Concrétisation d’une intuition

Il y a quatre jours, dans ma publication Une histoire d’amour, je vous expliquais comment j’avais sauté dans le vide (au figuré) avec pour seul parachute ma foi en ce qui me guide, en quittant un travail en temps de pandémie. Appelez-le intuition ou petit voix si vous préférez, moi je le nomme mon « double ». Ne pas confondre non plus avec des voix dans la tête, car ça viendra plutôt de la région du cœur. Vous pouvez l’appeler Dieu, si vous voulez, mais cette force n’est pas extérieure à vous, elle est vraiment en vous. Je venais donc de passer une entrevue d’une heure pour un poste que je ressentais comme s’il était déjà le mien. C’était vraiment très fort. Je vous ai parlé de mon impatience et de ma joie quand j’ai découvert que je n’avais tout simplement pas reçu le courriel de convocation qu’ils avaient envoyé.

Quatre jours plus tard, je recevais un autre courriel pour une deuxième convocation. Deux candidates s’étaient démarquées et ils souhaitaient pousser plus loin avec une 2e entrevue le lendemain. Ce n’est pas tout de ressentir, il faut aussi passer à l’action en fonction de ce qu’on ressent. Sur le coup, il y avait la joie de faire partie des deux personnes sélectionnée et le mental qui disait; « Ah tu vois, ce n’est pas encore dans la poche! » Il faut constamment se souvenir que quand ça vient du mental (de la tête) c’est un désir de notre cerveau de reprendre le contrôle sur quelque chose que nous ne contrôlons pas de toute façon. Bien entendu, certains diront que cela dépendra de MES performances, mais j’aurais eu beau me préparer encore et encore, je n’avais aucune idée ce qu’ils allaient me demander. Au final, ce qui doit arriver arrivera. J’ai fait ce que je fais le mieux, je me suis connectée sur mon ressenti pour tenter de prévoir où se situeraient leurs questionnements. J’ai exploré en moi ces zones et je n’ai finalement rien préparé de particulier. Ça aurait sonné faux et je n’avais aucune certitude sur ce qu’ils allaient me demander. Je devais surtout me concentrer sur mon état d’être. Une amie m’a téléphoné et juste en discutant, j’ai eu la direction que ça allait prendre, car les hasards n’existent pas. J’allais me contenter d’être moi en toute authenticité. J’étais la première à passer. L’entrevue a duré 1 h 30 et c’était génial! Quand ce fut terminé, je me sentais très sereine et j’étais très confiante que j’aurais ce poste. Cela s’est effectivement concrétisé quelques heures plus tard. J’ai été choisie! YOUPPI! Ce n’est qu’un emploi vous direz-vous peut-être, mais non. C’était beaucoup plus que cela pour moi. Je vous explique.

Tout le contexte, d’un point de vue logique et analytique, était une situation pratiquement impossible. Je ne vous ai pas tout raconté (et ne le ferai pas), mais les enjeux étaient BEAUCOUP plus gros et complexes que ce que je vous ai raconté. Quitter un emploi en temps de pandémie, alors que le chômage ne fait qu’augmenter, était à lui seul un enjeux énorme, surtout qu’en démissionnant, je n’avais pas droit au chômage. Je n’étais pas prête non plus à faire n’importe quoi comme travail. J’avais en réalité des critères très très très précis qui limitaient ÉNORMÉMENT les possibilités. Je voulais aussi quitter une région avec une vision très claire de la nouvelle région où je voulais aller et du type de maison que je voulais. Il y a une grosse pénurie de maison à louer et même à vendre là où je me dirige. Il y a de grosses surenchères en ce moment au niveau immobilier. Une vraie folie! Je ne pouvais pas vraiment trouver de maison tant que je n’avais pas trouvé de travail, car évidemment, personne ne veut louer à quelqu’un qui n’a plus de revenue. De plus, il y avait aussi un enjeu au niveau de mon véhicule. Alors c’était la totale. Travail, maison, région et auto! Tout était en changement et je risquais de tout perdre. TOUT. Sans parler qu’en raison de la pandémie, tout change aussi tout le temps et on se dirige tout droit vers une grosse crise économique. C’est d’ailleurs à cause de tout cela que j’ai tant hésité, mais en moi ça hurlait de passer à l’action. Je l’ai fait!

Qu’est-ce qui m’a convaincu d’écouter ma voix intérieure et d’agir, alors que tout était contre moi? C’est quand je me suis souvenue que TOUT ce que nous voyons avec les yeux est une illusion et que ce n’est pas nous qui contrôlons la partie. Si j’avais cru ne serait-ce qu’un tout petit peu devoir organiser tous ces changements, j’en aurais été sincèrement incapable. Tous les synchronismes que cela implique est impossible à gérer d’un point de vue « humain ». J’ai fais ce grand saut parce que JAMAIS mon double ne m’a laissé tomber. Il prend parfois des chemins étonnants, mais le résultat est toujours impressionnant. Il possède une précision chirurgicale, tout comme le vôtre! Je peux très bien comprendre que vous ne compreniez pas ce que je viens de vous dire et que ça ne fasse aucun sens pour vous, mais je vous jure que le jour ou vous aurez compris cela, plus rien ne vous fera peur.

ILLUSION

Ça commence par un profond respect pour la vie et de ce qui vous habite. Puis, vous devez ressentir en vous avec toutes les fibres de votre être ce que vous voulez comme si vous l’aviez. Ce n’est pas de la visualisation. C’est de la foi. Si je le vois en moi, c’est que ça existe déjà. Si je ne le vois pas, vaut mieux passer à autre chose. Je ne pourrais souhaiter voir atterrir un hélicoptère chez moi, si cela n’est pas quelque chose qui résonne profondément en moi. Ce serait peine perdue. Vous ne savez pas comment cela se concrétisera? Pas grave, puisque de toute façon, c’est votre double qui va tout mettre en place pour que ça arrive. Attention, il ne suffit pas de rester les bras croisés, il faut rester connecté et passer à l’action en fonction de ce qu’on ressent. Si vous pensiez aller vers le nord, mais que ça dit fort d’aller vers le sud, vous allez vers le sud. Aussi précis que cela. Ça se pratique et plus vous l’expérimentez, plus vous développez votre confiance en vous.

Ensuite, il faut lâcher prise. C’est le plus difficile. S’accrocher à rien et rester ouvert au changement. Faire ce qu’il faut pour rester connecté et conserver le bon état d’être est ESSENTIEL. Ça veut dire que quand vous sautez dans le vide, vous vous tenez loin de tous ceux qui tenteront de vous faire peur, de vous ramener dans votre tête et de rationaliser ce que vous faites. Quand je vous en ai parlé, ça faisait déjà un mois que j’avais fait le grand saut et j’avais ressenti en moi le signal que ce n’était qu’une question de jours. Si vous ne maîtrisez pas encore tout cela, attendez idéalement que ça se soit concrétisé pour ne pas ébranler votre foi. Il n’y a pas de petit ou gros doute. Un doute est un doute.

Il y a autre chose qui rend l’obtention de cet emploi si précieux. Déjà parce que le type de travail que je recherchais se compte presque sur le bout des doigts et que je sais que tout ce que j’ai fait à ce jour au niveau professionnel et dans mon cheminement personnel me préparait à ceci. Je ne peux vous en dire plus, mais je sais que je contribuerai à faire une différence. De plus, les détails très particuliers de ma demande, que je ne vous ai pas partagés, sont tous là! C’est exactement comme lorsque j’avais acheté un hamac il y a cinq ans en prévision de mon projet de vivre en campagne et que la maison que j’ai trouvé avait déjà des crochets aux arbres pour accrocher mon hamac au bord de la rivière! Précis jusque dans les moindres détails. Quand ça se concrétise, vous comprenez que les seules limites qui existent sont celles que vous vous mettez. En bonus, vous n’aurez plus peur de la mort, parce que vous vous sentirez plus vivant que jamais et accompagné.

Une amie qui me connait depuis l’adolescence, avec qui je discutais au téléphone après ma première entrevue me disait que j’étais surtout chanceuse, car elle sait que ce genre de situation impossible m’est souvent arrivée. Je me souviens aussi qu’à une certaine époque, un amoureux me disait que j’étais une sorcière et un autre me prenait pour une extra-terrestre. En gros, ce qu’ils me disaient, c’est que ces synchronismes c’est juste à moi que ça arrivait. Que tout le monde ne peut pas vivre cela. Si j’avais la grosse tête et que je souhaitais nourrir mon égo, je leur dirais que cela est vrai. Seulement je leur mentirais, parce que nous avons tous cette capacité. TOUS. Est-ce que tout le monde est rendu là dans sa vie, non, ça je vous l’accorde. Cependant nous avons tous en nous ce qu’il faut. Encore faut-il le souhaiter…

Entendez-vous? C’est mon prochain chez-moi qui est en route vers moi… Il sera encore mieux que je ne l’imagine. Vous devriez voir la précision de la liste concernant cette maison!

Allez je file me coucher, je suis épuisée et il est tard.

À bientôt,

Toutarmonie

Avez-vous le choix?

Combien de fois entendons-nous ces mots?

Je n’ai pas l’choix!

Oh si je pouvais!

Comme tu es chanceuse, c’est mon rêve!

J’aimerais être à sa place!

Si j’avais le choix…!

Avons-nous le choix ou nous sommes tout simplement victimes d’une sorte de karma? Je préviens les inconditionnels du karma, moi je n’y crois pas. Aucune âme de choisirait de revenir dans une forme pour payer pour ce qui s’est passé dans d’autres vies avec d’autres formes. Elle aura certes des défis à surmonter et se servira de ses expériences passées pour tenter de faire mieux avec vous dans cette vie-ci, mais personne d’entre nous n’est emprisonné dans un moule de vies passées. Cela signifie que nous pouvons choisir. Oui oui, choisir!

Je parle de choix de vie, vous l’aurez compris, pas de votre grandeur ou de la longueur de vos doigts. Au début de ma vingtaine, j’avais laissé un excellent emploi (un poste de cadre) pour partir faire le tour du monde à sac à dos. Combien de fois je me suis fait dire, « Oh, c’est mon rêve! Chanceuse! » ou « Ah! si j’étais millionnaire, moi aussi je partirais. » Tout d’abord, il faut savoir que je n’avais pas d’économies quand je suis partie parce que je venais de commencer ma jeune vie d’adulte et je n’avais pas de parents fortunés non plus. J’avais ressenti le besoin de partir et j’avais fait ce choix. En faisant des choix ressentis, c’est comme si nous orientions une sorte de boussole intérieure vers les moyens pour les réaliser. L’argent est venu à moi de manière surprenante. Cela dit, pour partir, il m’avait tout de même fallu ne pas rester accrochée à un emploi très payant dans lequel j’excellais et à un statut social. J’avais tout vendu pour partir et je me lançais dans le vide. J’ai dû ne pas tenir compte des commentaires du genre « Oui, mais à ton retour, tu ne trouveras peut-être pas un travail aussi bien! ». Mon père me disait que je devrais continuer de gravir les échelons et une fois à la retraite, ce serait le moment pour moi de voyager. Je n’étais pas d’accord. En aurais-je encore envie (ou la capacité physique) à ma retraite ou me rendrais-je jusque là? Plus encore, si j’avais ce ressenti si puissant de partir, c’est que c’était le bon moment pour le faire. Je savais bien qu’à mon retour d’un tel voyage, je n’aurais sans doute plus envie de faire le même travail. Ce voyage m’a effectivement transformé et a teinté tout le reste de ma vie. Cela dit, ce n’était pas de la chance, mais un choix que j’avais fait.

Vaut-il mieux passer sa vie à critiquer: un partenaire qui ne nous convient pas, un emploi que nous n’aimons pas, une habitation qui ne nous ressemble pas; des liens familiaux qui ne nous conviennent pas?

Cela demande du courage, je vous l’accorde, car quelque soit le changement que vous souhaitez, il comporte certains risques ou certains renoncements. Vous n’aurez jamais la garantie de revenir d’un voyage. Vous ne pouvez être assuré que le nouvel emploi convoité sera plus agréable. Si vous laissez votre partenaire, vous ne savez pas si vous rencontrerez quelqu’un de mieux et il y a une possibilité que vous soyez seul.e un bout de temps.

Ce que je peux vous dire de mes expériences, c’est que si vos choix sont vraiment motivés par un ressenti intérieur, alors vous ne pouvez pas vous tromper. Ces choix vous guideront vers ce dont vous avez besoin. Les choix rationnels peuvent mener vers un résultat, mais pas nécessairement vers le bonheur.

Facile à dire, me direz-vous, mais quand on a des enfants, on ne peut pas faire ce qu’on veut! Vraiment? J’ai rencontré lors de mes voyages des couples aux revenus modestes avec de jeunes enfants et cela ne les empêchait pas de faire ce dont ils avaient envie. D’ailleurs, ces enfants étaient vraiment « allumés »et ouverts aux changements. Ils ne faisaient pas semblant de vivre, ils vivaient pleinement. Des familles ont laissé derrière elles des pays en guerre dans l’espoir d’un avenir meilleur. N’est-il pas mieux en effet de faire ce qu’il faut pour cesser de vivre dans la peur, même si cela comporte des risques?

Vous avez trop de dettes? Il est aussi possible de faire faillite, si vous en êtes rendu là! Vous avez des liens familiaux malsains? Vous pouvez mettre un terme à cela aussi. Certaines personnes donnent en adoptions leur enfant parce que cela ne leur convient pas. Nous n’avons pas à les juger, car cela est sans doute mieux ainsi pour l’enfant. Tout est possible. Chose certaine, personne ne sait mieux que vous ce qui VOUS convient ou ne vous convient pas. Mieux vaut oser le changement que de s’enlever la vie.

On ne rend service à personne à mettre de côté nos besoins. Plus on fait ce qu’on ressent devoir faire, plus nous vibrons. Plus nous vibrons, plus cela transforme notre quotidien positivement. Vous rêvez de vivre en nature? Alors, allez-y! Je l’ai fait, parce que cela m’interpelait. Cela m’a pris quelques années, mais je n’aurais pas pu rester en ville même avec un salaire six fois plus élevé. J’ai laissé derrière moi ma fille (alors jeune adulte) et ma mère, mais les liens et l’amour demeurent toujours. Aurais-je dû m’en priver pour être plus disponible? Nous ne sommes pas venus vivre notre vie pour les autres. Mes proches sont heureux quand ils me savent heureuse. Eux aussi font leurs propres choix.

La peur est ce qui empêche les gens de passer à l’action. Bien des gens sont devenus experts à se trouver des raisons de ne pas changer ce qui ne leur convient plus. Les aventuriers ne sont pas sans peur, mais ils ne s’y arrêtent pas et ils les dépassent. Sans doute savent-il, eux aussi, que lorsque nous faisons nos choix avec notre les fibres de notre être, la vie nous aide à les concrétiser.

Il y a plus de 5 ans, je souhaitais de tout cœur rencontrer une personne que je connaissais, mais je ne savais pas où elle travaillait, ni dans quelle ville elle vivait. J’ai demandé à mon « double » (mon guide intérieur) ok, là je ne sais pas comment y arriver alors aide-moi s’il te plaît, si je dois rencontrer cette personne à nouveau. Quelques semaines plus tard, j’apprenais par un concours de circonstances très particulier où cet homme travaillait. Presque 1 an après, alors que je repensais à cette personne, je me suis retrouvée face à un détour de la route, suite à un accident mortel (dans lequel je n’étais pas impliqué), et de détour en détour, perdue sur un rang de campagne, j’avais demandé mon chemin à un homme qui ramassait son courrier devant sa boîte à lettres au bord du chemin et Oh surprise, c’était lui! C’était digne d’un film et rien que d’y repenser, je ressens toute la magie de ce moment. J’avais voulu cette rencontre de toutes mes forces et la vie me l’avait envoyé, même si ce n’était pas quelqu’un pour moi. Je le sus plus tard, quoique si je suis là, à vous raconter ce moment magique, c’est qu’il fut mémorable et digne de mention. Jamais je n’oublierai que ce qui me guide a accès à des ressources infinies et peut tout faire.

Alors je ne peux que vous encourager à dépoussiérer vos rêves, à faire des choix et à les refaire autant de fois que vous ressentez que cela est nécessaire. Il n’est écrit nulle part que vous devez vivre à la même place toute votre vie, ou que vous devez vous limiter. Si votre rêve nécessite des moyens que vous n’avez pas, laissez votre double s’en charger et faites-lui confiance surtout. À partir du moment où on fait un choix, on peut arriver à être créatif pour concrétiser notre projet. Évidemment, il faut rester à l’écoute, même lorsque ce que vous entendez semble étrange. Si ça vous dit de tourner à gauche, peut-être y aura-t-il un cadeau pour vous au bout de ce chemin…

Nous ne sommes pas ici pour faire du temps. Nous sommes ici pour vivre pleinement et rayonner.

Bon weekend à tous!

Toutarmonie

Je m’engage

La planète va de plus en plus mal, nous le savons tous. Chaque jour nous apporte des nouvelles démontrant que les climats changent.

Cela engendre des tornades, des pluies diluviennes, des records de chaleur ou de froid, de la neige où il n’y en avait pas et des insectes tropicaux là où ils ne pouvaient vivre autrefois, des inondations impressionnantes ( ce matin j’apprenais que des vagues immenses ont arraché des balcons des 3 premiers étages d’un hôtel aux Canaries), de puissants séismes presqu’au quotidien, la disparition d’espèces animales , des incendies dévastateurs, des récoltes dévastées, des maladies nouvelles. Bref, notre planète se meurt sous nos actions et inactions, elle souffre à coups de pesticides et de chimique, elle se liquéfie.

On nous le répète depuis longtemps, mais devant l’ampleur de ces constations grandissantes, devant le nombre grandissant de la population mondiale et de ses « besoins » et déchets, l’inertie semble majoritairement présente.

Au Québec, un regroupement d’artistes et de personnalités s’est mobilisé pour interpeller le peuple à agir en signant un pacte. Tout le monde sait que Paris ne s’est pas construit en une nuit. Les gestes aussi petits soient-ils sont les bienvenues. À ce jour, plus de 212 000 personnes ont signé le pacte. Ils trouveront sur leur site des idées, mais surtout on demande aux gens de faire des changements. De repenser leurs choix. De refléchir avant d’acheter des produits qui ne respectent pas ce mouvement de changements essentiels.

Déjà depuis le début de ce pacte, vous n’imaginez pas les discussions que cela a engendré. Je trouve cela génial, parce que c’ est en en parlant que nous avancerons, pas en nous voilant les yeux.

Où que vous viviez, je vous invite à vous joindre à moi en signant ce pacte ICI.

Soyons le changement que nous espérons.

Toutarmonie

Doit-on perpétuer les traditions?

Voici la vue que j’admirais en ce matin du 24 décembre, dans le silence de cette magnifique journée. Depuis près de 15 ans, je ne célèbre pas Noël. C’est un choix. Le mien. Je respecte les autres, mais moi, je me sentais comme un imposteur de perpétuer la tradition de Noël, puisque je ne n’adhérais à aucune religion. De plus, je ne souhaitais plus embarquer dans ce trip de surconsommation qui fait vivre les entreprises. Si Noël est la fête de l’amour, alors cela sera tout au long de l’année, pas un jour particulier parce que la société nous le dicte.

 

J’avais à l’époque une fillette qui commençait l’école. Il m’a alors fallu être très créative pour lui faire accepter de ne pas vivre cette période des Fêtes comme le faisaient ses amis, mais au final, nous célébrions l’amour tout au long de l’année, ce qui a fini par faire l’envie de ses amis!

Encore aujourd’hui, quand les gens apprennent que je ne célèbre pas Noël, on me parle souvent de l’importance de perpétuer les traditions. Lorsque ces traditions respectent nos valeurs, je suis bien d’accord, mais à partir du moment où on s’accroche à des moments passés de notre enfance, sans y raccrocher notre cheminement, je crois qu’il nous revient de créer de nouvelles traditions, de briser ce cercle malsain.

Je me souviens que lorsque j’étais enfant, c’était moi qui décorais le sapin artificiel poussiéreux de toutes ses petites lumières, de ses guirlandes scintillantes et autres décorations faites en Chine. Je mettais de la musique de Noël et je dansais devant le sapin, tout autour de la table du salon pendant des heures. Sous le sapin, s’accumulaient des cadeaux (trop de cadeaux pour les apprécier vraiment), enveloppés de papier aux jolies couleurs, emballages que nous devions déchirer pour nous défouler d’avoir su attendre jusqu’à ce jour particulier. Ensuite, des tables entières de nourritures nous attendaient. Nous répétions cela plusieurs fois, en allant chez la belle-famille, chez les grands-parents et autres soirées du genre. Si bien qu’après quelques jours, les tourtières, ragoûts de pattes de cochon, sandwiches sans croûtes et tartes de toutes les sortes, nous sortaient littéralement par les oreilles! D’ailleurs, les centres de fitness courtisent tout le monde après les fêtes, pour inviter à perdre les kilos gagnés durant ces jours de « festivités ».

J’ai préféré briser ce cycle et offrir à ma fille de nouvelles traditions avec lesquelles nous nous sentons respectées, tout en respectant l’environnement. Je n’arrivais plus à trouver du plaisir à tuer un arbre pour un bref « plaisir ». Je n’arrivais plus à courir les magasins comme une sorte de ruée vers « la bonne idée » cadeau pour les professeurs, les amis, les parents, les enfants. Bien des adultes remettent des listes de ce qu’ils souhaitent recevoir pour ces échanges de cadeaux! Tant qu’à faire une liste, pourquoi ne pas s’offrir à soi un cadeau tout simplement? Tant de gens s’endettent pour payer ces cadeaux souvent inutiles et ces repas gargantuesques! Avouez que durant cette période des Fêtes, nous mangeons beaucoup trop! C’est vraiment exagéré! Combien de gens passent des jours aux fourneaux, stressés, afin de nourrir les troupes? La Guignolée récolte de porte en porte des denrées pour les remettre aux gens moins fortunées à Noël, mais pourquoi aidons-nous les moins fortunés que durant les Fêtes? Si vous aviez de la difficulté à joindre les deux bouts, vaudrait-il mieux manger un gros repas de fête, ou plusieurs repas équilibrés?

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Vivant dans un pays où les hiver peuvent être extrêmes, il n’est pas rare que lors du fameux réveillon du 24 décembre ou le jour de Noël, nous nous retrouvions avec du verglas ou une importante tempête de neige, obligeant souvent les gens à prendre la route dans des conditions dangereuses, dont des grands-parents parfois peu habitués à sortir le soir.

On me parle souvent aussi de la magie de Noël. Honnêtement, je ne vois rien de « magique » aujourd’hui à ces pratiques barbares programmées par un système de consommation. Un Père Noël obèse, qui passe les semaines avant Noël dans les centres commerciaux, qui est partout en même temps pour distribuer des cadeaux made in China le soir en question, passant par une cheminée bien trop petite pour sa taille, et cela sans salir son costume blanc et rouge! Vraiment?

Il y a moyen de mettre de la magie dans nos vies sans le faire de manière artificielle à mon avis. Regardez comme cette rivière scintillante est 100 fois plus magique que des guirlandes métalliques et des lumières de couleurs! De la magie naturelle…

 

Nous pouvons parler à nos enfants du monde invisible parallèle à nous, plutôt que de leur raconter ces histoires fabriquées pour rapporter aux entreprises, de les faire rêver sur ce qui se trouve au-delà de notre lune et des étoiles. Nous pouvons faire un rituel du solstice, un peu comme le faisaient les autochtones. Nous pouvons utiliser ce temps de congé pour vraiment passer du temps de qualité avec nos proches, sans nous stresser et sans devoir faire un véritable marathon. Sans nous endetter non plus.

Certains trouvent que grâce à Noël, ils peuvent enfin voir leurs enfants ou parents! Vraiment? Personnellement, si ma fille ne venait me voir qu’à Noël, parce qu’elle se sentirait obligée par la pression collective, je préférerais ne pas la voir du tout! Tant d’attentes de toutes parts! Obligations d’offrir à un moment spécifique, obligations de recevoir, obligations de visiter, obligations de ne pas décevoir, obligations de performer pour plusieurs (à la cuisine et ailleurs), obligations de dépenser, obligations de paraître… Si bien que de nombreuses personnes partent en voyages dans le Sud durant cette période afin de ne pas se faire juger de ne pas vouloir participer à cette mascarade.

Pourquoi est-il si difficile de se respecter et de modifier les traditions? Pourquoi est-il si pénible de se tenir debout et de prendre le recul nécessaire pour refaire certains choix?

 

Je vous assure que cela en vaut la peine! J’aime ma fille, ma famille et mes amis, mais je ne vous dis pas la joie et le bonheur de ne plus faire partie de cette folie malsaine! Alors que les gens se bousculaient aux fourneaux, aux magasins, ou parcouraient de nombreux km, moi je m’émerveillais devant les scintillements de la rivière, de l’éclat de la neige ensoleillée, des pistes d’animaux sur la neige. Sur la photo de gauche, vous voyez la piste du renard qui arpente quotidiennement son territoire. Je l’ai aperçu à une minute d’auto de chez moi, il y a quelques jours, traversant la rue devant mon auto. Il est véritablement énorme et magnifique! Alors que je photographiais ses pistes sur la neige ce matin, j’ai entendu la détonation d’une arme! Un grand silence s’ensuivit. Je crains hélas qu’un voisin ait tiré sur lui. Ce « tueur de renards » célèbre probablement la « fête de l’amour » en ce moment! Ironique, oui je sais, mais c’est quand même la vérité.

Plusieurs personnes, épuisées et vulnérables, en profitent pour se partager des virus et terminent donc leurs vacances malades. Ils pourraient au contraire décompresser, passer en mode zen total et jouer dans la neige avec leurs enfants. Faire des sculptures de neige, marcher en forêt, lire, écouter leurs pensées, prendre le temps de rire et d’aimer sans devoir le démontrer avec des $$$.

 

Elle est magique la vie. Il suffit de regarder la nature pour le comprendre. Alors si ce soir ou demain, tu es triste d’être seul chez toi, va te promener dehors et remercie la vie de t’offrir ce rendez-vous unique avec toi-même!

Je vous souhaite à vous tous de vous partager avec vous-même en tout respect. De vous aimer sans rien attendre en retour et de voir la magie là où elle réside vraiment.

Bon 25 décembre!

Toutarmonie

Vidéo

Agissons en concordance avec notre cœur!

Que faut-il pour que les gens changent? Si les gens modifient leurs habitudes, l’industrie devra changer…

Le témoignage de Lilita Lempicka, en collaboration avec l’Association L214. Pour en découvrir plus, vous pouvez visiter : www.L214.com

Voici une vidéo de leur vision, que je partage:

Toutarmonie

Image

Pourtant égaux dans leur droit au respect

Cette semaine, une journaliste française faisait circuler un reportage sur la provenance de la viande dans les kebabs. L’analyse en labo démontrait que certains kebabs étaient composés de chats. Les « beurk » fusaient…. et l’horreur se dessinait sur le visage des gens qui regardait cela… mais dites-moi, en quoi est-ce si horrible de manger du chat pour ceux qui acceptent de manger du veau et du porc??? La beauté? C’est pourtant mignon et intelligent un petit cochon!

Ainsi, nous déciderions que certains animaux méritent de finir en brochettes et d’autres pas? Tous les animaux méritent le respect et le droit de vivre dignement.

égauxToutarmonie

Films et documentaires à consommer jusqu’à compréhension

cochon

J’ai commencé à alimenter mes autres onglets sur ce blogue. Aussi, sous l’onglet POUR EXTRA VÉGÉ vous trouverez une section films et documentaires à voir concernant le végétarisme. Je vous invite à visionner ces films (ou à les revisionner pour vous rafraîchir la mémoire…) et à les partager avec vos amis et parents. Tous ensemble, nous pouvons faire une différence.

D’autres vidéos seront ajoutés régulièrement.

Vous pouvez également vous y rendre directement en cliquant ICI.

Toutarmonie

Le jour où je me suis aimé pour de vrai

Magnifique texte de Charlie Chaplin empreint de sagesse.


Le jour où je me suis aimé pour vrai,
j’ai compris qu’en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place, au bon moment.
Et alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Estime de soi.

Le jour où je me suis aimé pour vrai,
j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle
n’étaient rien d’autre qu’un signal
lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Authenticité.

Le jour où je me suis aimé pour vrai,
J’ai cessé de vouloir une vie différente
et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive
contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle…la Maturité.

Le jour où je me suis aimé pour vrai,
j’ai commencé à percevoir l’abus
dans le fait de forcer une situation ou une personne,
dans le seul but d’obtenir ce que je veux,
sachant très bien que ni la personne ni moi-même
ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment…
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle…le Respect.

Le jour où je me suis aimé pour vrai,
j’ai commencé à me libérer de tout ce qui n’était pas salutaire,
personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait cela de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle…l’Amour propre.

Le jour où je me suis aimé pour vrai,
j’ai cessé d’avoir peur du temps libre
et j’ai arrêté de faire de grands plans,
j’ai abandonné les méga-projets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime
quand cela me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Simplicité.

Le jour où je me suis aimé pour vrai,
j’ai cessé de chercher à avoir toujours raison,
et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert … l’Humilité.

Le jour où je me suis aimé pour vrai,
j’ai cessé de revivre le passé
et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent,
là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois.
Et cela s’appelle…la Plénitude.

Le jour où je me suis aimé pour vrai ,
j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.
Mais si je la mets au service de mon cœur,
elle devient une alliée très précieuse !
Tout ceci, c’est… le Savoir vivre.

Charlie Chaplin

Bécik jaune ou quand la communauté s’organise

Certains d’entre vous le savent, je déménage dans moins de deux semaines, et je change de région. J’ai pris un peu d’avance et je me suis renseignée sur ce qu’a de différent cette nouvelle communauté qu’est Joliette. Étant engagée écologiquement, je ne cherche pas tant les combats comme d’aller dans une direction précise, m’entourant de ceux qui sont prêts à s’investir et à faire une différence. Je n’ai plus d’énergie à perdre avec ceux qui refusent de regarder notre réalité en face et s’obstinent à ne pas vouloir changer.

Je vous avouerai que je suis agréablement surprise par mes découvertes. J’en partage une qui m’a littéralement emballée cette semaine.

Bécik Jaune est un organisme qui fonctionne grâce au dons de vélos des gens de la communauté. D’ailleurs, j’ai deux vélos à aller leur porter ce weekend. (lire l’article à la toute fin pour un don de vélo)

Il met à la disposition des gens, gratuitement, des vélos jaunes! Quoi de mieux pour inciter les gens à ne pas utiliser leur véhicule? Apparemment, ce projet a même fait chuter le taux de vols de vélo durant la période estivale.

Créé en 2009, le projet fait des petits et sera mis en place cet été également dans la région de Terrebonne, Mascouche, Lachenaie. Pour suivre Bécik Jaune sur Facebook cliquez ici. Voici un article de Francis Labbé qui vous explique bien ce merveilleux projet.

Bécik Jaune : des vélos gratuits en partage

La ville de Joliette a son réseau de vélos de type « Bixi ». À la différence que les vélos sont tous jaunes, ils sont offerts gratuitement et qu’ils proviennent de dons du public. Le projet s’appelle Bécik Jaune et il sera implanté à Mascouche cet été.

Bécik Jaune existe depuis quatre ans. Il a été mis sur pied par la Maison des jeunes du Grand Joliette. En tout, 630 bicyclettes seront offertes gratuitement à Joliette, à Lavaltrie et à Mascouche, à compter du 10 juin.

À l’approche du début de la nouvelle saison, le coordonnateur du projet est tout sourire.

La mécanique des Bécik Jaune

Mis sur pied en 2009 par la Maison des jeunes du Grand Joliette, le projet consiste à recueillir les vieux vélos pour les réparer, les peindre en jaune et les laisser à l’usage du public par la suite.

« On enlève les vitesses sur les vélos », explique Maxime Bellerose, responsable de l’atelier mécanique. « Pas besoin de vitesse. Un Bécik Jaune doit se rendre du point A au point B plus vite qu’à pied. C’est moins d’entretien pour nous. »

La générosité des gens de Joliette est telle que Bécik Jaune manque d’espace pour remiser ses bicyclettes.

Des élèves du secondaire impliqués

Ce sont des élèves de l’École secondaire Barthélémy-Joliette en adaptation scolaire qui se chargent de réparer les vélos. « Certains étaient considérés comme décrocheurs en 2010, mais sont restés à l’école grâce au projet », raconte le coordonnateur du projet, Pierre Vachon.

En plus d’avoir passé une partie de l’hiver à faire des réparations sur les vélos donnés, une quinzaine de jeunes vont pouvoir occuper un emploi étudiant dans le projet cet été.

Alexie Poirier, l'une des 40 élèves qui participent au projet à JolietteAlexie Poirier, l’une des 40 élèves qui participent au projet à Joliette

Certains seront embauchés comme patrouilleurs, qui feront des réparations mineures en cas de besoin. Si les réparations sont plus importantes, ils remorqueront les vélos plus amochés jusqu’à l’atelier de réparation. Une équipe de mécaniciens, eux aussi à l’emploi du projet, se chargera de cette tâche.

« Moi, j’ai donné mon CV pour travailler ici », raconte Alexie Poirier, participante. « C’est un beau projet, j’adore les vélos et ça me permettra de pouvoir réparer ma bicyclette quand elle sera brisée. »

« Nous aimerions que dans cinq ans, on retrouve des Bécik Jaune dans tout Lanaudière », explique Pierre Vachon. « Nous souhaitons que ça incite les gens à faire plus d’exercice et à utiliser moins leur voiture. »

Source: Radio-Canada

COLLECTE DE VÉLOS POUR BÉCIK JAUNE CE WEEK-END

Les jeunes mécaniciens de VéloBato se préparent à mettre en circulation 400 «béciks» jaunes dans le Grand Joliette. Mais pour relever ce défi, ils ont d’abord et avant tout besoin de bicyclettes. Une collecte de vélos aura lieu le samedi 5 mai.

Les citoyens sont invités à aller porter leurs vieilles bécanes, peu importe leur condition, de 9 h à 13 h dans les locaux de VéloBato, situés à même l’école secondaire Barthélemy-Joliette. L’atelier est accessible via la rue Lépine, par la même entrée que l’école hôtelière. Pour des informations sur cette collecte: 450-756-0186.

Les élèves utiliseront les pièces fournies pour préparer la flotte de «béciks» jaunes qui sera offerte en libre-service dès le 10 juin, dans le Grand Joliette.

Le coordonnateur de ce projet, Pierre Vachon, précise qu’il y aura plus de vélos, davantage de supports où les laisser et que, du coup, l’effet de rareté connu lors des trois précédentes saisons sera moindre.

De plus, comme l’année dernière, des bicyclettes seront mises à la disposition de la population de Lavaltrie. La collecte de vélos dans ce secteur aura lieu le 5 mai, de 10 h à 15 h, à la Maison des jeunes le Relais, située au 34, Montée Guy Mousseau, à Lavaltrie. Une nouveauté pour 2012, le projet se taille une place dans le sud de Lanaudière. Mascouche accueillera ses premiers «béciks» jaunes cet été.

Adoption d’un «bécik» jaune

La campagne de financement nouveau genre lancée il y a un mois par la Maison des jeunes Café-Rencontre 12-17 du Grand Joliette porte ses fruits.

L’organisme, qui reprend sous son aile le projet des «béciks» jaunes dans le secteur de Joliette, Notre-Dame-des-Prairies et Saint-Charles-Borromée, invite les gens à adopter une bicyclette, au coût de 40 $, ou une famille de trois vélos, pour 120 $, en contactant le 450 756-4794. Il souhaite, de cette façon, recueillir les fonds nécessaires pour payer les coûts d’entretien des vélos.

La coordonnatrice de la Maison des jeunes, Marie-Chantal Bouchard, précise qu’à ce jour, quatre particuliers, une entreprise (L’Alchimiste) et la députée fédérale de Joliette, Francine Raynault, ont adopté un vélo.

Source: l’Action

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