvais. J’aimais tellement mon travail que je m’y suis dédiée avec passion et j’y excellais. Je ressentais que je pouvais faire ce travail très longtemps tant j’y étais dans mon élément. Je parlais, au quotidien et à distance, avec des personnes prêtes à prendre part aux changements nécessaires à notre société. C’était encourageant et nourrissant de part et d’autre. Au-delà de ce travail que j’aimais beaucoup, j’ai découvert à l’interne une facette beaucoup moins agréable, si bien qu’au bout de 2 ans, j’ai dû me rendre à l’évidence, mon milieu de travail était sournoisement toxique. Puis l’année suivante, alors que la direction avait décidé de tout changer en même temps sans planification et sans respect ni pour les employés ni les clients, la tension et la pression étaient telles que nous étions plusieurs à vouloir partir. Le 1/3 de mes collègues sont parties, le 1/3 dont je faisais partie y songeait très sérieusement, et l’autre 1/3 qui ne travaillait qu’à temps partiel prenait son mal en patience. On a beau travailler dans un milieu qui prône une meilleure qualité de vie, cela ne suffit pas, si on ne peut le mettre en pratique au quotidien. Quand quelque chose ne va pas, je ne me gêne pas pour en parler aux personnes concernées afin de voir comment nous pourrions améliorer les choses. La transparence et l’authenticité ne sont cependant pas appréciés de tout le monde, surtout lorsque cela met en lumière de l’abus de pouvoir et de la manipulation.

Je fais ici une parenthèse, car vous pouvez très bien faire le parallèle ici avec certaines relations amoureuses.

Ce qui freinait mon désir de partir, c’est que je savais dans ce contexte, que si je partais, j’étais la seule à pouvoir faire la transition amorcée et nos clients en auraient été très affectés. Comme je vous l’ai mentionné, j’avais le plus grand respect pour nos clients qui avaient investis sur eux-mêmes. Après une franche discussion avec ma supérieure et une grosse augmentation de salaire, je suis restée en me disant intérieurement que lorsque j’aurais terminé l’énorme tâche qui m’attendait, si la situation ne s’était pas améliorée, je partirais. Pour y arriver, j’ai dû apprendre à mettre mes limites et à les faire respecter. J’en suis venue à me détacher de mon travail et je travaillais dans ma bulle, afin de maintenir un équilibre essentiel. Plus j’approchais de la fin de la transition, plus la situation devenait intolérable. Nous étions cependant en pleine pandémie. Oui, merde ! Quitter un emploi non affecté par les confinements, qui me permettait de bien gagner ma vie sans devoir porter de masque n’était pas sans risque. Je suis donc restée en travaillant au quotidien à me protéger des attaques et de la toxicité grandissante. Mon corps tout entier me hurlait chaque jour de quitter en courant cet emploi. Le mental disait « OK, mais attend de te trouver autre chose avant de partir ». En parallèle, j’avais de nombreux signaux qu’il était temps également que je déménage. J’ai donc informé le propriétaire de la maison que je loue que je ne renouvellerais pas mon bail et dès septembre, j’ai commencé à faire des cartons, car je ressentais vraiment intérieurement que je partais. Tant qu’à partir, j’irais vivre dans une autre région montagneuse que j’affectionne beaucoup. Depuis septembre, je regardais assidûment les offres d’emploi, sans jamais trouver le poste qui rallumerait ma flamme. J’étais tellement impatiente de quitter ce milieu toxique que j’ai même postulé sur quelques postes qui étaient corrects, mais qui ne me passionnaient pas du tout. Si bien que je ressentais un certain soulagement de ne pas être contactée. Tout ce temps, je ne comprenais vraiment pas pourquoi rien d’autre ne se présentait pour me permettre de quitter ce poste. Des amis plus rationnels me priaient de ne pas rendre ma démission tout de suite, sinon je ne serais face à rien. En novembre, j’ai même rédigé ma lettre de démission que je conservais avec moi. Un peu avant les vacances des fêtes, j’ai découvert que l’abus de pouvoir s’étendait même aux clients et je ne pouvais tout simplement pas cautionner cela, puisque les gens achetaient grâce à moi ! Durant mes vacances, je me suis déposée, je me suis remise à écrire. Durant le solstice d’hiver, j’ai brûlé ma liste de ce que je ne voulais plus dans ma vie et j’ai fait mes demandes pour 2021.

En discutant avec ma mère, qui me connait vraiment bien, je me suis questionnée. Où était la Toutarmonie qui avait toujours sauté dans le vide avec pour seul parachute sa foi en la vie et en ce qui la guidait ? Était-ce l’âge ? Était-ce la peur ? J’ai alors pris conscience que durant les 5 dernières années, je m’étais sournoisement laissé enfermer dans une bouteille. Il était temps de laisser ressortir le génie, de retrouver celle que j’étais en arrivant ici. Ma mère m’a également fait prendre conscience que toutes les fois où j’avais sauté dans le vide en suivant mon intuition (et elles sont nombreuses), les synchronismes étaient toujours au rendez-vous et ce n’étaient jamais de mon fait. La vie les plaçait sur mon chemin comme par magie et il n’y avait aucune raison pour que cela soit différent.

Je me suis sentie revivre ! Je vous avouerai bien humblement que j’étais étonnée de ne pas avoir remarqué à quel point je m’étais éloignée de moi-même. J’avais 20 ans à nouveau ! J’ai même ressenti que ce n’était qu’en quittant mon emploi que je trouverais le suivant.

C’est ça que ça fait lorsqu’on se fait manipuler. C’est sournois et insidieux. On passe trop de temps à nous remettre en question en nous disant que ça doit être notre imagination qui nous joue des tours. Dans une relation amoureuse, ça doit être encore plus difficile de s’en sortir (je ne l’ai pas vécu, mais j’ai beaucoup d’empathie si c’est ce que vous vivez), car au niveau du travail, quand on est plusieurs à vivre la même chose et qu’on fini par en parler, on comprend que ce n’est vraiment pas notre imagination qui nous joue des tours. De plus, ceux qui me connaissent savent que je n’ai vraiment pas une personnalité à me faire abuser. Comme quoi personne n’est à l’abri…

La prise de conscience la plus importante dans tout cela fut d’admettre que j’avais manqué d’amour envers moi-même. Évidemment, comme tout cela fut sournois, il m’a fallu un temps pour comprendre ce qui se passait, mais je sais que j’aurais dû ME choisir DÈS que j’en ai pris conscience. Non pas que j’ai des regrets, car j’avais une leçon à en tirer. Qu’est-ce que ça donne d’être intuitif si, quand ça hurle de partir, on se met des limites financières, physiques ou émotionnelles. Je ne me limitais pas ainsi avant. Cela vaut aussi pour les relations amoureuses. Ce n’est pas important que les autres ne vous aiment plus, l’important est de vous aimer, vous. Je vous assure que de vous choisir va vous aider à vous aimer davantage.

Le matin de mon retour de vacances, je suis allée porter ma démission. J’ai été portée pendant toute la première semaine par une énergie euphorique ! La vie me démontrait que je n’étais pas seule et que j’avais fait le bon choix. Je vibrais à nouveau à ma pleine capacité et à ce moment-là, j’ai su que j’étais dans l’état d’être nécessaire pour que se produisent les synchronismes. Je ressentais dans toute ma forme s’ouvrir toutes les portes des possibilités. J’étais sans travail, sans possibilité de retirer de chômage (puisque j’avais démissionné), je devais déménager dans les prochains mois dans une autre région malgré le confinement et le couvre-feu, la pénurie de maison à louer dans la région où je vais, malgré plein d’autres considérations que je vous épargne et pourtant, je me ressentais comme Néo ( référence au film la Matrice) quand il comprend la force qui l’habite. J’avais oublié que la foi, ça ne demande pas de garanties. La foi, c’est d’agir TOUJOURS en fonction de ce qu’on ressent, même si toutes les apparences indiquent le contraire. Même en temps de pandémie, même sans filet financier, même en temps de pénurie de logement, même quand on a plus de 50 ans, même seule, même alors que le taux de chômage n’a jamais été si élevé. La foi, c’est d’aimer inconditionnellement ce double énergétique de nous qui nous guide et nous aime comme personne ne nous aimera jamais. Puis, j’ai reçu de mes clients une énorme vague d’amour et de support au-delà de tout ce que j’aurais pu imaginer. J’ai reçu plein de témoignages qui confirmaient que j’avais fait le bon choix de partir. Les 2 premières semaines sans travail furent nécessaires pour couper les liens et retrouver ma paix intérieure loin de cette toxicité. Je lisais chaque jour des écrits qui me permettaient de rester connectée et positive. J’évitais tout contact avec les amis rationnels ou pessimistes. En fait, je restais dans ma bulle. Je cherchais un poste très similaire à mon ancien, qui soit idéalement en télétravail (même après la pandémie) dans la région que je vise, travail qui me permette encore de contribuer au monde de demain, dans un climat sain et inspirant. J’avais même fait la demande que ce ne soit pas une équipe composée que de femmes.

Puis un matin, une ancienne cliente m’a texté pour me partager une offre d’emploi que je n’aurais jamais vu sans son intervention. Elle avait sollicité ses contacts pour m’aider et une amie lui avait envoyé l’offre en question qui correspondait en tous point à ce que je recherchais. Je jubilais, car la flamme en moi venait de se rallumer. Je me ressentais comme lorsque je visite une maison et que je sais instantanément que ce sera mon prochain chez-moi. Mon travail venait de me trouver ! J’ai soumis ma candidature dès la 2e journée et j’ai répondu au test en sortant très largement du cadre de ce qui était demandé, parce que sinon je ne me serais pas respectée. Ça passerait ou ça casserait. Je n’étais pas inquiète, parce que je me voyais déjà à ce poste. C’était du « sur mesure » pour moi. La période de candidature durait une semaine. Le lundi suivant celle-ci, j’ai reçu un courriel expliquant que seuls les candidats retenus seraient contactés dans la semaine pour une entrevue. J’étais confiante. Puis quand j’ai vu que je n’avais rien reçu le mercredi, j’ai commencé à ne pas me sentir bien. Quelque chose n’allait pas. J’aurais dû recevoir un courriel ou un appel. C’était impossible qu’ils ne me contactent pas ! Quand je ressentais les choses ainsi, c’est que ça allait se faire. Jeudi matin, toujours rien. J’étais vraiment mal, parce que j’ai une foi totale en ce qui me guide, donc comment était-ce possible que je n’ai rien reçu ? Il n’y a rien de pire que d’avoir l’impression d’être abandonnée par ce qui nous guide ! Je ne me sentais vraiment pas bien.

Puis vers 14 heures, j’ai reçu un courriel de l’entreprise en question, me demandant pourquoi je n’avais pas répondu à leur courriel m’invitant à un Zoom avec 3 personnes pour une entrevue ! Je pleurais de joie et je m’excusais auprès de mon guide d’avoir douté. J’avais été trop impatiente (foutue impatience !)… Quoique j’avais tout de même raison de ressentir que j’aurais dû avoir reçu quelque chose la veille. L’entrevue fut géniale et bien que je faisais partie des 7 personnes retenues sur 60, j’ai ressenti qu’ils m’avaient déjà choisis. À suivre… !

En ce 14 février, ce n’est pas anodin ce que je vous raconte, car ce n’est pas important que vous ayez un amoureux ou une amoureuse dans votre vie, si vous êtes connectés avec ce qui vous guide intérieurement. Vous ne vous sentirez JAMAIS seul(e) et vous vivrez des choses extraordinaires. Personne ne pourra JAMAIS vous retirez cela, puisque c’est en vous. Aucun partenaire ne sera plus fiable que votre double. Aucun. Ce double de vous-même vous connait mieux que vous-même. Il anticipe. Il synchronise au millième près. Faites-lui confiance et vous vivrez vraiment. Vous rayonnerez de l’intérieur et cela donnera un sens profond à votre vie.

Bonne rencontre avec vous-même !

Toutarmonie

Entre toi et moi

Toi qui me lis, oui toi qui par hasard (ou pas) parcours ce texte, comment vas-tu? Je rectifie, comment te ressens-tu?

Tout part en vrille sur notre planète qui éternue et toi tu es là, témoin et acteur de ce grand tout. Te questionnes-tu? Tu cherches peut-être même un sens à ta vie. Chaque jour apporte son lot d’informations véridiques ou pas, tu ne le sais plus. Qui croire? Auras-tu encore un boulot dans un mois? Peut-être même que tu es sans emploi depuis le début de cette pandémie. À moins que tu n’aies plus un moment à toi depuis le printemps, car chaque jour, tu dois faire face aux nouveaux défis.

Au début, tu as écouté à peu près tout ce qui se disait sur l’évolution de la pandémie, puis las(se) que tout le monde exprime son opinion, las(se) d’un trop plein d’informations, tu t’es graduellement déconnecté(e) ou désintéressé(e) des médias, puis tu t’es peut-être mis(e) à t’entendre toi. Est-ce ton cas?

Bye bye la sécurité, plus de certitudes, plus de patience, plus de possibilités de planifier quoi que ce soit. Tu vis peut-être de la peur aussi. Peur de tomber malade, peur de perdre un proche, peur de ne plus pouvoir subvenir à tes besoins, peur d’être seul(e), peur de manquer de temps, peur de mourir…

Confiné(e) avec toi-même, tu te questionnes?

Et si tu avais vécu tout cela pour en arriver là? Pourquoi, me demandes-tu? Eh bien pour enfin pouvoir te regarder tel que tu es. Revisiter tes rêves oubliés. Vivre ce que tu devais vraiment vivre ici. Qu’est-ce que ça donne puisque tout va de travers, te dis-tu? Et si tout éclatait justement parce que, tête baissée, nous avons voulu contrôler nos vies et tout ce qui nous entoure? Et s’il suffisait de profiter de ce moment pour nous libérer de nos chaînes et voler pour de vrai?

Vivre sa vie devrait se faire comme lorsqu’on crée, c’est-à-dire écouter ce qui monte sans l’analyser, le ressentir et passer à l’action avec toute la foi en notre ressenti. À ce sujet, j’ai une petite anecdote banale à te raconter. Il y a une vingtaine d’années, j’accompagnais ma mère à un rendez-vous pour une consultation avec une dame que je ne connaissais pas vraiment. La veille, une voix me disait de lui apporter une grande statue de bois à moi représentant le dieu de la fertilité, que j’aimais beaucoup. Je me l’étais procuré chez un artisan local sur une petite île au milieu de l’océan Pacifique, à Rarotonga. Pourquoi lui donnerais-je ma statue? Ça ne faisait aucun sens. Je l’aimais beaucoup cette statue, non pas question! Cela revenait avec insistance, si bien qu’au matin, résignée je l’ai emballée et apportée à la dame. Je me trouvais complètement timbrée. Quand je suis arrivée, je lui ai expliqué ce qui c’était passé et je lui ai offert le cadeau. Émue, visiblement troublée, elle a ouvert le sac et m’a avoué que c’était le jour de son anniversaire! Peut-être que dès le jour où j’ai acheté cette statue, il était prévu que je la lui donne. Je ne le saurai jamais, mais je sais que si je ne l’avais pas fait, je ne serais pas sentie bien. Ça n’avait pas d’impact sur ma vie, mais ça m’a semblé en avoir un pour la dame.

Combien de fois tu as refoulé de telles pulsions en toi, parce que cela te paraissait illogique?

Ce sont parfois des détails, mais ceux-ci nous prouvent chaque fois que la connexion entre ce qui nous guide et nous-même est toujours active. Ces moments sont rassurants en quelque sorte, car cela nous permet de valider que ça fonctionne toujours, un peu comme de surveiller si sa connexion WI-FI est active.

Il y a quelques jours, j’ai ressenti une forte pulsion d’aller acheter des crayons comme celui que j’utilisais pour écrire durant mes vacances. Je les apprécie beaucoup. Alors j’ai voulu repousser cette idée en ne voyant pas d’urgence de sortir, mais cela revenait avec persistance. Comme je n’analyse plus ce genre de « requête » invisible, j’y suis allée et je suis revenue chez-moi avec 4 crayons, tant qu’à faire. Ce soir-là, quand mon crayon s’est subitement arrêté d’écrire, que j’ai dévissé le capuchon pour constater qu’il était complètement vide, je souriais en remerciant pour m’avoir fait acheter d’autres crayons en matinée. Tu me diras que cela n’aurait pas été la fin du monde non plus si je n’étais pas allée en chercher parce que je devais sûrement avoir d’autres types de crayons chez-moi. C’est vrai, mais très souvent, ces intuitions, ces pulsions intuitives qui proviennent du cœur (par opposition au cerveau) nous indiquent des chemins essentiels à notre cheminement et notre bonheur. Nous croyons que nous contrôlons nos vies alors que c’est tout le contraire.

Le problème, c’est que si nous étouffons ces informations, petites ou grosses, elles bloquent le canal et la communication. On finit par ne plus les entendre, alors je te propose ceci aujourd’hui:

Que dirais-tu en 2021 de porter attention à ces pulsions/intuitions et d’avoir confiance en celles-ci? Elles ne surviennent jamais pour rien. Nous devons seulement faire confiance à la vie pour la suite. Ça te parle? Moi je ne pourrais pas vivre sans elles. Chaque fois que j’ai osé suivre ces appels, que j’ai osé me lancer sans savoir comment cela allait se concrétiser, ce fut une succession de synchronismes dignes d’un film. La vie n’est pas ce que nous voyons. Elle est bien plus que cela. Nous aimons nous donner du crédit, mais en y réfléchissant bien, j’ai constaté récemment que toutes les choses formidables qui étaient survenues dans ma vie n’étaient pas de mon fait. Elles s’étaient présentées à moi comme par magie, je te dirais. Plus nous tentons d’organiser les choses, de décider des délais, plus nous voulons forcer les choses, moins elles se produisent. Nous ne pouvons pas contrôler ce qui nous contrôle… Jamais.

C’est ce que je te souhaite pour 2021… suivre ton intuition au-delà de la logique, au-delà des apparences, au-delà de ce qu’en pense ton entourage. Plus tu le feras, plus tu développeras une complicité avec cette dimension invisible de toi, laquelle est plus réelle que ce que tu vois avec tes yeux.

Bonne année 2021 à toi et à ce qui te guide intérieurement!

Toutarmonie

Prendre le temps de se connecter intérieurement

Je viens de terminer l’écoute du livre de Bernard Moitessier « La longue route ». Oui! Oui! Je l’ai écouté! Depuis l’été dernier, je désirais lire ce récit de voile d’un navigateur ayant fait le tour du monde en solitaire sur son voilier « le Joshua », sans jamais trouver le temps de le faire. J’ai finalement trouvé le livre en format audio à la Grande Bibliothèque, et j’ai pu, ainsi, l’écouter tout en travaillant (créant). Un livre à conserver dans sa bibliothèque personnelle et à relire, même si vous n’êtes pas un amateur de voile.

Il parle de la vie finalement… la VRAIE vie… et tout au long de son voyage, il en vient à se connecter intérieurement suffisamment pour ne plus avoir le même regard sur le monde… il parle à son « double » qu’il surnomme affectueusement son « frère ainé ». Il en vient à ressentir les éléments autour de lui au point de faire un, de ressentir les dauphins… etc.. Un petit bijou que je vous recommande.

Pour faire suite à ce merveilleux récit, je vous offre cette chanson « Hymne à la vie » de Michel Pépé, dans le même ton que ce livre, afin de contribuer à vous reconnecter intérieurement. Prenez le temps de l’écouter en regardant le diaporama, pour satisfaire votre curiosité, puis écoutez-le à nouveau en fermant les yeux, et en vous laissant porter par cet air. Vous verrez!

11-11-11

Nous y voilà! Le 11 novembre 2011.

Je trouve cela rigolo de voir comme bien des gens associaient cette date à des scénarios catastrophes! Je crois même qu’il existe un film à sensation sur ce thème! Pour moi le synchronisme des 11 est particulièrement positif!

J’en parlais le 11 mai 2011, dans « synchronisme et 11:11« , alors je ne me répéterai pas à ce niveau.

Cependant, plusieurs groupes pacifistes en ont profité pour méditer à travers le monde. Taper « 11-11-11 méditation » sur Google et vous verrez une longue liste de sites apparaître. L’idée en soi n’est pas bête et en ces temps troubles, cela ne peut que faire du bien!

Pour moi, le 11-11-11 ou les 11:11 ont une signification toute personnelle… Au Canada, c’est officiellement le jour du souvenir, mais pour moi, c’est un moment où je me souviens d’un ami Extra… pas ordinaire… qui a inspiré ce site. Une personne unique qui aura toujours une place importante dans mon cœur. Il y a de ces choses qu’on ne peut expliquer. On ne peut que les vivre et les apprécier. C’est le cas de ces reconnaissances qui n’arrivent que trop rarement dans une vie. 🙂 Merci ami de toujours!


Être à l’écoute des animaux

Voici un article trouvé sur les comportements des animaux avant les séismes. c’est évident pour moi qu’ils ressentent des choses que nous ne ressentons pas. Et en cette période de grande activité « terrestre », il serait sage de porter une attention particulière aux animaux qui peuvent nous prévenir en cas de catastrophe.

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Il y a plus de deux millénaires que l’on observe le comportement des animaux pour prévoir un éventuel séisme.
Les animaux auraient-ils un sixième sens ?
Face aux étranges comportements de nos amis les bêtes à l’approche d’un tremblement de terre, les spécialistes donnent souvent leur langue au chat.

Exemples de comportements avant un séisme:

Cinq jours avant le séisme qui anéantit Helas, en Grèce, en 373 avant notre ère, rats, serpents, belettes, vers et scarabées, quittèrent la ville en masse.

A Messine, en Italie, avant le séisme de 1783, les chiens hurlaient si follement que nul ne réussit à les faire taire.

Pendant la nuit qui précède le tremblement de terre de 1805 à Naples, on vit une multitude de sauterelles ramper à travers la ville en direction de la mer.

A Sanriku, au Japon, en 1896, les anguilles envahirent la plage avant un séisme et un tsunami.

Deux minutes avant le tremblement de terre de 1910, à Landsberg, en Allemagne, les abeilles abandonnèrent leurs ruches pour ne revenir qu’à la fin de l’alerte.

Le jour du grand séisme de 1964 en Alaska, les grands ours kodiaks sont sortis d’hibernation et ont quitté précipitamment leurs abris avec deux semaines d’avance.

Une heure avant un séisme en 1964, les habitants de Tachkent, en Ouzbékistan, ont observé avec stupéfaction un exode massif de fourmis qui emportaient leurs œufs.

Deux heures avant un séisme à Yientsin, en 1969, les autorités chinoises ont lancé un avertissement fondé sur l’agitation des tigres, des pandas, des yacks et des cerfs du zoo.

En février 1975, deux jours avant un violent tremblement de terre à Haicheng, en Chine, les porcs se sont mis à se battre dans leurs porcheries. Plusieurs heures avant les premières secousses, les serpents ont quitté leurs trous et ont gelé sur place plutôt que d’y retourner.

Il existe de nombreux autres exemples de comportements qui incitent à penser que les animaux possèdent un instinct spécifique qui fait défaut à l’homme.

Réponse des chercheurs face à ces comportements:

La plupart des spécialistes réfutent l’idée d’un sixième sens particulier. Selon eux, leurs sens, tout comme les nôtres, se comptent sur les doigts d’une main : vue, odorat, ouïe, toucher, goût.

Comment expliquer alors ces comportements qui nous dépassent ?

Les millions d’espèces qui peuplent notre planète n’ont pas les mêmes capacités de perception.
La nuit, le hibou voit en plein jour et le crotale capte les rayons infrarouges.

Crotale

Le crotale perçoit les infrarouges qui échappent à l’oeil humain. © dinosoria.com

L’ouïe humaine fonctionne sur un intervalle limité de fréquences : de 20 à 20 000 hertz. En dessous de 20 hertz, pour nous, c’est le silence. Mais pas pour les éléphants qui sont capables de percevoir les infrasons à plusieurs centaines de kilomètres.

Canidés et félidés, grâce aux vibrisses qui leur servent de moustaches, sont très sensibles aux vibrations et aux variations de la pression atmosphérique.

Chat

Les vibrisses, ou moustaches, du chat sont très sensibles aux vibrations de l’air. By faeryboots . Licence
Cela pourrait expliquer leur agitation par temps d’orage.
Mais, au point de sentir l’arrivée d’une secousse sismique ? Aucune étude scientifique n’a réussi pour le moment à le prouver.

Pourtant les animaux savent.

Quoiqu’en disent les spécialistes, les preuves sont bien là. Face à la multitude d’anecdotes, on ne peut plus parler de coïncidences.
Il est évident que chaque espèce exploite les informations fournies par ses sens en fonction de ses besoins et de son environnement.
De même, au sein de chaque espèce, les individus réagissent dans une situation donnée en fonction de leur propre expérience.

Notre seule certitude est qu’en terme de complexité, l’instinct animal n’a rien à envier à l’intelligence humaine.

V.Battaglia http://www.dinosoria.com/animal_seisme.htm

Source: Un nouveau paradigme

Femmes qui courent avec les loups

Une amie me disait ce soir que je lui faisais penser à la femme sauvage dont il est question dans ce livre FEMMES QUI COURENT AVEC LES LOUPS (de la psychanalyste Clarissa Pinkola Estes) qu’elle est en train de lire, et quelle me recommande. Je suis allée faire une petite recherche et j’ai trouvé ceci que l’auteur du livre a écrit:

Chaque femme porte en elle une force naturelle riche de dons créateurs, de bons instincts et d’un savoir immémorial. Chaque femme a en elle la Femme Sauvage. Mais la Femme Sauvage, comme la nature sauvage, comme l’animal sauvage, est victime de la civilisation. La société, la culture la traquent, la capturent, la musellent, afin qu’elle entre dans le moule réducteur des rôles qui lui sont assignés et ne puisse entendre la voix généreuse issue de son âme profonde.

Pourtant, si éloignées que nous soyons de la Femme Sauvage, notre nature instinctuelle, nous sentons sa présence. Nous la rencontrons dans nos rêves, dans notre psyché. Nous entendons son appel. C’est à nous d’y répondre, de retourner vers elle dont nous avons, au fond de nous-mêmes, tant envie et tant besoin. De par sa double tradition de psychanalyste et de conteuse, Clarissa Pinkola Estés nous aide à entreprendre la démarche grâce à cet ouvrage unique, parcouru par le souffle d’une immense générosité.

A travers les  » fouilles psycho-archéologiques  » des ruines de l’inconscient féminin qu’elle effectue depuis plus de vingt ans, elle nous montre la route en faisant appel aux mythes universels et aux contes de toutes les cultures, de la Vierge Marie à Vénus, de Barbe-Bleue à la Petite Marchande d’allumettes.

La femme qui récupère sa nature sauvage est comme les loups. Elle court, danse, hurle avec eux. Elle est débordante de vitalité, de créativité, bien dans son corps, vibrante d’âme, donneuse de vie. Il ne tient qu’à nous d’être cette femme-là.

Ça semble très intéressant et je vais très certainement le lire prochainement. Je vous en redonnerai des nouvelles.

Cliquez ici pour entendre un extrait audio qui explique le livre.

Et Didier Euzet a écrit cette chanson, inspiré du livre. Le vidéo est kitsch, mais les paroles sont intéressantes.

Merci Josée!