Une histoire d’amour

Une histoire d’amour

La planète tourne sur elle-même, elle se déplace dans l’univers, la lune est en mouvement, les saisons se succèdent, la vie n’est pas stagnante. Une situation peut être idéale pendant un instant, mais pas nécessairement pour toujours. Il en est de même des amours, des emplois et de tout ce qui existe. Cela signifie que tout au long de notre parcours, nous devons restés ouverts et connectés afin de reconnaître les signes lorsqu’il est temps de changer la trajectoire. Cela implique un grand lâcher prise, une foi profonde en ce qui nous guide et le désir de continuer à se sentir vivant. Même en étant conscient(e) de cela, il n’en demeure pas moins que c’est un équilibre que nous devons constamment conserver.

Il y a 5 ans, des synchronismes extraordinaires se sont succédé dans ma vie afin de me permettre de réaliser plusieurs rêves, dont celui de trouver un travail me permettant de contribuer ici et maintenant au monde de demain et de quitter la ville pour aller vivre seule en nature. En parallèle, ma fille devenait autonome et je me retrouvais. J’aimais tellement mon travail que je m’y suis dédiée avec passion et j’y excellais. Je ressentais que je pouvais faire ce travail très longtemps tant j’y étais dans mon élément. Je parlais, au quotidien et à distance, avec des personnes prêtes à prendre part aux changements nécessaires à notre société. C’était encourageant et nourrissant de part et d’autre. Au-delà de ce travail que j’aimais beaucoup, j’ai découvert à l’interne une facette beaucoup moins agréable, si bien qu’au bout de 2 ans, j’ai dû me rendre à l’évidence, mon milieu de travail était sournoisement toxique. Puis l’année suivante, alors que la direction avait décidé de tout changer en même temps sans planification et sans respect ni pour les employés ni les clients, la tension et la pression étaient telles que nous étions plusieurs à vouloir partir. Le 1/3 de mes collègues sont parties, le 1/3 dont je faisais partie y songeait très sérieusement, et l’autre 1/3 qui ne travaillait qu’à temps partiel prenait son mal en patience. On a beau travailler dans un milieu qui prône une meilleure qualité de vie, cela ne suffit pas, si on ne peut le mettre en pratique au quotidien. Quand quelque chose ne va pas, je ne me gêne pas pour en parler aux personnes concernées afin de voir comment nous pourrions améliorer les choses. La transparence et l’authenticité ne sont cependant pas appréciés de tout le monde, surtout lorsque cela met en lumière de l’abus de pouvoir et de la manipulation.

Je fais ici une parenthèse, car vous pouvez très bien faire le parallèle ici avec certaines relations amoureuses.

Ce qui freinait mon désir de partir, c’est que je savais dans ce contexte, que si je partais, j’étais la seule à pouvoir faire la transition amorcée et nos clients en auraient été très affectés. Comme je vous l’ai mentionné, j’avais le plus grand respect pour nos clients qui avaient investis sur eux-mêmes. Après une franche discussion avec ma supérieure et une grosse augmentation de salaire, je suis restée en me disant intérieurement que lorsque j’aurais terminé l’énorme tâche qui m’attendait, si la situation ne s’était pas améliorée, je partirais. Pour y arriver, j’ai dû apprendre à mettre mes limites et à les faire respecter. J’en suis venue à me détacher de mon travail et je travaillais dans ma bulle, afin de maintenir un équilibre essentiel. Plus j’approchais de la fin de la transition, plus la situation devenait intolérable. Nous étions cependant en pleine pandémie. Oui, merde ! Quitter un emploi non affecté par les confinements, qui me permettait de bien gagner ma vie sans devoir porter de masque n’était pas sans risque. Je suis donc restée en travaillant au quotidien à me protéger des attaques et de la toxicité grandissante. Mon corps tout entier me hurlait chaque jour de quitter en courant cet emploi. Le mental disait « OK, mais attend de te trouver autre chose avant de partir ». En parallèle, j’avais de nombreux signaux qu’il était temps également que je déménage. J’ai donc informé le propriétaire de la maison que je loue que je ne renouvellerais pas mon bail et dès septembre, j’ai commencé à faire des cartons, car je ressentais vraiment intérieurement que je partais. Tant qu’à partir, j’irais vivre dans une autre région montagneuse que j’affectionne beaucoup. Depuis septembre, je regardais assidûment les offres d’emploi, sans jamais trouver le poste qui rallumerait ma flamme. J’étais tellement impatiente de quitter ce milieu toxique que j’ai même postulé sur quelques postes qui étaient corrects, mais qui ne me passionnaient pas du tout. Si bien que je ressentais un certain soulagement de ne pas être contactée. Tout ce temps, je ne comprenais vraiment pas pourquoi rien d’autre ne se présentait pour me permettre de quitter ce poste. Des amis plus rationnels me priaient de ne pas rendre ma démission tout de suite, sinon je ne serais face à rien. En novembre, j’ai même rédigé ma lettre de démission que je conservais avec moi. Un peu avant les vacances des fêtes, j’ai découvert que l’abus de pouvoir s’étendait même aux clients et je ne pouvais tout simplement pas cautionner cela, puisque les gens achetaient grâce à moi ! Durant mes vacances, je me suis déposée, je me suis remise à écrire. Durant le solstice d’hiver, j’ai brûlé ma liste de ce que je ne voulais plus dans ma vie et j’ai fait mes demandes pour 2021.

En discutant avec ma mère, qui me connait vraiment bien, je me suis questionnée. Où était la Toutarmonie qui avait toujours sauté dans le vide avec pour seul parachute sa foi en la vie et en ce qui la guidait ? Était-ce l’âge ? Était-ce la peur ? J’ai alors pris conscience que durant les 5 dernières années, je m’étais sournoisement laissé enfermer dans une bouteille. Il était temps de laisser ressortir le génie, de retrouver celle que j’étais en arrivant ici. Ma mère m’a également fait prendre conscience que toutes les fois où j’avais sauté dans le vide en suivant mon intuition (et elles sont nombreuses), les synchronismes étaient toujours au rendez-vous et ce n’étaient jamais de mon fait. La vie les plaçait sur mon chemin comme par magie et il n’y avait aucune raison pour que cela soit différent.

Je me suis sentie revivre ! Je vous avouerai bien humblement que j’étais étonnée de ne pas avoir remarqué à quel point je m’étais éloignée de moi-même. J’avais 20 ans à nouveau ! J’ai même ressenti que ce n’était qu’en quittant mon emploi que je trouverais le suivant.

C’est ça que ça fait lorsqu’on se fait manipuler. C’est sournois et insidieux. On passe trop de temps à nous remettre en question en nous disant que ça doit être notre imagination qui nous joue des tours. Dans une relation amoureuse, ça doit être encore plus difficile de s’en sortir (je ne l’ai pas vécu, mais j’ai beaucoup d’empathie si c’est ce que vous vivez), car au niveau du travail, quand on est plusieurs à vivre la même chose et qu’on fini par en parler, on comprend que ce n’est vraiment pas notre imagination qui nous joue des tours. De plus, ceux qui me connaissent savent que je n’ai vraiment pas une personnalité à me faire abuser. Comme quoi personne n’est à l’abri…

La prise de conscience la plus importante dans tout cela fut d’admettre que j’avais manqué d’amour envers moi-même. Évidemment, comme tout cela fut sournois, il m’a fallu un temps pour comprendre ce qui se passait, mais je sais que j’aurais dû ME choisir DÈS que j’en ai pris conscience. Non pas que j’ai des regrets, car j’avais une leçon à en tirer. Qu’est-ce que ça donne d’être intuitif si, quand ça hurle de partir, on se met des limites financières, physiques ou émotionnelles. Je ne me limitais pas ainsi avant. Cela vaut aussi pour les relations amoureuses. Ce n’est pas important que les autres ne vous aiment plus, l’important est de vous aimer, vous. Je vous assure que de vous choisir va vous aider à vous aimer davantage.

Le matin de mon retour de vacances, je suis allée porter ma démission. J’ai été portée pendant toute la première semaine par une énergie euphorique ! La vie me démontrait que je n’étais pas seule et que j’avais fait le bon choix. Je vibrais à nouveau à ma pleine capacité et à ce moment-là, j’ai su que j’étais dans l’état d’être nécessaire pour que se produisent les synchronismes. Je ressentais dans toute ma forme s’ouvrir toutes les portes des possibilités. J’étais sans travail, sans possibilité de retirer de chômage (puisque j’avais démissionné), je devais déménager dans les prochains mois dans une autre région malgré le confinement et le couvre-feu, la pénurie de maison à louer dans la région où je vais, malgré plein d’autres considérations que je vous épargne et pourtant, je me ressentais comme Néo ( référence au film la Matrice) quand il comprend la force qui l’habite. J’avais oublié que la foi, ça ne demande pas de garanties. La foi, c’est d’agir TOUJOURS en fonction de ce qu’on ressent, même si toutes les apparences indiquent le contraire. Même en temps de pandémie, même sans filet financier, même en temps de pénurie de logement, même quand on a plus de 50 ans, même seule, même alors que le taux de chômage n’a jamais été si élevé. La foi, c’est d’aimer inconditionnellement ce double énergétique de nous qui nous guide et nous aime comme personne ne nous aimera jamais. Puis, j’ai reçu de mes clients une énorme vague d’amour et de support au-delà de tout ce que j’aurais pu imaginer. J’ai reçu plein de témoignages qui confirmaient que j’avais fait le bon choix de partir. Les 2 premières semaines sans travail furent nécessaires pour couper les liens et retrouver ma paix intérieure loin de cette toxicité. Je lisais chaque jour des écrits qui me permettaient de rester connectée et positive. J’évitais tout contact avec les amis rationnels ou pessimistes. En fait, je restais dans ma bulle. Je cherchais un poste très similaire à mon ancien, qui soit idéalement en télétravail (même après la pandémie) dans la région que je vise, travail qui me permette encore de contribuer au monde de demain, dans un climat sain et inspirant. J’avais même fait la demande que ce ne soit pas une équipe composée que de femmes.

Puis un matin, une ancienne cliente m’a texté pour me partager une offre d’emploi que je n’aurais jamais vu sans son intervention. Elle avait sollicité ses contacts pour m’aider et une amie lui avait envoyé l’offre en question qui correspondait en tous point à ce que je recherchais. Je jubilais, car la flamme en moi venait de se rallumer. Je me ressentais comme lorsque je visite une maison et que je sais instantanément que ce sera mon prochain chez-moi. Mon travail venait de me trouver ! J’ai soumis ma candidature dès la 2e journée et j’ai répondu au test en sortant très largement du cadre de ce qui était demandé, parce que sinon je ne me serais pas respectée. Ça passerait ou ça casserait. Je n’étais pas inquiète, parce que je me voyais déjà à ce poste. C’était du « sur mesure » pour moi. La période de candidature durait une semaine. Le lundi suivant celle-ci, j’ai reçu un courriel expliquant que seuls les candidats retenus seraient contactés dans la semaine pour une entrevue. J’étais confiante. Puis quand j’ai vu que je n’avais rien reçu le mercredi, j’ai commencé à ne pas me sentir bien. Quelque chose n’allait pas. J’aurais dû recevoir un courriel ou un appel. C’était impossible qu’ils ne me contactent pas ! Quand je ressentais les choses ainsi, c’est que ça allait se faire. Jeudi matin, toujours rien. J’étais vraiment mal, parce que j’ai une foi totale en ce qui me guide, donc comment était-ce possible que je n’ai rien reçu ? Il n’y a rien de pire que d’avoir l’impression d’être abandonnée par ce qui nous guide ! Je ne me sentais vraiment pas bien.

Puis vers 14 heures, j’ai reçu un courriel de l’entreprise en question, me demandant pourquoi je n’avais pas répondu à leur courriel m’invitant à un Zoom avec 3 personnes pour une entrevue ! Je pleurais de joie et je m’excusais auprès de mon guide d’avoir douté. J’avais été trop impatiente (foutue impatience !)… Quoique j’avais tout de même raison de ressentir que j’aurais dû avoir reçu quelque chose la veille. L’entrevue fut géniale et bien que je faisais partie des 7 personnes retenues sur 60, j’ai ressenti qu’ils m’avaient déjà choisis. À suivre… !

En ce 14 février, ce n’est pas anodin ce que je vous raconte, car ce n’est pas important que vous ayez un amoureux ou une amoureuse dans votre vie, si vous êtes connectés avec ce qui vous guide intérieurement. Vous ne vous sentirez JAMAIS seul(e) et vous vivrez des choses extraordinaires. Personne ne pourra JAMAIS vous retirez cela, puisque c’est en vous. Aucun partenaire ne sera plus fiable que votre double. Aucun. Ce double de vous-même vous connait mieux que vous-même. Il anticipe. Il synchronise au millième près. Faites-lui confiance et vous vivrez vraiment. Vous rayonnerez de l’intérieur et cela donnera un sens profond à votre vie.

Bonne rencontre avec vous-même !

Toutarmonie

Les Québécois n’ont pas peur du changement

Je suis heureuse ce soir! Non pas parce que le Canada vient de réélir le même Premier Ministre qui ignore l’environnement et les changements climatiques, mais parce que je suis fière, une fois encore d’être québécoise.

Le peuple québécois est unique! Peu de peuples sont conscients à ce point de leur capacité à changer les choses et osent ainsi.

Depuis 20 ans, nous votions majoritairement pour un parti qui ne pouvait pas prendre le pouvoir, mais qui avait pour mandat de défendre les intérêts du Québec. Ses dirigeants faisaient bien leur travail et nous les aimions. Cependant, après 20 ans à voter en bloc pour le Bloc Québécois (7 mandats), la majorité des québecois a eu envie d’exprimer tout haut leur opposition pour le gouvernement Conservateur au pouvoir. Pour ce faire, les québécois ont osé voter majoritairement pour un parti peu présent par le passé à la chambre des communes, peu expérimenté, dont les membres sont relativement jeunes donnant ainsi une chance au changement. Peu importe les traditions, peu importe le manque d’expérience de ses représentants, peu importe leur âge, peu importe leurs antécédents, peu importe leur programme en fait!… Telle une vague, les québécois ont exprimé leur différence et voté pour un parti dont le chef semble un homme de cœur et semble différent. Alors tous ensemble nous avons dit « Pourquoi pas! », donnons-leur une chance!

Cela n’enlève rien à nos convictions politiques au niveau provincial, mais tous ensemble, nous avons voulu faire le poids sur la carte politique du Canada tout entier pour faire bouger les choses, si bien que le NPD se retrouve ce soir l’opposition officielle à Ottawa alors que personne ne s’attendait à cela!!!

Ce texte, bien qu’il semble politique, n’en est pas un.

Il est question de différence… de risque, d’oser changer, et de nous exprimer tout haut afin de faire bouger les choses. Voilà ce qui distingue le Québec. Cela est très représentatif de la mentalité québécoise.

Un ami Français ayant tout quitté il y a 5 ans pour venir vivre au Québec me disait récemment que c’est ce qui l’avait attiré ici… l’ouverture! Que dans son pays d’origine, les gens s’accrochent à ce qu’ils ont, osent peu, et sont prisonniers de leurs contrats de travail, ont peur du changement, alors qu’ici tout est possible.

Ce soir, à voir ces résultats historiques, j’ai beaucoup d’espoir dans mon cœur car les Québécois savent changer les choses et n’ont pas peur d’oser. Une fois encore nous l’avons prouvé. Sur un plan autre que politique, les québécois sauront se démarquer et faire une différence dans ce qui s’en vient… vers une vie nouvelle.

Il y a tant à faire…

Unissons-nous et changeons ce qui va de travers! Trouvons tous ensemble des solutions… Nous avons ce soir une autre preuve de notre force.

Je vous aime, Québécois!

Vivre l’ici et maintenant

Quand on se sent « extra », on se sent très souvent isolé, dans le sens de différent. Et il nous est impossible d’être autrement si on se respecte. Donc, on apprend à faire avec, et on poursuit notre route grâce à cette foi intérieure d’être sur le bon chemin, même s’il est peu fréquenté.

Pour fonctionner dans cette société, on doit aussi apprendre à se taire très souvent, et observer avec un certain recul. On se demande souvent ce qu’on fait ici, n’approuvant pas une grande partie de ce que l’on voit et entend. On agit aussi lorsqu’on le peut. Et tout au long de notre parcours, nous recevons des signes, des encouragements, des états d’être qui dépassent l’entendement. Cela nous motive à poursuivre. Et nous traversons des épreuves également…

Et pour rester positif malgré tout ce qui se passe dans le monde et dans nos vies, on doit vivre dans ce qu’on appelle l’ici et maintenant. Je crois sincèrement que cela fut et demeure l' »outil » le plus précieux de toute ma vie.

Quand ça va mal, les gens ont souvent la mauvaise habitude d’amplifier cet état d’être, ce qui engendre peur et analyse. Et quand on analyse, on ne « ressent » plus. Et quand on ne ressent plus, on ne peut « entendre » ce que nous dit notre « voix » intérieure que moi j’appelle mon « double ». On imagine le pire, on se fait du cinéma mental, et on n’ose plus avancer. On se referme… On se ferme à l’univers en nous. Et cela nous fait faire d’incroyables détours… et nous prive du bonheur.

Si je vis dans l’ici et maintenant, en étant conscient que la vie est illusion, avec la foi que rien de ce que nous vivons n’est laissé au hasard, je vivrai quand même des peines, mais je les exprimerai sur le coup, sans les amplifier, tout en gardant un certain recul me permettant de voir l’ensemble. Et cela permet rapidement de passer à l’étape suivante. Un jour, quelqu’un m’a fait une démonstration simple mais oh combien efficace… avec des assiettes!

Imaginez sur un mur plusieurs assiettes à hauteur des yeux devant vous. Une assiette représente la famille, une autre assiette représente le travail, une autre votre vie amoureuse, une autre les loisirs… et ainsi de suite. Nous avons la fâcheuse habitude de plonger le nez d’une assiette à l’autre tout au fond. Ainsi, quand je suis dans mon assiette travail, je ne vois plus les autres assiettes. Le soir, je plonge ensuite dans l’assiette  famille ne voyant plus le reste… et ainsi de suite. Ce qui fait que quand je plonge le nez dans le fond d’un problème, je ne vois plus l’ensemble de ma vie. Le problème prend toute la place, et cela m’empêche de trouver des solutions et de prendre le recul nécessaire pour ressentir ce que je dois faire.

Donc, pour revenir à cet « ici et maintenant », il nous permet également de vivre une vie plus riche en tous points. Je m’explique. À partir du moment où je vis quelque chose de gros, de fort, que ce soit positif ou négatif, le mental* voudra prendre le contrôle. Il voudra analyser… et m’empêcher d’aller plus loin. Et ce que je veux, c’est avancer… Je dois donc le remettre à sa place, dans son rôle de traduction de ce que je ressens intérieurement, et vivre l’instant présent.

Je n’aurais pas vécu le 1/5 de ce que j’ai vécu dans ma vie si je n’avais pas vécu dans l’ici et maintenant. À 22 ans, j’ai tout laissé pour aller faire un tour du monde avec mon sac à dos, parce que c’est ce que je ressentais devoir faire avec toute mes tripes. J’aurais pu m’en priver, ce qui aurait été une grosse erreur car cette expérience fut déterminante dans ma vie. J’aurais pu amplifier les peur concernant mon avenir, en n’osant pas quitter un très bon emploi, en craignant pour ma sécurité financière… et ainsi de suite, ce que je n’ai pas fait. C’est sans parler des peurs que les autres veulent nous retransmettre. J’ai expérimenté le lâcher prise tant de fois tout au long de ma vie, que je sais aujourd’hui que lorsque cette voix me parle si fort, c’est qu’il y a là quelque chose d’important pour moi. On me guide vers ce dont j’ai besoin. Et à partir du moment où j’accepte cela, je ne me casserai pas la tête avec l’analyse, sachant fort bien que si je ressens que je dois faire quelque chose, c’est que le reste aussi s’orchestrera pour sa réalisation. La plupart du temps, je n’aurais jamais pu prévoir les manières d’arriver à destination! Pourtant, cela se faisait chaque fois.

L’ici et maintenant est l »outil » permettant d’être heureux en tout temps. Et quand quelque chose de positif nous arrive, nous devons l’amplifier et le faire vivre à toute notre forme. Le faire circuler. Le goûter. Je pense que cela est le plus merveilleux des remèdes! Et quand ça va moins bien, je peux recréer cette empreinte intérieure du bonheur… et cela me permettra d’aller plus loin, plus rapidement.

La vie est illusion, ne l’oubliez pas!

Si je vous fais croire que le billet de loterie que vous détenez est gagnant, tout le temps que vous le croirez, toute votre forme vibrera très fort car vous croirez avoir gagné! Vous serez heureux! Pourtant, il n’en est rien, c’est une illusion qui vous aura tout de même fait vivre quelque chose de très fort. Partant de cela, pourquoi acceptons-nous d’amplifier ce qui ne va pas? Nous avons tant de pouvoir en nous…!

D’un point de vue personnel, je vis en ce moment quelque chose de très fort, de très beau, d’une puissance inouïe… Je suis consciente que je pourrais tout bousiller cela si je ne vivais pas dans l’ici et maintenant. Et en acceptant de le vivre sans laisser les peurs me contrôler, je sais que je me fais le plus beau des cadeaux, lequel engendre un bonheur inexplicable et la réalisation de mes rêves les plus fous. Car oui, tout est possible tant qu’il y a de l’amour… et l’amour ouvre toutes les portes si on sait s’y abandonner sans peur.

Et quand on sait vivre ainsi, on attire rapidement à nous ce dont d’autres n’oseront même pas rêver… ! Rien n’est impossible…

*J’ai souri tout à l’heure car justement Jigé s’exprime aujourd’hui sur le  « mental »  de très belle façon dans son blogue Connaissance de soi. Je vous invite à le lire en complément.