Quoi faire si l’ouragan Sandy vous a effrayé?

Je partage ici un texte reçu de l’auteur du projet No Impact Man. (site en anglais). Comme je le trouvais intéressant, j’ai pris le temps de vous le traduire afin que son message, que je considère important, se rende à vous. Je souligne que j’ai tenté de traduire le plus fidèlement possible, incluant ses répétitions volontaires.

Bonne lecture et surtout, bonne réflexion!

Chers amis,

Je ne dis pas cela souvent, mais j’ai peur. Pas peur au point d’en être paralysé. Pas assez peur non plus pour m’enfuir. Pas assez peur pour cesser d’essayer d’aider. Pas assez peur pour penser que nous sommes condamnés, mais juste assez effrayé pour m’inquiéter pour moi-même, ma famille, mes amis, ma communauté, mon pays et mon monde.

J’ai eu de la chance quand l’ouragan Sandy a frappé. Dans les premières heures, ma fille Bella et moi avons revêtu nos imperméables et avons couru autour du parc Fort Greene à Brooklyn, sous le vent et la pluie, avec notre chien et notre amie activiste et héroïne d' »Occupy Wall Street », Monica Hunken.

Cette nuit-là, les lumières ont clignoté à quelques reprises. J’ai perdu mon internet pendant trois heures. Frankie, le chien, s’est caché dans la baignoire à l’étage. Voilà ce qui en était.

Mais quand je me suis réveillé, le sud de Manhattan était inondé et privé d’électricité. Tous les rivages de Brooklyn et Queens, de Red Hook à Coney Island, entre les Rocaways et Hamilton Beach, étaient ravagés. Le vent avait propagé un incendie au travers du quartier Queens, lequel a détruit tellement de maisons. Et le système de métro le plus incroyable au monde était mis KO, sans parler de la pauvre Staten Island et de la région côtière du New Jersey.

Nous, dans la région des trois états, n’avions pas subi Katrina, mais nous avons eu un avant-goût d’elle.

Oui, il y a quelques bons côtés. Les New-Yorkais ont se sont présentés en si grand nombre dans les refuges qu’ils furent renvoyés. Il y a eu des efforts faits en bénévolat et en dons. Et nombreux furent ceux qui ont chevauché leurs vélos.

Mais il y a beaucoup de souffrance et beaucoup de peur, non pas de ce que Sandy a apporté, mais de ce que les tempêtes de l’an prochain et des années suivantes apporteront. Il y a eu Irene, maintenant Sandy. Pendant encore combien d’années successives la ville de New York peut-elle supporter une  » tempête du siècle « , se demandent les gens.

Je viens tout juste de parler à une amie au téléphone. Elle disait: « D’une certaine façon, cela est bien plus effrayant que le 11 septembre, parce que nous avons la sensation que cela peut arriver à nouveau encore et encore, et encore ».

Dans un café cet après-midi, tout le monde, à chaque table, parlait des changements climatiques. Les gens discutaient de l’endroit où ils se réfugieraient la prochaine fois. Chez une tante au New Hampshire. Chez un ami qui possède trois cottages dans le Maine. Les gens préparent leur plan de secours en prévision de la prochaine fois où New York cessera de fonctionner.

Katrina, Irene, Sandy, les sécheresses durant tout l’été, les récoltes de maïs ravagées, les pénuries d’eau dans le sud-ouest: il est difficile de ne pas voir là ce que les scientifiques nous prédisaient en matière climatique. Mais plus tôt que prévu. Bien plus tôt que prévu.

C’est ironique et triste. Nous avons eu ce que nous voulions avec la guerre déclenchée par le 11 septembre en Irak, à savoir le contrôle sur de plus grandes réserves de pétrole. Et que c’est en brûlant ce même pétrole que nous nous sommes nous-mêmes créés un autre mini 11 septembre.

Fractuation — Le forage pour extraire le gaz naturel en injectant des poisons chimiques dans les mêmes roches d’où provient notre eau potable. Les combats dans le Moyen-Orient. Les forages dans l’Arctique. L’extraction à ciel ouvert dans les Appalaches. L’exploitation des sables bitumineux canadiens. La construction de pipelines. C’est dingue!

Particulièrement lorsque le soleil brille partout. Le vent souffle partout. Les rivières coulent partout. Nous pouvons produire notre énergie d’une bien meilleure façon, plus sécuritaire et moins coûteuse.

Évidemment, il existe des raisons expliquant la résistance. Notre économie est basée sur les combustibles fossiles. Changer cela représente un effort gargantuesque. Il y aura un coût à cette transition. Mais les coûts engendrés par notre inaction seront bien plus élevés. Posez la question aux autorités de la compagnie de transport de NY qui pompent actuellement les tunnels ou demandez aux citoyens de la Nouvelle-Orléans.

Mais ceci n’est pas un festival. C’est un appel.

Il y a des années, quand j’ai fait mon expérience NO IMPACT MAN, je suis allé à l’émission Good Morning America et j’ai dit qu’il n’était pas important que tous les Américains en fassent autant que moi. « Chacun de nous doit juste faire quelque chose », avais-je dit.

J’étais dans l’erreur. Nous devons tous faire beaucoup!

Nous avons tous tendance, moi y compris, à penser que brandir notre poing serré à la télé ou laisser un commentaire empreint de colère sur un blogue est une forme d’expression. Nous devons faire plus. Pas seulement en faire plus à la maison, mais plus envers notre engagement citoyen, de manière à guider nos sociétés à aller de l’avant.

En fait, je dirais que nous — nous tous — devons trouver le moyen de consacrer au moins une partie de nos vies à résoudre nos problèmes. Oui, nous devons corriger les changements climatiques. Mais nous devons également accepter que le système économique dans lequel nous vivons soit le moteur de ce changement climatique. La consommation, en tant que base pour notre économie, est devenue comme un manteau d’hiver qui a besoin d’être entreposé. Il ne nous sert plus à rien.

Maintenant, je ne vais pas prétendre savoir ce que chacun de nous doit faire, ni comment chacun de nous doit contribuer à la Grande Transformation. Je ne crois pas que quiconque le sache exactement. Ceci, soit dit en passant, était la grande critique du mouvement Occupy Wall Street à l’époque, à savoir qu’ils ne disaient pas exactement ce que nous devrions faire. La Presse ne cessait de répéter que leurs demandes n’étaient pas claires.

C’était la force du mouvement Occupy Wall Street, à mon avis. Il y avait là la volonté d’attirer l’attention sur les problèmes dont nous n’avons pas encore les solutions. Le mouvement ne pouvait formuler de demandes concrètes, car aucun de nous ne sait à quel point nous devons être exigeants en ce moment. Occupy Wall Street disait: « Arrêtez d’ignorer les problèmes simplement parce que nous ne connaissons pas la solution!!!!!! »

Vous pouvez  être en désaccord avec moi. Vous pouvez vous dire que vous connaissez la solution; l’énergie renouvelable. Mais où est la volonté politique envers ce changement alors que l’industrie des combustibles fossiles a injecté 150 $ millions dans le présent cycle électoral?

Vous pouvez dire que la solution vient de l’argent des entreprises, en dehors de la politique. Mais comment ferons-nous cela, alors que les politiciens pour lesquels nous devons voter pour le  faire sont les bénéficiaires de ces argents?

Vous pouvez vous dire que la solution réside dans la mesure du Bonheur National Brut, au lieu du Produit Intérieur Brut, mais comment arrive-t-on à faire cela?

Nous avons beaucoup d’idées sur ce qui pourrait arranger les choses, mais nous n’avons actuellement aucune idée concernant la manière de les mettre en place. C’est dire où nous en sommes! Comment pouvons-nous réellement changer les choses?

Il ne s’agit pas de nous dire que c’est impossible. Il faut comprendre que beaucoup plus d’entre nous devrons joindre leurs efforts à la recherche de solutions et leurs mises en place.

D’une certaine façon, je dis la même chose qu’Occupy Wall Street: « Arrêtez de prétendre que vous ne pouvez aider simplement parce que vous ne connaissez pas exactement la manière d’y arriver!!!!! »

Nous devons tous commencer à consacrer un peu de notre vie à ces problèmes, et non pas seulement voter pour les bonnes personnes. Pas seulement laisser des commentaires sur les blogues. Pas seulement avoir des conversations intenses autour d’ un café.

Alors quoi?

Voici ce que j’en pense. Décidez de consacrer cinq à dix heures par semaine pour aider à trouver des solutions. Puis utilisez ces cinq à dix heures comme étant votre contribution personnelle à la recherche de solutions sociales et leur mise en œuvre.

Si vous êtes impliqués politiquement, peu importe le côté où vous vous trouvez, commencez à aller aux réunions de votre parti et insistez pour qu’ils adressent aux hauts placés les nouveaux problèmes du monde auxquels nous sommes confrontés au lieu de maugréer sur les mêmes vieilles affaires depuis 50 ans. Demandez-leur de devenir des leaders, au lieu de chercher à devenir des gagnants.

Si vous êtes un artiste, un musicien ou un écrivain, utilisez vos talents pour attirer de plus en plus l’attention sur nos problèmes et la quête vers une solution. Soyez un rappel constant de la réalité à laquelle doit faire face notre monde et du péril de notre société.

Si vous êtes un thérapeute ou un coach de vie, trouvez un moyen de sensibiliser vos clients à  l’idée que les problèmes auxquels ils font face sont les mêmes problèmes auxquels nous sommes tous confrontés.  L’insécurité financière, par exemple, est quelque chose que nous pourrions résoudre tous ensemble, mieux que seul.

Si vous êtes banquier, apportez vos valeurs personnelles, votre cœur et votre âme au travail. L’expression « C’est juste les affaires » doit être abandonnée. Nous devons changer cette idée que le libre marché arrangera les choses afin de nous donner bonne conscience.

Si vous avez une chambre d’ami, trouvez un activiste qui ne peut se déplacer du travail, qu’il effectue pour notre bénéfice à tous, et qui ne pas peut, par ailleurs, payer son loyer durant cette période. Procurer un foyer et un certain confort pour ceux qui sont sur la ligne de front des changements sociaux est un service formidable.

Si vous avez deux pieds, marchez avec des amis à 350.org chaque fois que vous en avez l’occasion.

Nous avons tous nos propres façons d’aider.

Une chose est claire, c’est que quelle que soit notre contribution individuelle, chacun de nous a besoin d’aller de l’avant dans le système politique et la démocratie. Nous sommes tous tellement dégoûtés par ce qui se passe que notre instinct nous dicte d’abandonner. Dans ce cas, notre instinct se trompe. Il est tout à fait nécessaire d' »Occuper » notre démocratie. Nous devons inonder les gens avec nous dans cette vague.

Par-dessus tout, ce que je dis, c’est que nous avons tous un rôle à jouer dans notre guérison culturelle. Il n’existe pas de leader qui puisse nous dire comment contribuer. Chacun de nous doit regarder autour de lui et utiliser sa conscience et son âme afin de découvrir ce qu’il doit faire, et comment le faire mieux que quiconque. Chacun de nous doit contribuer à sa façon.

J’ai commencé ce texte en disant que j’étais effrayé, parce que je le suis! Mais ma peur n’est que le signe m’indiquant que je dois faire quelque chose. Il n’existe vraiment qu’une seule chose que je sache vraiment faire, c’est écrire. Alors, je le fais. Je ne sais pas si j’aiderai, mais c’est l’unique chose que je sais faire.

Quelle est LA chose que vous savez faire? Quelle est cette chose à laquelle vous pourriez vous consacrer une partie de votre vie?

Nous ne pouvons  juste nous contenter de laisser faire les politiciens, les designers ou les « occupants » et les activistes. C’est notre responsabilité À TOUS.

Parce que — et je l’ai dit et écrit à maintes reprises — la question n’est pas de savoir si chacun de nous est le genre de personne qui peut faire une différence. La question est de savoir si vous êtes le genre de personne qui veut essayer de faire une différence. Et Sandy nous a démontré que nous avons tous besoin les uns des autres pour essayer.

Je vous aime,

Colin

P.S.: J’aimerais entendre, dans vos commentaires, ce que vous ferez ou ce que vous planifiez faire.

P.P.S.: Si vous voulez faire savoir à vos amis de Brooklyn que je me présente au « Congress », et leur recommander de voter pour moi mardi, cela serait également grandement apprécié.

Source: blogue No Impact Man

Traduction française: Toutarmonie

L’intriguante histoire de Elizabeth Klarer

Je vous partage ici le texte que m’a envoyé un ami. À vous d’utiliser votre jugement, mais je trouvais ce texte suffisamment intéressant pour le partager avec vous. Cela suscite la réflexion assurément…

L’étrange destin d’Elizabeth Klarer

Parmi les grandes aventurières qui inspirèrent les hommes à travers les siècles, la mystérieuse et fascinante sud-africaine Elizabeth Klarer est peut-être celle dont le destin fut le plus étrange. Elle naquit en 1910 à Mooi River, dans la province reculée du Natal et passa son enfance dans une ferme isolée où elle apprit très jeune et de façon totalement autodidacte à communiquer avec les Zoulous et à parler leur langue. Puis ses parents l’envoyèrent en Angleterre pour y faire ses études. Elle manifesta bien vite de stupéfiantes aptitudes dans les disciplines les plus variées : à l’âge de 20 ans, elle jouait à la perfection de plusieurs instruments de musique, était capable de piloter des gros avions et avait déjà atteint la notoriété en tant qu’environnementaliste. Durant la seconde guerre mondiale, elle travailla à la fois au décodage de certains messages cryptés de l’état-major allemand pour le compte de l’armée britannique et à un programme de recherche ufologique financé par le gouvernement sud-africain.

En 1955 et 1956, une soucoupe volante survola à plusieurs reprises sa ferme au Natal, où elle était retournée s’installer après la guerre, et en 1957, alors qu’elle  effectuait une randonnée sur le haut plateau de Cathkin Peak, dans la région de Drakensberg, elle se retrouva nez à nez avec un grand être blond et de noble prestance qu’elle connaissait déjà pour l’avoir vu, au cours de l’un de ses flashs médiumniques, en train de piloter la soucoupe qui avait survolé sa maison l’année précédente.

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Vue de Cathkin Peak

Il se présenta à elle sous le nom d’Akon et lui indiqua qu’il venait de Méton, une planète appartenant au système de Proxima du Centaure. Celui qui allait devenir le père de l’un de ses trois enfants l’invita alors à le suivre à bord de son engin. Puis elle disparut totalement de notre monde durant près d’un an.

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Akon

À son retour sur la Terre, elle était enceinte de quatre mois. Durant les semaines qui suivirent, elle ne cessa d’être harcelée, car une personne indélicate de son entourage avait transmis des informations sur son mystérieux voyage à la fois à la CIA et aux services secrets russes. Ces derniers voulaient absolument s’emparer du futur enfant des étoiles qu’elle portait en elle. Ils essayèrent même de la kidnapper, mais elle parvint de justesse à leur échapper. Elle avait appris à communiquer tétépathiquement avec les Métoniens et demanda alors à Akon de revenir la chercher ; puis elle accoucha de leur enfant, Ayling, sur la planète Méton. Mais elle avait du mal à s’acclimater aux vibrations élevées du champ magnétique de cette lointaine planète, et dut finalement se résoudre à revenir définitivement sur la Terre.

Akon et son fils demeurèrent cependant en contact avec elle sous forme de rencontres télépathiques et de matérialisations holographiques jusqu’à son départ définitif en 1994. Tous les épisodes de sa vie sont retranscrits dans son livre Beyond the Light Barrier (Au-delà de la Barrière de Lumière) qui n’a malheureusement jamais été traduit en français.

Depuis son retour sur la Terre, le Département britannique de la Défense a toujours manifesté un intérêt particulier pour les expériences d’Elizabeth Klarer et son histoire a attiré l’attention des gouvernements de plusieurs autres pays, en particulier ceux des États-Unis, de l’Allemagne et de la Russie.

En 1975, elle fut applaudie à Wiesbaden par un groupe de scientifiques représentant 22 nations après avoir donné une conférence sur les propriétés de la lumière. Elle prononça d’autres discours qui suscitèrent également l’enthousiasme, aussi bien aux Nations Unies qu’à la Chambre des Lords. Elle avait commencé la rédaction d’un second livre intitulé Les Fichiers de la Gravité avant d’être emportée par une longue maladie en 1994. Son histoire continue aujourd’hui de faire rêver et d’inspirer de nombreux spiritualistes tout en demeurant un mystère, voire une énigme dérangeante pour certains esprits cartésiens étriqués.

Voici quelques extraits inédits des deux dernières interviews qu’elle avait accordées juste avant de nous quitter.

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Elizabeth Klarer (1910 – 1994) : ci-dessus à l’époque de sa rencontre avec Akon,
et ci-dessous posant derrière son buste qu’elle avait elle-même sculpté peu avant sa mort.

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Question : Pouvez-vous nous décrire la soucoupe qui vous avait emmenée jusqu’à la planète Méton ?

Elizabeth Klarer : Elle était parfaitement circulaire et son diamètre était d’environ 6 mètres, avec une coque très large et un dôme aplati en son centre avec des hublots tout autour . Elle projetait un éclat argenté, qui ne provenait pas d’une réflexion de la lumière du Soleil, mais de son propre rayonnement. Lorsque ce type de vaisseau prend de la vitesse, le rayonnement s’intensifie et tout se met à briller et à scintiller. L’intérieur était splendide et éclairé d’une lumière douce et agréable dont on ne percevait pas la source. Les murs changeaient de couleur lorsque le système était mis sous tension, ils passaient du rose au jaune, puis au vert et au bleu.

Question : Y a-t-il une raison à cela ?

Elizabeth Klarer : Les soucoupes ont la possibilité de s’immobiliser dans l’espace ou au contraire de se déplacer quasi-instantanément d’un point à un autre de la trame universelle. Leur vitesse de déplacement est associée à des changements de fréquences qui ont une incidence sur leur structure chromatique. Les vaisseaux-mères fonctionnent suivant le même principe et irradient également de merveilleuses couleurs.

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Question : De combien de personnes était composé l’équipage de la soucoupe à bord de laquelle vous avez voyagé ?

Elizabeth Klarer : Ils étaient deux et ils étaient tous les deux astrophysiciens, mais l’un des deux était également biologiste ; il s’intéressait principalement à la faune et à la flore des planètes habitées qu’ils visitaient.

Question : Pouvez-vous nous donner des informations sur les techniques et matériaux utilisés pour construire ces vaisseaux ?

Elizabeth Klarer : Les vaisseaux sont créés dans l’espace par condensation de flux énergétiques. Puis ils sont ramenés jusqu’à la surface de la planète dont ils dépendent au moment de la finition intérieure. Mais l’essentiel du fuselage est formé dans l’espace de manière à optimiser sa conductivité énergétique.

Question : Un métal particulier est-il utilisé pour la construction ?

Elizabeth Klarer : Non cela n’a rien à voir avec du métal. Au niveau de l’aspect extérieur, cela ferait plutôt penser à de la porcelaine très fine. Mais la seule substance entrant dans la composition des vaisseaux est la lumière.

Question : Combien leur faut-il de temps pour construire un vaisseau ?

Elizabeth Klarer : Pour créer le fuselage complet, il leur faut l’équivalent d’environ 15 minutes de temps terrestre, le temps d’harmoniser leurs vibrations à celle de l’entité du futur vaisseau. Il est alors créé virtuellement. Il faut ensuite une quinzaine de jours pour le matérialiser complètement à partir de l’énergie cosmique naturelle.

Question :  Pourriez-vous nous dire quelques mots concernant le vaisseau-mère où vous avez voyagé ?

Elizabeth Klarer : C’est un immense vaisseau-cargo pouvant contenir environ 24 soucoupes ; chacune est prévue pour transporter deux personnes. Il avait la forme d’un cigare, mais son aspect variait en fonction de la lumière. Sous certains angles, il semblait même presque circulaire. Ces vaisseaux sont de véritables villes. Certains font plus de dix kilomètres de long et contiennent non seulement des maisons, mais des arbres, des fleurs et des lacs magnifiques.

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L’intérieur d’un vaisseau-mère

La plupart transportent des soucoupes qui servent en général de navettes, mais certaines de ces soucoupes ne sont que des hologrammes destinées à habituer les Terriens à l’existence des extraterrestres. Quand le vaisseau arrive à proximité d’une planète, il se positionne généralement en orbite géostationnaire à environ 1500 kilomètres de la surface. Il fonctionne en totale autarcie et peut accueillir au moins 5000 passagers. L’énergie auto-produite par le vaisseau suffit à la croissance et à la maturation des végétaux dont ils se nourrissent, à l’exclusion de tout aliment carné.

Question :  Peut-on voir ce qui se passe à l’extérieur du vaisseau depuis l’intérieur ?

Elizabeth Klarer : Non seulement on peut tout voir y compris à travers des obstacles solides et zoomer sur n’importe quel point de l’espace sans altérer la qualité des images, mais on peut obtenir le même résultat au niveau du son.

Question :  Les vaisseaux ont-ils de l’armement à leur bord ?

Elizabeth Klarer : Non, ils sont seulement équipés de déflecteurs qui leur permettent, en cas de nécessité, d’immobiliser d’éventuels projectiles, y compris des missiles.

Question :  Les membres de l’équipage du vaisseau-mère à bord duquel vous avez voyagé viennent-ils tous de Méton ?

Elizabeth Klarer : Ils appartiennent tous à la Fédération des Planètes qui regroupe la plupart des planètes et des lunes habitées de notre système solaire. Mais d’autres planètes sont actuellement en cours d’aménagement, notamment dans le système de Véga, en vue d’y accueillir des humains.

Question :  Comment sont les habitants de Méton par rapport aux Terriens ?

Elizabeth Klarer : Ils sont plus grands, plus beaux, plus évolués et plus pacifiques. Ils se vêtissent et se nourrissent de manière beaucoup plus simple et naturelle que nous, et ils vivent bien plus longtemps : jusqu’à plusieurs centaines d’années.

Proxima du Centaure ne produit aucun rayonnement susceptible de brûler la peau ou de perturber le fonctionnement de l’organisme. C’est pourquoi les Métoniens se contentent de vêtements de soie légers et agréables. Tout est gratuit et il existe des « fermes à soie » où chacun se sert librement selon ses goûts. Tout ce qui est nécessaire à la vie est disponible en abondance et il n’y a ni argent ni troc.

Question :  À quoi ressemble la planète elle-même ?

Elizabeth Klarer : Elle est légèrement plus grande que la Terre, recouverte de vastes mers, et les terres sont toutes des îles ; il n’y a pas de continents. Le climat est merveilleusement doux et la luminosité agréable. La végétation est luxuriante et les Éléments ne provoquent jamais de catastrophes ni de cataclysmes. Ils sont totalement sous contrôle des habitants qui ont des milliers d’années d’avance sur nous non seulement au niveau technologique mais surtout au niveau spirituel.

Question :  Pouvez-vous nous décrire l’organisation politique et sociale sur Méton ?

Elizabeth Klarer : Il n’y a ni lois ni argent ni système politique, car tout repose sur l’harmonie, le partage et la fraternité. Il n’y a ni criminels ni délinquants. Les Métoniens sont des êtres extrêmement doux, gentils et hospitaliers. Leurs maisons sont belles, lumineuses et construites à l’aide d’un matériau transparent qui les rend particulièrement confortables et accueillantes. Les médecins se consacrent exclusivement à des activités d’étude ou de recherche sur d’autres planètes, car il n’y a pas de malades chez eux. Ils n’ont pas d’ennemis et il n’y a aucun prédateur sur Méton. Leur principale préoccupation est que tout soit beau autour d’eux. Ils ont un sens artistique inné. Leur musique et leurs peintures sont merveilleuses. Ils affectionnent particulièrement les jardins fleuris, les papillons et les oiseaux avec lesquels ils communiquent télépathiquement.

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Les Métoniens n’utilisent ni livres ni ordinateurs et la plupart du temps ils communiquent non seulement avec leurs animaux mais également entre eux par télépathie, et c’est ainsi que se transmet l’éducation. C’est d’ailleurs de cette manière que se réalisent la plupart des échanges d’informations entre les êtres évolués qui habitent notre univers. Cette méthode m’a été enseignée par Akon. Il m’arrive d’être en relation harmonique avec leur vaisseau pour accompagner l’un des leurs à travers la barrière de lumière et traverser l’éther, avant de rejoindre la banque d’informations où ils stockent leurs connaissances.

Question : Comment se déroule la vie des femmes sur Méton ?

Elizabeth Klarer : Les femmes n’ont pas à accomplir les mêmes travaux que sur la Terre. La lumière se substitue à la force physique. Par exemple, la nourriture n’est pas cuisinée mais préparée grâce à la lumière. Les Métoniens sont moins nombreux que les Terriens. Mais il arrive à certains couples d’avoir beaucoup plus d’enfants. Cela provient de ce qu’ils vivent bien plus longtemps et peuvent continuer à avoir des enfants durant plusieurs centaines de nos années. Il n’y a aucun problème lié à l’âge. Ils recourent cependant souvent à des contraceptifs naturels, pour éviter de se retrouver confrontés aux problèmes récurrents de surpopulation que nous connaissons sur la Terre. Il n’y a ni mariages et ni divorces. Une fois qu’ils ont trouvé leur compagne ou leur compagnon, ils restent ensemble pour la vie, et si l’un des deux est victime d’un accident, il se réincarne et revient tout simplement dans la même maison poursuivre et terminer son incarnation au côté du même partenaire.

Question :  Vous avez mentionné l’existence de sept planètes autour de Proxima. Comment se nomment les autres ?

Elizabeth Klarer : Elles n’ont pas de noms, seulement des nombres harmoniques. Akon m’avait donné le nom de Méton pour faciliter nos communications personnelles. Mais les habitants de Méton n’utilisent  pas ce nom.

Question :  Que représente le temps pour eux ? Comment le mesurent-ils ?

Elizabeth Klarer : Ils ne se préoccupent pas du temps. De toute façon, leur système tristellaire ne leur permettrait pas de le faire, car il n’y a jamais de nuit ni de transition entre les journées sur Méton. Quand la plus petite étoile, Proxima (Alpha C), se couche, les deux autres soleils, Alpha A et Alpha B se lèvent. Ils sont plus éloignés de Méton que Proxima, mais beaucoup plus gros. Leur lumière produit sur Méton à peu près le même niveau d’ensoleillement que celui provenant de Proxima, malgré la distance plus grande et leur vibration moins rapide.

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Vision tristellaire

Question :  Je présume que Méton se trouve dans une dimension plus élevée que la Terre.

Elizabeth Klarer : Oui, mais c’est une dimension qui demeure proche de la matière. Ce n’est pas une dimension totalement spirituelle comme la cinquième.

Question :  Pour en revenir aux vaisseaux-mères, vous avez dit qu’ils sont construits dans l’espace. Comment cela est-il possible ?

Elizabeth Klarer : En réalité, il ne s’agit pas exactement de construction, mais plutôt de création. Ils sont créés dans l’atmosphère des planète puis assemblés sur les planètes elles-mêmes. Les plus anciens furent conçus y a des millions d’années et construits par des Vénusiens. Après avoir colonisé la Terre, ils comprirent qu’ils ne pourraient continuer à y habiter. Ils décidèrent alors de réaliser plusieurs immenses vaisseaux pour emmener le maximum de personnes ainsi que des spécimens de notre faune et de notre flore.

C’est en raison de la nature instable de notre Soleil et des cataclysmes qui se produisaient régulièrement sur la Terre que les Vénusiens décidèrent de la quitter. Ils se mirent alors en quête d’un système qui soit assez proche de notre système planétaire tout en étant mieux adapté à leur mode de vie et de pensée. C’est ainsi qu’ils découvrirent Proxima Centauri, qui était d’une étoile semblable au Soleil, mais bien plus âgée et donc beaucoup plus stable. Ils s’installèrent finalement sur Méton qui est actuellement la planète qui compte le plus de Vénusiens, parce qu’elle ressemble beaucoup à Vénus, telle qu’elle était à l’époque où ils y vivaient encore. Les conditions atmosphériques et climatiques y sont à peu près identiques, et surtout, son taux vibratoire est bien mieux adapté que celui de la Terre à leur niveau de conscience actuel. Ils ont cependant encore des bases sur la Lune, Mars et sous la Terre qu’ils continuent de visiter régulièrement.

Question :  Les Vénusiens ont-ils joué un rôle en Lémurie et en Atlantide ?

Elizabeth Klarer : Oui, Atlantis était leur base principale et ils en avaient une autre en Amérique du Sud. Les Incas étaient les descendants directs des anciens colons vénusiens. Il y avait également une base vénusienne dans la région de la Cordillère. Ils y sont restés jusqu’aux grands bouleversements de l’Atlantide qui ont profondément modifié la topographie des Andes : les éruptions volcaniques ont soulevé cette région. La partie la plus fertile est devenue aride et montagneuse. Il subsiste des vestiges de cette civilisation au bord du lac Titicaca et aussi sous le lac.

Question :  D’où vient le reste de la population terrestre, puisque vous dites que seule une petite partie est originaire de Vénus ?

Elizabeth Klarer : La population terrestre actuelle était à l’origine essentiellement composée d’indigènes autochtones descendant d’anciennes races issues de croisements génétiques, auxquels il faut ajouter un petit groupe d’anciens colons vénusiens qui choisirent de rester lorsque la majorité d’entre eux émigrèrent à destination de Proxima Centauri. Ceux qui ont choisi de rester l’ont fait pour pouvoir continuer à veiller sur la planète et aussi pour encadrer l’évolution des Terriens de souche terrestre.

Les Vénusiens cherchent actuellement à préserver la vie sur la Terre et à la réinsuffler non seulement sur la planète Vénus, qui était à l’origine parsemée de mers et recouverte d’une flore luxuriante comme l’est celle de Méton, mais aussi sur la planète Mars, car l’avancement technologique de leur civilisation et leur haut degré de spiritualité leur permet désormais d’accomplir la mission à laquelle ils se préparent depuis des milliers d’années : rendre la plupart des systèmes planétaires de notre galaxie habitables par des humains.

Question :  Comment cela est-il possible, puisque les scientifiques prétendent que le Soleil est en train de mourir ?

Elizabeth Klarer : Le Soleil n’est pas du tout en train de mourir, mais simplement de se transformer. Il produit actuellement plus d’énergie qu’il n’en absorbe et donc il se refroidit. Mais pendant que le Soleil se refroidit, Jupiter se réchauffe et s’embrasera dans un futur très proche. Notre système deviendra alors bistellaire, car Jupiter est en train de devenir une étoile. Il y aura bientôt deux Soleils dans notre ciel !

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Question :  Depuis combien de temps y a-t-il des hommes sur la Terre ?

Elizabeth Klarer : Les Terriens d’origine remontent à l’époque des dinosaures. Au moment de leur disparition, il y eut une période de très grande activité solaire. Le rayonnement ultraviolet détruisit une grande partie de la faune et de la flore. Les survivants des anciens autochtones, qui étaient peu nombreux, se réfugièrent dans des grottes, non pas pour se protéger du froid ni des prédateurs, mais pour se protéger de certaines radiations. Et ils ont survécu grâce à l’aide des Vénusiens.

Question :  Êtes-vous la flamme jumelle d’Akon et provenez-vous de la même conscience originelle, ou bien est-il pour vous une sorte d’âme-sœur avec laquelle vous avez déjà partagé d’autres existences ?

Elizabeth Klarer : Nous sommes tous deux originaires de la même planète et nous sommes tous deux des flammes jumelles depuis toujours, parce que nous avons la même conscience unitaire. Je me souviens parfaitement de mon existence précédente sur Vénus au côté d’Akon, et nous avons toujours vécu ensemble à travers les âges. Je n’avais jamais vécu sur la Terre jusqu’à cette présente incarnation.

Deux âmes-sœurs sont tout l’une pour l’autre, et aucun autre être au monde ne peut leur apporter la même plénitude. Tous les êtres que vous avez vous-même rencontrés depuis le commencement de vos multiples incarnations, tous les maris ou toutes les femmes que vous avez eus, tous vos anciens amants et toutes vos anciennes maîtresses vous ont quitté parce qu’ils ne vous étaient pas accordés harmoniquement. Vous avez peut-être été ensemble un moment, mais comme un pot et un couvercle qui ne s’adaptent pas. Tandis que deux âmes qui ont été conçues ensemble au sein de la grande Matrice originelle sont absolument faites l’une pour l’autre ; rien ne peut les séparer, pas même des années-lumière, et elles n’ont aucune crainte de l’être.

Lorsque, dans un couple, l’un ou l’autre a peur que l’on vienne séduire son partenaire – et rien en effet ne peut empêcher que cela se produise ! – c’est que ce partenaire n’est pas le bien-aimé véritable, l’âme-sœur. Une femme aime un homme, mais il l’abandonne ; un homme aime une femme, mais elle part avec un autre… Les âmes-sœurs, au contraire, se reconnaissent avec une certitude absolue et ne peuvent se quitter.

Il nous est cependant arrivé d’être séparés durant de courtes périodes. Ainsi, j’ai un travail à terminer ici et Akon en a un autre à accomplir sur sa planète. Ma mission consiste à expliquer la réalité extraterrestre, à parler de leur civilisation et à préparer les gens à leur future intervention sur la Terre. Je dois aussi leur expliquer ce qui risque de se produire si nous ne nous comportons pas correctement envers la nature.

Question :  Le niveau d’avancement des Métoniens semble tel que l’on aurait pu supposer qu’ils aient déjà dépassé le plan physique et qu’ils aient définitivement rejoint des plans de conscience plus spirituels. Pourquoi ont-ils encore des corps physiques comme les nôtres ?

Elizabeth Klarer : Il leur est ainsi plus facile de communiquer avec les civilisations qui évoluent dans la matière dense. Il n’y a d’ailleurs pas d’inconvénients pour eux à rester dans le plan physique : ils sont toujours en bonne santé ; ils ne subissent pas les effets négatifs du vieillissement. Par ailleurs, ils semblent apprécier la vie physique. Et ils sont libres de tout karma.

Extraits d’interviews d’Elizabeth Klarer
réunis et traduits par Olivier de Rouvroy
Juillet 2012

Source: L’avènement de l’ère nouvelle

Je n’ai pas lu son livre « Beyond the light barrier« , pas encore du moins, mais vous pouvez le trouver ici.