Cette année, j’ai décidé de faire le passage vers la Nouvelle année avec vous.
Je n’écris plus très souvent, mais je pense à vous tous régulièrement.
Le rituel au Québec est de passer les dernières heures devant le téléviseur à regarder les rétrospectives humoristiques d’Infoman suivi du traditionnel, Bye-Bye (sketchs humoristiques sur l’année qui se termine). Quelle tristesse de clore une année devant son téléviseur, en prolongeant l’hypnose… Non merci! D’ailleurs, je n’ai plus d’abonnement télé depuis de très nombreuses années.
Ce matin, j’ai fermé les yeux et j’ai fait mes vœux en silence pour un ami Australien, puis à 18 heures, j’ai recommencé pour mes amis sur le continent européen. La distance n’existe pas… Nous pouvons à tout moment envoyer de l’amour à qui l’on veut. Je le fais régulièrement vers ceux que j’aime, mais pas que.
Cette année, je vous souhaite une chose essentielle et ce n’est pas la santé, bien que celle-ci soit très importante. Je vous souhaite de l’amour, de l’amour et… de l’amour! Je ne parle pas ici de l’amour en couple, bien que cela ne l’exclut pas. Je parle de l’amour pour la Vie, de l’amour pour la nature, de l’amour pour l’invisible, de l’amour pour les animaux, de l’amour pour soi et pour les autres, de l’amour pour le vivant, de l’amour pour l’inconnu…
Oh! Il est minuit!!!! Bonne année!!!!! Voilà que j’y suis moi aussi.
Pourquoi je vous souhaite de l’amour avant la santé? Parce que vous pouvez avoir la santé, mais sans amour, vous pourriez ne plus avoir envie de vivre dans ce monde déconnecté. Vous pourriez avoir la santé, mais perdre le sens de ce qu’est la vie. Alors que si vous n’avez pas la santé, mais que vous avez de l’amour pour ce qui vous habite, pour la vie, pour cette chance inouïe que vous avez de pouvoir faire une différence ici et maintenant, alors vous aurez le courage de passer au travers de toutes les épreuves.
En 2023, lors des épreuves, je vous invite à ouvrir votre cœur et à rayonner l’amour. Il est si facile de ne voir que ce qui ne va pas! Il y a tant d’incohérences, de jeux de pouvoir, de mensonges, de manipulations et de contrôle… et pourtant, en faisant vibrer l’amour en nous, cela nous protège et nous donne la force de nous tenir debout malgré tout.
La connaissance est importante. Voir venir l’est aussi. Mais la peur n’y a pas sa place. Savoir est essentiel, mais sans embarquer dans les peurs qu’on tente de nous imposer de toutes les manières possibles, lesquelles n’ont qu’un but; celui de nous déconnecter de notre raison de vivre. Rester éveillé sans peurs, nous permet de prendre les bonnes décisions. De toutes manières, avoir peur de quelque chose ne nous aide en rien. La peur fait souvent plus mal que ce dont nous avons peur.
L’amour de ce qui nous donne vie, je parle de cette énergie qui guide chacun de nous, est cet amour de soi qui nous permet de ne pas craindre la mort.
Je vous embrasse et vous souhaite une harmonieuse année 2023!
Voici comment je vois la fin de 2021 et le début de 2022… comme un paysage flou recouvert de brume. Jamais une nouvelle année n’a été dans le flou, comme c’est le cas actuellement.
L’heure est évidemment aux bilans. Hey oui, parce qu’au travers des épreuves, la vie nous façonne, la vie nous envoie des cadeaux pour qui prend le temps de les saisir. Avez-vous fait votre bilan?
J’ai l’intime conviction que toute ma vie a servi à me préparer à ce que nous vivons actuellement et à ce qui s’en vient. La dernière année m’a permis de solidifier encore davantage ma confiance en l’invisible et c’est tant mieux, parce que lorsqu’il y a une brume épaisse, il faut pouvoir se fier à quelque chose pour nous guider puisque les repères visibles ont disparus.
Vous m’avez sincèrement manqué durant cette dernière année. Je n’ai pas été très présente sur mon blogue, trop occupée ailleurs, certes, mais je ne savais pas toujours comment vous partager ce que je vivais, sans parler du sujet dont nous n’avons plus envie d’entendre parler en 2021. Est-ce encore possible de ne pas parler de ce qui se passe mondialement? Je ne le crois pas, car cela a des impacts partout, à tous les niveaux…
Un cèdre, c’est apparemment un excellent petit déjeuner!
Le contact avec la nature est ce qui me permet de garder l’équilibre dans ce monde que je ne reconnais plus. J’en profite tant qu’elle est encore là… Je me sens plus proche des animaux et des arbres que de la majorité des humains que je croise lorsque je fais les courses.
L’année 2021 fut pour moi l’année de ma déception face à l’humanité. Je n’arrive toujours pas à comprendre comment autant de gens, partout, arrivent à ne pas VOIR ce qui se passe actuellement! J’ai vraiment l’impression que quelqu’un a donné un coup de baguette magique pour endormir la population. Heureusement, certains semblent ne pas être endormis, mais je vous avoue que je n’ai jamais vécu une telle déception de toute ma vie. C’est d’une profonde tristesse…
Nous ne sommes pas responsables des choix des autres, mais si trop de gens font la carpette et ne se tiennent pas debout, tout le monde en subira les conséquences.
L’année 2022 nous offre une merveilleuse opportunité de nous affirmer, de nous tenir debout, de balayer les peurs avec lesquelles on tente de nous engluer les ailes, d’être solidaires entre nous! L’heure n’est plus à regarder passer les trains. Il est temps de bouger et de VIVRE.
La fin de quelque chose, c’est aussi le début d’autre chose…
Quand un monde s’effondre, il est temps d’en créer un autre différent. Au Québec, si un bout de forêt brûle, cela permettra aux bleuets de pousser… Que voulons-nous voir émerger quand cette société se sera effondrée?
Si vous croyez que tout reviendra comme avant, je dirais que vous faites probablement partie de ceux qui ont reçu un coup de baguette… Il est encore temps de vous lever et de prendre le recul nécessaire pour regarder l’ensemble. Il suffit de constater les trop nombreuses incohérences pour prendre conscience qu’il doit exister d’autres explications ailleurs… Osez fouiller… osez vous poser des questions et cherchez les réponses, demandez des réponses…
Mon travail me permet de découvrir au quotidien des gens formidables, des gens courageux. Des gens qui se respectent et qui oeuvrent ici et maintenant au monde de demain en se tenant debout, en se respectant et en encourageant les autres à en faire autant. Ils cherchent des solutions aussi. Ils vivent des épreuves souvent terribles, j’ai jamais vu autant de drames humains, mais ce qui les maintient en vie, c’est leur foi en la vie, leur goût de vivre en majuscule. Comment est-il possible de vivre à genoux les yeux fermés, dites-moi?
Je garde en moi l’image forte des cathares de Montségur qui étaient tous allés sur le bûché plutôt que d’abdiquer de leur foi. On ne leur offrait pas d’autre choix… devenez quelqu’un d’autre ou mourrez… Je les comprends tellement!
J’ai la profonde conviction que ce que nous vivons est nécessaire pour voir émerger un monde meilleur. Personne n’a dit que cela serait facile, mais les vrais changements ne peuvent se faire sans une certaine période de chaos. Ceux qui ont déjà fait des rénovations savent de quoi je parle.
Une collègue vient de m’envoyer cette image très éloquente du passage à 2022.
Pour arriver à traverser ce qui vient, il sera important d’avoir une grande confiance en soi. On va traverser des épreuves complètement nouvelles et il faudra être prêts à lâcher prise, à faire confiance en ce qui nous guide intérieurement et à ne pas céder à la peur. Nous sommes créateurs de nos réalités. Oui, il est possible dans un groupe de 1000 personnes que tous se trompent sauf vous! Je vous invite à vous faire confiance en 2022. Si je m’étais fiée aux apparences en 2021, rien de toutes les choses géniales qui me sont arrivées n’auraient eu lieu. Tout est possible!
Alors ce soir, je pense à ces gens qui osent exprimer leur différence et se respectent. Je suis solidaire avec vous, où que vous soyez. Je lève mon verre aussi à ceux qui en 2022, choisiront de se réveiller et de se lever. Il n’est jamais trop tard pour se choisir et VIVRE vraiment…
Je vous envoie tout plein d’amour, car la distance n’existe pas.
Je ne vous encouragerai jamais assez à cultiver l’état d’être nécessaire pour ressentir en vous ce qui vous guide, pour vivre au-delà de la brume…
Ça fait 5 mois que je n’ai rien publié sur mon blogue! L’écrire, ça semble long. Je vous avais parlé du défi triple que je devais traverser après avoir sauté dans le vide en faisant confiance à mon ressenti. J’avais réussi avec brio la première partie, celle d’avoir quitté un emploi sans filet de sécurité en période de confinement et le travail que je souhaitais est venu à moi de manière surprenante.
La deuxième étape concernait mon auto. Je n’avais pas le choix que cela se règle avant la mi-janvier, pourtant à cause de la pandémie, j’ai eu droit à une exceptionnelle extension de mon contrat jusqu’à la mi-mai, et cela grâce au confinement! C’était, de mes trois défis, celui qui me stressait. Je ne voyais pas comment cela allait se conclure, mais toujours en moi je ressentais que je conserverais mon véhicule que j’appréciais. 5 jours avant la date limite, alors que je n’avais toujours pas trouvé de solution à mon problème, en revenant de chez ma mère, à deux régions de la mienne, ça m’a dit très fort d’aller faire une course à un magasin qui était sur mon chemin. Ça m’embêtait un peu parce que je n’avais pas prévu faire d’achats, je n’avais pas envie de voir de foule, mais ça revenait avec insistance. Un peu avant d’arriver, j’ai contacté une amie de ma région, avec mon téléphone main-libre, pour lui demander si elle avait besoin de quelque chose. En lui parlant, j’ai raté ma sortie. Cela m’a fait faire un très grand détour. Si bien que je me suis demandée si c’était bien mon intuition qui m’avait guidé à cet endroit. Sur place, je pensais y trouver un produit naturel particulier, mais il n’y en avait pas. Partout où je me retrouvais dans cette grande surface, ça me prenait un temps fou! Le caissier m’a demandé d’aller au comptoir pour les membres parce qu’il y avait un problème avec mon adresse, leur courrier revenait en disant que mon adresse n’existait pas. Je suis donc allée au comptoir pour les membres, et là encore, j’en ai eu pour 20 minutes minimum! À n’y rien comprendre! La préposée de comprenait pas ce qu’il se passait. Elle entrait mon adresse de 2 chiffres et quand elle la sauvegardait, c’est une adresse à trois chiffres complètement différents qui apparaissait! C’était dingue! Elle a dû contacter son superviseur qui n’y comprenait rien également. Quand je suis finalement sortie du magasin, je me sentais comme dans un film au ralenti. Dans le stationnement, j’ai vu une femme masquée qui me faisait penser à une amie de l’adolescence. J’ai dit son nom et elle m’a confirmé que c’était bien elle. Quand j’ai mentionné mon nom, son conjoint masqué s’est retourné étonné! J’avais devant moi la copine du frère de mon premier amoureux, laquelle vivait encore depuis 39 ans avec le frère de mon premier amoureux. Nous avons discuté dehors pendant une trentaine de minutes, avant que je ne doive les quitter rapidement, parce que la région que j’habitais avait encore un couvre-feu à cette période, et il me restait 1 h 15 de route à effectuer. Avant que je ne les quitte, sans que je ne pose de question sur mon ancien amoureux, son frère m’a dit que son frère était directeur des ventes pour le concessionnaire automobile XYZ depuis 2 ans! Je devais avoir l’air d’avoir vu passer un fantôme, parce que ce concessionnaire, c’était le mien! Il me restait 4 jours avant la fin de mon contrat! Je savais que la vie venait de m’amener sur un plateau la résolution de mon problème, car s’il existait une solution, cet ex qui m’appréciait beaucoup me la trouverait! Je le contactais le lendemain et pour vous faire une histoire courte, j’ai pu conserver mon auto, comme ce que j’avais ressenti. Alors le détour et tout ce qui m’a retardé dans ce magasin avait pour but de permettre la rencontre avec ce couple, afin que je puisse contacter une ancienne flamme qui allait régler mon problème! Une succession de synchronicités. Je ne vous ai pas partagé cela, parce qu’il me restait encore à trouver mon prochain chez-moi, là où j’allais habiter. Le défi était de taille!
Déjà, les prix ont fait un bond prodigieux à cause de l’exode des villes en confinement. Lorsqu’une annonce sortait, moins d’une heure après, plus de 80 personnes répondaient à l’annonce et ils faisaient des surenchères allant jusqu’à 300 $/ mois de plus que le prix du loyer déjà exorbitant, avec parfois des gens qui se proposaient de payer 6 mois d’avance! Les chats étaient souvent interdits! C’était complètement dingue! Il aurait fallu que je ne fasse que surveiller les annonces sur le web, alors que je devais travailler. J’ai malgré tout pu en visiter deux, mais les photos affichées n’étaient pas du tout comme la réalité. Très décevant! J’avais un défi supplémentaire, puisque dans mes critères, il fallait figurer que ma mère viendrait vivre avec moi. En effet, avec la crise et les mesures qui changeaient presque chaque jour, je ressentais la vulnérabilité de ma mère et nous avions donc décidés qu’elle viendrait vivre avec moi. L’offre était rare, les prix élevés, des fraudeurs mettaient des annonces de fausses locations. Dans la région où je voulais aller vivre, les gens se sont rués pour acheter des propriétés qu’ils se sont mis à louer au gros prix! Souvent ces maisons étaient déjà toutes meublées (ça ne me convenait pas du tout), donc encore plus chères. J’en avais marre de regarder les annonces plusieurs fois par jour et de me faire dire qu’il était trop tard, que c’était déjà loué.
Des amis me parlaient de me faire un plan B et même un plan C. Comment leur expliquer qu’à partir du moment où on sait qu’on ne contrôle rien et que ce que je cherche me trouveras, il ne peut y avoir de plan B, puisque ce n’est pas moi qui organise le tout! Un plan B supposerait que j’ai déjà un plan A.
Cela dit, ça ne m’empêchait pas de dormir, parce que si j’avais ressenti si fortement à l’automne que je devais partir, c’est que tout avait été prévu dans l’invisible. J’étais épuisée, mais confiante. Je devais quitter au plus tard le 30 juin et à la mi-juin, je n’avais toujours pas trouvé. Le vendredi 19 juin, alors que j’étais en pause lunch, j’ai vu sur Facebook une très jolie maison beaucoup trop chère et pas vraiment adaptée à nos besoins. C’était claire que ça ne convenait pas, pourtant une voix m’a dit d’écrire pour savoir s’il y avait une bain. J’écrivais la question tout en me demandant ce que je faisais là puisque ça ne convenait vraiment pas! En début d’après-midi, la dame m’a répondu oui. Ça ne changeait pas grand chose, elle ne convenait pas, pourtant je me suis retrouvée à lui demander ce qu’elle entendait pas semi meublé. Elle m’a donné un numéro de téléphone et me demandait de téléphoner, ce que j’ai fait. C’était un homme qui a répondu, et très rapidement, je me suis entendue lui dire que ça ne me convenait pas, que ce n’était pas adapté et c’était trop cher. Il m’a demandé ce que je recherchais, parce que, disait-il, il avait d’autres propriétés. En discutant, il m’a proposé une maison exactement dans la région que je recherchais, beaucoup moins chère, avec les critères que je recherchais, en forêt. J’ai demandé à visiter, mais il disait que ça n’irait pas avant le lundi, qu’il avait eu d’autres demandes pour cette maison… alors j’ai dis que j’avais peu de chance de l’obtenir dans ce cas. Et là, il m’a dit une phrases qui semblait être surlignée en jaune tellement elle ressortait de la discussion, le genre de phrase que moi j’aurais dis à quelqu’un. Si cette maison est pour vous, rien ne peut vous empêcher de l’avoir!
Mon double me parlait à travers lui! J’ai ressenti que je devais visiter cette maison avant tout le monde. Il m’a dit qu’il exigeait une enquête de crédit, puis nous avons discuté. Je le ressentais bien ce mec. Le courant passait. J’ai insisté et il m’a demandé dans combien de temps je pourrais y être pour visiter. Pas avant 1 h 30, je lui ai dis… Il m’a donné un lien pour aller voir les photos sur un site d’agence d’immeuble, m’a demandé de lui texter si ça m’intéressait toujours, et il me recontacterait après son meeting qui commençait.
J’ai vu les photos et j’ai su que je venais de trouver. Endroit paisible en pleine nature, accès à un lac etc… J’ai texté que ça m’intéressait et bien que nous n’avions pas fixé de rendez-vous, j’ai pris le reste de ma journée de congé, j’ai informé sur son répondeur le propriétaire que j’étais en route, de me contacter après son meeting. Je me trouvais culottée, mais je suis partie là-bas malgré une averse intense. Le genre de météo qui ne me donne généralement pas du tout envie de prendre la route, pourtant j’avais une énergie surprenante! Ça faisait plus de deux heures que je n’avais pas eu de nouvelles du propriétaire et une fois devant la maison, j’ai découvert qu’il y avait encore une pancarte à vendre et une boîte noire à code pour les clefs des agents d’immeuble! C’était suspect! Il y avait également un bateau dans l’entrée! J’ai téléphoné le proprio, mais il ne répondait pas. Je me suis garée dans le stationnement de l’épicerie du village, complètement paumée, à ne pas comprendre pourquoi ça m’avait poussé à faire tout ce chemin si c’était pour rien! Je me sentais comme si j’étais arrivée devant un mur, en ce sens qu’il n’y avait plus de direction. Je n’avais plus de signe, comme si j’étais arrivée à la bonne place, mais de toute évidence, j’étais là pour rien, sous une averse peu enviable! J’avais envie de pleurer et en même temps, je me sentais comme dans un film, tant je ne contrôlais rien.
J’ai recontacté le proprio sans afficher mon numéro et il a répondu! J’étais déçue, parce que je me suis mise à me dire que ça ressemblait vraiment à une arnaque. Il disait être encore en meeting jusqu’à au moins 21 heures. Il m’a dit que ça l’arrangeait que j’ai pris les devants, puisqu’il avait un emploi du temps de fou. Il m’a suggéré de retourner à la maison, de regarder si les clefs étaient dans la boîte à lettres. Si elles n’y étaient pas, de lui texter et il m’enverrait le code qu’il obtiendrait de l’agent d’immeuble. Il me demandait de le recontacter le lendemain matin. Il m’a dit que les textos ne cessaient d’entrer sur son téléphone pour cette maison. Je lui ai demandé où il l’avait affiché, ce à quoi il a dit qu’elle n’était annoncée nulle part, justement! Les clefs n’étaient évidemment pas là. J’ai fait le tour de la maison. Il ne m’a pas envoyé le code pour accéder aux clefs de l’agent. Je suis rentrée troublée, épuisée et déçue. Ce n’est qu’une heure quinze plus tard, alors que j’arrivais chez moi que j’ai reçu le code en texto! Ça sentait l’arnaque plein nez puisqu’il savait que j’étais parti depuis un moment! Sur le site de l’agence, c’était toujours à vendre, donc j’avais sans doute affaire à un des nombreux arnaqueurs. J’ai passé plus de 90 minutes assise sur le sofa à fixer le vide en silence, à ne rien comprendre puisque j’avais vraiment ressenti très fort que je devais aller là-bas! Comment avais-je pu me faire tromper par un arnaqueur sans le ressentir? Si je ne pouvais plus me fier sur mon ressenti, j’étais perdue!
Au matin, j’ai contacté l’agente d’immeuble qui m’a confirmé que la maison était à vendre! Je lui ai parlé de l’arnaque et elle m’a demandé quel était le numéro de téléphone. Elle m’a confirmé que j’avais bel et bien parlé au propriétaire qui possédait vraiment de nombreuses propriétés. Ouf! J’ai donc recontacté celui-ci et lui ai expliqué mes craintes et mon soulagement de savoir que ce n’était pas une arnaque. Parce que je m’étais déplacée pour rien la veille, et suite à notre conversation, il a accepté de me faire visiter la journée même. Quand il est arrivé, j’avais déjà pu visiter la maison en accédant aux clefs grâce au code. J’avais l’impression de le connaître cet homme et il a eu la même réaction qu’il m’a verbalisé. Pas un coup de foudre là! Une reconnaissance. Nous avons discuté un peu. Il m’a demandé de remplir un formulaire pour éventuellement faire une enquête de crédit, en me rappelant que d’autres gens l’avaient contacté avant moi, puis à un moment donné, il a sorti un bail qu’il a rempli et il m’a dit, elle est à vous la maison! Je vous fais confiance! C’était réglé et je repartais avec les clefs! Nous étions le 20 juin! Je venais de louer une maison qui n’était annoncée nulle part! Je félicite chaque jour mon double d’arriver à orchestrer l’impossible!
Il me restait 10 jours pour trouver un camion et des déménageurs, durant le période de pointe. En effet, au Québec, tout le monde déménage le 1er juillet! Ma seule chance était de déménager le plus vite possible. J’ai réussi à obtenir un camion le 23 juin à 17 heures et puisque le 24 juin est un jour férié, j’avais jusqu’au 25 juin à 8 heures am pour ramener le camion, au lieu de simplement disposer d’un bloc de 8 heures. J’ai loué le camion sans savoir si je trouverais de l’aide. J’ai rempli une partie du camion seule le mercredi soir, puis je n’ai eu l’aide du voisin de ma mère que le lendemain à midi trente! Ce fut physiquement très demandant, mais j’y suis arrivée! J’ignore encore où j’ai trouvé la force et l’énergie, puisqu’une fois le camion chargé et déchargé à destination, je repartais pour aller charger le même camion chez ma mère et le décharger en pleine nuit seule au nouvel endroit. Non seulement je ne sais pas où j’ai trouvé la force, mais en plus, étrangement, ce soir-là, les moustiques étaient absents malgré une fine pluie.
J’ai eu une journée de 30 heures, mais j’ai pu ramener le camion avant l’ouverture du magasin. J’ai réussi le défi, malgré des délais courts. C’est donc une triple initiation que je viens de vivre. Le point commun à tout cela, c’est que RIEN n’est plus important que le ressenti, même quand les apparences semblent indiquer le contraire.
C’est d’ailleurs notre meilleur allié avec ce que nous réserve la vie dans les prochains mois et prochaines années. Malgré ce que vous entendrez, malgré ce que vous verrez, faites confiance à ce qui vient de la région du cœur. Faites taire le mental et l’analyse. Osez faire confiance à ce qui est invisible, mais pourtant plus réel que vous ou moi!
J’ai ressenti la fatigue après que la tension soit retombée et ce n’est que cette semaine que je retrouve l’envie d’écrire…
Je vis actuellement le 25 décembre le plus étrange de ma vie!
C’est Noël, je sais, mais ceux qui me suivent depuis plusieurs années savent que je ne célèbre plus cela depuis longtemps. Pour moi c’est un jour comme les autres que j’apprécie particulièrement puisqu’il coïncide avec mes vacances, mais je vois bien que ce n’est pas le cas de la majorité des gens. Curieusement, grâce au confinement obligé et aux interdictions de rassemblement, les gens vivent Noël un peu plus comme moi en ce moment. Ils se retrouvent de force avec eux-mêmes à devoir apprivoiser l’ici et maintenant. Pas d’échange de cadeaux, pas d’excès de nourriture, pas de course folle imposée chez les uns et les autres. Pas de boxing day demain non plus.
Depuis hier soir, c’est le déluge ici au Québec. Nous avons reçu des quantités impressionnantes de pluie, alors que nous devrions être en plein hiver. Il y avait du tonnerre hier soir! Pourtant, il y a quelques jours, des voisins marchaient sur la rivière Outaouais gelée. De la pluie en hiver, cela arrive de plus en plus quand le mercure flirte avec le zéro, mais 14 degrés Celsius (à Montréal) et 18 degrés (Granby) un 25 décembre, c’est du jamais vu! Ce matin, je suis sortie nourrir les oiseaux sous une brume flottante, sans manteau avec des bottes de pluie. Pas un seul frisson. Cela est très étrange, croyez-moi. Plus de neige. Ça faisait kouik kouik en marchant sur l’herbe. J’ai même cueilli des brins d’herbe pour mes chats! Voyez le contraste…
À gauche, un 25 décembre normal, à droite photo prise ce matin.
En observant les oiseaux, j’ai entendu quelque chose de surprenant; le bruit d’une rivière déchainée! Ça ne pouvait pas être la rivière Outaouais, donc ça ne pouvait être que le tout petit ruisseau chez le voisin. Je suis allée y jeter un œil. C’était impressionnant! Plus rien à voir avec le mince filet d’eau.
En marchant, je me sentais comme dans un film de science-fiction où les personnages voyagent dans le temps. Je venais de changer de saison. Peut-être étais-je dans un monde parallèle?
Ajoutez à cela la situation pandémique actuelle qui nous amène chaque jour son lot de « surprises » et vous avez tout ce qu’il faut pour constater que nous sommes illusions et que nous ne contrôlons rien du tout. Tout est possible.
Comme si ce n’était pas déjà assez étrange, en arrivant devant la grange, j’ai vu un chat noir errant de dos. Je l’ai interpelé « Minou minou minou! » Rien! « Minouuuuuuuu? » Toujours rien. Il avançait très lentement. Je me suis approchée bruyamment sans qu’il ne réagisse. J’ai vite compris qu’il était sourd. J’étais si proche qu’il me suffisait de me pencher pour le caresser, ce que je n’ai pas fait par respect. Quand il m’a vu, il s’est enfui dans la grange en sursautant. J’ai tout juste eu le temps de voir une grosse plaie entre son oreille et son œil. Possiblement des mites d’oreilles de longue date. Je n’aime pas cette sensation d’impuissance face à la souffrance. Je suis revenue lui laisser un peu de nourriture, sans garantie qu’il la verrait, c’est tout ce que je pouvais faire pour lui.
J’ai su qu’il y avait un avis de gel en Floride, à plus de 2400 km au sud d’ici. Peut-être qu’un jour, ce seront les habitants de la Floride qui viendront passer l’hiver au Québec!
J’ai passé la journée dans un état de stupéfaction, lequel me donnait la sensation d’un arrêt dans le temps, comme un observateur de quelque chose d’extérieur à lui. D’ailleurs, depuis le début de mes vacances, je me sens hors du temps, hors de mon corps même, dans un état très particulier plutôt très agréable. Je traverse une période d’initiation très intense. Deux choix s’offrent à nous dans ces moments-là; paniquer et angoisser OU lâcher prise et se souvenir que nous ne contrôlons rien. J’ai choisi la 2e option, en misant sur la foi en mon ressenti et en ce qui me guide intérieurement. Cela produit des miracles…
Donc où que vous soyez, quoique vous viviez, je vous souhaite une merveilleuse rencontre avec vous-même. Apprendre à ÊTRE dans la seconde, nous fait voir les choses autrement puisque nous les ressentons autrement.
Tous les soirs depuis les temps doux de la dernière semaine, les ratons laveurs viennent manger les graines que les oiseaux ont fait tomber au sol. Ils sont parfois cinq à lécher les graines sur la neige. Au moment où je me suis mise à vous écrire, j’ai entendu leurs cris dehors. Ils se disputent les graines! C’est la même chose chaque soir. Je les observais un peu étonnée qu’ils ne se partagent pas gentiment leur butin. Puis, je n’ai pas pu m’empêcher de faire le parallèle avec la folie du papier de toilette qui semble gagner tous les pays industrialisés et les comportements excessifs et violents des gens. On a tous vu ces images de gens à l’ouverture du Costco vendredi qui se bousculaient et étaient violents pour pouvoir mettre la main sur les grands formats de papier cul. Une amie a vu une dame enceinte se faire arracher un paquet de viande! Devant la peur de manquer de quelque chose (que celle-ci soit justifiée ou non) nous nous comportons comme des animaux finalement. Triste constat.
Depuis jeudi ici au Québec, nous avons vu tomber les mesures d’urgence comme un rideau qui se ferme en plein milieu d’une projection cinématographique. Cela en a surpris plusieurs au départ, parce que nous n’étions pas encore vraiment touchés. Puis des images de l’Italie et de l’enfer vécu là-bas ont fait taire une bonne partie de ceux qui soudainement s’étaient improvisés experts. Rapidement, le premier ministre du Québec a fermé toutes les écoles, garderies, il a interdit les rassemblements, spectacles, cinéma, divertissements, etc. et a demandé aux personnes de 70 ans et plus de s’isoler des autres tout en interdisant les visites dans les centres d’aînées et les hôpitaux. Des mesures furent mises en place pour que les gens puissent travailler de la maison. Une des grosses compagnies internet de la province a levé les limitations de données pour aider les gens. Tout cela évidemment dans le but de les protéger et de freiner cette pandémie. Nombreuses mesures drastiques justifiées.
Il est clair que le but est de stopper la propagation face à un virus qui est très contagieux et mortel pour plusieurs personnes à risque. Notre société est vieillissante, alors le risque est grand. Il ne suffit pas de se dire « Ah ce n’est pas grave, je suis jeune, je ne risque pas d’en mourir. » On doit ici penser aux autres, pas qu’à soit.
Pourtant, j’ai entendu à Radio-Canada des personnes âgées se plaindre parce qu’elles ne veulent pas être brimées dans leur liberté de faire ce qu’elles veulent. Visiblement, le message ne passe pas pour tous. D’autres sont quand même partis en voyage vers les destinations exotiques ce weekend, malgré la demande des autorités d’annuler tous les déplacements non obligatoires. Le « me, myself and I » est très à la mode, semble-t-il.
Ma mère me rappelait hier qu’en 1918, alors que la grippe espagnole sévissait, la mère de ma grand-mère, qui était à risque parce qu’enceinte, est décédée de cette grippe. Ma grand-mère n’avait alors que 5 ans. Je lisais tout à l’heure un article du journal Le Monde publié à nouveau par Aphadolie: Coronavirus France : les simulations alarmantes des épidémiologistes… . Le COVID-19 pourrait causer de 300 000 à 500 000 morts juste en France, si des mesures exceptionnelles ne sont pas prises. Ça ressemble de plus en plus à la grippe espagnole finalement. Les chances sont que ça fait possiblement un moment que les autorités le savent.
Curieusement, silence radio Macron, silence radio Trudeau. Sont-ils tous partis se cacher dans leur bunker respectif en espérant que les apparences de mesures calment les gens pendant que le Covid-19 élimine le trop-plein de population? C’est une question que plusieurs se posent. Nous le savons, il y a vraiment trop de monde sur cette planète par rapport à nos ressources. Tout le monde le sait et on s’attendait à ce qu’un virus vienne faire de la place. Pas pour rien que tant de gens se sont construits des bunkers.
Le premier ministre du Québec, suivi de la mairesse de Montréal ont décidés d’agir parce qu’à ce jour, le gouvernement canadien ne fait rien avec les aéroports qui sont de véritables passoires. Pas de dépistage, pas même de questions. « Entrez! Entrez, voyageurs et touristes, même si vous arrivez d’une zone contaminée. » Manque de cohérence, il me semble.
En France, alors qu’ils ont interdit les regroupements, fermés les restaurants, ils demandent aux gens d’aller voter!!! Cela ne fait aucun sens!
Puis d’un autre côté, car oui, il y a toujours deux côtés à une médaille, ce microscopique Covid-19 est en train de nous forcer à faire ce que nous aurions dû faire depuis longtemps.
Diminution de la production, donc diminution visible de la pollution. Diminution des déplacements, auto-train-avions-bateaux de croisière. Diminution de la consommation (sauf pour le papier de toilette). Incitatifs à acheter localement. Décroissance. Les gens qui se plaignaient de ne plus avoir le temps pour leurs proches se retrouvent en quarantaine. Vraiment, ce Covid-19 nous démontre qu’il est possible d’aider notre planète souffrante et d’obtenir rapidement des résultats encourageants. C’est presque tentant de souhaiter que cela dure deux ans, comme ce le fut pour la grippe espagnole.
Bien entendu, des gens vont vivre des moments difficiles au travers de cette pandémie et il est clair qu’il y aura encore plusieurs pertes. Je ne m’en réjouis pas du tout. Cela dit, je ne crains pas la mort. Cela fait partie de la vie.
Les pertes financières inquiètent souvent bien plus les gens que les pertes humaines. Un ami m’écrivait qu’il était inquiet financièrement, parce qu’il travaille dans le milieu de la culture et sa conjointe œuvre dans le milieu du tourisme. Comme ce sera le cas pour de très nombreuses personnes, alors il y aura des solutions, de la solidarité et de l’aide gouvernementale. Tout le monde est confiné à résidence. On ne peut pas faire d’omelettes sans casser d’œufs. On ne peut vivre une décroissance sans que cela n’affecte les revenus. Cependant, cela permet de revisiter nos priorités et nos besoins réels. Cela nous ramène à l’essentiel. Cela nous fait réfléchir, ce qui est plutôt excellent!
Sans être alarmiste, nous ne sommes qu’au début des évènements. Nous le savons bien. Apprenons dès maintenant à focaliser sur le positif qui ressort de ces situations, dédramatisons et interrogeons-nous sur la manière dont nous pouvons individuellement, puis collectivement, faire une différence.
Je vous souhaite une quarantaine créatrice et positive. Prenez soin de vous et de vos aînées!
La planète va de plus en plus mal, nous le savons tous. Chaque jour nous apporte des nouvelles démontrant que les climats changent.
Cela engendre des tornades, des pluies diluviennes, des records de chaleur ou de froid, de la neige où il n’y en avait pas et des insectes tropicaux là où ils ne pouvaient vivre autrefois, des inondations impressionnantes ( ce matin j’apprenais que des vagues immenses ont arraché des balcons des 3 premiers étages d’un hôtel aux Canaries), de puissants séismes presqu’au quotidien, la disparition d’espèces animales , des incendies dévastateurs, des récoltes dévastées, des maladies nouvelles. Bref, notre planète se meurt sous nos actions et inactions, elle souffre à coups de pesticides et de chimique, elle se liquéfie.
On nous le répète depuis longtemps, mais devant l’ampleur de ces constations grandissantes, devant le nombre grandissant de la population mondiale et de ses « besoins » et déchets, l’inertie semble majoritairement présente.
Au Québec, un regroupement d’artistes et de personnalités s’est mobilisé pour interpeller le peuple à agir en signant un pacte. Tout le monde sait que Paris ne s’est pas construit en une nuit. Les gestes aussi petits soient-ils sont les bienvenues. À ce jour, plus de 212 000 personnes ont signé le pacte. Ils trouveront sur leur site des idées, mais surtout on demande aux gens de faire des changements. De repenser leurs choix. De refléchir avant d’acheter des produits qui ne respectent pas ce mouvement de changements essentiels.
Déjà depuis le début de ce pacte, vous n’imaginez pas les discussions que cela a engendré. Je trouve cela génial, parce que c’ est en en parlant que nous avancerons, pas en nous voilant les yeux.
Peut-être avec-vous entendu parler de cette histoire d’un homme qui a réussi à ce que son restaurant The Shed at Dulwich se classe #1 des restaurants de Londres au palmarès de TripAdvisor, alors qu’en fait, son restaurant n’existait même pas! Si vous n’avez pas entendu parler de cela, voici la vidéo de l’histoire. Rejoignez-moi ensuite, car je poursuis la discussion.
Évidemment, cela fait réfléchir. Mes amis informaticiens me disent de prendre l’habitude de regarder les « reviews » avant d’acheter un produit, afin d’avoir une meilleure idée de la satisfaction des utilisateurs. Imaginez qu’un entrepreneur voulant faire mauvaise presse à un commerçant agirait comme l’a fait cet anglais, en manipulant les critiques. L’inverse est aussi possible, qu’un produit semble extraordinaire dans les commentaires (comme ce restaurant) alors qu’il n’en est rien! Pas besoin d’aller bien loin pour comprendre cela, puisqu’il suffit de regarder les entreprises de boissons gazeuses et de restauration rapide (pour ne nommer que celles-là) pour constater que les gens ne consomment pas leurs produits pour leurs bienfaits, mais plutôt pour « l’image » que les publicités leur suggère. C’est le propre de la publicité. On parle ici de consommation, ce qui n’est pas le point qui m’intéresse vraiment dans cet article.
Prêt-à-croire
Le web permet de merveilleux échanges, parfois même au-delà de nos espérances (quoique… ). Le danger vient du fait que ce que nous regardons est contrôlé. À notre insu, des gens décident de ce que nous lirons et orientent notre pensée. Il existe de plus en plus de « fake news » qui bernent même la presse traditionnelle. Des entreprises vont augmenter le nombre de « j’aime » de vos publications sur vos médias sociaux moyennant une somme d’argent! Autant dire que si les gens payent pour cela, c’est que le nombre de « j’aime » influence l’opinion des gens! Les photos sont, elles aussi, couramment manipulées, si bien que vous pourriez vous retrouver à pique-niquer avec le pape sans grande difficulté. Un jeune avait fait croire qu’un enfant avait été enlevé par un aigle royal dans un parc de Montréal, grâce à un montage. Plus de 20 millions d’internautes avaient vu cette vidéo en 48 heures, sans jamais savoir que cela n’était jamais arrivé. Cela devient de plus en plus un casse-tête pour bien des gens. J’ajouterais que l’impopularité des religions a fait naître un substitut à celle-ci: les médias sociaux. Les gens sont prêts à croire à n,importe quoi. Ajoutez à cela le fait que de plus en plus de gens ne prennent même pas le temps de lire un article pour le partager ou le commenter! Nous sommes à l’ère du prêt-à-croire! La question qui surgit alors est « Qui croire? »
Comment s’en sortir
Ce que je m’apprête à vous dire ne plaira pas au plus rationnels d’entre vous.
Que ce soit nos politiciens, les entreprises ou les médias, tous nous bombardent d’informations. On nous présente des scandales qui n’en sont pas, mais peu n’importe, car une fois qu’il a montré le bout de son nez, les gens ont déjà jugé les personnes concernées, que les propos soient fondés ou pas. Si l’industrie du lait bat de l’aile, alors sitôt on voit apparaître une étude discréditant le breuvage de soya. On entend alors des commentaires du genre « Le lait n’est pas bon, le soya n’est pas bon, que boirons-nous? » Ce n’est qu’un exemple parmi plusieurs. En fait, la réponse est en vous! Hey oui, la p’tite voix qui vous dit « Ben voyons donc! » même quand ça sort de la bouche d’un élu (et je vous entends penser avec justesse « surtout lorsque ça vient de la bouche d’un élu!« ). Intérieurement, vous pouvez faire la part des choses. C’est un langage qui a été perdu pour bien des gens, mais qui se retrouve, avec de la pratique.
La confiance en ce qui monte (que plusieurs nomment l’intuition) vient en effet avec la pratique. Plus vous lui faites de la place, plus vous savez la reconnaître et plus vous lui faites confiance. La confiance que vous accorderez à cette voix intérieure vous ouvrira les portes à une meilleure communication à ce niveau. Est-il possible que des gens n’aient pas cette petite voix? Non. Par contre, il y a des gens fermés à ce qu’ils sont vraiment. Leur mental voulant tout contrôler, il ne traduit pas ce que leur souffle leur voix intérieure.
Crédit: source inconnue
Cette voix surgit spontanément. Ce n’est pas une analyse. C’est plus comme une image, une certitude, ou même parfois comme une main qui nous dirige à gauche, plutôt qu’à droite. Avec la pratique, ça peut devenir un dialogue parfois. Ce qui est rassurant, c’est que cette « voix » connaît des réponses que notre mental ne connaît pas.
Au début de la période des Fêtes, ma fille m’a texté pour me demander « devine qui je viens de voir au marché Jean-Talon?« . Mon mental a tout de suite pensé à un ami qui m’avait téléphoné la veille pour me donner de ses nouvelles en me disant qu’il était à Montréal pour les Fêtes. Ma petite voix intérieure m’a soufflé très fort le nom d’un chanteur de la relève! Je n’avais aucune raison de penser que ce chanteur était au marché public! Ma fille étonnée a dit « Comment as-tu su? ». Moi je ne le savais pas, mais ce qui me guide le savait. Si ma fille qui connaît pourtant cette connexion que j’ai avec ce qui m’habite était quand même surprise, je peux imaginer que cela puisse sembler farfelue pour plusieurs d’entre vous. Évidemment, cela semble ésotérique, mais c’est tout de même comme cela que ça fonctionne.
Peur de quoi?
Je crois que la raison pour laquelle tant de gens s’étourdissent avec 1001 choses, c’est justement pour ne pas entendre cette voix. Ces mêmes personnes qui s’impatientent de ne rien « entendre » sont souvent les mêmes qui inconsciemment ne veulent pas se retrouver seule avec elle-même, parce qu’à partir du moment où s’établie cette communication, il faut savoir accepter des choses que nous ne sommes pas toujours prêts à accepter. Cela peut aller très loin parfois. Ce qui est bon à savoir c’est que si on s’ouvre à cette voix et qu’on accepte ce qui vient avec, les synchronismes dans nos vies se succèdent. Des synchronismes parfois dignes d’un film hollywoodien!
Vous devinerez que cette photo fut prise durant l’été. En ce moment, nous achevons un cycle de 2 semaines de froid glacial. Bien que ce froid produise des merveilles visuelles dignes du roman Narnia, je ne vous cacherai pas que cela réchauffe un peu de regarder des photographies estivales!
La lune, magnifique, m’éclaire encore ce soir. L’hiver, le temps semble davantage suspendu, comme figé dans la glace. Les heures d’ensoleillement étant plus courtes, les journées nous semblent raccourcies! Pourtant, qu’on soit en été ou en hiver, le temps n’existe pas. C’est nous qui lui donnons une « valeur ».
Demandez à une femme enceinte, elle vous dira que c’est long 9 mois! Je me souviens à l’époque où je portais ma fille, que je n’arrivais pas à imaginer le jour où cet enfant verrait le jour! Cela me semblait irréel!
Nous avons souvent tendance à considérer ce que nous vivons pour acquis, comme si rien ne changera jamais. En ce début d’année, je me remémore combien tout peut changer en une seconde, en une heure, une semaine ou un mois! Que ce soit au niveau du travail, de la santé, des rencontres, d’une rentrée d’argent, des surprises de la vie, la situation que vous vivez en ce moment peut se transformer pour le meilleur et pour le pire. Le pire, moi je préfère ne pas y penser. Je me concentre sur le meilleur et comme nos pensées sont créatrices, le meilleur survient.
Un événement (ou une série d’événements) peut complètement changer votre vie ou votre vision de celle-ci! Nous l’oublions trop facilement lorsque les choses n’évoluent pas à notre goût. Je me souviens que l’année dernière, à la même période, lors de mon premier jour de retour de vacances, je ne pouvais pas aller travailler car mon auto ne voulait pas démarrer à cause du froid. La batterie était vidée de son énergie. Ça avait été un peu compliqué pour faire redémarrer mon véhicule, après avoir réussi à trouver un chargeur à la cave, trouver la manière de le connecter à ma batterie d’auto et attendre qu’elle se recharge. Non, la mécanique auto n’est pas trop mon truc! Bref, c’était un retour de vacances stressant. Alors que je farfouillais sous le capot de mon auto, j’ai entendu un bruit très fort comme si quelqu’un frappait avec un pique sur du bois. j’ai cherché d’où cela pouvait venir, car vivant en forêt, je savais que personne n’était censé faire de travaux, surtout avec ce froid. C’est alors que j’ai aperçu ce superbe grand pic. Rien à voir avec un pic-bois! Cet oiseau était ÉNORME et avait fait des trous immenses dans l’arbre. Tout cela pour dire que rien n’annonçait cette surprenante visite, pourtant cela avait suffi à me faire sourire et à dédramatiser la situation dans laquelle je me trouvais. De mécanicienne amateur, je me retrouvais exploratrice!
Du jour au lendemain, le travail dont vous rêvez peut venir à vous! Oui oui, comme par « magie »! À un moment où vous ne vous en attendrez pas, vous pourriez rencontrer la personne que vous n’espériez plus rencontrer. D’une manière surprenante, l’argent dont vous avez besoin pour concrétiser vos projets peut arriver. L’endroit où vous rêvez de vivre peut se présenter à vous de manière étonnante! Au détail près d’ailleurs, alors faites gaffe à ce que vous demandez! Quand je visualisais la maison où je voulais habiter en nature, je voyais un hamac au bord de l’eau. J’avais même acheté un hamac 8 mois plus tôt, sans me douter que bientôt, mon rêve se concrétiserait. Devinez quoi? Les crochets étaient déjà aux arbres pour y poser mon hamac!!!
Vous pouvez aussi vous retrouver cloué au lit suite à un faux mouvement, mais quelque soit l’événement surprenant qui survient dans votre vie, voyez-en le bon côté. Une ancienne amie qui « négociait » avec son copain sur les conditions pour faire un enfant (elle voulait absolument se marier avant et lui pas) a eu un gros accident en faisant de la luge. Elle avait foncé à toute vitesse sur un arbre, ses jambes se retrouvant de chaque côté du tronc. Elle fut hospitalisée et dut garder le lit un bout de temps. C’est durant ce surprenant arrêt de travail qu’elle était tombée enceinte, au grand bonheur de son copain!
Plus nous y croyons, plus la vie nous comble et plus elle nous comble, plus nous y croyons! Racontez-moi ces choses « magiques » ou surprenantes qui vous sont arrivées récemment… ou celles qui arriveront dans les prochains jours. Ça m’intéresse!
Je vous souhaite à tous une année enrichissante, riche en bonheur et en rencontres avec vous-même.
Ce discours, il est en anglais, mais vous pourrez lire la traduction française au bas de la vidéo. Il parle de sa vie, de son expérience et ce qu’il raconte est tellement en ligne avec mon propre vécu! Ça se résumerait probablement en disant de ne pas analyser ses ressentis et de se faire confiance, ne pas chercher à comprendre où cela nous mène, mais il l’explique encore mieux que cela…
Faites-vous plaisir et écoutez-le! Cet homme n’a pas terminé son collège, et pourtant… qui ne connait pas Steve Jobs? Il raconte pourquoi…