Sur le ton de la confidence

J’ai eu envie de venir vous écrire toute la journée, cherchant un sujet qui vous divertirait puisque nous ne pouvons échapper au chaos mondial. Je lisais les blogues auxquels je suis abonnée, je jouais avec mes chats, j’allais faire un tour dehors tout autour de chez-moi pour me retrouver chaque fois devant une page blanche.

 En ce moment même, malgré les confinements, des bébés naissent. La vie émerge au travers de ces morts qui s’additionnent au quotidien. Je ne peux pas me résoudre à ne pas parler de ce que nous vivons actuellement, tout simplement parce qu’au travers des drames individuels, nait une nouvelle conscience. Oui oui, vous avez bien lu. Quelque chose de beau émerge de tout cela.

Qu’importe la source de ce virus sélectif et meurtrier, il fait maintenant partie de nos vies. Il y a eu un AVANT, nous sommes en plein PENDANT et il y aura un APRÈS. Cela ne fait aucun doute. Si vous lisez ceci, c’est que vous accédez à un ordinateur, une tablette électronique ou un téléphone intelligent. Vous n’êtes donc pas seuls. C’est même assez difficile d’être seul à notre époque avec tous les gadgets électroniques.

La planète est en mode PAUSE. Qui aurait imaginé pareil scénario en si peu de temps? Les rues sont pratiquement vides, les commerces sont presque tous fermés (sauf ceux qualifiés d’essentiels), les avions dans le ciel ont drastiquement diminué (quoiqu’encore étonnamment nombreux), toutes les activités sont suspendues (quelle que soit leur catégorie). Une grosse majorité de gens ne travaillent plus, les écoles sont fermées, les garderies aussi (sauf pour les intervenants des services essentiels). L’humanité retient son souffle en espérant que le virus les ignore.

Sans minimiser le drame qui se joue dans la vie des personnes infectées, sans ignorer que de nombreuses personnes se retrouvent sans revenu et sans accès à de la nourriture, j’aimerais si vous le voulez bien que nous prenions un peu de recul, un peu comme si nous pouvions observer tout cela du haut de notre soucoupe volante.

En quelques semaines seulement, on assiste à une décroissance. Oui oui, cette même décroissance qui était souhaitable pour que nous puissions opérer le changement de cap nécessaire à la survie de la planète. La bourse est en chute libre. Les Occidentaux ont été forcés de cesser de consommer à outrance. Pas le choix, les usines et les magasins sont fermés. Une personne par famille seulement pour aller chercher de la nourriture en respectant la distanciation sociale. Plus de contacts physiques, sauf pour ceux vivant sous un même toit. Cela force les gens à se retrouver avec eux-mêmes. De très nombreux entrepreneurs savent déjà qu’ils ne se relèveront pas de cet arrêt obligé.

Alors qu’en Inde, les gens marchent pendant des jours et des semaines pour rejoindre à pied leur village natal, leurs enfants sur leurs épaules, sans argent et sans nourriture, les occidentaux eux se lamentent de ne pas pouvoir aller à leur chalet puisqu’il est interdit de quitter sa région, de ne pas pouvoir visiter leurs amis, de voir avec horreur naître des repousses de cheveux sans colorant dans la glace, de ne pas pouvoir aller faire installer leurs pneus d’été (même s’ils ne peuvent pas se déplacer de toute manière), de ne plus savoir quoi faire avec leurs enfants qu’ils ne voyaient avant que partiellement( le matin, le soir et souvent qu’un weekend sur deux), de se retrouver en permanence avec un conjoint qu’ils ne connaissaient peut-être pas si bien que cela et ils se demandent ce qui a bien pu se passer pour que du jour au lendemain, leur vie ait basculée. Face au miroir, ils se questionnent sur leurs choix et sur le sens de leur vie. Pas le choix. Quand on se défini en fonction de son niveau social, en fonction de son travail et/ou des apparences, la situation actuelle a de quoi faire réfléchir.

Des gens commencent à comprendre l’importance de cultiver des aliments. Une amie me demandait justement conseil aujourd’hui pour faire pousser des légumes.

Qui aurait cru qu’il faudrait un virus pour créer des rapprochements dans les familles, pour se préoccuper des aînés, pour que les parents prennent enfin le temps de s’occuper de leurs enfants, pour amener les gens à se questionner sur leurs priorités et leurs habitudes, pour faire preuve d’originalité et de débrouillardise, pour se reconnecter sur le vrai et l’authentique?

En parallèle, la pollution a drastiquement diminué tout comme la production d’énergie fossile. L’eau devient claire à Venise, les dauphins viennent s’y aventurer. L’océan a un répit de bateaux de croisière, ces énormes pollueurs. Les retraités délaisseront celles-ci plus par peur de se retrouver confinés en mer que pour ne pas polluer. Le ciel de Paris retrouve ses couleurs. Les courses de Formule furent annulées, non pas parce qu’elles polluent inutilement, mais à cause encore une fois du virus. Le silence se fait graduellement. Les villes semblent abandonnées. Les échanges commerciaux étant au ralenti, les gens constatent qu’à force de tout importer de Chine ou d’ailleurs, ils n’ont plus d’autonomie locale. Les masques se transigent au plus fort la poche. Tous les coups sont permis entre les gouvernements. On voit naître des guerres commerciales qui menacent les importations de biens essentiels et d’aliments. On prend ENFIN conscience collectivement de l’importance d’acheter localement. On réalise que les économies réalisées en achetant des produits chinois coûtent très cher à la collectivité quand on constate que des vies sont en jeu. Au Québec, face à cette guerre des masques, le gouvernement a décidé que dorénavant, ces produits essentiels seront créés au Québec et que dorénavant, lors des achats gouvernementaux, ils tiendront compte de cette nouvelle réalité en privilégiant les achats locaux. Le gouvernement souhaite également inciter les agriculteurs à se munir de serres 4 saisons afin que nous soyons autonomes au niveau alimentaire, et cela le plus rapidement possible. Il vient également de lancer un site web (le panier bleu) encourageant les consommateurs à acheter localement.

La conscience collective fait un bond majeur vitesse grand V. Que restera-t-il de ces prises de conscience lorsque les affaires reprendront et que les gens pourront vaquer à leurs occupations? La réponse à cela dépendra de la durée des mesures restrictives. J’ai l’impression que plus ce sera long, plus les gens auront eu le temps de réfléchir et de s’ouvrir à une autre réalité. Souhaitons que ça porte fruits en tout cas.

Sur ce, je vous dis à bientôt. Je fais partie de ceux qui peuvent continuer de travailler à distance durant cette crise. Profitez bien du moment présent!

Je m’engage

La planète va de plus en plus mal, nous le savons tous. Chaque jour nous apporte des nouvelles démontrant que les climats changent.

Cela engendre des tornades, des pluies diluviennes, des records de chaleur ou de froid, de la neige où il n’y en avait pas et des insectes tropicaux là où ils ne pouvaient vivre autrefois, des inondations impressionnantes ( ce matin j’apprenais que des vagues immenses ont arraché des balcons des 3 premiers étages d’un hôtel aux Canaries), de puissants séismes presqu’au quotidien, la disparition d’espèces animales , des incendies dévastateurs, des récoltes dévastées, des maladies nouvelles. Bref, notre planète se meurt sous nos actions et inactions, elle souffre à coups de pesticides et de chimique, elle se liquéfie.

On nous le répète depuis longtemps, mais devant l’ampleur de ces constations grandissantes, devant le nombre grandissant de la population mondiale et de ses « besoins » et déchets, l’inertie semble majoritairement présente.

Au Québec, un regroupement d’artistes et de personnalités s’est mobilisé pour interpeller le peuple à agir en signant un pacte. Tout le monde sait que Paris ne s’est pas construit en une nuit. Les gestes aussi petits soient-ils sont les bienvenues. À ce jour, plus de 212 000 personnes ont signé le pacte. Ils trouveront sur leur site des idées, mais surtout on demande aux gens de faire des changements. De repenser leurs choix. De refléchir avant d’acheter des produits qui ne respectent pas ce mouvement de changements essentiels.

Déjà depuis le début de ce pacte, vous n’imaginez pas les discussions que cela a engendré. Je trouve cela génial, parce que c’ est en en parlant que nous avancerons, pas en nous voilant les yeux.

Où que vous viviez, je vous invite à vous joindre à moi en signant ce pacte ICI.

Soyons le changement que nous espérons.

Toutarmonie

Pendant que la nature se transforme

Vous me manquez! Déjà presque 7 mois que je ne suis pas venue m’entretenir avec vous. Je ne cesse de m’étonner de la rapidité à laquelle passe le temps. Un vie, c’est un claquement de doigt, sans plus.

Depuis la dernière fois, j’ai vécu 2 déménagements, le mien et celui du bureau, en pleines canicules (oui un « s » car il y en a eu plusieurs). En fait, l’été au complet me semble avoir été une canicule. À trois reprises, j’ai reçu des avis de tornades sur mon cellulaire. La dernière fois, j’en ai reçu 5 en une heure et de fait, pas très loin d’ici, 6 tornades ont fait d’énormes dommages. Je m’enfermais seule avec mes 2 chats dans la pièce centrale (la toilette) en attendant que cela passe. Nous avons eu des climats tout simplement tropicaux qui parfois faisaient de la buée sur l’extérieur des fenêtres des maisons. Aujourd’hui, j’ai cueilli des framboises! Depuis le 2 octobre que j’en récolte, dans ces mêmes plants qui ont donné une récolte en juillet. La chaleur faisait mûrir trop vite les fruits et avant que je n’ai pu les cueillir, un ours a piétiné plusieurs de mes framboisiers. Des framboises en octobre, moi je n’avais jamais vu cela. Elles sont plus grosses, plus savoureuses et plus juteuses qu’en été. Un délice!

On n’a pas fini d’être étonnés des changements que le réchauffement climatique apporte. Cela dit, ça commence à sentir l’hiver. Tout est enfin prêt. À mon nouveau chez-moi, je vois beaucoup de cerfs de Virginie. Un pur bonheur! Je les prenais pour des chevreuils, mais les chevreuils n’ont pas de queue et mes visiteurs ont une formidable queue blanche qui se dresse lorsqu’ils courent. (Faux! Cerfs et chevreuils seraient des synonymes.) Samedi matin, deux jeunes gracieux cerfs m’ont salué lorsque j’ai ouvert les rideaux et une gélinotte huppée sautillait sur place derrière la maison. J’adore les weekends très venteux d’octobre parce que ça semble éloigner les chasseurs que je trouve très agressants. Me faire réveiller par des tirs à 6 h 30 du matin, ça me met toute à l’envers. Je souhaiterais inviter tous ces animaux à se réfugier chez moi, mais même ici, je ne crois pas qu’ils seraient à l’abri de ces gens peu respectueux. Il semblerait que même la maladie débilitante chronique du cerf ne fait pas peur aux chasseurs.

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J’habite tout près d’un parc national et donc je vois de nombreux animaux. Il y a une telle variété d’oiseaux chez-moi que de mon hamac de salon, face à mes grandes fenêtres, je n’ai qu’à attendre un peu avec mes jumelles et je fais de superbes découvertes. La nuit, quand j’éteins toutes les lumières intérieures, c’est noir encre, car il n’y a aucune lumière aux alentours. En juin, j’avais droit à un formidable ballet de lucioles. J’en avais les larmes aux yeux tant cela était magnifique. En août, ce furent les Perséides qui m’ont offert un spectacle digne du planétarium.

À mon arrivée ici, il m’a fallu quelques semaines pour découvrir d’où provenait un puissant cri nocturne. Un cri effroyable à glacer le sang. J’ai d’abord cru à un oiseau de proie, mais j’ai finalement découvert que c’était le cri d’une renarde. Si vous ne savez pas de quoi je parle, je vous invite à cliquer ICI et d’écouter ce que ça donne. J’ai trouvé cela sur le web, car mes enregistrements n’étaient pas très bons. Ses cris peuvent durer plus d’une heure. Assez particulier, surtout quand on ne sait pas ce que c’est et que cela résonne en écho.

Les premiers flocons sont tombés depuis 4 jours. Les feuilles colorées se mettent à tomber et les insectes au ralenti semblent drogués. La nature se transforme pour faire place à l’hiver. Les gens sont plus fatigués, parce que le corps aussi se prépare à l’hiver. Il demande de ralentir, ce que nos vies acceptent mal. Manger selon les saisons, vivre au rythme des saisons, n’est pas encouragé dans nos sociétés. Pourtant, la nature nous parle et nous guide.

Je vous dis à bientôt, car je devais être de retour plus assidûment.

Toutarmonie

Vidéo

Superbe surprise matinale!

Ce matin, en allant chercher quelque chose au salon, j’ai remarqué dehors, de l’autre côté de la rivière en lisière de forêt, une tache sombre qui de loin ressemblait à une roche! Je ne portais pas mes lunettes et je suis, je l’avoue, très myope! Une roche en hiver, avec toute la neige que nous avons, c’était peu probable, d’autant que mes chats fixaient cette chose avec attention. J’ai agrippé prestement mes jumelles et j’ai découvert que la roche était en fait un superbe chevreuil qui dormait en rond sur la neige, alors qu’il faisait -23 C dehors! Wow! Juste le temps de faire cette courte vidéo de 1:34 minutes et j’avais les doigts gelés, alors que lui dormait sur la neige! Il est visiblement mieux équipé que nous physiquement pour résister au froid.

Avec mes jumelles, j’ai remarqué qu’il dormait les yeux ouverts. Ce n’est pas ce que j’appelle dormir profondément. Il doit sûrement être constamment aux aguets d’un éventuel prédateur. Quel bel animal! J’ai photographié de mon salon l’image que vous voyez en haut de cet article, mais vous conviendrez qu’il faut le savoir qu’il y a là un chevreuil!

J’ai rapidement terminé de me préparer pour aller travailler et je suis descendue au bord de l’eau pour le filmer, consciente qu’un fois qu’il entendrait mon auto démarrer, il pourrait s’enfuir. À mon grand bonheur, il n’a pas eu peur de moi. Il a simplement relevé la tête pour me regarder. Vous ne m’entendrez pas parler fort, puisque je chuchotais pour ne pas effrayer mon nouvel ami. La brume que vous verrez flotter au-dessus de la rivière témoigne du froid actuel.

J’ai l’impression que mon départ ne l’aura pas fait fuir. Il devait se sentir en sécurité à cet endroit, coupé du vent. Tant mieux.

Voici donc la courte vidéo:

par Toutarmonie

Pour remplacer écologiquement le duvet

Un follicule d'asclépiade à maturite
Les follicules sont à maturité et prêts à être récoltés. La récolte doit se faire avant que la « perruche » craque et que les fibres apparaissent.   Photo : Radio-Canada/Jean-Michel Leprince

Plus de sacs et de bouteilles en plastique à Montréal

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Youppi!!! Les sacs de plastique seront interdits à partir de janvier 2018. C’est loin, mais déjà plusieurs commerces ont commencé, janvier 2018 étant la date limite. Prochaine étape annoncée… le bannissement des bouteilles d’eau en plastique à usage unique.

bouteilles-eauReportage vidéo de Radio-Canada ici.

Nouvelle au Journal La Presse ici.

Voici le communiqué de Presse du maire de Montréal:

Montréal, le 22 février 2016 – Le maire de Montréal, M. Denis Coderre, et le responsable du développement durable, de l’environnement, des grands parcs et des espaces verts au comité exécutif, M. Réal Ménard, ont annoncé le bannissement des sacs d’emplettes en plastique léger à Montréal à compter du 1er janvier 2018.

« Nous posons un geste fort aujourd’hui en annonçant ce choix réfléchi que fait Montréal de bannir les sacs de plastique légers dans les commerces de détail. La Commission sur l’eau, l’environnement, le développement durable et les grands parcs a pris soin de bien analyser les différents impacts et les enjeux environnementaux, économiques et sociaux. Avec cette interdiction ciblée qui laisse une période d’ajustement jusqu’au 31 décembre 2017, nous nous assurons de prendre les bons moyens pour le développement durable et la qualité de vie des Montréalais par une réduction à la source. Nous encourageons ainsi l’utilisation des sacs réutilisables ou plus résistants, un geste déjà posé par de nombreux Montréalais. D’ailleurs, la Ville de Montréal encouragera en parallèle plusieurs autres initiatives visant la consommation responsable, comme la réduction de la consommation des bouteilles d’eau en plastique, mais également le développement d’une filière de conception et de fabrication de sacs réutilisables au Québec », a déclaré le maire de Montréal, M. Denis Coderre.

Un bannissement qui comporte certaines exceptions

« Avec le nouveau règlement à être finalisé prochainement, la Ville vise le bannissement d’un certain type de sacs, soit ceux utilisés pour faire des emplettes et qui sont distribués ou vendus dans les commerces de détail. Il s’agit plus précisément des sacs légers (de moins de 50 microns) et des sacs de type oxo-dégradables, oxo-fragmentables, oxo-biodégradables et biodégradables. Je tiens à rappeler que ces sacs, a priori inoffensifs, ont des impacts importants au niveau de l’enfouissement tout comme sur nos écosystèmes vu leur volatilité, leur façon de se décomposer et le temps que ça prend pour une telle décomposition » a ajouté M. Ménard.

Notons que malgré ce nouveau règlement, certains sacs, pour des raisons d’hygiène, par exemple les sacs minces pour les fruits et légumes ou pour les médicaments, ne sont pas ciblés.

La Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) a également mis en place un comité de suivi qui travaillera à l’harmonisation de l’interdiction de l’utilisation des sacs d’emplettes en plastique à usage unique sur le territoire métropolitain et, au Québec, en collaboration avec l’Union des municipalités du Québec et la Fédération québécoise des municipalités. « Nous espérons que d’autres villes emboîteront le pas afin que l’interdiction de ces sacs se fasse à l’échelle du Québec » a déclaré M. Coderre.

D’ici la mise en vigueur du règlement, le 1er janvier 2018, la Ville de Montréal ira de l’avant avec des activités sensibilisation afin d’informer les citoyens, les commerçants et l’industrie du plastique des modalités du nouveau règlement et des solutions de rechange aux sacs d’emplettes en plastique léger.

« Nous savons que le Québec, notamment Montréal, a déjà eu un bon chemin de parcouru avec le Code volontaire des bonnes pratiques, mis en œuvre en 2008 et qui a mené à une réduction de 52% de l’utilisation des sacs de plastique. Je compte une fois de plus sur l’implication et la participation des citoyens, des commerçants et de l’industrie pour passer à une prochaine étape et assurer le succès de ce changement, faisant de Montréal une ville écoresponsable pour le bien de l’ensemble des Montréalais, de notre milieu de vie tout comme des générations à venir », a ajouté M. Coderre.

La Ville de Montréal a également annoncé l’année dernière son adhésion au National Zero Waste Council (NZWC), une organisation canadienne qui regroupe des particuliers, des organismes gouvernementaux, des entreprises, des industries et le secteur communautaire qui prônent l’atteinte du « zéro déchet ».

Ce point de presse est disponible à partir de la chaîne YouTube du maire de Montréal, M. Denis Coderre, à l’adresse suivante : http://bit.ly/1LekA8U

Toutarmonie

En quête de sens (le film) est arrivé au Québec

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Voilà! Si vous vivez en Europe, peut-être l’avez-vous déjà vu, mais au Québec, le documentaire vient tout juste d’arriver. Je ne l’ai pas encore vu pour la très bonne raison que je viens de le découvrir via une vidéo publiée par un ami sur Facebook. Soyez assurés que dans les prochains jours, j’irai le visionner et je vous en parlerai. Chose certaine, il n’y a jamais trop de ce genre de films… Je vous invite à faire circuler l’information!

Voici ce que les auteurs disent au sujet de leur film:

Pourquoi ce film ?

« En quête de sens » est un projet documentaire qui est né d’un constat partagé par un nombre croissant de citoyens : notre société occidentale est malade, prisonnière d’une logique qui engendre plus de destructions, d’injustices et de frustrations que d’équilibre et de bien être. L’impératif de rentabilité économique à court terme prend aujourd’hui le pas sur l’intérêt général en dépit du bon sens. La logique prédatrice qui s’impose comme la norme, assombrit notre avenir commun.

Pour sortir de cette impasse ce n’est pas de plus de savoir, de plus de technologie, ou de croissance dont les hommes ont besoin, mais de plus de recul, de bon sens, en un mot : de plus de sagesse.

Le point de départ

Quand Nathanaël retrouve Marc à New York, les deux amis ne se sont pas vus depuis 10 ans et leurs trajectoires les ont éloignés : Nathanaël vient de finir un film environnemental en Inde, Marc, lui, exporte de l’eau en bouteille pour une multinationale…

Mais un accident vient interrompre son « rêve américain ». Cloué au lit, il se résout à visionner une série de documentaires laissés par Nathanaël sur la “marchandisation du monde”. Dès lors, sa conscience ne le laissera plus tranquille. Oubliant ses plans de carrière, Marc rejoint Nathanaël en Inde où ils commencent une épopée improvisée.

La quête

Equipés d’une petite caméra et d’un micro, ils cherchent à comprendre ce qui a conduit aux crises actuelles et d’où pourrait venir le changement. De l’Inde au Guatemala en passant par San Francisco et l’Ardèche, c’est toute leur vision du monde qui va être ébranlée…

Tissé autour de rencontres authentiques, de doutes et de joies, leur voyage est une invitation à reconsidérer notre rapport à la nature, au bonheur et au sens de la vie. 87 minutes pour reprendre confiance dans notre capacité à porter le changement en nous-même, et dans la société.

Bande-annonce du film

Site web « en quête de sens »

Consulter l’horaire du cinéma Beaubien si vous habitez à Montréal.

Toutarmonie

En ce 29 décembre 2015…

FullSizeRenderCe soir, je viens partager avec vous une petite vidéo que j’ai fait pour vous ce midi à Montréal durant la tempête de neige. Nous en avons finalement reçu environ 40 cm. Dire qu’il y a quelques jours, le 24 décembre, il faisait ici un exceptionnel 17 degrés Celcius!

Vive l’adaptation au changement!

Je vous préviens, la qualité technique de la vidéo laisse un peu à désirer, en ce sens que je marche avec mon téléphone, il faisaitt froid sans mes gants, j’avais le nez qui coulait, le micro était très proche de ma bouche à l’intérieur de mon capuchon pour ne pas se faire mouiller, il ventait, il y avait beaucoup de neige et je traînais de lourdes bottes dignes du grand Nord! 😉

J’avais juste envie d’humaniser mon message, car je trouve que les échanges plus directs manquent de plus en plus dans ce monde.

Bonne fin d’année 2015!

À bientôt,

Version écologique du BOXING DAY

À l’heure où tous les magasins ouvrent (13 hrs) en ce lendemain de Noël et que les gens se bousculent pour profiter des rabais du BOXING DAY, voici à quoi ressemble notre boxing day…

Grosses économies en perspective dans un environnement zen et ensoleillé.

Bon samedi!

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IMG_5941 IMG_5944 IMG_5947 IMG_5955Et le plus chouette, c’est que ça peut être boxing day tous les jours!

Toutarmonie

Un homme peut faire une différence; Fred Pellerin excelle dans cet art

fredpellerin

À la fin avril, j’ai assisté pour la première fois en direct à un spectacle de Fred Pellerin; « de peigne et de misère ». Auparavant, je l’avais déjà entendu à la télévision, sur DVD, et sur CD. Je le trouvais déjà extraordinaire.

Il était là, seul sur la scène. Une présence déconcertante. Il jouait parfois de la musique à bouche en même temps que de la guitare, il chantait aussi et il « percussionnait » de ses pieds… Il nous racontait… il nous captivait… il nous transportait… il nous faisait rire à en avoir mal aux joues à force de… et au fil des mots se tricotait une histoire d’une grande profondeur. On en saisissait toute l’ampleur à sa conclusion.

Seul sur scène, il nous parle comme s’il n’y avait que vous et lui. Il rayonne la simplicité, l’authenticité, et même lorsqu’il invente des mots ou des expressions, c’est d’une poésie troublante! Une explosion de vie et de bonheur!

J’étais émue tout au long du spectacle. Les larmes qui coulaient n’en étaient pas de tristesse. J’étais tout simplement ému devant tant d’authenticité, tant de vie, tant de beauté du langage, le tout étant accompagné de sa formidable énergie. Il a raconté ses histoires un nombre incalculable de fois, pourtant là devant vous, il a la candeur et l’intensité de celui qui vous le partage pour la première fois. Lorsqu’il rit, il est touchant comme un enfant.

Il nous a parlé d’un peuple qui se tient debout, il nous parlait de différence… il nous parlait de choix, des absurdités de nos sociétés mais d’une manière tellement douce, tellement poétique, qu’on ne le voit pas venir. Jamais avant lui je n’ai entendu d’élocution sur l’indépendance d’un pays (sans vraiment l’aborder directement) qui ait autant de force, d’impact et de signification.

Je l’écouterais toute la journée tant il est rafraîchissant! Pas étonnant que ses spectacles sont complets plus d’un an avant les représentations!

Un grand homme que ce Fred Pellerin. C’est une grande richesse que d’avoir un tel Homme au Québec et sur la planète. En le voyant, on comprend qu’un seul homme peut transformer le monde… ouvrir les esprits… et rassembler les gens.

J’ai trouvé ici un extrait de ce spectacle qui a évolué depuis 2012…

Toutarmonie