Quoi faire si l’ouragan Sandy vous a effrayé?

Je partage ici un texte reçu de l’auteur du projet No Impact Man. (site en anglais). Comme je le trouvais intéressant, j’ai pris le temps de vous le traduire afin que son message, que je considère important, se rende à vous. Je souligne que j’ai tenté de traduire le plus fidèlement possible, incluant ses répétitions volontaires.

Bonne lecture et surtout, bonne réflexion!

Chers amis,

Je ne dis pas cela souvent, mais j’ai peur. Pas peur au point d’en être paralysé. Pas assez peur non plus pour m’enfuir. Pas assez peur pour cesser d’essayer d’aider. Pas assez peur pour penser que nous sommes condamnés, mais juste assez effrayé pour m’inquiéter pour moi-même, ma famille, mes amis, ma communauté, mon pays et mon monde.

J’ai eu de la chance quand l’ouragan Sandy a frappé. Dans les premières heures, ma fille Bella et moi avons revêtu nos imperméables et avons couru autour du parc Fort Greene à Brooklyn, sous le vent et la pluie, avec notre chien et notre amie activiste et héroïne d' »Occupy Wall Street », Monica Hunken.

Cette nuit-là, les lumières ont clignoté à quelques reprises. J’ai perdu mon internet pendant trois heures. Frankie, le chien, s’est caché dans la baignoire à l’étage. Voilà ce qui en était.

Mais quand je me suis réveillé, le sud de Manhattan était inondé et privé d’électricité. Tous les rivages de Brooklyn et Queens, de Red Hook à Coney Island, entre les Rocaways et Hamilton Beach, étaient ravagés. Le vent avait propagé un incendie au travers du quartier Queens, lequel a détruit tellement de maisons. Et le système de métro le plus incroyable au monde était mis KO, sans parler de la pauvre Staten Island et de la région côtière du New Jersey.

Nous, dans la région des trois états, n’avions pas subi Katrina, mais nous avons eu un avant-goût d’elle.

Oui, il y a quelques bons côtés. Les New-Yorkais ont se sont présentés en si grand nombre dans les refuges qu’ils furent renvoyés. Il y a eu des efforts faits en bénévolat et en dons. Et nombreux furent ceux qui ont chevauché leurs vélos.

Mais il y a beaucoup de souffrance et beaucoup de peur, non pas de ce que Sandy a apporté, mais de ce que les tempêtes de l’an prochain et des années suivantes apporteront. Il y a eu Irene, maintenant Sandy. Pendant encore combien d’années successives la ville de New York peut-elle supporter une  » tempête du siècle « , se demandent les gens.

Je viens tout juste de parler à une amie au téléphone. Elle disait: « D’une certaine façon, cela est bien plus effrayant que le 11 septembre, parce que nous avons la sensation que cela peut arriver à nouveau encore et encore, et encore ».

Dans un café cet après-midi, tout le monde, à chaque table, parlait des changements climatiques. Les gens discutaient de l’endroit où ils se réfugieraient la prochaine fois. Chez une tante au New Hampshire. Chez un ami qui possède trois cottages dans le Maine. Les gens préparent leur plan de secours en prévision de la prochaine fois où New York cessera de fonctionner.

Katrina, Irene, Sandy, les sécheresses durant tout l’été, les récoltes de maïs ravagées, les pénuries d’eau dans le sud-ouest: il est difficile de ne pas voir là ce que les scientifiques nous prédisaient en matière climatique. Mais plus tôt que prévu. Bien plus tôt que prévu.

C’est ironique et triste. Nous avons eu ce que nous voulions avec la guerre déclenchée par le 11 septembre en Irak, à savoir le contrôle sur de plus grandes réserves de pétrole. Et que c’est en brûlant ce même pétrole que nous nous sommes nous-mêmes créés un autre mini 11 septembre.

Fractuation — Le forage pour extraire le gaz naturel en injectant des poisons chimiques dans les mêmes roches d’où provient notre eau potable. Les combats dans le Moyen-Orient. Les forages dans l’Arctique. L’extraction à ciel ouvert dans les Appalaches. L’exploitation des sables bitumineux canadiens. La construction de pipelines. C’est dingue!

Particulièrement lorsque le soleil brille partout. Le vent souffle partout. Les rivières coulent partout. Nous pouvons produire notre énergie d’une bien meilleure façon, plus sécuritaire et moins coûteuse.

Évidemment, il existe des raisons expliquant la résistance. Notre économie est basée sur les combustibles fossiles. Changer cela représente un effort gargantuesque. Il y aura un coût à cette transition. Mais les coûts engendrés par notre inaction seront bien plus élevés. Posez la question aux autorités de la compagnie de transport de NY qui pompent actuellement les tunnels ou demandez aux citoyens de la Nouvelle-Orléans.

Mais ceci n’est pas un festival. C’est un appel.

Il y a des années, quand j’ai fait mon expérience NO IMPACT MAN, je suis allé à l’émission Good Morning America et j’ai dit qu’il n’était pas important que tous les Américains en fassent autant que moi. « Chacun de nous doit juste faire quelque chose », avais-je dit.

J’étais dans l’erreur. Nous devons tous faire beaucoup!

Nous avons tous tendance, moi y compris, à penser que brandir notre poing serré à la télé ou laisser un commentaire empreint de colère sur un blogue est une forme d’expression. Nous devons faire plus. Pas seulement en faire plus à la maison, mais plus envers notre engagement citoyen, de manière à guider nos sociétés à aller de l’avant.

En fait, je dirais que nous — nous tous — devons trouver le moyen de consacrer au moins une partie de nos vies à résoudre nos problèmes. Oui, nous devons corriger les changements climatiques. Mais nous devons également accepter que le système économique dans lequel nous vivons soit le moteur de ce changement climatique. La consommation, en tant que base pour notre économie, est devenue comme un manteau d’hiver qui a besoin d’être entreposé. Il ne nous sert plus à rien.

Maintenant, je ne vais pas prétendre savoir ce que chacun de nous doit faire, ni comment chacun de nous doit contribuer à la Grande Transformation. Je ne crois pas que quiconque le sache exactement. Ceci, soit dit en passant, était la grande critique du mouvement Occupy Wall Street à l’époque, à savoir qu’ils ne disaient pas exactement ce que nous devrions faire. La Presse ne cessait de répéter que leurs demandes n’étaient pas claires.

C’était la force du mouvement Occupy Wall Street, à mon avis. Il y avait là la volonté d’attirer l’attention sur les problèmes dont nous n’avons pas encore les solutions. Le mouvement ne pouvait formuler de demandes concrètes, car aucun de nous ne sait à quel point nous devons être exigeants en ce moment. Occupy Wall Street disait: « Arrêtez d’ignorer les problèmes simplement parce que nous ne connaissons pas la solution!!!!!! »

Vous pouvez  être en désaccord avec moi. Vous pouvez vous dire que vous connaissez la solution; l’énergie renouvelable. Mais où est la volonté politique envers ce changement alors que l’industrie des combustibles fossiles a injecté 150 $ millions dans le présent cycle électoral?

Vous pouvez dire que la solution vient de l’argent des entreprises, en dehors de la politique. Mais comment ferons-nous cela, alors que les politiciens pour lesquels nous devons voter pour le  faire sont les bénéficiaires de ces argents?

Vous pouvez vous dire que la solution réside dans la mesure du Bonheur National Brut, au lieu du Produit Intérieur Brut, mais comment arrive-t-on à faire cela?

Nous avons beaucoup d’idées sur ce qui pourrait arranger les choses, mais nous n’avons actuellement aucune idée concernant la manière de les mettre en place. C’est dire où nous en sommes! Comment pouvons-nous réellement changer les choses?

Il ne s’agit pas de nous dire que c’est impossible. Il faut comprendre que beaucoup plus d’entre nous devrons joindre leurs efforts à la recherche de solutions et leurs mises en place.

D’une certaine façon, je dis la même chose qu’Occupy Wall Street: « Arrêtez de prétendre que vous ne pouvez aider simplement parce que vous ne connaissez pas exactement la manière d’y arriver!!!!! »

Nous devons tous commencer à consacrer un peu de notre vie à ces problèmes, et non pas seulement voter pour les bonnes personnes. Pas seulement laisser des commentaires sur les blogues. Pas seulement avoir des conversations intenses autour d’ un café.

Alors quoi?

Voici ce que j’en pense. Décidez de consacrer cinq à dix heures par semaine pour aider à trouver des solutions. Puis utilisez ces cinq à dix heures comme étant votre contribution personnelle à la recherche de solutions sociales et leur mise en œuvre.

Si vous êtes impliqués politiquement, peu importe le côté où vous vous trouvez, commencez à aller aux réunions de votre parti et insistez pour qu’ils adressent aux hauts placés les nouveaux problèmes du monde auxquels nous sommes confrontés au lieu de maugréer sur les mêmes vieilles affaires depuis 50 ans. Demandez-leur de devenir des leaders, au lieu de chercher à devenir des gagnants.

Si vous êtes un artiste, un musicien ou un écrivain, utilisez vos talents pour attirer de plus en plus l’attention sur nos problèmes et la quête vers une solution. Soyez un rappel constant de la réalité à laquelle doit faire face notre monde et du péril de notre société.

Si vous êtes un thérapeute ou un coach de vie, trouvez un moyen de sensibiliser vos clients à  l’idée que les problèmes auxquels ils font face sont les mêmes problèmes auxquels nous sommes tous confrontés.  L’insécurité financière, par exemple, est quelque chose que nous pourrions résoudre tous ensemble, mieux que seul.

Si vous êtes banquier, apportez vos valeurs personnelles, votre cœur et votre âme au travail. L’expression « C’est juste les affaires » doit être abandonnée. Nous devons changer cette idée que le libre marché arrangera les choses afin de nous donner bonne conscience.

Si vous avez une chambre d’ami, trouvez un activiste qui ne peut se déplacer du travail, qu’il effectue pour notre bénéfice à tous, et qui ne pas peut, par ailleurs, payer son loyer durant cette période. Procurer un foyer et un certain confort pour ceux qui sont sur la ligne de front des changements sociaux est un service formidable.

Si vous avez deux pieds, marchez avec des amis à 350.org chaque fois que vous en avez l’occasion.

Nous avons tous nos propres façons d’aider.

Une chose est claire, c’est que quelle que soit notre contribution individuelle, chacun de nous a besoin d’aller de l’avant dans le système politique et la démocratie. Nous sommes tous tellement dégoûtés par ce qui se passe que notre instinct nous dicte d’abandonner. Dans ce cas, notre instinct se trompe. Il est tout à fait nécessaire d' »Occuper » notre démocratie. Nous devons inonder les gens avec nous dans cette vague.

Par-dessus tout, ce que je dis, c’est que nous avons tous un rôle à jouer dans notre guérison culturelle. Il n’existe pas de leader qui puisse nous dire comment contribuer. Chacun de nous doit regarder autour de lui et utiliser sa conscience et son âme afin de découvrir ce qu’il doit faire, et comment le faire mieux que quiconque. Chacun de nous doit contribuer à sa façon.

J’ai commencé ce texte en disant que j’étais effrayé, parce que je le suis! Mais ma peur n’est que le signe m’indiquant que je dois faire quelque chose. Il n’existe vraiment qu’une seule chose que je sache vraiment faire, c’est écrire. Alors, je le fais. Je ne sais pas si j’aiderai, mais c’est l’unique chose que je sais faire.

Quelle est LA chose que vous savez faire? Quelle est cette chose à laquelle vous pourriez vous consacrer une partie de votre vie?

Nous ne pouvons  juste nous contenter de laisser faire les politiciens, les designers ou les « occupants » et les activistes. C’est notre responsabilité À TOUS.

Parce que — et je l’ai dit et écrit à maintes reprises — la question n’est pas de savoir si chacun de nous est le genre de personne qui peut faire une différence. La question est de savoir si vous êtes le genre de personne qui veut essayer de faire une différence. Et Sandy nous a démontré que nous avons tous besoin les uns des autres pour essayer.

Je vous aime,

Colin

P.S.: J’aimerais entendre, dans vos commentaires, ce que vous ferez ou ce que vous planifiez faire.

P.P.S.: Si vous voulez faire savoir à vos amis de Brooklyn que je me présente au « Congress », et leur recommander de voter pour moi mardi, cela serait également grandement apprécié.

Source: blogue No Impact Man

Traduction française: Toutarmonie

20 juin 2012, 34 Celcius ressentie comme 45 Celcius

Me voilà installée (enfin presque!) dans ma nouvelle ville d’adoption au N-E de Montréal, un mois après mon déménagement. Et ici, il fait aujourd’hui encore plus chaud que dans la grande métropole! 34 Celcius (ressentie comme 45 Celcius m’indique Météomédia!). C’est chaud! En ce 20 juin, c’est la journée la plus longue de l’année ici… et le début officiel de l’été, quoiqu’il n’attendait pas après cette date pour s’installer! Nous avons eu jusqu’à maintenant un mois de juin très ensoleillé.

Pas moi qui s’en plaindra. Je préfère nettement la chaleur au froid. Et comme toujours, mon petit système de climatisation naturel intérieur garde ma peau fraîche alors que d’autres sont morts de chaleur. Je suis même allée travaillée au soleil sur une terrasse tant ce genre de climat est fait pour moi! Laissez-moi vous dire qu’il n’y avait pas foule! C’est mon ordinateur qui aimait moins. Pour peu, il se mettait à fondre! C’est pour lui que je suis rentrée après plus de deux heures de travail au soleil.

Partir, avant que mon laptop ne ressemble à cela!

J’ai été plutôt silencieuse depuis 6 semaines. Je viens de vivre mon plus gros déménagement à vie. Le stress de devoir trouver autre chose rapidement, de devoir décider de ce qu’on conserve ou pas, de vendre de gros objets, de devoir mettre en boîtes dix ans de vie dans une grande maison, vers un endroit plus petit… de faire cela pratiquement seule, et de défaire le tout une fois à destination… au travers des milles et unes autres choses à faire… Probablement la pression y est aussi pour quelque chose, car pendant plus d’un mois, je ne pouvais m’offrir le luxe de faire autre chose, ni de respecter ma fatigue. Si bien que je suis vraiment très épuisée depuis mon arrivée. Vous savez? Envie de rien, mais pas envie de rien faire? 🙂 Bref, épuisement total! Ajoutez à cela l’adaptation à un milieu beaucoup plus bruyant, plus agressant aussi puisque c’est une partie de la ville assez particulière! L’adaptation est nécessaire!

Je commence à avoir plus de repères. Je viens de trouver une nouvelle terrasse pour remplacer celle où j’aimais bien aller faire la partie de mon travail sur mon laptop. Pas encore vraiment de vécu non plus chez-nous… Nous sommes encore dans l »installation ». L’installation de mon nouvel atelier de création est tout un défi également!

Bref, tout cela pour vous dire que je suis de retour. Mes blogues me manquent! Écrire me manque, comme bien d’autres choses…

Ce que j’ai trouvé le plus difficile serait ridicule pour la plupart des gens. Ce fut de devoir me débarrasser de presque tout ce qui était dans un de mes deux ateliers. Une énorme pièce où j’y conservais toutes sortes d’objets, de matières et de trucs récupérés, qui auraient éventuellement eut droit à une seconde vie. Je pleurais en mettant dans la poubelle à récupération tous ces trésors… Quand je décidais de conserver quelque chose, je voyais déjà en partie ce que je pourrais en faire… et là, je devais les jeter! Enfin, ceux qui récupèrent me comprendront sûrement…

Je vais donc dans les prochains jours, développer la nouvelle section POUR EXTRA VÉGÉ car comme vous le savez, en déménageant, je revenais à un régime végétarien, avec des alternatives pour ne plus avoir de carences en vitamines B12. Je dois également retrouver le goût de cuisiner puisqu’en ce moment, c’est vraiment à « rebâtir » en moi! Trop de fatigue accumulée… Donc à suivre sous cet onglet que vous retrouverez en haut de la page.

Vous tous me manquez également. Hey oui, car chaque fois que des gens se sentent concernés par ce que je partage et m’en font part, cela me donne espoir en l’humain! Ainsi, il existe d’autres « extras » comme moi? Bienvenue à vous tous!

Et bon été!!!

Le gros changement que plusieurs redoutent

Vous pouvez croire ou ne pas croire ce qui suit. Pour ma part, avec ce que je ressens, cela ressemble étrangement à cela! D’ailleurs, le soleil est de plus en plus actif, et cela a déjà de gros impacts sur nos vies.

Je vous invite fortement à l’écouter jusqu’à la fin, car il donne des précisions intéressantes. J’insiste sur le fait qu’il n’est pas question de la fin du monde, mais de la fin du monde telle que nous le connaissons actuellement.

On peut se dire, « ok, si ça arrive, ça arrivera! » ou on peut de préparer d’une certaine façon, et justement, il en suggère une intéressante à la fin. Du reste… nous ne serons pas au bout de nos surprises je crois! Que mettriez-vous dans votre sac à dos?

Et qui sait si nos visiteurs de l’espace qui sont si nombreux depuis quelque temps partout dans le monde, ne sont pas ici pour nous aider lorsque le moment sera venu? Si des humains peuvent voir dans le futur, eux doivent y arriver plus facilement que nous, non?

Merci à Claude pour ce lien.

 

Bonheur climatique!

Nous parlons beaucoup des conséquences néfastes et désagréables du réchauffement climatique, et pour cause, cela implique de grands changements et ajustements. Aujourd’hui, je viens vous parler d’un côté positif à celui-ci…

Nous sommes, je le répète, un 21 mars… et ici c’est le Québec! Pourtant, ce matin, à 8 h 30 je suis sortie en manches courtes, pieds nus dans mes chaussures! Je ne frissonnais pas du tout! J’ai ouvert ma fenêtre (pour réchauffer l’intérieur de la maison!!!)… et depuis quelques jours, tous les thermostats sont fermés! Cela est déjà assez exceptionnel car habitant une maison centenaire, c’est frais et humide au rez-de-chaussée. Pourtant, pas besoin de chauffer!!!

Je suis allée prendre un café au Tim Hortons face au champ pour observer les centaines de bernaches qui ont passé la nuit sur le fleuve, et qui se réchauffaient les fesses au soleil avant de repartir, guidées par leur radar interne. Je les entendais presque se dire entre elles qu’elles avaient bien fait de suivre leur instinct en revenant plus tôt!

J’ai croisé des gens en shorts…

Tout le monde est hyper souriants, heureux de cette explosion de vie prématurée. Tout le monde se parle… car en effet, cela est une particularité québécoise qui me manquait quand je vivais à l’étranger, les gens sont non seulement faciles d’approche, mais très chaleureux même avec les gens qu’ils ne connaissent pas. Ce matin, je discutais justement avec un couple dans la fin cinquantaine. Chaque matin, il vont prendre leur café ensemble là, au bord du champ. Et je souriais… parce que nos grands-parents nous disaient à l’époque, en avril ne te découvre pas d’un fil… Et donc la dame portait encore ses bottes!!! Elle disait hésiter à les enlever, mais avouait avoir très chaud au pieds!!! Par contre, elle mentionnait qu’ils ont failli partir le climatiseur durant la nuit!!!!! 🙂

Son mari entretien les pelouses et les jardins en été, c’est son travail. Peut-être dans un avenir pas si lointain entretiendra-t-il les palmiers! Il commencera son travail plus tôt cette année… alors que les déneigeurs n’ont presque pas eu de travail cet hiver. Le bonheur des uns fait le malheur des autres.

On nous annonce une chaleur avoisinant les 29 Celcius aujourd’hui et demain! Chaque jour nous battons des records de chaleur.

Ça sent bon dans la maison, avec les fenêtres ouvertes!

Je mentionnais à un ami français l’an passé qu’on ne sait pas ce qu’est le printemps tant qu’on n’a pas traversé un hiver québécois! Mais je dois avouer qu’en ce moment, cela dépasse tout! Je ne me souviens pas avoir vécu aussi grande explosion de joie collective lors d’un printemps! Sans doute parce que, comme au jeu Monopoly, nous avons passé GO (l’été) sans récolter notre 200 $ (printemps)…

En France, le 1er mai, c’est le jour du travail, ou quelque chose comme cela. Et partout dans les rues il y a des gens qui vendent du muguet! Ici, autour de la fête de Pâques, on voyait des cartes de souhaits avec des jonquilles… mais dans les faits, nous n’avons aucunes fleurs avant la fin mai. Au rythme où vont les choses cette année, je crois bien que nous aurons nos fleurs avant les Français!!! 😉

Je sais… ne me le rappelez pas… que ce réchauffement implique aussi plus d’insectes, la disparition graduelle du sirop d’érable qui ne peut se passer de gel la nuit, de nouvelles maladies, la disparition de certaines espèces telles que les ours, des tempêtes de plus en plus tropicales et dévastatrices (nous le voyons s’accélérer chaque année ce phénomène), sécheresse, ouragans et j’en passe. Aujourd’hui le centre météo de la Californie à émit une alerte sismique pour les prochaines 48 heures, suite au gros séisme du Mexique, lequel subit encore de grosses secousses depuis… Il semble y avoir une épidémie d’éruptions volcaniques à travers le monde…

Mais aujourd’hui, laissez-nous nous réjouir de cet aspect positif du réchauffement! C’est tout simplement GÉNIAL!!!!

Ressentez-vous cette vague intense d’énergie qui part du Québec? Même les écureuils dansent!!!!

Bon été à tous!!!!

Pour suivre l’évolution de cette vague de chaleur, je vous invite à aller sur le site de météo média.

L’été en hiver!

Nous sommes le 18 mars. Ici au Québec le 18 mars, c’est encore l’hiver… enfin, en principe! J’ai déjà vu des tempêtes de plus de 20 cm de neige le 1er avril…

Pourtant, depuis une semaine, les températures sont bien au-delà des normales (normales de zéro Celcius). Et aujourd’hui, c’est encore plus impressionnant! Aujourd’hui aurait pu être une belle journée de juin ou juillet! Il a fait 22 Celcius à Montréal, et 21 ici en banlieue. J’ai regardé Météo média et il faisait 11 Celcius à Paris, et 21 à Sydney en Australie!!!! Plus de printemps, puisque nous n’avons presque plus d’hiver non plus…

J’aurai bientôt 45 ans, et  je n’ai jamais vu cela!

Les commerçants les plus « allumés » ont sauté sur l’occasion pour ouvrir prématurément leurs terrasses, des bars laitiers qui n’ouvrent généralement que beaucoup plus tard vers la fin de printemps ont ouvert leurs portes. Et comme si une sorte de réveil-matin de sortie d’hibernation venait de sonner, tout le monde se retrouvait dehors, autant dans les artères commerciales, que dans les quartiers résidentiels! Les ours sont sortis de leurs cavernes!!!! 🙂

Ma fille et moi nous sommes installées au soleil avec de la lecture sur une terrasse, en manches courtes, et on a même vu des gens en shorts!!! C’est fou!!! Avides de vitamines C, après une semaine de pluie, on nous annonce des températures encore plus chaudes tout au long de la semaine!!! Wow!!!!!

Une explosion de vie et d’énergie, et partout des regards surpris par ce temps si clément, un immense sourire au lèvres! Il est vrai qu’il est beaucoup plus agréable pour des québécois d’avoir un temps plus chaud que la normale, que pour des européens d’avoir du temps plus froid et un hiver plus dur! Les gens qui vivent dans les déserts où il a neigé cet hiver ne sont pas du tout équipés pour faire face à cela. Nous ici vivons toutes les conditions météos… parfois 4 saisons en une semaine! On n’a pas trop le choix de savoir s’adapter à tout dans ces conditions.

Alors ne me demandez pas si je crois au réchauffement climatique… on le vit en ce moment!

Les outardes en sont aussi surprises que nous d’ailleurs! Elles rigolent bien fort dans le ciel! Les entendez-vous?

Scène culte de la belle verte

Avez-vous déjà vu le film La Belle Verte?

Si la réponse est non, faites-vous plaisir, et allez louer ce petit bijou cinématographique. Si vous l’avez déjà vu, vous apprécierez à coup sûr revoir cette scène…

Pour vous mettre dans le contexte, les deux jeunes hommes et la femme du début viennent d’une autre planète, et ils ont « reconnecté » un docteur (Vincent Lindon) sur sa vraie nature et ses ressentis et ils discutent…

Toujours d’actualité comme vous le constaterez…

Y’a de ces jours! (confession)

Ce matin, en me réveillant, j’ai parcouru les publications de mes amis sur Facebook.  C’est ainsi que j’ai regardé le documentaire GREEN d’une durée d’une quarantaine de minutes. Je me suis efforcée de le regarder jusqu’au bout malgré l’émotion qui montait dès le début. Afin de pouvoir bien comprendre cette confession et réflexion que je vous partage ici aujourd’hui, je vous invite auparavant à visionner GREEN sur mon autre blogue. Pourquoi je ne l’ai pas intégré ici? Parce qu’une de mes règles pour Extra! … tes restes est de publier des solutions, des textes et vidéos positifs plus que de dénoncer.

… Osez le regarder en entier s’il-vous-plaît. Vous verrez… il se passe quelque chose en-dedans. Pourtant, ce documentaire n’a aucune narration… Les images parlent d’elles-mêmes. Et revenez lire la suite… j’ai besoin de vous!!!!

APRÈS LE VISIONNEMENT

Émouvant, n’est-ce pas? Je n’arrivais plus à stopper mes larmes après ce film si éloquent. Et comme pour en rajouter, j’ai regardé un court vidéo de moins de deux minutes sur la disparition des ours polaires, les banquises se faisant de plus en plus rares. Et je ne cesse de réfléchir depuis…

Nous en recevons plusieurs de ces vidéos et nous pourrions être tenté de ne plus les regarder, parce que nous nous sentons impuissants. Nous préférons « oublier »… accuser… et continuer notre quotidien sans trop changer nos habitudes.

Pourtant, à force d’en voir, il se passe quelque chose en nous. J’aime voir la vérité en face, et ce n’est pas parce que je suis insensible, loin de là. Pour certains films, je dois même faire de courtes pauses tant je pleure devant tant de non sens! Moi aussi, je préfèrerais oublier, mais si j’oublie, les destructions continueront quand même, les animaux continueront de se faire tuer injustement et de souffrir quand même, les glaces fonderont, la pollution augmentera et notre planète dépérira quand même! Ceux qui produisent ces films et documentaires le font dans l’espoir que cela éveille nos consciences et que nous participions activement aux changements qui s’imposent.

Ce matin, encore plus que les autres, je me sentais extra-terrestre! Oui, c’est un de ces jours-là! Je suis allée faire une course à l’épicerie, et je regardais avec une profonde tristesse des gens (encore trop nombreux) qui n’ont même pas leurs sacs vides avec eux… et je me disais que si ce geste pourtant simple est si difficile à faire pour une majorité, comment arriverons-nous à vraiment changer les choses?

Ce qui nous distingue des animaux est censé être notre intelligence …(!!!!) et donc comment se fait-il que nous fonctionnons comme si de rien n’était malgré toutes ces dénonciations? Comment se fait-il que nous ne nous levons pas tous debout pour faire cesser ces pratiques? Il est facile de dire que ce n’est pas de notre faute, mais si nous ne prenons que le film GREEN comme exemple, cela concerne tant de produits et de sociétés qui les utilisent dans leurs chaînes de production! Pour faire joli, combien de vies sommes-nous prêts à sacrifier? … En route vers la maison, j’ai croisé plusieurs véhicules de type 4 roues. Des gens qui s’amusent à polluer!!!! Ne leur parlez pas de changer leurs habitudes! C’est amusant, diront-ils! Est-ce si difficile pour l’homme de se trouver des passe-temps agréables qui soient respectueux de l’environnement?

Il y a quelques jours, j’ai fait remarqué à un homme que ça faisait presque 20 minutes qu’il faisait fonctionner son auto, et que cela n’était vraiment pas écologique. Non seulement il m’a envoyé promené le doigt en l’air en me disant de me mêler de mes affaires, mais en plus, il m’a dit « Toi, va donc faire laver ton char (auto)!!! »

Wow! la conscience écologique! Elles sont là les priorités de notre espèces… avoir une auto propre qui pollue!!!! L’air que nous respirons nous concerne tous! Aussi nous devrions tous devenir intolérants sur certains sujets. Nous ne devrions même plus en être à apporter simplement nos sacs, et à éteindre nos moteurs quand nous ne circulons pas. Nous devrions tous repenser à nos vies, nos valeurs, nos habitudes, nos goûts, nos sociétés et faire les changements qui s’imposent. Si les Égyptiens ont pu, en devenant solidaires, dire non au gouvernement en place et le chasser, nous pourrions tous faire une véritable différence nous aussi en repensant tout ce que nous faisons. À force de regarder ce genre de vidéo, viendra un moment où nous en aurons tous vraiment assez et agirons!!! Il faut informer davantage, choquer aussi, ébranler, pour que les gens sortent de leur zone de confort. Sinon, QUAND changerons-nous????

Et d’un autre côté, il y a de nombreuses personnes brisées par cette société de fou, qui pour fuir cette vie se sont jetées dans la drogue et l’alcool, détruisant ainsi leur santé et leur équilibre. J’ai un ami comme cela qui focalise maintenant tellement sur ses états d’âme et ses maladies, qu’il pense régulièrement à mettre un terme à sa vie. Je ne peux que faire un parallèle avec l’ourang-outan du documentaire… mal de vivre. La manière dont certaines personnes se vivent est si déconnectée de « la vraie vie » qu’il n’est pas étonnant qu’ils y cherchent un sens en vain! Pourtant, prendre du recul, comme le permet ce documentaire, aide à ne pas se considérer comme le centre du monde. À dédramatiser nos petites vies, et à utiliser toutes nos ressources pour changer les choses et justement donner un sens à notre présence ici.

Soyons créatifs!!!! Trouvons des solutions tous ensemble…! Green fut réalisé par un seul homme (Patrick Rouxel) sans financement, sans attachement politique ou corporatif, avec une seule caméra dans la forêt de Bornéo. Pour accéder à son site, cliquez sur Green n’importe où dans le texte. Il a remporté plus d’une vingtaine de prix pour son touchant documentaire… Avec ce film, il touche des milliers de gens. Vous, comment exprimerez-vous votre différence afin de faire bouger les choses?

Aidez-moi… j’ai besoin de sentir que nous sommes nombreux à vouloir sincèrement que ça change…