Bien au-dessus des nuages

Je partage aujourd’hui ce texte publié le 2 septembre 2011 par Le Passeur

Par le Passeur.

Pendant que la routine sans surprise des infos traditionnelles continue à déverser l’habituelle soupe des faits divers et sportifs et autres pantalonnades politiques, les signes visibles se multiplient à travers le monde et convergent vers une date maintenant proche où quelque chose va se produire. Quelque chose qui aura le pouvoir de changer instantanément la face du monde.

Il ne s’agit surtout pas de s’inventer encore des peurs mais de pouvoir regarder en face avec une grande sérénité ce qui se prépare pour bien en saisir la perspective et l’enjeu. Plus grand sera le nombre de celles et de ceux qui demeureront attentifs aux gesticulations des marionnettistes sans en faire le centre de leurs préoccupations, plus grand sera le nombre de celles et ceux qui ne verseront pas dans l’incompréhension et ne cèderont pas à la peur qu’ils tenteront de leur inoculer.

La liste des phénomènes étranges et totalement nouveaux qui zèbrent la terre et le ciel est devenue interminable. Des arcs en ciel nocturnes, l’observation tous azimuts d’ovnis avec des passages massifs de plusieurs dizaines, voire centaines de vaisseaux dont témoignent les caméras et qui obligent à fermer temporairement des aéroports, les hécatombes d’oiseaux et des peuples marins depuis plusieurs mois, le rougissement des eaux de rivières, de lacs et de glaciers, la liquéfaction, les effondrements et les fissurations des sols un peu partout, des sons puissants venus de nulle part entendus et enregistrés en maints endroits, des formations nuageuses sidérantes, l’Etna qui se met à faire des ronds de fumée, la multiplication des météores, les boules de feu inexpliquées qui traversent les cieux un peu partout, des séismes et des éruptions volcaniques à n’en plus finir, des observations plus qu’insolites sur plusieurs planètes du système solaire ainsi que des anomalies gravitationnelles, le bouleversement des champs magnétiques de la Terre (qui pourrait d’ailleurs expliquer les hécatombes d’oiseaux et de poissons)… La liste est vraiment interminable, tout ça dans un contexte de contamination nucléaire et de situation économique mondiale au bord de la rupture.

Pour conclure arbitrairement la liste, on constate depuis plusieurs jours un déplacement des énergies souterraines de la planète visible à travers l’activité sismique. J’observe celle-ci depuis plusieurs années et je n’ai jamais vu ce qui vient de se passer. Jusque-là l’essentiel de l’activité sismique du globe terrestre se concentrait sur la zone appelée la ceinture de feu, qui englobe l’Asie, l’Océanie et la côte Ouest de l’Amérique du Nord. Hors, il y a environ une semaine, soudainement, toute l’activité a disparu dans cette zone pour se reporter vers la cote Est des Etats-Unis et surtout vers l’Europe. C’était au moment où a eu lieu le séisme très inhabituel qui a touché Washington le 27 août. En Europe, on a enregistré un séisme important en Suède et plus de 10.000 séismes en six jours en république Tchèque. Ces derniers jours, on observe à nouveau quelques séismes sur la ceinture de feu, mais ils demeurent minoritaires en nombre. Parallèlement, la presque totalité des super-volcans de la planète dont j’avais signalé le réveil soudain en Juin poursuivent leur activité puisque neuf d’entre eux se sont manifestés en août dont cinq ces cinq derniers jours.

Ca c’est pour l’observation. Maintenant que se passe-t-il du côté des institutions ? On a déjà beaucoup évoqué à travers le web le déplacement des troupes militaires de l’Est vers l’Ouest des Etats-Unis, ainsi que la demande de la NASA auprès de son personnel de se préparer à une situation d’urgence. Quatre nouvelles informations surprenantes viennent de poindre qui semblent se vérifier par d’autres sources que celle initiale de Wikistrike.

Tout d’abord la Chine et l’Inde viennent de reconnaître mutuellement l’existence d’une base souterraine d’ovnis sur le sol Chinois, dans l’Himalaya, tout près de l’Inde. C’est une information que l’on détenait depuis plusieurs années déjà, mais elle vient seulement d’être officiellement confirmée. (A noter que c’est loin d’être la seule base). Il va falloir être très vigilant par rapport à la manière dont va être traitée ce type d’information dans les temps à venir. Si je m’en tiens à la déclaration faite par le Ministre Indien de la Défense, la manipulation destinée à engendrer la peur semble s’amorcer : « L’Inde a trouvé une base active d’OVNIS dans l’Himalaya. Nous travaillons avec la Chine et l’ONU pour discuter de la façon de traiter cette incursion étrangère. Nous ne voulons pas que nos populations soient alarmées. Nous sommes confiants que nous pouvons contenir cette menace d’une culture étrangère. »

Il est dit sur Wikistrike que le Groupe d’experts des Nations Unies sur les Extraterrestres (eh oui, ça existe !) a convoqué une réunion d’urgence pour le 22 septembre 2011 afin de traiter du problème de la base d’ovnis. A noter que l’ONU a désigné en Septembre 2010 une ambassadrice chargée d’accueillir les stellaires, l’astrophysicienne Mazlan Othman.

La seconde nouvelle importante et simultanée est l’annonce d’une conférence de presse conjointe entre la NASA et… le Vatican entre le 11 et le 15 Septembre prochain. Pour ceux qui s’interrogeraient, le lien visible entre les deux institutions est l’observation spatiale. Le Vatican possède en effet deux observatoires astronomiques très performants – dont l’un s’appelle… Lucifer, ça ne s’invente pas – qu’ils ont financés et installés sur la territoire des Etats-Unis. Que cherchent-ils me demanderez-vous ? On peut assez raisonnablement penser que nos amis Sumériens ne nous ont pas transmis de bêtises lorsqu’ils parlaient d’une planète qui revient cycliquement dans le système solaire. Je vous laisse faire le lien.

La troisième information intéressante nous vient de Gary MacKinnon, le hacker anglais récemment condamné à 70 ans de prison aux Etats-Unis pour avoir pénétré le système informatique du Pentagone. Selon lui, ce qu’il a trouvé de plus étrange est une « liste d’officiers non-terrestres » et des transferts entre des navires de la flotte qui n’existent pas au sein de la marine américaine. L’armée américaine opérerait-elle hors de la planète comme nous sommes nombreux à le dire depuis longtemps ? Elle aurait donc la technologie pour cela ?

Dans son interview à la  BBC, Gary MacKinnon a déclaré entre autres choses, que  » le « Disclosure Project«  (Projet Révélation) comptait des personnes très crédibles affirmant toutes qu’il y existe une technologie ovni. Il y a l’anti-gravité, il y a l’énergie libre,  c’est d’origine extraterrestre et ils ont capturé des vaisseaux et les ont conçus à l’inverse ».

La dernière nouvelle étonnante date de fin août lorsque la télévision Fox News a annoncé que les six astronautes de la NASA vont évacuer la station spatiale (ISS) d’ici Novembre au plus tard. C’est la première fois que ça arrive et on ne sait pas pourquoi. Seule est évoquée la destruction récente d’une fusée russe pourtant extrêmement fiable.

Enfin, je viens de prendre connaissance d’un documentaire du National Geographic passé sur les réseaux de télévision américaine. Il s’agit ni plus ni moins de montrer, à travers une construction cinématographique basée sur une montée progressive de la peur puis du soulagement, comment l’armée américaine s’est préparée à une invasion extraterrestre de type colonisatrice. J’avoue que l’arrogance et la stupidité de ce documentaire jusqu’à son dénouement grotesque m’ont laissé pantois. Le plan semble en tout cas en marche pour le scénario que nous envisagions depuis plusieurs années déjà, qui consiste à user de la stratégie du choc par le biais d’une fausse agression extraterrestre – un 11 septembre bis à l’échelle planétaire – sous le coup de laquelle les peuples seraient avides de se réfugier sous l’aile d’un nouvel ordre mondial musclé qui a tout prévu pour les protéger et assurer la situation. La marmite des lois martiales est en ébullition.

Connaissant le niveau réel de la technologie secrète acquise par certaines factions armées du monde, les marionnettistes de la planète n’auront pas de mal à rendre crédible la mascarade auprès de ceux qui n’ont pas le moindre degré d’information sur le sujet.

Tout le monde a eu largement le temps et les opportunités de s’informer, il n’y a donc pas à avoir d’état d’âme quant aux conséquences pour ceux qui auront choisi jusque-là une attitude de désintérêt ou de déni et qui se précipiteront dans les filets. Nous n’en sommes vraiment plus là. Comme je l’ai dit dans Le passage du chas, nous sommes à présent devant le passage étroit, dont la première révélation sera celle de notre alignement personnel face aux évènements qui se dérouleront. De cette stabilité émotionnelle au sein de la tourmente dépendra beaucoup la suite de notre histoire personnelle.

Cela dit, si le « passage du chas » est une phase très intime pour chacun de nous, qui confirmera la force que nous aurons su donner à notre lumière intérieure et dont nous tirerons d’immenses bénéfices dans la phase suivante, l’issue de l’histoire pour Gaïa est déjà assurée. Avec ou sans nous, la Terre s’élèvera vibratoirement jusqu’à la fréquence propice au déroulement de son prochain cycle de 26.000 ans. Sur les nombreux autres plans dimentionnels où se sont joués tous les autres tableaux de la délivrance, la partie est gagnée, définitivement. Sur notre plan, pratiquement tout ce qui maintenait la matrice est dissout et les dernières résistances de l’ancien monde resteront pour finir celles des hommes qui auront voulu servir l’ombre jusqu’au bout. Une part même des illuminatis a abandonné la partie et seuls les plus intégristes et ceux qui leur sont soumis tireront les ficelles du chaos jusqu’au dernier moment. Le niveau de confusion atteindra probablement mais brièvement des sommets, et comme je l’ai déjà dit plusieurs fois, ce n’est pas le mental qui démêlera les fils. Ce que votre cœur sentira sera la juste voie. Ne vous placez pas dans la position du bateau en papier balloté par les eaux, en votre essence vous êtes insubmersible, votre pouvoir créateur est réellement puissant et votre capacité à déterminer par le cœur ce qui relève de l’harmonie et de la dysharmonie est fiable et solide. Demeurez bien au-dessus des nuages.

La répartition qui va se faire des destinées des êtres de la Terre n’a de sens qu’à travers la compréhension de l’enjeu que tous représentent pour les forces en présence. Il s’agit un peu de savoir qui va entraîner avec lui le plus grand nombre. Rappelons-le encore une fois, chacun ira vers où le porte sa vibration. Il n’y a pas de pertes dans cette histoire, il n’y a que des choix réalisés par chacun durant sa vie qui dessinent le chemin jusqu’au passage étroit où l’on ne passe que selon ce qu’on a acquis et qui souvent est synonyme de ce que l’on a su laisser. Il n’y a pas de jugement, il n’y a que ce que l’on est qui fait qu’on a appris à nager ou pas pour traverser les grandes eaux. Personne ne décide pour nous qu’on va se noyer si l’on se jette à l’eau sans savoir nager. C’est juste une conséquence. Et il faut bien intégrer qu’on a eu tout le temps et la possibilité d’apprendre la brasse avant qu’il n’y ait plus d’autre choix que de se jeter à l’eau.

Il n’y a pas non plus à se préoccuper de savoir qui va ou ne va pas déployer ses ailes de papillon, tout simplement parce qu’à la hauteur de nos limitations il n’y a pas de certitude à ce sujet mais aussi parce qu’il n’y a aucun contrôle possible ni souhaitable là-dessus. Il y a des êtres sans ouverture spirituelle particulière, qui sont parfaitement clairs en eux et sincèrement alignés sur les lois d’amour, qui passeront le chas tout naturellement, et d’autres qui s’estiment très évolués que leur égo étranglera.

C’est ainsi, tout est juste et reflète sans faille ce que chacun est dans la sincérité de son être. Il ne reste plus qu’à rayonner ce que l’on est, sans fioritures et loin de tout paraître, dans la simplicité du dénuement de tout artifice, tourné vers l’amour de soi est de son prochain, dans la compassion de nos imperfections. Souvenez-vous que ce que le monde ancien pourra encore produire de discordant ne vous appartient pas. La maison sera propre.

Fraternellement,

© Le Passeur – 2 Septembre 2011 – http://www.urantia-gaia.info 

Surmonter les épreuves…

Nous oublions trop souvent que nous ne contrôlons rien…

Nous faisons des plans, nous avons des projets, et la vie nous envoie ce dont nous avons besoin, que cela nous plaise ou non.

Parfois nous tombons… l’important étant de se relever et d’avoir suffisamment confiance pour continuer notre route…quoiqu’il arrive.

Je dédis ce vidéo à tous ceux qui ont su se relever…

Funambules des étoiles

Je partage avec vous cette autre publication du Passeur. Un beau texte que je vous recommande…
Publié le 10 août 2011 par Le Passeur

Par le Passeur.

Ceux qui ne voyaient rien commencent à entrevoir et nous voilà arrivés à un point où il importe plus que jamais de discerner l’essentiel du superflu. Le superflu, c’est bien entendu l’attachement aux multiples manifestations de la dualité en soi, mais ce sont aussi toutes les prévisions et les hypothèses plus ou moins catastrophistes qui surgissent ça et là pour nourrir les incessantes questions de notre mental. Paradoxalement, ces questionnements ne sont pas inutiles s’ils nous aident à avancer vers la compréhension que nous pouvons finalement nous en passer. Ils ont été une étape nécessaire. Mais si nous demeurons attaché à vouloir en savoir toujours plus sur l’avenir qui se dessine, nous ne faisons qu’entretenir le mécanisme de la peur. C’est comme une drogue, tant qu’on en prend, on en crée le besoin en nous.

Il va y avoir de quoi créer toujours plus de questionnements dans les semaines et les mois à venir et il va y avoir de quoi alimenter les peurs du petit Moi si l’on persiste à garder la tête dans le guidon. Pour ceux et celles qui se sentent concernés, il faut impérativement bousculer ses habitudes, il faut prendre de l’altitude, appeler à se manifester en soi l’être divin que nous sommes, le Moi supérieur, le Soi, l’Esprit, peu importe le nom qu’on lui donne. C’est absolument indispensable dans la période de dissolution qui a débuté. Les sollicitations propices à nous tirer vers le bas vont être nombreuses tant extérieurement à travers les agitations du monde et l’apparition de l’inconnu, qu’intérieurement à travers les émotions qui ne seront pas maîtrisées avec sagesse. Tant pis si je me répète, mais plus que jamais il est bon de se ménager des parenthèses méditatives, des espaces intérieurs de paix (voir cet article). Chacun fera finalement ce qu’il doit, sera où il doit être, et sera ce qu’il est, mais, sans fatalisme, chacun peut veiller à ne pas se laisser entraîner dans la spirale des croyances et des peurs qui va tournoyer un temps dans le monde.

Dans la mesure où tout finalement semble se caler dans le temps sur les évènements astronomiques, la tendance générale est celle d’un déclenchement tardif de la dissolution. Les temps chaotiques seront donc finalement assez brefs. C’est plutôt une bonne nouvelle et c’est avec cette perspective à l’esprit qu’il sera plus simple de conserver un juste alignement avec notre ascendance divine. Rien de ce qui ressemble au chaos ne durera longtemps. Disons que cela durera juste assez pour donner l’ultime choix à chacun de savoir dans quelle perspective il se place. Celle de se réfugier dans la soumission qui sera proposée et de plonger ainsi dans des relents de déjà-vu, ou celle de recouvrer sa pleine liberté d’être humain et d’appeler à se manifester ici et maintenant en soi l’être suprême qui y réside. La réponse est au fond de chacun, car le choix est déjà fait depuis bien avant notre naissance et c’est sur lui que nous avons intérêt à nous aligner. Mais le libre-arbitre fera que nous jourons jusqu’au bout notre rôle, ou pas. Souvenez-vous, on a parié que oui.

Comment appeler en soi la sérénité lorsque tout autour ne ressemble plus à rien de ce que l’on pensait stable ? Peut-être en inversant par exemple la conception que nous avons de nous. Nous ne sommes pas un être fragile et vulnérable qui calque son équilibre sur celui apparent que l’extérieur nous impose, mais nous sommes une conscience dont l’essence est inaltérable et la forme impermanente dans un univers toujours mouvant. Le mouvement, le changement, l’évolution, est dans la nature de la vie. Et chaque phase de transition amène le chaos à qui n’y est pas préparé.

Nous sommes des funambules qui avons en nous la maîtrise des grands vents cosmiques sur lesquels nous nous déplaçons, nous sommes des êtres solaires venus apportés une certaine qualité de lumière dans la matière de nos chairs et de la terre que foulent nos pas. Teilhard de Chardin disait en son temps que « nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle, nous sommes des êtres spirituels vivant une expérience humaine. » Voilà bien quelque chose qu’il est bon d’avoir en mémoire pour conserver son alignement dans les temps actuels.

Rien de ce qui a une forme n’est stable et permanent dans l’univers. Tout est question de regard et d’angle de vue. On n’a pas la même manière de se sentir soi lorsqu’on envisage la vie comme un combat incessant à travers ses plaisirs et ses blessures dans un monde dont les rouages seraient inébranlables et notre capacité à les changer nulle, ou si l’on se rappelle que nous avons investi une vaste scène de théâtre planétaire qui tourne sur son axe à 1.700 km/heure et à près de 30 kilomètres par seconde autour du Soleil, qui lui-même file à 230 kilomètres par seconde autour de sa galaxie – la Voie Lactée -, qui elle même ‘tombe’ vers la galaxie d’Andromède à 90 km/s, étant l’une des 10.000 autres galaxies du même groupe local qui toutes filent à 45 km/s vers le centre de l’amas, lui même attiré à 600 km/s par l’amas de galaxie de la Vierge et le super-amas de l’Hydre et du Centaure. On parle là d’un petit bout d’univers en mouvement au sein de super-univers constituant des multi-univers. Qui sait jusqu’où s’étend cette horlogerie et jusqu’à quelles manifestations la vie prend forme ? Les êtres de lumière qui eux même nous enseignent ne le savent pas et c’est là toute la beauté de la Création. La perspective de soi en tout cas est bien différente selon l’angle de vue qu’on exerce. Et vu sous l’angle cosmique, seule la confiance, autrement dit la foi, est la bonne attitude pour demeurer serein.

Parce qu’il est en son ADN l’héritier de ses véritables origines, l’homme est puissant au sein de ces formidables engrenages cosmiques et son odyssée est merveilleuse. A celui qui se souvient de l’ampleur de son voyage au cœur de la Vie est donnée la force lumineuse qui de fait lui appartient. Celui-là boira du nectar qui lui fera traverser le chaos en dansant. Il n’est nulle infortune de ce monde des hommes qui l’atteindra, il n’est nul sentiment qui le fera vaciller. A ce stade de notre expérience terrestre, la recherche sincère et soutenue en soi de l’être suprême est l’essentiel. Le reste est le superflu. Et c’est en générant le plus d’amour en soi que l’on soutient l’avènement de notre divinité. La discorde, la peur, la convoitise, l’égoïsme et le jugement nous en ont éloigné assez longtemps. Nous ne nous le dirons jamais assez : tombons les vieux costumes usés par tant de dualité et reprenons notre habit de lumière. Toutes les excuses pour manquer de courage sont mauvaises, ce ne sont que jérémiades de l’ego qui aime se faire plaindre et capter ainsi l’énergie d’autrui. Il suffit de se souvenir un instant de qui nous sommes pour balayer toutes ses fadaises. Mais comme se souvenir n’est pas inné pour tous, ce qui est demandé est un acte de foi. Il est là le courage, celui qui est notre marche au pied du mur. La franchirons-nous ou avons-nous si peur de notre liberté ?

Cessons de nous poser des questions sur les formes de l’avenir. Lorsque certains évènements se seront déroulés et que chacun aura vécu durant la transition ce qu’il a choisi de vivre avant d’arriver ici-bas, bien des splendeurs nous seront rendues dont bon nombre reposent en toute quiétude sous nos pieds depuis des temps lointains. Il y a eu des Âges d’Or dans la très longue histoire – bien plus longue qu’il n’est dit – de l’humanité, ou devrais-je dire des humanités. Dans un laps de temps désormais court, bien des archives, des biens et des technologies de ces époques ressurgiront, car les temps seront venus où l’humanité sera prête à vivre un nouvel Âge d’Or et nous serons bien sûr aidés pour cela. Il n’y a pas à s’inquiéter car alors tous ceux qui parmi nous l’ont voulu avant de venir seront aux premières loges du grand spectacle de cette ascension et ceux qui ont pris l’option de persévérer dans des mondes de dualité pour y parfaire leur expérience y seront partis.

Il est clair que rien de ce qui représente les anciennes énergies n’aura sa place dans la nouvelle ère qui débute. Voyez certains des bébés qui naissent aujourd’hui, sentez ce qu’ils amènent avec eux, voyez ce qui brille dans leur regard. Aussi utopique que cela puisse encore paraître aujourd’hui, il n’y aura plus de discorde, il n’y aura plus de sentiment de séparation, nous ressentirons profondément ce que veut dire fraternité dans toutes les acceptions du terme. Et selon ce que nous désirons, après avoir fêté comme il se doit l’avènement du nouveau monde, nous y demeurerons pour y poser les pierres blanches qui brillent dans nos poches ou nous rentrerons chez nous, filant un peu partout et revenant souvent sur Gaïa, tel les funambules des étoiles que nous aimons tant être.

Fraternellement,

© Le Passeur – 10 Août 2011 – http://www.urantia-gaia.info

Femmes qui courent avec les loups

Une amie me disait ce soir que je lui faisais penser à la femme sauvage dont il est question dans ce livre FEMMES QUI COURENT AVEC LES LOUPS (de la psychanalyste Clarissa Pinkola Estes) qu’elle est en train de lire, et quelle me recommande. Je suis allée faire une petite recherche et j’ai trouvé ceci que l’auteur du livre a écrit:

Chaque femme porte en elle une force naturelle riche de dons créateurs, de bons instincts et d’un savoir immémorial. Chaque femme a en elle la Femme Sauvage. Mais la Femme Sauvage, comme la nature sauvage, comme l’animal sauvage, est victime de la civilisation. La société, la culture la traquent, la capturent, la musellent, afin qu’elle entre dans le moule réducteur des rôles qui lui sont assignés et ne puisse entendre la voix généreuse issue de son âme profonde.

Pourtant, si éloignées que nous soyons de la Femme Sauvage, notre nature instinctuelle, nous sentons sa présence. Nous la rencontrons dans nos rêves, dans notre psyché. Nous entendons son appel. C’est à nous d’y répondre, de retourner vers elle dont nous avons, au fond de nous-mêmes, tant envie et tant besoin. De par sa double tradition de psychanalyste et de conteuse, Clarissa Pinkola Estés nous aide à entreprendre la démarche grâce à cet ouvrage unique, parcouru par le souffle d’une immense générosité.

A travers les  » fouilles psycho-archéologiques  » des ruines de l’inconscient féminin qu’elle effectue depuis plus de vingt ans, elle nous montre la route en faisant appel aux mythes universels et aux contes de toutes les cultures, de la Vierge Marie à Vénus, de Barbe-Bleue à la Petite Marchande d’allumettes.

La femme qui récupère sa nature sauvage est comme les loups. Elle court, danse, hurle avec eux. Elle est débordante de vitalité, de créativité, bien dans son corps, vibrante d’âme, donneuse de vie. Il ne tient qu’à nous d’être cette femme-là.

Ça semble très intéressant et je vais très certainement le lire prochainement. Je vous en redonnerai des nouvelles.

Cliquez ici pour entendre un extrait audio qui explique le livre.

Et Didier Euzet a écrit cette chanson, inspiré du livre. Le vidéo est kitsch, mais les paroles sont intéressantes.

Merci Josée!

Faire « un » avec ce qui nous entoure…

Je partage ici avec vous un extrait de ce très beau film qu’est La Légende de Bagger Vance. Je ne suis pas une amateur de golf, mais ce film va bien au-delà du jeu en question. C’est un film bijou peu connu…

Ici, il est question de se centrer… ce que nous devrions tous faire en ce moment, alors que tant de choses étonnantes surviennent sur la surface de la Terre…

Vivre l’ici et maintenant

Quand on se sent « extra », on se sent très souvent isolé, dans le sens de différent. Et il nous est impossible d’être autrement si on se respecte. Donc, on apprend à faire avec, et on poursuit notre route grâce à cette foi intérieure d’être sur le bon chemin, même s’il est peu fréquenté.

Pour fonctionner dans cette société, on doit aussi apprendre à se taire très souvent, et observer avec un certain recul. On se demande souvent ce qu’on fait ici, n’approuvant pas une grande partie de ce que l’on voit et entend. On agit aussi lorsqu’on le peut. Et tout au long de notre parcours, nous recevons des signes, des encouragements, des états d’être qui dépassent l’entendement. Cela nous motive à poursuivre. Et nous traversons des épreuves également…

Et pour rester positif malgré tout ce qui se passe dans le monde et dans nos vies, on doit vivre dans ce qu’on appelle l’ici et maintenant. Je crois sincèrement que cela fut et demeure l' »outil » le plus précieux de toute ma vie.

Quand ça va mal, les gens ont souvent la mauvaise habitude d’amplifier cet état d’être, ce qui engendre peur et analyse. Et quand on analyse, on ne « ressent » plus. Et quand on ne ressent plus, on ne peut « entendre » ce que nous dit notre « voix » intérieure que moi j’appelle mon « double ». On imagine le pire, on se fait du cinéma mental, et on n’ose plus avancer. On se referme… On se ferme à l’univers en nous. Et cela nous fait faire d’incroyables détours… et nous prive du bonheur.

Si je vis dans l’ici et maintenant, en étant conscient que la vie est illusion, avec la foi que rien de ce que nous vivons n’est laissé au hasard, je vivrai quand même des peines, mais je les exprimerai sur le coup, sans les amplifier, tout en gardant un certain recul me permettant de voir l’ensemble. Et cela permet rapidement de passer à l’étape suivante. Un jour, quelqu’un m’a fait une démonstration simple mais oh combien efficace… avec des assiettes!

Imaginez sur un mur plusieurs assiettes à hauteur des yeux devant vous. Une assiette représente la famille, une autre assiette représente le travail, une autre votre vie amoureuse, une autre les loisirs… et ainsi de suite. Nous avons la fâcheuse habitude de plonger le nez d’une assiette à l’autre tout au fond. Ainsi, quand je suis dans mon assiette travail, je ne vois plus les autres assiettes. Le soir, je plonge ensuite dans l’assiette  famille ne voyant plus le reste… et ainsi de suite. Ce qui fait que quand je plonge le nez dans le fond d’un problème, je ne vois plus l’ensemble de ma vie. Le problème prend toute la place, et cela m’empêche de trouver des solutions et de prendre le recul nécessaire pour ressentir ce que je dois faire.

Donc, pour revenir à cet « ici et maintenant », il nous permet également de vivre une vie plus riche en tous points. Je m’explique. À partir du moment où je vis quelque chose de gros, de fort, que ce soit positif ou négatif, le mental* voudra prendre le contrôle. Il voudra analyser… et m’empêcher d’aller plus loin. Et ce que je veux, c’est avancer… Je dois donc le remettre à sa place, dans son rôle de traduction de ce que je ressens intérieurement, et vivre l’instant présent.

Je n’aurais pas vécu le 1/5 de ce que j’ai vécu dans ma vie si je n’avais pas vécu dans l’ici et maintenant. À 22 ans, j’ai tout laissé pour aller faire un tour du monde avec mon sac à dos, parce que c’est ce que je ressentais devoir faire avec toute mes tripes. J’aurais pu m’en priver, ce qui aurait été une grosse erreur car cette expérience fut déterminante dans ma vie. J’aurais pu amplifier les peur concernant mon avenir, en n’osant pas quitter un très bon emploi, en craignant pour ma sécurité financière… et ainsi de suite, ce que je n’ai pas fait. C’est sans parler des peurs que les autres veulent nous retransmettre. J’ai expérimenté le lâcher prise tant de fois tout au long de ma vie, que je sais aujourd’hui que lorsque cette voix me parle si fort, c’est qu’il y a là quelque chose d’important pour moi. On me guide vers ce dont j’ai besoin. Et à partir du moment où j’accepte cela, je ne me casserai pas la tête avec l’analyse, sachant fort bien que si je ressens que je dois faire quelque chose, c’est que le reste aussi s’orchestrera pour sa réalisation. La plupart du temps, je n’aurais jamais pu prévoir les manières d’arriver à destination! Pourtant, cela se faisait chaque fois.

L’ici et maintenant est l »outil » permettant d’être heureux en tout temps. Et quand quelque chose de positif nous arrive, nous devons l’amplifier et le faire vivre à toute notre forme. Le faire circuler. Le goûter. Je pense que cela est le plus merveilleux des remèdes! Et quand ça va moins bien, je peux recréer cette empreinte intérieure du bonheur… et cela me permettra d’aller plus loin, plus rapidement.

La vie est illusion, ne l’oubliez pas!

Si je vous fais croire que le billet de loterie que vous détenez est gagnant, tout le temps que vous le croirez, toute votre forme vibrera très fort car vous croirez avoir gagné! Vous serez heureux! Pourtant, il n’en est rien, c’est une illusion qui vous aura tout de même fait vivre quelque chose de très fort. Partant de cela, pourquoi acceptons-nous d’amplifier ce qui ne va pas? Nous avons tant de pouvoir en nous…!

D’un point de vue personnel, je vis en ce moment quelque chose de très fort, de très beau, d’une puissance inouïe… Je suis consciente que je pourrais tout bousiller cela si je ne vivais pas dans l’ici et maintenant. Et en acceptant de le vivre sans laisser les peurs me contrôler, je sais que je me fais le plus beau des cadeaux, lequel engendre un bonheur inexplicable et la réalisation de mes rêves les plus fous. Car oui, tout est possible tant qu’il y a de l’amour… et l’amour ouvre toutes les portes si on sait s’y abandonner sans peur.

Et quand on sait vivre ainsi, on attire rapidement à nous ce dont d’autres n’oseront même pas rêver… ! Rien n’est impossible…

*J’ai souri tout à l’heure car justement Jigé s’exprime aujourd’hui sur le  « mental »  de très belle façon dans son blogue Connaissance de soi. Je vous invite à le lire en complément.