À quoi est associé l’automne pour vous?

Alors que les arbres se parent de magnifiques couleurs, lesquelles changent au fil des jours et des semaines, alors que l’air est frais et donne envie de se balader en forêt, voilà que retentissent les « pow pow t’es mort! ». Hey oui, c’est la période de la chasse. En ce moment, c’est la chasse aux chevreuils et aux bernaches (communément appelé outardes ici). Même si je ne voulais pas y penser, il y a toujours de « valeureux » chasseurs qui tirent très tôt le matin, le jour aussi et en fin de journée pour me le rappeler. C’est une période de l’année magnifique, pourtant c’est carrément dangereux de se balader en forêt! Là où je vis, les gens ne devraient pas être en train de chasser. Ce sont des terrains privés. Certains s’arrêtent même sur la route, sortent avec leur arme, et s’aventurent en bordure des terrains. Illégal. Mais bon, auriez-vous envie d’aller faire la leçon à un mec armé?

Chez moi passe un sentier qui appartient à un parc national. Oui, qui dit parc, dit protégé! Ce sentier n’est cependant pas vraiment sous surveillance. La partie qui est située DANS le parc l’est davantage. Cela dit, à entendre la proximité des tirs, je doute que ces chasseurs respectent ces zones protégées.

N’ayant entendu aucun tirs hier (faut dire qu’il pleuvait presque toute la journée), quand le soleil s’est pointé aujourd’hui et que j’ai vu ce ciel d’un bleu intense, j’ai vraiment eu envie d’aller faire une balade à vélo. Torturée entre la crainte de finir sur le toit d’un 4X4 comme un chevreuil et le désir de sentir l’odeur des feuilles au sol, j’ai finalement décidé de dépasser ma peur. J’ai revêtu ma veste de nylon de vélo rouge pompier (aussi bien mettre toutes les chances de mon côté) et je m’apprêtais à partir quand j’ai entendu tirer. Merde!

Qu’à cela ne tienne, j’ai décidé de rouler sur la route, non pas sur le sentier, jusqu’à ce que je sois au parc. Dès que je me retrouve dans cette nature si chaleureuse, je ressens toute son énergie. Les couleurs sont vives. L’air est frais. La canopée verte apaise. C’est le bonheur. À mi-parcours, je trouve un endroit pour méditer. La vue est magnifique. D’un côté, il y a une rivière.

J’entends un grand héron pousser un grand cri étrange et je le vois prendre son envol. De toute beauté! C’est tranquille à cette période de l’année. Le silence est doux. Parfois j’entends quelques bernaches parler entre elles de leur voyage vers le Sud. Un tamia semble avoir envie de venir voir si j’ai quelque chose pour lui, mais il se contente finalement de faire des allers retours entre les arbres devant moi. Il me fait sourire. Je suis bien.

De l’autre côté, c’est un tout autre panorama où domine le bleu et des traces de nuages qu’on semble avoir essayé d’effacer.

Je ferme les yeux et médite en respirant profondément et « pow pow t’es mort » retentit au loin. Quel gâchis! Les tirs reprennent à répétition. Ça semble venir de l’Ontario cette fois-ci, de l’autre côté de la grande rivière Outaouais. Qu’importe, je pense à ma crainte d’aller rouler en période de chasse et je n’ose imaginer la crainte que vivent ces animaux persécutés. Vous vous préparez pour un très long voyage et « BANG », un humain au sol tire votre partenaire de vol ou votre ado. Ça commence vraiment mal un voyage! Je me demande s’ils y pensent à cela, les chasseurs?

Lasse, je décide de rentrer. Un peu avant d’arriver chez-moi, je dois me décider. Prendre le sentir en forêt ou rester sur la route pour être certaine de ne pas croiser de chasseur. La route ne me fait pas vraiment envie, alors je tourne dans cette partie de la forêt où j’entends toujours des animaux bouger dans les feuillages sur mon passage parce que c,est un chemin moins fréquenté.

Dès que j’arrive sur le sentier, je ressens encore une fois le présence bienveillante des arbres et de ses habitants. J’inspire. Hmmmm….! Les feuilles au sol craquent sous mes roues. Puis à un tournant, j’arrive face à un grand chevreuil. Il est tellement gracieux! Il m’a vu rouler vers lui, alors il s’enfuit illico hors du sentier, alors que je ralentis. Au silence qui règne, je me doute qu’il fait la statue tout près de moi, afin de ne pas attirer l’attention sur lui. Dans une fraction de seconde, je vois plein de pommes au sol. Me vient à l’esprit que cela est peut-être une ruse d’un chasseur et mon cœur se met à battre plus vite. Merde! Puis la seconde d’ensuite, je constate que je suis sous un pommier et que ses petites pommes tombées au sol étaient la raison de la présence du chevreuil. Je ne m’arrête pas, pour ne pas effrayer le pique-niqueur et je continue ma route. Je remarque que j’ai la gorge serrée et que j’ai une vive émotion en pensant que ce chevreuil prend peut-être son dernier repas. Je demande en silence à Dame Nature de le protéger.

Où peut se cacher un chevreuil en période de chasse? Ils doivent faire des réserves avant l’hiver et pourtant, il faudrait qu’ils se cachent jusqu’à ce que la menace s’éloigne.

Basilic sacré – plante médicinale

En rentrant, j’ai essayé de penser à autre chose en récoltant d’autre basilic sacré, mais cette période de chasse me trouble beaucoup. Mes amis de la région aussi évitent d’aller en forêt à cette période-ci et cela nous choque parce que c’est une période vraiment géniale.

Si nous étions en mode de survie, ce serait autre chose, mais franchement, venir tirer chez les gens, je trouve qu’ils exagèrent.

Échinacée après la pluie

Je vous laisse sur ces feuilles de molène après la pluie. On dirait vraiment des cristaux de glace. Très particulier l’effet de l’eau sur ces feuilles poilues.

Toutarmonie

Le hamac

Je vous partage aujourd’hui un texte que j’ai écrit, il y a un an pour un concours de récit. C’est la première fois que je le partage publiquement. J’y raconte ce que je vivais, il y a trois ans. Moment émouvant que je n’oublierai jamais. Je vis ailleurs depuis l’été dernier, toujours en nature, mais encore aujourd’hui, je repense souvent à ses arbres qui m’honoraient de leurs présences, avec une profonde émotion, car ils vivent toujours en moi. Leur empreinte est gravée en moi.

Le hamac

« Tiiiii tiiiii tiiiii tiiiii tiiiii! » Je cherche des yeux la provenance du petit cri répétitif. Entre deux branches, un tamia m’exprime nerveusement la crainte que lui inspire ma présence sur son territoire. La brise légère transporte les effluves humides de la forêt environnante. Suspendue entre deux chênes, au-dessus d’une berge rocheuse, j’inspire et expire en profondeur, question de signifier à mon corps qu’il peut s’abandonner enfin. L’omniprésent murmure de l’eau ruisselant entre les roches me rappelle le ronronnement de mon chat. Je remue mes orteils nus à l’autre bout du hamac en souriant. La couleur de la fine toile me rappelle le lagon de Bora-Bora. Des cris d’oiseaux fusent ici et là. Allongée, je me laisse bercer par cette nature apaisante. La cime des arbres ondule de gauche à droite dans un mouvement hypnotique.

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Une boule se forme dans ma gorge, mes yeux picotent. Je les ferme. Mon bonheur coule sur mes joues et je me surprends à répéter trois fois merci en silence. Un sentiment de liberté généralement associé aux vacances m’habite, pourtant je n’aurai droit à aucune vacance cet été! Où que mon regard se pose n’est que beauté et nature, réalité que je devrai apprivoiser, car je suis ici chez moi.

Un bref instant, je culpabilise de me sentir si bien, seule, loin de ma fille qui vit pour la première fois sans moi à Montréal.

– Tu dois absolument aller à cette entrevue en campagne, maman! Ce travail est fait pour toi. Tu pourras enfin réaliser ton rêve de contribuer au monde de demain et de vivre enfin en pleine nature.

– À quoi bon, puisque tu m’as dit ne pas te sentir prête à vivre seule à Montréal!

– Ne t’occupe pas de cela, maman. Vas-y et on s’organisera ensuite. J’ai quand même 19 ans! Comme tu me le dis toujours, nous trouverons une solution. Tout ce que je sais, c’est que tu dois y aller.

Ce fut rapide. Coup de foudre professionnel.

– Vous pouvez commencer dans une semaine?

– Certainement!

Un grand héron remonte avec élégance la rivière en l’effleurant presque. Il ne m’a pas vue. Je fais partie de ce grand tout. Je me replie en position fœtale. Le tamia poursuit son monologue.

– Maman! Pendant ton absence, j’ai réfléchi et j’ai vraiment envie de trouver des gens qui se cherchent une colocataire.

– Tu es certaine?

– Absolument.

Dès mon retour d’entrevue, nous sommes allées porter notre résiliation de bail, quatre heures seulement avant la fin de la date limite. Les synchronismes s’enchaînaient à une vitesse impressionnante. Pressentant le changement, notre chat est subitement tombé malade, m’obligeant à l’accompagner dans son dernier voyage, trois jours avant mon départ. Je vivrais apparemment seule mon isolement volontaire en forêt. Les émotions fusaient de toutes parts. Pendant quatre mois, je dormirais au bureau et je reviendrais à Montréal trois jours semaine jusqu’à nos déménagements respectifs.

– Maman! Trop cool! J’ai trouvé un appartement génial que je partagerai avec 3 techniciens de son! Nous aurons une salle de musique où je pourrai mettre ma contrebasse et mon piano.

Elle s’organisait très bien sans moi. J’étais émue, fière d’elle, mais aussi troublée. Un tourbillon d’émotions se mélangeait à mes changements hormonaux.

Une petite souris montre le bout de son nez entre les plants de prunelle qui obstruent son passage souterrain. Rapide comme l’éclair, mon chat s’élance de son promontoire rocheux, ratant sa cible de peu. Déçu de n’avoir pu attraper sa proie, il va s’abreuver à la rivière, observe le courant un moment, puis regagne son poste d’observation.

Alors que je logeais encore au bureau, un soir de semaine, j’ai aperçu un chat errant qui s’en allait au loin. Ma fille et mon matou me manquaient.

– Minou, minou?

Il s’est tourné vers moi, ses yeux se sont écarquillés et il a semblé s’exclamer « Ah! C’est toi? ». Comme dans une scène de film au ralenti, il s’est élancé vers moi. Avant que je ne réalise ce qui se passait, il était sur moi, léchant avec frénésie mes oreilles et embrassant ma bouche sans gêne comme si nous nous retrouvions après une trop longue séparation! Nous savions déjà tous les deux qu’un lien précieux venait de se créer entre nous. Nous serions inséparables. Je le sortais de l’errance dont il ne semblait pas vouloir, alors qu’il m’aidait à apprivoiser la fin de ma monoparentalité et cette toute nouvelle liberté.

Assise en tailleur sur la toile légère du hamac, je songe aux ressemblances entre la rivière et la vie qui nous pousse inexorablement vers l’avant. L’eau ne se questionne pas à savoir où elle se retrouvera dans une semaine ou un mois. Elle s’abandonne aveuglément au courant.

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C’est ce que j’ai fait à l’époque en promenant ma jeune vingtaine autour de la planète avec mon sac à dos. Je ne me posais jamais longtemps lorsque je rentrais au pays. Inconsciente de fuir quelque chose, j’étais à la recherche de l’inconnu. Ce n’est qu’en rentrant de France avec mon bébé de 18 mois que j’ai commencé ma véritable quête : la rencontre avec moi-même. Ce petit ange qui dépendait totalement de moi, me forçant à quitter ma vie de nomade, m’avait en réalité permis de me remettre au monde et d’apprendre à aimer celle que je fuyais : moi-même.

Je me suis mise à observer le monde autrement, allant jusqu’à devenir végétarienne une dizaine d’années avant la mode actuelle. Nous vivions une simplicité bien involontaire, afin que je puisse être plus présente pour ma fille qui m’exprimait son besoin de passer plus de temps avec moi. Consciente de l’urgence de changer nos modes de vie, je rêvais de nature, d’autosuffisance et d’un travail qui me permettrait de contribuer à un monde meilleur. Quand je m’imaginais terminer mes projets d’écriture, je me voyais au bord de l’eau, entourée d’arbres. Ne voulant pas priver ma fille de la possibilité de voir son père régulièrement et de poursuivre ses études, je patientais, ayant même accepté de vivre là où nous devions garder les fenêtres fermées en été pour ne pas entendre les avions en approche de l’aéroport.

Mon chat se déplace avec grâce, puis renifle une talle de menthe sauvage, à la recherche de la souris. Cette variété envahissante prolifère près de la rivière. Juste à côté, quelques plants de verge d’or ondulent au vent. Je projette d’en faire sécher à la fin de l’été, car cette plante médicinale est très utile pour traiter les infections urinaires. Je vois maintenant des trésors là où d’autres n’y verraient que mauvaises herbes.

Quel privilège d’enrichir chaque jour mes connaissances en travaillant avec de chevronnées herboristes dans une école d’herboristerie en ligne. Chaque jour, je parle à des passionnés de par le monde qui veulent étudier les plantes médicinales, les faire pousser, les transformer et les utiliser pour une plus grande autonomie au niveau de leur santé et de celle des autres dans leur région. Contribuer à ma façon à retransmettre ce savoir donne un tout nouveau sens au monde de demain dans lequel évolueront ma fille et les générations futures. J’y vois enfin de l’espoir. Il y a tant à faire!

De l’autre côté de la rivière, je vois, sans le distinguer, quelque chose bouger. Un castor ou un lièvre peut-être? Il est impossible de se sentir seule dans la forêt. Les arbres dégagent souvent plus d’énergie que les gens que je côtoyais en ville. Je ferme les yeux et savoure la sensation de bien-être qui m’habite. J’ai encore un peu de mal à réaliser quece bonheur fait désormais partie de ma réalité quotidienne. J’inspire. Merci.new-hammock

Dix mois plus tôt, je me suis arrêtée net devant un étalage de hamacs dans un magasin entrepôt. Très compact, chaque hamac logeait dans un étui plus petit qu’un ballon de football. Il n’en restait qu’une douzaine. Il m’en fallait un. C’était fou. Que ferais-je d’un hamac dans notre appartement de l’arrondissement Saint-Laurent? J’étais figée sur place à fixer les petits paquets turquoise, me voyant déjà allongée dans ce hamac au bord de l’eau, dans un futur chez-moi en nature. Rien ne pressait, car j’étais encore loin de réaliser mon rêve. Pourtant, j’avais la sensation que c’était ce hamac qui me mènerait vers lui. Je l’ai acheté.

Un mois après avoir commencé mon nouvel emploi, avant même de me mettre à chercher un endroit où habiter, une série de synchronismes m’a conduite à une petite maison qui, me disait-on, serait bientôt vacante. Situé en forêt au bord d’une rivière, le terrain était enchanteur. En m’approchant de la berge, j’ai découvert une énorme roche plate entre deux puissants chênes. Dans chacun de leur tronc était enfoncé un énorme crochet argenté, où attendaient des attaches à hamac…

 

par Toutarmonie

Breuvage santé

Vous n’êtes sans doute pas sans savoir que le gingembre et le curcuma possèdent d’incroyables propriétés! Plusieurs fois par semaine, je me fais une décoction au gingembre. Cette publication fera sourire ma mère qui me lit religieusement, car même si elle est consciente des bienfaits de la décoction de gingembre et qu’elle adore que je lui en fasse, elle est un petit peu paresseuse pour s’en préparer elle-même. (avec amour maman!)

Je fais mijoter pendant 5 minutes l’équivalent d’un pouce de racine de gingembre dans 2 tasses d’eau. Il est important de mettre un couvercle pour que les huiles essentielles ne s’échappent pas. Je filtre le tout et j’ajoute un demi citron, un peu de miel et parfois un peu de cannelle. Excellent pour démarrer le système digestif en se levant et pour soutenir le foie.

Je viens de tomber sur une suggestion de recette que m’a envoyé une amie, variante de la décoction que je me fais habituellement. Je vous la partage, car je viens de la faire et c’est excellent! Pour ceux qui apprécient moins le goût du gingembre, vous allez préférer. C’est plus doux et tout aussi efficace.

Il s’agit d’un lait au gingembre et curcuma.

Je reprends ici le texte de la publication de santé nutrition sur les propriétés, car il est très bien, mais je vous partagerai les modifications que j’ai fait de la recette. J’ajouterai que le gingembre est excellent pour les nausées et maux de cœur.

Le gingembre est une racine extrêmement bénéfique avec de puissantes propriétés antibactériennes, anti-inflammatoires et anti-parasitaires. De même, il est une source riche de nombreux nutriments, y compris de vitamine C, de magnésium, et de nombreux minéraux.

Sa composition contribue à renforcer le système immunitaire, est utilisée pour traiter la douleur, facilite la digestion, traite les maladies cardiaques et l’asthme. C’est également un remède naturel populaire pour le nettoyage et le traitement des infections du foie. La consommation de gingembre combat le rhume et la grippe plus efficacement que les médicaments classiques courants.

Le gingembre fournit également de nombreux avantages pour la santé, y compris:

  • Nettoie le foie
  • Dissout les calculs rénaux
  • Réduit le risque d’accident vasculaire cérébral
  • Fournit l’oxygène, les minéraux et les vitamines nécessaires
  • Prévient le cancer et tue les cellules cancéreuses
  • Améliore la circulation

Le curcuma est l’un des médicaments à base de plantes les plus précieux. La recherche a relié le curcuma à une variété de bénéfices merveilleux, y compris et surtout la promotion de la santé du foie.

Le rôle du curcuma dans la restauration du foie

Selon une nouvelle étude publiée dans le Journal de l’Association Médicale de Thaïlande, les scientifiques ont constaté que les foies des rats diabétiques ont été réparés et même se régénèrent avec l’aide de cette racine puissante.

Les diabétiques souffrent souvent de graves lésions du foie, alors que la maladie progresse. Cependant, la recherche indique que le curcuma peut être en mesure d’aider.

Qu’est-ce qu’il y a dans le curcuma qui le rend si bénéfique?

C’est le composé connu sous le nom de curcumine. La curcumine a longtemps été reliée à la santé du foie. De nombreuses études ont montré l’efficacité de la curcumine dans la lutte contre le cancer du foie et l’amélioration de la fibrose hépatique.

Le curcuma favorise les enzymes qui sont responsables de l’expulsion des agents cancérigènes contenus dans l’alimentation quotidienne. Le résultat est une protection accrue contre les dommages au foie, et même la régénération des cellules du foie affectées. Le curcuma est également connu pour être responsable de l’amélioration de la santé de la vésicule biliaire.

Les avantages d’avoir un foie sain

Le foie est responsable du traitement des toxines dans le corps, donc nous avons besoin de maintenir son bon fonctionnement. Parfois, cependant, l’alimentation ou le mode de vie peuvent se retourner contre nous, et si cela se produit, un nettoyage du foie devient nécessaire, ce que vous pouvez réaliser avec le thé de gingembre, curcuma et lait de coco.

Avec un nettoyage, vous allez certainement vous débarrasser de toutes les toxines accumulées, mais il y a beaucoup d’autres avantages également, ici nous nommons 6 des principaux:

1. Aide à la perte de poids
2. Améliore le système immunitaire
3. Élimine les pierres du foie
4. Aide à nettoyer l’organisme entier
5. Augmente l’énergie
6. Augmente la vitalité

Recette modifiée

délice au gingembre

Ingrédients

  • Racine de gingembre bio d’un pouce (ou 1/4 c. thé de poudre de gingembre)
  • 1/4 de c. thé de curcuma en poudre bio
  • 1/2 tasse de lait de coco bio
  • 2 tasses d’eau
  • Miel non pasteurisé au goût

Préparation:

Mieux vaut utiliser du gingembre frais. Retirer la pelure du gingembre avec le dos d’une petite cuillère et couper la racine en petite tranches. La mettre dans un chaudron avec l’eau froide et le curcuma. Mettre un couvercle (important) et faire mijoter 10 minutes. Contrairement à la recette, vous ne devez pas mettre le gingembre dans l’eau déjà chaude. Les premières 5 minutes, l’eau se réchauffera, si bien que le gingembre mijotera 5 minutes, ce qui est le temps normal. Vous pouvez vous fier à ce que je vous dis, je travaille avec des experts en la matière!

Vous filtrez ensuite le tout avant de le mélanger au lait de coco et au miel (1 c. à thé suffit). Délicieux! Si vous le pouvez, buvez en chaque jour. Vous pouvez alterner avec l’autre recette que je vous ai donné au tout début qui est moins riche, parce que sans lait de coco.

Sources: http://www.sante-nutrition.org/cette-boisson-renouvele-foie-supprime-calculs-renaux-amincit-sentir-plus-jeune/

par Toutarmonie

Et si les animaux et la nature nous apprenaient à vivre?

Je ne suis venue m’entretenir avec vous que 3 fois en 2017 (ceci est la quatrième), mais je suis toujours là et je pense à vous régulièrement. Pour être bien honnête, ça me manque de vous écrire. Ainsi, vous risquez de me lire plus souvent en 2018…

C’est que depuis que je vis en campagne, entourée de la nature, je la savoure! Quand je termine mon travail, je m’empresse de venir communier avec cette vie authentique qu’offrent les arbres, les végétaux, la rivière, les animaux, la lune, les sons, les odeurs. Dans mon hamac, je me fonds dans le décor. Quel bonheur que de pouvoir passer des heures à observer les plantes, à les découvrir, les reconnaître, les utiliser pour sa santé, les goûter…

lune décroissante
Voici la vue que j’ai ce soir en vous écrivant. Une lune fabuleuse qui éclaire la rivière.

Je regarde vivre les deux chats qui sont venus à moi et m’ont adopté depuis mon arrivée. Je ne vous ai pas raconté que mon Happy s’est trouvé une amoureuse en novembre 2016? Cette petite chatte errante nous a courtisé. Je ne voulais pas de 2e chat, mais mon Happy en a décidé autrement, heureusement car elle fait notre bonheur. Ils sont tellement touchant tous les deux! Je vous présente donc Lycka (cela signifie bonheur en suédois). Elle rapporte à son mâle des souris en abondance, parfois une petite taupe, des oiseaux, un tamia, car elle grimpe aux arbres les plus haut avec l’agilité d’un écureuil. Lui la protège des intrus. Ils s’embrassent, s’attendent, s’amusent. Un double bonheur!

Lycka
Lycka, la chasseresse.

Vous avez remarqué comme les chats savent savourer le moment présent? Quand ils se détendent, ils s’abandonnent littéralement. Ils peuvent même tomber en bas f’une chaise ou d’une fauteuil, tant ils jouissent du moment présent. Quand ils jouent, ils s’éclatent sans retenu. Quand ils aiment, ils sont souvent plus touchant de vérité que bien des humains, d’une tendresse bouleversante. Pas étonnant que les publications de chats soient si populaires sur les médias sociaux. Ils ne pensent pas aux préoccupations que nous avons. Facile, me direz-vous, ils n’ont pas à penser à payer pour ce qu’ils ont!

Si la réponse se situait ailleurs? S’ils avaient compris, bien avant nous, que la vie est un jeu et que nous n’existons même pas? Après une grosse journée intense et stressante, avez-vous déjà passé 2 heures allongé avec un chat ronronnant non stop à puissance maximale? Cela m’arrive régulièrement et je dois avouer que c’est une réelle thérapie! Cela nous reconnecte sur le moment présent et sur l’univers en nous.

lapin
Je le surnomme Flora.

Pourquoi les animaux viennent spontanément à moi? Un hasard? Non, je ne le crois pas. Ils ressentent ce qui est bon pour eux, ils ressentent les gens. Ils voient ce qui ne peut se voir avec les yeux. Depuis 2 semaines, j’ai le bonheur de voir en arrivant et en quittant le bureau un beau gros lapin blanc avec des pointes foncées. Pas un lièvre, mais un lapin! En plein village. Il m’attend là où je stationne mon véhicule!!! Pourtant, il ne mange pas les carottes bio que je lui apporte. Il semble se contenter de ma brève présence. Vous dire le bonheur que je ressens lorsque je le vois! Je me sens comme une enfant qui découvre un trésor caché. Nous communiquons sans mots.

Pas plus tard que samedi dernier, j’ai fait la rencontre d’un nouveau visiteur chez moi. J’avais bien remarqué ses pistes quotidiennes dans les minces couches de neige qui se forment, mais je ne pouvais dire quel animal c’était, jusqu’à ce que mes chats s’empressent de vouloir rentrer à la maison, alors qu’ils venaient à peine de sortir… Quelques minutes plus tard, ce sont mes chats qui ont cessé de respirer et qui regardaient avec frayeur dans la direction du visiteur, un redoutable prédateur pour mes félins; un gros renard roux! Il était superbe. Depuis ce jour, mes chats ne veulent plus sortir, ayant compris qu’ils serviraient de repas. J’ai appris que s’il est gros, c’est possiblement parce qu’il est rusé et qu’il est bon chasseur.

grand pic
Grand pic

Je croise parfois des chevreuils, des familles complètent de dindons sauvages, des souris, des des écrevisses de rivière, des grenouilles et crapauds (que je n’ai pas osé embrasser), des outardes, des grands hérons et plusieurs sortes d’oiseaux. En janvier dernier, alors que mon ancien véhicule ne voulait pas partir après de très gros froids, lors de mon premier jour de travail après les vacances des Fêtes, j’étais dehors à brancher un chargeur sur la batterie de mon auto lorsque j’ai entendu un bruit semblable à une pioche sur du bois! Un bruit vraiment intense! J’étais persuadé que quelqu’un faisait des travaux à proximité, mais c’était ce magnifique grand pic! La puissance de son bec est hallucinante! Comment fait-il pour ne pas avoir mal à la tête, je me le demande? Bref, cet oiseau a réussi, d’un coup de bec magique, à me faire oublier ma frustration de ne pas pouvoir faire démarrer mon véhicule! C’est pratiquement impossible de se stresser en nature! En tout cas, cela ne dure pas longtemps.

Ces photos furent prises l’hiver dernier, car en ce moment, notre météo ressemble davantage au printemps qu’à l’hiver. Quand je me promène en forêt avec mes raquettes, il est rare que je ne suis pas émue aux larmes devant tant de beauté. Je me suis demandée à de multiples reprises comment j’ai pu faire pour vivre en ville ou en banlieue aussi longtemps! Nous n’avons pas idée comme cela a un impact sur l’ensemble de notre vie!

La nature me fait rire également. À la fin de l’été, j’ai vu de ma fenêtre le becsy (une sorte d’oiseau) qui vivait le long de la rivière à l’été 2016. Il faisait alors la sieste sur une roche au milieu de la rivière. J’étais heureuse de le retrouver, ne l’ayant pas vue de l’été 2017. Pour ne pas l’effrayer, je suis restée à l’intérieur et je l’ai observé avec mes jumelles. Dès que je me suis mise à l’observer de près, il a laissé échapper un puissant jet blanc de son popotin! J’en ai fait le saut! Je vous jure, si un oiseau s’était trouvé derrière lui, il aurait été totalement aspergé! La roche était couverte de ses fientes liquides! J’ai tellement rigolé d’être témoins de cette comédie naturelle! Il s’est alors jeté à l’eau pour se laver et a sûrement dû se trouver une roche « propre » ailleurs!

Cette année, avec l’abondance de pluie, ça pouvait prendre quelques semaines avant que je tonde la pelouse (comme je loue cet endroit, je n’ai pas le choix de tondre la pelouse, mais cela m’irrite car ce n’est pas ainsi que je compte faire lorsque j’aurai ma maison). C’est alors que j’ai fait une merveilleuse découverte. Le terrain était couvert de prunelle, petite fleur mauve d’une formidable plante médicinale. Ce fut d’ailleurs la première teinture mère que j’ai fait chez-moi. Puis en laissant pousser une étroite bande à l’état sauvage le long de la rivière, j’ai découvert avec ravissement de nombreuses plantes médicinales poussant seules; millepertuis, achillée millefeuille, verge d’or, trèfle mauve, prunelle, plantain, pissenlit, menthe, impatiente du cap (cette belle antidote à l’herbe à puces) etc. Puis, dans mes plates bandes, je retrouvais également plusieurs plantes, dont de l’ortie, de la sauge et tout ce que j’avais planté l’année d’avant, dont de la lavande, de la calendule, des herbes aromatiques…

calendule
calendule

Bref, tout cela pour vous dire que je savoure la vie égoïstement. J’essayerai d’en partager des petits bouts avec vous dans l’année qui vient.

À bientôt!

Toutarmonie

Pissenlits, maringouins et chats

La semaine dernière, en rentrant du travail, je me suis amusée à récolter les jeunes feuilles de pissenlits avant la floraison. Le pissenlit est excellent pour tellement de choses! Un allié formidable pour le système digestif, entre autres. Je souriais tout en cueillant ma « salade » thérapeutique! C’est que tout en cueillant mes feuilles, je ne pouvais m’empêcher de penser à des souvenirs de mon enfance. J’ai grandi une partie de ma vie dans un quartier italien de Montréal. Il n’était pas rare de voir dans les parcs et le long des routes des Italiennes ramasser les pissenlits, ce qui faisait bien rire les gens. Considéré comme une mauvaise herbe par les Nord américains, il est facile de juger ces femmes qui montrent leur derrière le long des routes afin de récolter une plante que nous jugeons indésirable!

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Pourtant, considérant les habitudes alimentaires des occidentaux, tous auraient avantage à faire la connaissance de cette plante étonnante. À quel moment, me demandais-je, avons-nous décidé unanimement que cette fleur jaune était indésirable? Elle pousse facilement un peu partout en plus! Le bonheur! Peut-être justement pousse-t-elle en abondance parce que nous en avons grandement besoin. D’ailleurs, il n’y aura jamais assez de « jaune » sur les terrains pour faire oublier la pollution des villes. J’avoue cependant que je ne récolterais jamais de pissenlits le long des autoroutes en raison de la pollution, mais bon… ce n’est peut-être pas pire que les saucisses à hot-dog qu’aiment bien des gens.

Alors aveugles à cette évidence, nous chassons cette alliée sans même voir que nous avons là gratuitement la solution à bien des maux! Que d’efforts et d’argent gaspillé pour déloger cette plante des pelouses! Même les racines du pissenlit sont bonnes! Il suffit de prendre quelques gouttes de teinture de pissenlit pour ressentir la différence. Excellent au goût en plus.

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Les animaux sentent le bien que leur font les plantes. Lorsque le déluge printanier a fini par faire une pause et que mes chats ont pu gambader joyeusement à nouveau au grand air après un gros hiver, ils se sont précipités sur les herbes pour en dévorer! Ils sont à l’écoute de leur corps.

Chaque chose dans la nature a sa place et son rôle à jouer. Ce n’est pas parce que nous ne savons pas à quoi sert quelque chose que cela n’a pas son utilité. J’avoue que cela est parfois déroutant, comme ça l’est avec les moustiques!

Cette année au Québec, nous avons eu de très nombreuses inondations en raison des

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Inondations à Gatineau (Outaouais)

crues et des précipitations printanières exceptionnelles. Ce fut impressionnant de voir l’eau entrer sur les terres à des endroits qui ne sont habituellement pas inondés. La rivière qui passe devant chez moi rugissait littéralement! Pouvons-nous blâmer la nature de nous faire comprendre qu’elle aura toujours le dernier mot? Je crois que nous n’avons encore rien vu… Cela dit, l’abondance d’eau a offert aux maringouins et autres insectes un milieu favorable à leur prolifération. Wahouuuu! C’est impressionnant! Même les chats ne savent plus où donner de la tête! Je travaille le dossier en me disant qu’ils ont sûrement leur utilité… mais je me surprends à souhaiter une petite semaine de sécheresse pour calmer leur ardeur! Nous en sommes loin, car justement, j’entends la pluie tomber en ce moment!

Le parfum de la citronnelle est très répandu dans la région! Je me demande par ailleurs si cette génération de moustiques ne carbure pas à la citronnelle justement!!! 😉

Toutarmonie