La magnifique œuvre illustrant cette publication est une création du peintre Jean-Paul Riopelle. C’est également la pochette d’un album magistral intitulé Histoires sans paroles, Harmonium symphonique. Il s’agit de l’œuvre entière du célèbre groupe québécois Harmonium, réarrangée et jouée par l’Orchestre Symphonique de Montréal, sans paroles, sous la direction de Nicolas Lemieux et dirigée par le chef Simon Leclerc. Je l’ai reçu par la poste en cadeau de ma fille. Un véritable bijou musical! Deux génies réunis!
Déjà que les œuvres d’Harmonium étaient des chefs-d’œuvre, avec cette adaptation symphonique, elles nous transportent littéralement. Deux heures vingt de pur bonheur. Je ne peux malheureusement pas vous le faire jouer, par contre vous trouverez un extrait de 5 minutes sur leur site. Vous pouvez commander l’album double évidemment, lequel est également disponible en version téléchargeable, permettant une écoute immédiate. À découvrir sans hésiter. En moins d’un mois, plus de 40 000 copies furent vendues.
Mon deuxième cadeau pour vous, et non le moindre, est une entrevue de Bernard Derome avec Serge Fiori qui nous parle de son processus créatif. J’ai ADORÉ, car il explique exactement ce qu’est la vraie créativité. Comprendre ce qu’il explique, c’est comprendre la vie, tout simplement. Un formidable cours sur la créativité à TOUS LES NIVEAUX. Celle où on ne tente pas de contrôler ce qui veut s’exprimer. J’en ai versé des larmes tant cela faisait écho en moi. Si vous aimez l’authenticité, vous serez comblés.
Cliquez ICI pour accéder à l’entrevue télé sur TOU.TV. Pas besoin d’être membre de tou.tv extra pour pouvoir le visionner. Si pour une raison quelconque, il n’est pas possible d’y accéder de votre pays, voici le lien YouTube vers l’audio de l’entrevue.
Pour terminer, je vous laisse sur cette courte vidéo de Serge Fiori quand il a reçu son disque d’or, il y a quelques jours. Notez que cet album ne s’est pas vendu par les réseaux traditionnels. Il n’est accessible que via le site https://www.harmoniumsymphonique.com.
Nous voici rendus à la dernière journée de 2019. Nous tentons toujours d’essayer de qualifier l’année qui se termine, allant d’année de merde à formidable. Comme bien d’autres, je me suis souvent enthousiasmée de voir arriver une nouvelle année, avec l’espérance que celle-ci sera plus clémente, moins ceci, moins cela. Tournons vite la page sur une année prometteuse de toutes les possibilités, sommes-nous tentés de dire.
Cela m’amène à vous parler de ce bruant hudsonien qui s’est fracassé sur l’une des fenêtres de la maison. Il s’est retrouvé à suffoquer, le tête enfoncée dans le neige, trop sonné pour s’en extirper. Je l’ai sorti de là et déposé sur une tablette devant mon entrée. Pendant que je suis rentrée, en quête d’une petite boîte et d’un morceau de tissu doux pour le garder au chaud à l’intérieur, à l’abri de mes chats, pendant qu’il reprendrait ses esprits, ma fille a retiré la neige qui recouvrait ses fines plumes et elle le caressait doucement. Puis, quand je suis ressortie avec ma boîte, il a prit son envol. Il s’est posé un bon moment sur une branche, puis à notre grand bonheur, il est reparti apparemment rétablie. Tous n’ont pas cette chance et se brisent souvent le cou sur la fenêtre.
Malgré les épreuves, malgré la situation planétaire, je me réjouis d’avoir pu vivre l’année qui s’achève. Tous n’ont pas eu ce privilège! Nous sommes ici sur Terre pour vivre des expériences et cheminer, alors à ce titre toutes les années s’équivalent. Comme le petit bruant, nous avons la chance d’être en vie et de pouvoir savourer chaque seconde.
Être en vie pour admirer ce qui reste de la nature.
Pouvoir observer les animaux et découvrir des pistes de renards sur la neige au matin.
Danser sous le soleil.
Savourer un fruit fraîchement cueilli.
Croiser un sourire.
Sentir le vent sur mes joues.
Écouter le chant des oiseaux et le hurlement des coyotes.
Entendre la voix de ceux que j’aime et ressentir leur énergie caractéristique.
Ressentir et entendre mon univers intérieur.
Chanter à tue-tête en conduisant mon auto.
Saluer en souriant des gens que je ne connais pas.
Admirer mes chats s’abandonner sur moi en ronronnant.
Créer, écrire, lire, rêver.
Et surtout aimer. M’aimer moi, aimer la vie, aimer toute vie, aimer les 4 saisons en appréciant leurs contrastes et différences, aimer le changement, aimer le silence tout comme la musique, aimer mon corps qui se transforme avec les années, aimer changer, aimer aimer.
Je vous rassure, je ne suis pas malade et je ne crois pas que nous devions attendre non plus que nos proches le soient pour apprécier leur compagnie.
Que vous soyez jeune ou vieux, que vous soyez en santé ou malade, que vous soyez seul.e ou en couple, que vous ayez ou non des enfants, je vous souhaite pour 2020 de prendre le temps (car nous avons toujours ce choix, quoiqu’on en pense) d’aimer la vie et d’apprendre à savourer toute chose et toute personne, comme lorsqu’on vient de traverser avec brio une grosse épreuve dont nous ne savions pas si nous en sortirions.
Je vous souhaite aussi de ne pas laisser la technologie happer votre temps.
Un grand héron passe dans le ciel alors que je commence à vous écrire et qu’un geai bleu trempé me regarde par la fenêtre de côté. Il pleut et il en sera ainsi presque toute la journée. Un dimanche qui incite à la détente, ce que je ne manque pas de faire avec un certain délice.
Maintenant un tamia me courtise en espérant que j’aurai quelque chose pour lui. La vie continue, pluie ou pas. Les plantes se gorgent d’eau et les vers de terre sortent sans se méfier des merles qui n’attendent que cela pour s’en délecter. Le cycle de la vie. Je peux passer des heures en oubliant la notion du temps qui passe, à simplement admirer la nature. Rien n’est plus apaisant!
Diriez-vous comme moi que c’est une femelle?
La pluie, l’eau, c’est la vie. Ce n’est pas triste. Partant du principe que l’eau est programmable et possède un langage (voir les formidables découvertes de Masaru Emoto), nous devrions nous réjouir des jours de pluie. Masaru Emoto a démontré que l’eau vers laquelle nous avions des pensées ou des mots d’amour et positifs se transformait en merveilleux cristaux, alors qu’à l’opposé, l’eau qui avait reçu des vibrations négatives, des messages de haine, ne cristallisait pas ou de manière non harmonieuse. Imaginez l’effet de toutes ces pensées négatives quand il se met à pleuvoir et que des milliers de gens disent « Ah non, pas de la pluie! ». Ne serait-il pas merveilleux que nous développions le réflexe d’accueillir la pluie avec bonheur et respect? Merci pluie, apaise-nous et aide ce monde à ralentir la cadence! C’est ce que je me disais avant de venir vous écrire.
Ceci est la vue que j’ai en ce moment. Les feuilles ne poussent que depuis peu de temps. Il a fait froid (ce qui est toujours le cas) rendant le printemps tardif au Québec. C’est en admirant tout ce vert, toute cette vie nouvelle que je me demandais comment feront les jeunes pour qui tout ne va jamais assez vite et se limite à un écran tactile, pour connecter avec cette nature? Être seule en nature, ce n’est pas de la solitude. Chaque plant, chaque arbre et vivant explose de vie et cet ensemble communique à chaque instant. Le temps disparaît et je plonge dans cet univers qui relie toute chose. Du bonheur! Cela m’émeut aussi beaucoup. Une maman oiseau couve ses œufs dans une cavité de mon porche. Une fin d’après-midi, il y a une semaine, j’ai trouvé petit œuf éclaté sur mon balcon, le jaune tristement étalé. Fort heureusement, le drame n’aura pas été total puisqu’elle couve toujours dans son nid. Vendredi, à mon arrivée, un peu plus loin, j’ai découvert ces plumes aux pointes bleues, caractéristiques du geai bleu. Je ne connais pas la fin de cette histoire-là, puisque je n’ai trouvé que ceci, mais dans la nature, il se passe beaucoup de choses:
Je cultive un jardin. c’est la première année que je le fais avec mes propres semis. J’ai enfin pris le temps. Hey oui! Que cela est excitant! Chaque nouvelle pousse est un miracle pour moi! De la magie d’Harry Potter! Je n’ai pas encore transplanté celles-ci dehors, car les nuits sont encore trop fraîches, mais j’entends des commentaires sur un de mes réseaux Facebook du genre « la marmotte a mangé tous mes plants de calendule! » Puis suivent des commentaires sur les nuisances des jardins.
Pensez-y, la marmotte vit dehors. Son épicerie est la nature. Cela est vrai pour tous les animaux et insectes qui se nourrissent dans les jardins. Je peux comprendre la déception de voir ses récoltes ravagées, mais en même temps, qui est la vraie nuisance? La marmotte ou l’humain qui détruit tout et transforme l’équilibre précaire de la nature?
Les Hommes sont prêts à donner des carottes à un chevreuil dans un parc, mais n’acceptent pas qu’un animal vienne manger ses carottes dans son jardin! On ne contrôle pas la nature et ne devrions pas essayer de le faire. Partageons! Nous nous émouvons d’une bande dessinée dont le personnage principale est une petite souris persécutée, mais nous oublions que dans la réalité, des drames pires surviennent parmi les animaux. D’ailleurs rien que d’évoluer dans notre monde est une menace pour eux. Combien d’animaux morts croisons-nous au bord des routes?
Je lisais que certaines espèces d’arbres communiquent entre eux afin de fleurir en même temps pour favoriser la reproduction! La nature est harmonie. elle grouille de vie et d’énergie. Nous avons tant à apprendre d’elle!
Lors de sa dernière visite, ma fille m’a gentiment apporté les 7 premières saison de Games of Throne (Trône de fer). Je ne les avais pas vu et j’étais curieuse. Naïvement, je me disais qu’une série aussi populaire devait bien avoir quelque chose d’intéressant! Oh la la… désolée si vous êtes fans de GOT, mais ce n’est que violence, vengeance et horreurs! Des personnages dont la méchanceté d’un personnage rivalise avec celle d’un autre d’une saison à l’autre! La technologie aidant, les scènes d’horreur sont d’un réalisme écœurant. Des mains, des bras, un pénis coupés, des têtes tranchées. J’en suis à la saison 4, en me disant chaque fois qu’il va bien finir par y avoir quelque chose de bien, mais non! Ça me dégoûte de plus en plus. Ce n’est que destruction et violence gratuite afin d’atteindre le pouvoir. Je ne cesse de me demander ce qui fascine tant de gens. Est-ce à cause de la nudité omniprésente que cette série remporte un tel succès? J’aimerais le croire, mais je pense que la violence est réellement devenue un divertissement et nous nous étonnons après cela de la violence dans nos rues, dans nos écoles, dans nos quotidiens!
Il y a 7 semaines, mon père, avec qui je n’étais plus en contact depuis plusieurs années, s’est jeté du haut de son balcon situé au 7e étage. Mort violente. Monde violent. Mal de vivre dans un monde de souffrances. Il s’accrochait à des choses et des gens superficiels, ainsi qu’à l’argent et préférait en finir avec sa vie plutôt que de changer et perdre ses possessions. Dépression, certes, mais avez-vous remarqué que les maladies mentales sont très présentes? Comment pourrait-il en être autrement dans ce monde où tout est conçu pour déconnecter l’Homme de sa vraie nature? Et dans ce monde violent, comment retrouver le goût de vire quand on se nourrit de séries telles que GOT? Je dis GOT, mais franchement, rares sont les séries ou films qui nous transportent et nous rendent lumineux! C’est à se demander s’il n’y a pas un concours pour déterminer qui produira la série et/ou le film le plus dégueux!
Dimanche dernier, j’ai rencontré une amie d’enfance. Cela faisait 2 ans que nous ne nous étions pas revues. Évidemment, je lui ai raconté pour le suicide de mon père. Elle me disait presque en s’excusant qu’elle, elle avait une petite vie tranquille et qu’elle était heureuse. C’est que c’est ça, la vie! Prendre le temps de vivre, apprécier ce que l’on a, cheminer et rayonner tout simplement. D’ailleurs la vie le lui rend bien, car elle vieillit en beauté. Ce fut un bonheur de la retrouver.
Vivre, c’est comme cette fleur rose au début de cette publication. C’est rayonner même si rien ne nous ressemble, rayonner parce que nous nous connectons à la nature, à la vie, à ce qui vaut la peine d’avancer et de cheminer. La vie attire la vie. Le contraire est aussi vrai.
Je vous transmet tout mon amour.
Je vous laisse pour aller profiter du soleil qui vient de montrer le bout de son nez.
Je dois vous avouer que j’allais écrire ce soir la partie 2 de mon texte de dimanche dernier, mais quand j’ai vu la date où sera publié mon texte, je me suis rappelée ce qu’une majorité de gens font le 14 février. Je ne vous expliquerai pas encore une fois ce que représente pour moi la Saint-Valentin, car cela fut fait dans ma publication de 2012 intitulée Ce qu’est l’amour et de 2011 intitulée Je t’aime donc j’achète.
Je vais plutôt vous partager ma vision actuelle de l’amour. Ce que je vais vous partager n’a pas toujours été mon opinion. C’est au fil de mon vécu et de mes découvertes que cela s’est imposé. Quand on est jeune, on a souvent beaucoup d’attentes et d’ailleurs la société ne manque pas de nous démontrer qu’on doit donner aux autres pour recevoir. Je parle ici au sens large, bien au-delà des cadeaux. Dans l’esprit de nos parents ou grands-parents, penser à soi d’abord est pur égoïsme.
Combien de nos grands-parents étaient constamment dans le « faire » pour plaire ou ne pas déplaire? Certains diront « Quel mal y a-t-il, si cela leurs faisaient plaisir »?
Je vais vous donner un exemple simple qui vous rappellera sans doute quelqu’un de votre entourage : ma grand-mère passait son temps à cuisiner pour la famille, si bien que lorsque tous se réunissaient au chalet, ce petit bout de femme passait son temps au fourneau et nous, nous passions notre temps à manger. Bien malheureux celui ou celle qui l’aurait sorti de sa cuisine! Si on arrivait à l’improviste un soir, on se faisait réveiller au matin par l’odeur de 4 à 5 tartes fumantes. Si on ne mangeait pas les énormes portions qu’elle préparait, elle insistait subtilement jusqu’à ce qu’on s’empiffre. Elle cherchait ainsi à être aimée. Elle qui cuisinait si bien n’a pourtant jamais enseigné ses techniques à ses enfants, sans doute pour garder le monopole de la boustifaille. C’est l’une des nombreuses techniques pour créer une dépendance. Il y avait un diction autrefois qui disait à peu près ceci » pour toucher le cœur d’un homme passe par son ventre « . Si je résume, ça revient à dire que si tu veux qu’un homme t’aime, ne mise pas sur toi, mais sur ta cuisine! » Vous ne trouvez pas cela triste? Évidemment, vous comprendrez que je ne juge pas ici ma grand-mère qui n’a fait que répéter ce qu’on lui avait enseigné. Je ne dis pas non plus qu’il n’y a pas d’amour dans les repas que vous préparez. Tout dépend des motivations profondes de chacun et du stresse que vous vous imposez en le faisant…
En amour, on apprends vite à faire à l’autre ce qu’on aimerait que l’autre fasse pour nous. Comme notre attention est concentrée à satisfaire l’autre, on se mets de côté, mais hey! c’est parce qu’on l’aime, voyons! Comme nous nous mettons de côté, nous attendons inconsciemment beaucoup de l’autre, afin qu’il nous donne à nous ce qu’on ne se donne pas à soi-même. Qui dit attentes, dit systématiquement déceptions.
Quand une femme se maquille, se teint les cheveux, se fait souffrir dans des chaussures mode inconfortables, le fait-elle réellement parce qu’elle aime cela et parce qu’elle s’aime comme elle est ou bien c’est parce qu’elle veut projeter une image correspondant à ce qu’elle croit que les hommes attendent d’elle? « Ben oui, mais j’veux pas finir ma vie toute seule! » est une phrase qu’on entend souvent. Messieurs, riez, mais vous n’êtes pas exclus de cela. À 20 ans, après avoir rompu avec mon amoureux étudiant, il était allé s’acheter l’auto sport décapotable rouge que j’avais un jour dit aimer, dans le seul but de me reconquérir! Il était venue me la montrer en me demandant de revenir! Sérieusement? Ça veut dire qu’il souhaitait que je revienne non pas pour lui, mais pour son auto? Pas fort! Évidemment, il était rentré bredouille avec son auto et sa nouvelle dette.
Je suis passée par toutes ces phases, n’ayez craintes. J’ai moi aussi voulu plaire avec des artifices parce que c’est comme cela que j’avais appris. J’avais beaucoup de succès d’ailleurs, mais à quel prix? De très beaux hommes qui m’aimaient pour ce que j’avais l’air, mais qui ne m’aimaient pas pour ce que j’étais réellement. Ça, je vous le garantie!
Le premier amour devrait être celui que nous avons pour nous-mêmes. S’aimer avec ses qualités et ses défauts. Tant qu’on n’a pas réussi à faire cela, on ne peut pas réellement aimer quelqu’un d’autre. Reprenons l’exemple de cet amoureux étudiant. Il pouvait me dire qu’il me trouvait belle et formidable 5 fois par jour, mais comme moi je ne me trouvais ni belle ni formidable à cette période de ma vie, il aurait pu me le répéter 100 fois par jour que rien n’aurait pu me faire changer d’avis. C’est d’ailleurs pour me retrouver avec moi-même que j’avais mis un terme à cette relation qui m’étouffait.
Trente ans plus tard, je suis consciente du long chemin que j’ai dû parcourir pour m’aimer vraiment, mais s’il est une chose dont je suis fière dans ma vie, c’est bien de celle-là. La beauté là-dedans, c’est que plus je m’aime, plus j’aime les autres. Plus je m’aime pour ce que je suis et plus j’aime les autres pour ce qu’ils sont. En couple, aimer signifie aider l’autre à ce qu’il s’aime lui-même davantage, non pas faire en sorte que lui m’aime davantage, car s’il s’aime, il m’aimera aussi de se sentir si bien avec lui-même! Vous me suivez? En m’aimant, je n’ai plus l’attente d’être aimé, ainsi donc tout le reste est du bonus, car mon bonheur ne dépend que de moi! Au final, on est si bien avec soi-même qu’on ne cherche même plus à être en couple. On se dit que si cela arrive, c’est que ce sera quelqu’un de vraiment formidable, mais qu’autrement la vie est tout aussi géniale!
Alors en ce 14 février, n’ayez pas d’attentes, de grâce! Allez vous regarder dans un miroir et voyez comme vous être unique et extraordinaire!
Vous devinerez que cette photo fut prise durant l’été. En ce moment, nous achevons un cycle de 2 semaines de froid glacial. Bien que ce froid produise des merveilles visuelles dignes du roman Narnia, je ne vous cacherai pas que cela réchauffe un peu de regarder des photographies estivales!
La lune, magnifique, m’éclaire encore ce soir. L’hiver, le temps semble davantage suspendu, comme figé dans la glace. Les heures d’ensoleillement étant plus courtes, les journées nous semblent raccourcies! Pourtant, qu’on soit en été ou en hiver, le temps n’existe pas. C’est nous qui lui donnons une « valeur ».
Demandez à une femme enceinte, elle vous dira que c’est long 9 mois! Je me souviens à l’époque où je portais ma fille, que je n’arrivais pas à imaginer le jour où cet enfant verrait le jour! Cela me semblait irréel!
Nous avons souvent tendance à considérer ce que nous vivons pour acquis, comme si rien ne changera jamais. En ce début d’année, je me remémore combien tout peut changer en une seconde, en une heure, une semaine ou un mois! Que ce soit au niveau du travail, de la santé, des rencontres, d’une rentrée d’argent, des surprises de la vie, la situation que vous vivez en ce moment peut se transformer pour le meilleur et pour le pire. Le pire, moi je préfère ne pas y penser. Je me concentre sur le meilleur et comme nos pensées sont créatrices, le meilleur survient.
Un événement (ou une série d’événements) peut complètement changer votre vie ou votre vision de celle-ci! Nous l’oublions trop facilement lorsque les choses n’évoluent pas à notre goût. Je me souviens que l’année dernière, à la même période, lors de mon premier jour de retour de vacances, je ne pouvais pas aller travailler car mon auto ne voulait pas démarrer à cause du froid. La batterie était vidée de son énergie. Ça avait été un peu compliqué pour faire redémarrer mon véhicule, après avoir réussi à trouver un chargeur à la cave, trouver la manière de le connecter à ma batterie d’auto et attendre qu’elle se recharge. Non, la mécanique auto n’est pas trop mon truc! Bref, c’était un retour de vacances stressant. Alors que je farfouillais sous le capot de mon auto, j’ai entendu un bruit très fort comme si quelqu’un frappait avec un pique sur du bois. j’ai cherché d’où cela pouvait venir, car vivant en forêt, je savais que personne n’était censé faire de travaux, surtout avec ce froid. C’est alors que j’ai aperçu ce superbe grand pic. Rien à voir avec un pic-bois! Cet oiseau était ÉNORME et avait fait des trous immenses dans l’arbre. Tout cela pour dire que rien n’annonçait cette surprenante visite, pourtant cela avait suffi à me faire sourire et à dédramatiser la situation dans laquelle je me trouvais. De mécanicienne amateur, je me retrouvais exploratrice!
Du jour au lendemain, le travail dont vous rêvez peut venir à vous! Oui oui, comme par « magie »! À un moment où vous ne vous en attendrez pas, vous pourriez rencontrer la personne que vous n’espériez plus rencontrer. D’une manière surprenante, l’argent dont vous avez besoin pour concrétiser vos projets peut arriver. L’endroit où vous rêvez de vivre peut se présenter à vous de manière étonnante! Au détail près d’ailleurs, alors faites gaffe à ce que vous demandez! Quand je visualisais la maison où je voulais habiter en nature, je voyais un hamac au bord de l’eau. J’avais même acheté un hamac 8 mois plus tôt, sans me douter que bientôt, mon rêve se concrétiserait. Devinez quoi? Les crochets étaient déjà aux arbres pour y poser mon hamac!!!
Vous pouvez aussi vous retrouver cloué au lit suite à un faux mouvement, mais quelque soit l’événement surprenant qui survient dans votre vie, voyez-en le bon côté. Une ancienne amie qui « négociait » avec son copain sur les conditions pour faire un enfant (elle voulait absolument se marier avant et lui pas) a eu un gros accident en faisant de la luge. Elle avait foncé à toute vitesse sur un arbre, ses jambes se retrouvant de chaque côté du tronc. Elle fut hospitalisée et dut garder le lit un bout de temps. C’est durant ce surprenant arrêt de travail qu’elle était tombée enceinte, au grand bonheur de son copain!
Plus nous y croyons, plus la vie nous comble et plus elle nous comble, plus nous y croyons! Racontez-moi ces choses « magiques » ou surprenantes qui vous sont arrivées récemment… ou celles qui arriveront dans les prochains jours. Ça m’intéresse!
Je vous souhaite à tous une année enrichissante, riche en bonheur et en rencontres avec vous-même.
Juste avant la sortie du film qu’il venait de réaliser et dans lequel il jouait également, Jacques Brel a donné une entrevue à Jacques Chancel à l’émission Radioscopie. Brel avait alors 45 ans.
Ce soir, j’ai réécouté avec bonheur cette entrevue que j’aime particulièrement. Je viens de vous la trouver en ligne. Super! Je vous laisse savourer Brel qui vous parle avec sa sagesse et son cœur… Il parle de la vie…
C’est excellent!!! N’oubliez pas que cela fait 43 ans, en 1973!
C’est Antoine de St-Exupéry. Né le 29 juin 1900. Nous connaissons davantage ses dessins illustrant le célèbre Petit Prince. Ce petit prince venue d’une autre planète… un Petit Prince extra-terrestre finalement!
Je parie qu’il ne se doutait pas à quel point son Petit Prince deviendrait célèbre, et qu’il traverserait les époques avec autant d’aisance! Un an après avoir publié le Petit Prince, St-Exupéry disparaît en 1944 en mer avec son avion. On le considéra comme étant mort. Plus tard, on a retrouvé des débris dans le fond de la mer, mais lui, jamais! Il nous est permis de penser que St-Exupéry n’est pas mort, et qu’il est quelque part sur une autre planète, avec son petit prince… et nos autres amis extras!
Fermez les yeux, et écoutez à nouveau ce conte éternel… (fermez les yeux pour de vrai car pour une raison que j’ignore, le visuel sera le même tout au long, soit cette image du petit prince qui sautille comme un mauvais film!)