Où irez-vous si Fukushima explose?

Je vous retransmet ce texte de Jean-Marc Dupuis que j’ai trouvé sur 2012 un nouveau paradigme. Je suis vraiment contre la désinformation dont nous sommes nous témoins…
Ce n’est pas parce que nous n’entendons pas parler de quelque chose, qu’elle n’existe pas…

Tandis que le club des journalistes parisiens nous bombarde de gros titres sur le dernier tweet de Valérie Trierweiler (passionnant !), les mésaventures de Ségolène (navrant !), le départ de Laurence Ferrari (émouvant !) ou encore les déclarations des (ir)responsables Européens sur la crise des dettes publiques, la situation à Fukushima tourne à la catastrophe sans que cela ne mérite une ligne dans nos journaux ni même quelques secondes d’antenne.

Et pourtant, si l’objectif des journalistes officiels est de « vendre du papier » ou « faire de l’audience », puisque beaucoup d’entre eux ne s’en cachent même plus, parler de ce qui se passe réellement à Fukushima leur permettrait d’exciter les foules, à juste titre pour une fois.

Mais pour l’instant, c’est le silence… de mort.

Une question de survie de l’espèce humaine

Lorsque la centrale nucléaire de Fukushima fut ravagée par le tremblement de terre puis le tsunami en mars 2011, les autorités japonaises et les agences spécialisées dans le nucléaire ont eu une seule priorité : minimiser de façon obscène l’impact sanitaire de la catastrophe, pour empêcher tout mouvement de panique.

L’explosion d’une centrale nucléaire libère pourtant dans l’atmosphère une grande quantité de radionucléides radioactifs. Il en va de même des retombées radioactives après l’explosion d’une bombe atomique ou d’une « bombe sale ». L’un des composés radioactifs les plus communs est alors l’iode 131 (131I). Et c’est ce qui s’est passé à Fukushima (plus à ce sujet ci-dessous).

Par chance, il existe un moyen rapide, très efficace, très bon marché, et sans effets indésirables graves, d’immuniser votre organisme contre l’iode 131, ce qui n’est pas le cas des autres composés radioactifs (césium par exemple).

Il vous suffit de prendre, dans les deux heures qui suivent l’accident nucléaire, un comprimé d’iode, ou de vous badigeonner 2 mL de teinture d’iode sur la peau (1 mL pour les enfants). Si vous n’avez pas d’iode dans votre armoire à pharmacie, vous pouvez utiliser de la bétadine, en doublant la dose. L’application est à renouveler trois jours plus tard. De cette façon, vous saturez votre corps d’iode non radioactif et vous diminuez de 97 % votre absorption d’iode radioactif, et ce sans effets indésirables graves.

En effet, votre glande thyroïde est programmée pour emmagasiner et concentrer rapidement l’iode qui passe à sa portée. Si c’est de l’iode radioactif, votre thyroïde l’absorbera et vous serez exposé à des rayonnements internes, qui augmenteront votre risque de cancer de la thyroïde et de nodules bénins. Les enfants et les bébés sont encore plus vulnérables que les adultes.

Mais si votre thyroïde est déjà saturée d’iode non radioactif, alors votre corps n’en absorbera plus. Et vous pouvez obtenir ce résultat en vous badigeonnant de la teinture d’iode sur votre peau.

Cela ne coûte quasiment rien. Mais encore faut-il en avoir dans son armoire à pharmacie.

Attention, il existe des dangers à utiliser de la teinture d’iode, qui n’est pas un produit anodin. Il convient, avant de l’utiliser, de demander l’avis d’un médecin ou d’un pharmacien. Il ne faut pas l’associer à des antiseptiques à base de mercure. Les femmes enceintes et les bébés de moins d’un moins ne doivent pas l’utiliser sans avis médical. De même, toute personne qui présente une certaine sensibilité à l’iode, qui est atteinte d’une maladie thyroïdienne et qui souffre de troubles cardiaques ne devrait pas s’appliquer de teinture d’iode.

Il est vital d’agir rapidement

La rapidité d’administration de l’iode après une exposition à de l’iode radioactif est un facteur décisif d’efficacité. L’effet protecteur est de 97 % lorsque la teinture est administrée au moment de l’exposition, mais passe à 85 % une heure après, et à 50 % entre 3 et 4 heures après l’exposition. Après 6 heures, vous êtes « out ».

Pour ces raisons, il semble raisonnable de vous préoccuper aujourd’hui de mettre dans votre armoire à pharmacie une bouteille de teinture d’iode. Il ne vous en coûtera que quelques euros.

La bombe à retardement n’est pas du tout désamorcée

Contrairement à ce qu’ont reconnu les autorités au moment de l’accident, des dizaines de milliers de personnes au Japon et dans le Pacifique ont été affectées par les émissions de césium 137 radioactif suite au tsunami de mars 2011. Des déchets de la centrale de Fukushima ont été retrouvés jusque sur les côtes de la Californie. Alors qu’on craignait que l’accident fût pire que celui de Tchernobyl dans les jours qui suivirent, personne n’imaginait à quel point ce serait pire en effet.

Si les estimations actuelles sont exactes, Fukushima a déjà relâché autant de radiations dans l’atmosphère que Tchernobyl. La différence est que la société TEPCO et le gouvernement japonais n’ont pas voulu construire de sarcophage en béton autour de la centrale, comme ce fut fait par les soviétiques, à un coût humain il est vrai gigantesque.

Aujourd’hui, on se retrouve donc avec des installations nucléaires à nu, et le risque d’un désastre encore dix fois plus grand si un nouveau tremblement de terre devait se produire. Ce scénario est malheureusement probable dans cette région à forte activité sismique.

Nous sommes donc aujourd’hui à la merci de la nature. Le gouvernement japonais le sait, et prépare actuellement des plans pour l’évacuation totale de l’agglomération de Tokyo, un exode aux conséquences humanitaires apocalyptiques qui concernerait 40 millions de personnes ! En fait, d’immenses territoires aujourd’hui densément peuplés dans l’hémisphère nord deviendraient inhabitables, pour des siècles voire des millénaires.

Nier les faits ne sert à rien

Il n’existe aucun moyen de nier cette réalité. Prétendre que la menace n’existe pas ne peut ni écarter le danger, ni vous protéger vous et votre famille. Le seul effet sera de vous laisser démuni le jour où le désastre se produira.

Il faut que vous ayez en tête les faits suivants :

La centrale de Fukushima-Dai-Ichi contenait six réacteurs nucléaires. Le tsunami du 11 mars 2011 provoqua l’inondation des générateurs produisant l’électricité du système de refroidissement, ce qui entraîna, dans les jours qui suivirent, la fusion de trois réacteurs sur les six (« full melt down »).

Chacun d’entre eux va alors connaître des explosions d’hydrogène, qui détruiront leur toit et leur partie supérieure.

À partir de ce stade, des rejets massifs vont se produire dans l’atmosphère et l’environnement. Le gouvernement japonais prend alors une décision dramatique : demander que de l’eau de mer soit utilisée pour refroidir les réacteurs, ce qui acheva de les détruire complètement, et à relâcher des millions de litres d’eau contaminée dans le Pacifique.

La catastrophe fut donc classée au niveau 7 (le plus élevé) de l’échelle internationale des événements nucléaires.

Le cauchemar des piscines

Mais la pire menace actuellement concerne les « piscines ».

Il faut savoir que, dans une centrale nucléaire de type Fukushima, les barres de combustible usé sont stockées dans des piscines remplies d’eau. Ce combustible émet des rayonnements qui sont extrêmement dangereux pour l’homme et dégage une énorme chaleur. Dans les conditions normales, l’eau permet de bloquer les rayons, et de refroidir les barres de combustible usé. Des machines permettent en outre d’examiner les barres, de les déplacer, etc.

Le problème est que, suite à l’accident, le système de refroidissement a cessé de fonctionner, ce qui a d’abord produit l’évaporation de l’eau puis un incendie dans la piscine du réacteur n°4, produisant de nouvelles émissions de vapeurs radioactives. Les installations pour déplacer les barres ont été détruites. Aujourd’hui, plus aucun être humain ne peut s’approcher de ces piscines.

Une catastrophe imminente ?

Aujourd’hui, mardi 19 juin 2012, la radioactivité a tellement monté dans la piscine n°2 qu’il n’est plus possible de la mesurer. (Oui, vous avez bien lu : la radioactivité est trop forte pour être mesurée). L’eau étant en train de s’évaporer, la chaleur et les radiations pourraient augmenter fortement et déclencher de nouveaux incendies.

La piscine n°4 est à 30 mètres au-dessus du sol et elle est exposée à l’air libre. La structure qui l’entourait et qui la soutenait est fortement endommagée. Si un nouveau tremblement de terre se produisait et qu’elle s’effondrait ou se mettait à fuir, un incendie radiologique catastrophique se produirait qui pourrait provoquer des émissions de Césium dix fois supérieures à Tchernobyl.

Il est de plus impossible de retirer ces barres radioactives car le système prévu a lui aussi été détruit lors du tsunami. Les retirer avec une grue provoquerait des émissions de radiations destructrices, des incendies et potentiellement aussi des explosions, qui ne peuvent être évités qu’en les maintenant en permanence dans l’eau, dans des structures renforcées (ce qui n’a encore jamais été pratiqué nulle part, ajoutant une forte dose d’imprévisibilité à l’opération).

Certains scientifiques pensent même que l’effondrement des piscines serait si grave que l’ensemble du Japon devrait être évacué. Cela représenterait 125 millions de réfugiés, ce qui causerait un désastre humanitaire sans précédent.

Une des plus grandes accumulations de radioactivité de la planète

Avant que vous ne balayiez de la main ces informations en les attribuant à quelque réseau antinucléaire extrémiste, voici ce qu’a déclaré Robert Alvarez, haut conseiller à l’environnement et à la sécurité nationale au ministère de l’énergie des Etats-Unis (Senior Policy Adviser to the Secretary for National Security and the Environment for the US Department of Energy) :

« Le total des stocks de combustible nucléaire usé sur le site de Fukushima Daichi contient près de la moitié du montant total du Césium 137 libéré par tous les essais d’armes nucléaires dans l’atmosphère, Tchernobyl, et les usines de retraitement du monde entier (environ 270 000 000 curies ou 9,9 E +18 becquerels).

Il est important que le public comprenne que les réacteurs qui fonctionnent depuis des décennies, comme celui du site de Fukushima-Dai-Ichi, ont produit un des plus grandes accumulations de radioactivité de la planète. »

Les agences nucléaires du monde entier sont en alerte face à l’éventualité d’une nouvelle dégradation des réacteurs de Fukushima et des piscines de combustible usé, et des retombées radioactives qui s’ensuivraient. Une série d’explosions se produiraient qui entraîneraient des radiations dans l’ensemble de l’hémisphère nord, qu’il serait impossible de limiter.

Ne comptez pas sur les autorités pour vous « prendre en charge »

La morale de cette histoire est que, quoi que l’avenir nous réserve, ne comptez pas sur les autorités pour vous protéger, et encore moins pour vous « prendre en charge ».

Si, dans un domaine aussi crucial que la sûreté nucléaire, elles sont capables de laisser une telle catastrophe se produire (difficile de prétendre qu’au Japon, personne ne connaissait le risque de tremblements de terre et de tsunami…), et si elles sont capables de si mal gérer les conséquences, dites-vous bien qu’elles agissent de la même façon, et pire encore, dans d’autres domaines, y compris celui si crucial de la santé publique.

La réalité est que les experts des gouvernements ne sont tout simplement pas préoccupés, en premier lieu, par le bien public, et encore moins par votre cas particulier ou par le mien.

Pour eux, comme pour beaucoup de monde, la priorité est avant tout d’assurer leur propre avancement, leur propre prestige. Et s’il faut pour cela contribuer, de façon active ou passive, à mettre en place un système dangereux et inhumain, beaucoup, malheureusement, n’hésiteront pas. L’histoire l’a prouvé, et combien de fois.

Je vous tiendrai informé

Je continue à recevoir, au jour le jour, des informations exclusives de Fukushima. Vous serez donc parmi les premiers à être informé dès que ce produira un événement important, et sans que les informations ne passent par le filtre des agences officielles. Cela vous permettra, si vous le souhaitez, d’être parmi les premiers à réagir.

C’est ce qui fait, en général, toute la différence.

Bien à vous,

Jean-Marc Dupuis

Santé Nature Innovation

Séisme au Québec et en France et…

Non, ce n’est pas une blague! Hier, à Charlevoix, il y a eu un séisme de force 4. Il y en a de plus en plus dans ce secteur du Québec. Il y en a même eu un en France, de force 2,7 dans le région de Bordeaux. C’est un petit séisme.

Cela en soi n’est pas une raison suffisante pour vous écrire aujourd’hui. J’écrirais chaque jour ces derniers temps si ce n’était que de cela.

Vous savez que j’observe les activités terrestres quotidiennement, comme d’autres vont regarder le thermomètre en se levant, question de tâter le pouls terrestre. Et depuis presque une semaine, il y a une quantité impressionnante de séismes dans la région européenne! C’est quand même peu fréquent sur la carte! Des essaims de petits séismes, chaque jour… formant pratiquement une ligne.

Il y en a eu entre autres en Allemagne, en Italie, en Grèce, en Pologne, en France, en république Tchèque, plusieurs au sud Est de l’Europe. En ce moment il vient justement de se produire un autre petit séisme entre la Grèce et la Turquie, un en Turquie, un en Californie, un en Alaska, un au Mexique et un autre à Hawai…

Depuis mercredi, il y a des essaims de séismes à Kilauea (Hawaï). Plus de 60 séismes!

Aux îles Canaries c’est pareil… en raison de l’activité volcanique.

En Californie et en Alaska, il y en a beaucoup, et j’en note de plus en plus des gros…

Au Japon, c’est chaque jour, au point que des scientifiques ont avertis de l’éminence d’un gros séisme, plus fort que celui de mars 2011 et qu’ils suggèrent de fermer les centrales!… Même fréquence sismique en Indonésie… et cela, c’est sans parler des très nombreux volcans.

Mais là, de voir se répandre tous ces séismes et ces éruptions fait plus que de nous démontrer que la Terre est vivante. Quelque chose semble se préparer…

Je ne saurais dire si ces chiffres sont exacts, mais je lisais récemment ceci sur un blogue: « Sur la Terre, l’activité volcanique générale a augmenté de 500 pour cent et l’activité sismique a augmenté de 400 pour cent . À la fin de l’année dernière, la calotte glacière arctique a complètement fondu à l’endroit exact du Pôle Nord, pour la première fois de l’histoire.  La banquise arctique a perdu 1 million de km2 cet hiver! (2011 2012) Greenpeace a annoncé, qu’en ce qui concerne la glace d’hiver, la calotte avait précédemment reculé de plus de 300 miles (482 km) vers le pôle et qu’à la fin de l’année dernière, des bateaux militaires et civils pouvaient passer directement par le Pôle Nord. C’était de l’eau. Jusqu’à présent, autant que nous sachons, il n’est encore jamais arrivé que la glace avait moins de dix pieds d’épaisseur (3 m). »

À l’image de se qui se dessine chaque jour, j’ai plutôt tendance à croire ces chiffres. Il semble y avoir une accélération. La France a eu droit à l’hiver que nous avions auparavant au Québec, et alors que nous commençons à penser au printemps officiel au Québec, l’hiver semble commencer!!!! Un ami qui vit plus au sud en France me racontait comment les tuyaux gelaient et pétaient à cause du froid. Qu’il devait au moins deux fois par jour casser la glace sur l’eau des chevaux! Il a neigé dans les déserts… c’est vous dire! Alors qu’ici, j’ai vu des bourgeons commencer à sortir fin janvier!!!

Et ce qui m’étonne dans tout cela, c’est que les gens continuent à vivre comme si de rien n’était, et les médias semblent préférer couvrir des histoires sans importances plutôt que de nous dire ce qui se passe réellement à plus grande échelle. Il est certain que nous ne pouvons rien faire face à ces phénomènes qui ne cessent de nous étonner, mais peut-être que si on y mettait l’importance que cela mérite, nous arriverions tous ensemble à voir où cela nous mène! Et prendre les précautions nécessaire pour limiter les pertes humaines. Au lieu de couvrir les fresques sexuelles de tel ou tel politicien, nous devrions dénoncer les politiciens qui ne font rien pour limiter les dégâts! Et comme si nous n’en avions pas fait assez de dégâts, notre gouvernement québécois vend le Grand Nord au plus offrant en ce moment… ils appellent cela le « développement »! Si ça vous intéresse d’en savoir plus, taper Plan Nord sur le site de Radio-Canada. Où est donc la protection de ce qu’il nous reste?

Comment peut-on laisser fonctionner des centrales nucléaires dans des régions à si hauts risques comme au Japon!

Attendons-nous que ce genre de photo soit monnaie courante?

Tortue russe à 2 têtes, 2 coeurs, 6 pattes. Photo: GENYA SAVILOV, AFP

Vous pouvez lire l’article accompagnant cette photo sur CyberPresse.

Depuis le début de l’année, j’ai lu de nombreux articles comme celui-ci! N’est-ce pas plus préoccupant que les éternelles batailles que se livrent toujours les mêmes peuples en quête de pouvoir ou que sur le mari de la présidente finlandaise qui reluque le décolleté de la Princesse du Danemark? Oui, oui, ce dernier vidéo passait aux Nouvelles de Radio-Canada!

Elles sont là nos priorités?

Très fort séisme au Japon

Fukushima Daiichi: les scientifiques estiment que les mouvements ascensionnels de fluides indiquent qu’un trés fort séisme pourrait se produire d’ici peu!

Selon les chercheurs, un nouveau tremblement de terre pourrait se produire “dans un futur proche”à une distance beaucoup plus faible que celui du 11 mars 2011

“Il y a quelques failles actives dans la région de la centrale nucléaire et nos résultats montrent l’existence d’anomalies structurelles similaires sur les sites de Iwaki et de Fukushima Daiichi. Étant donné qu’un fort séisme s’est produit récemment à Iwaki, nous pensons qu’un tremblement de terre aussi puissant peut se produire près de Fukushima”, explique le responsable de l’équipe de chercheurs, Dapeng Zhao, professeur de géophysique à l’université de Tohoku. Le 11 avril 2011, un mois après le drame du 11 mars, le séisme de magnitude 7 survenu à Iwaki a été le plus fort des répliques dont l’épicentre se situait à l’intérieur des terres. Celui du séisme d’Iwaki se trouvait à 60 km au sud-ouest de Fukushima.

Fluides ascentionnels

D’après la publication des scientifiques, le séisme d’Iwaki a été déclenché par des fluides se déplaçant verticalement à partir de la plaque de subduction du Pacifique. Cette dernière s’enfonce sous la région nord-est du Japon ce qui augmente la pression et la température des matériaux qui la compose. C’est ce qui provoque l’expulsion de l’eau contenue dans les roches et engendre la formation de fluides moins denses qui remontent vers la partie supérieure de la croûte terrestre et peuvent altérer les failles qui se produisent après les séismes. Ces fluides agissent comme des lubrifiants “en abaissant le coefficient de friction de certaines parties des failles actives et peuvent déclencher un puissant tremblement de terre. Associé aux variations de tensions engendrées par le séisme du 11 mars, ce phénomène a déclenché le séisme d’Iwaki”, indique Ping Tong, autre coauteur de la publication.

Plusieurs centrales concernées par l’alerte

Les chercheurs étayent leurs conclusions sur les enregistrements et l’analyse tomographique de 6000 séismes réalisés à Iwaki après 11 mars. Au total, pas moins de 24 000 tremblements de terre ont été enregistrés entre le 11 mars et le 11 avril 2011, contre moins de 1300 au cours des 9 années précédentes. S’ils ne peuvent prédire précisément quand se produira un fort séisme près de Fukushima Daiichi, les scientifiques estiment que les mouvements ascensionnels de fluides indiquent qu’il pourrait se produire d’ici peu. Ils alertent ainsi les autorités sur les précautions à prendre pour préparer le site de la centrale nucléaire à un tel événement et réduire les risques d’une nouvelle catastrophe nucléaire. D’autres centrales japonaises sont concernées par cet avertissement: Fukushima Daini, Onagawa et Tokaï.

Michel Alberganti
Slate.fr « Globule et télescope »

publi 3-4« Vers un nouveau paradigme »
2012 et après