Vous connaissez Rob J. Greenfield?

J’ai envie de vous partager une publication récente de Rob J Greenfield. Je l’ai traduite pour vous, mais vous trouverez tous les liens pour en lire plus sur cet homme inspirant. Allez explorer un de ces liens plus bas. Vous serez épatés de l’extraordinaire influence qu’à cet homme en vivant simplement. Comme il vit simplement, il passe son temps à profiter de la vie, mais aussi à aider les autres et à partager ses découvertes. Vous le voyez ici entouré de tout ce qu’il possède.

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Publié le 7 février 2019 sur son compte Instagram

Notre quête de biens matériels consiste souvent à remplir un espace en nous. Une envie de s’intégrer. Une envie d’appartenir à quelque chose. Un désir d’être aimé, admiré ou respecté. Sentir que c’est assez.

Cela peut fonctionner temporairement. Nous pouvons ressentir une certaine reconnaissance, un commentaire, un effet de surexcitation lorsque nous aurons quelque chose de nouveau. Mais ça ne durera jamais, quand c’est basé sur des possessions matérielles. C’est une leçon qui a été apprise un milliard de fois.

Cependant, si nous pouvons apprendre à trouver de la joie dans ce qui est abondamment disponible pour nous tous, alors nous pourrons trouver une joie durable. Nous pouvons éprouver ainsi un profond sentiment d’appartenance, de complétude ayant du sens. La Terre nous fournit ce dont nous avons besoin pour exister d’une manière profondément épanouissante. Si nous pouvons apprendre à apprécier le sol qui se trouve sous nos pas, à admirer le ciel au-dessus de nous, à trouver de la joie dans l’air sur notre peau, à apprécier l’odeur de fleurs s’épanouissant ou de la terre humide, à nous émerveiller des créatures les plus communes, alors nous pouvons raisonnablement espérer à une existence satisfaisante à long terme.

Tous les moments ne se dérouleront pas tous dans une rivière d’une beauté époustouflante. Mais la beauté est présente à chaque instant de notre existence. Il est clair que notre existence dépend autant de notre perception que de notre environnement physique. Même dans une ville sombre, par temps nuageux, les plantes vertes éclatantes percent le béton ou une goutte de pluie tombe miraculeusement sur nos nez ou un flocon de neige virevolte au sol.

C’est pourquoi je n’éprouve pas le besoin de posséder de grosses sommes d’argent. C’est pourquoi je peux me satisfaire en ne possédant que le minimum. Parce que je suis déjà plein. La terre me remplit de ce dont j’ai besoin à chacune de mes respirations et à chaque battement de cils. Évidemment, je ne me sens pas joyeux tout le temps. Loin de là. Et parfois, je veux ce dont je n’ai pas besoin. Je cherche encore à être rassuré, mais grâce à mon parcours durant la dernière décennie, jour après jour, mois après mois, année après année, je suis devenu plus complet en laissant le monde me compléter. Je n’irai jamais aussi loin que je le souhaiterais, mais si je peux constamment regarder en arrière et constater que je suis légèrement plus avancé qu’auparavant, alors j’aurai vécu une vie qui vaut vraiment la peine d’être vécue.

Rob J Greenfield

Vous pouvez lire le texte original anglais sur son compte Instagram: https://www.instagram.com/p/BtjjyAQgGKD/

Son site web: http://robgreenfield.tv/

Sa chaîne YouTube: https://www.youtube.com/channel/UCKirXBZV7hE4Fws3VSdYkRQ

Sa page Facebook: https://www.facebook.com/RobGreenfield

par Toutarmonie

L’infini à la sauce blogue

Je cherchais une image qui illustrerait le 8, symbole (entre autres) de l’infini quand j’ai réalisé que je l’avais sous les yeux tout ce temps à la fenêtre. Le chaud/froid, le gel/dégel, la terre/le ciel. L’infini est symbolisé par le 8, tel un flot continu.

Mon blogue célèbre donc aujourd’hui son flot continu de mots! Huit ans déjà! Non, mais vous imaginez? Huit ans! C’est long et c’est court en même temps. Le temps ne compte vraiment que lorsqu’on s’y arrête pour y penser. La semaine dernière, je parlais d’âge avec quelqu’un et j’ai dû réellement me mettre à calculer pour pouvoir dire quel âge j’avais. Je vous rassure, cela n’a rien à voir avec la mémoire. C’est que mon âge n’a absolument aucune importance. Pensez-y. Que vous ayez 25, 45, ou 75 ans, ce n’est toujours qu’aux yeux des autres que l’âge importe. On se sert des chiffres pour mesurer, mais en fait, l’enfant de 8 ans que j’étais réside au même endroit qu’où je me trouve en ce moment. Certaines choses changent, fort heureusement d’ailleurs, ce que craignent généralement les gens au fil des années. De quoi aurais-je l’air? Aurais-je autant de cheveux? Est-ce une ride? Serais-je aussi belle? Évidemment qu’on change. Le corps se transforme. Ce que je trouve merveilleux, c’est qu’en parallèle de ce corps qui se transforme, se développe une conscience en majuscules de ma force intérieure et de la futilité des apparences.

Il y a huit ans, je lançais ce blogue lors d’un moment de grande inspiration. Un contexte un peu magique. L’aspect physique de ce blogue a changé au cours des ans, tout comme la technologie. Le flot ne fut pas toujours continu, mais le blogue grandit, lui aussi, en sagesse et en profondeur. Je n’ai rien oublié de l’étincelle qui l’a fait naître. Cet éclat de vie est devenu une chandelle qui brille en permanence en moi.

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Les synchronismes qui font qu’une personne atterrit soudainement sur un blogue, puis sur un autre, sont les mêmes qui guident toute chose. C’est cette spontanéité qui me séduit. Au hasard, je tombe sur un texte qui m’interpelle, puis ensuite sur un commentaire qui me donne envie d’en lire davantage sur cette personne.

Oh ce livre semble vraiment intéressant!

Tiens donc, je ne connaissais pas ce film!

Quelle agréable manière de voir les choses! 

Comme j’aime ce que je ressens en lisant ceci!

De fil en aiguille, pour ne pas dire de mot en mot, nous voyageons dans un espace où nos ressentis nous propulsent davantage que nos sens. C’est ce que je préfère. Se laisser porter par cette force invisible qui met sur notre chemin ce dont nous avons besoin ici et maintenant. Des rencontres pas si virtuelles que cela. Un voyage sans itinéraire.

Où que vous soyez sur la planète, peu importe votre âge, au moment où vous lisez ces mots, une connexion s’opère. Stephen King expliquait dans son livre Écriture, mémoires d’un métier, qu’écrire c’est comme faire de la transmission de pensée. Une sorte de magie. Si vous me lisez dans 8 ans, ces mots seront tout aussi vivants qu’actuellement au moment où je les écris. La connexion opère au-delà du temps. C’est fantastique, vous ne trouvez pas? La même chose se produit avec les images ou les dessins.

Je n’écris pas pour cumuler les « J’aime ». Je le fais parce qu’une force en moi m’y pousse. Écrire est une activité solitaire. J’ai dit solitaire? En apparence, ça l’est effectivement, mais ce qui m’excite tant dans le fait d’écrire, c’est que dès que je m’y mets, je ressens une présence intérieure. Un univers, aie-je envie de dire. La vie est une chose solitaire, mais quand j’écris, je ne suis jamais seule. Cependant, au travers de vos commentaires, au travers de vos clins d’œil, je prends davantage conscience de ces rencontres et je les apprécie sincèrement, qu’elles soient passagères ou régulières. Merci d’avoir été là à un moment ou un autre durant ces 8 ans. Merci à toi aussi qui arrive ici pour la première fois, de connecter avec moi ne serait-ce que l’espace de ce texte.

Parce que c’est jour d’anniversaire, voici mon cadeau pour toi. (origine inconnue)

 

par Toutarmonie

 

Écrire ou ne pas écrire – partie 2 de 2

Je vous avais promis de revenir vous partager les synchronismes qui se sont mis en place en réécrivant, dans la partie 1 de cette publication, alors me voici.

La magie qui opère en écrivant n’est pas nouvelle pour moi, mais chaque fois elle me fascine. Un de mes lecteurs dessinateur m’écrivait ressentir la même chose au niveau du dessin. Sans doute est-ce le lot des créatifs, quelque soit leur domaine de prédilection. Pourtant, on se retrouve régulièrement à procrastiner. Pourquoi diable cet entêtement, puisque cela nous fait autant de bien? Ça reste encore un mystère pour moi.

Cela dit, dès que je me remet à écrire, les synchronismes se produisent dans ma vie! Parfois ceux-ci n’ont aucun rapport avec l’écriture, mais récemment, alors que j’excellais à procrastiner, je crois que  » la vie  » a voulu me démontrer une direction claire. C’est ainsi qu’en l’espace de 48 heures après avoir recommencé à écrire, 3 synchronismes se sont produits. Je suis d’abord tombée par hasard sur une publication d’un blogue que je ne connaissais pas parlant d’un concours intitulé Nanowrimo. Le défi consiste à écrire un livre de 50 000 mots du 1er au 30 novembre de chaque année. Que gagnez-vous si vous réussissez? Votre propre livre, tout simplement! Le site est une plateforme où tous les participants inscrivent quotidiennement à leur compteur le nombre de mots atteint. Mon but dans la vie n’est certes pas d’écrire un nombre particulier de mots, mais j’avoue que cet outil, si bien utilisé, peu faire en sorte qu’une personne soit plus motivée. Tout au long de l’année, vous pouvez également vous lancer des défis perso échelonnés sur une période maximales de trois mois, avec autant de petits compteurs que vous aurez de projets. Bien que le site soit en anglais uniquement, il existe des groupes dans de nombreuses langues et partout dans le monde. Ce site peut devenir le petit coup de pied bien placé pour vous sortir de votre zone de  » proscratinage « . J’ai trouvé ce synchronisme rigolo et je m’y suis inscrite.

Le lendemain, en consultant mon mur de nouvelles Facebook, je suis tombée sur un concours organisé par Radio-Canada; les prix de la création Radio-Canada. La catégorie est le récit. On doit parler d’un fait vécu en 1200 à 1800 mots. Intéressant! Ça m’interpellait. Premier prix de 6000,00 $ et 1000,00 $ pour les finalistes. Hmmm… cela pourrait contribuer à financer mon autre projet. Quel serait mon sujet? Date limite: 28 février 2018. Ah! J’avais le temps…

Quelques minutes plus tard, je recevais un courriel du centre culturelle d’un village voisin au sujet d’un concours littéraire! Tiens donc! Je ne peux cependant pas dire que le thème  » une histoire à dormir debout  » en 800 mots me transportait, mais l’envie d’y participer s’est imposée! Date limite: 1er avril 2018. Les prix sont modestes, mais pourquoi pas m’amuser à y participer?

Auparavant, je n’avais jamais eu envie de participer à de tels concours et voilà qu’en l’espace de quelques minutes, j’en avais deux dans ma mire!

Qu’aie-je fait par la suite? Hey oui, vous aurez sans doute deviné! J’ai procrastiné! Aucun mot ne figure encore à mon compteur Nanowrimo et je n’ai toujours pas commencé à écrire mes textes pour les concours. Par  » hasard , je suis encore tombée sur le concours de Radio-Canada ce soir. C’est d’ailleurs ce qui m’a incité à venir vous en parler, question de ne pas me laisser le choix. J’ai encore l’intention d’y participer, même si cela ne me laisse que 8 jours pour écrire un récit d’environ 1500 mots! Je me questionne encore sur le choix de mon sujet.

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C’est là qu’intervient un élément essentiel à la créativité, l’état d’être. Nous avons tous nos petits rituels sécurisants. Pour ma part, je démarre la musique de mon IPad en mode aléatoire (il est important pour moi de ne pas savoir ce qui jouera ensuite) et je l’oublie. Ensuite, il est fréquent que j’allume tous mes chandeliers, car j’écris presque uniquement le soir. La lueur dansante des flammes orangées me réconforte et m’invite à m’abandonner à l’univers en moi.

1, 2, 3, GO…!

par Toutarmonie

(Étrange! J’avais commencé cette publication le 11 février, mais je ne l’ai écrite et publiée qu’aujourd’hui le 21 février, pourtant elle apparaît comme si je l’avais écrite le 11! Génial, j’ai pu le modifier.)

7 ans aujourd’hui – l’ami extra

WordPress m’a annoncé ce matin qu’il y a exactement 7 ans, jour pour jour, je lançais ce blogue. Ce n’était pas qu’un blogue à l’époque, c’était un pont entre un ami spécial et moi. C’était la concrétisation d’un souhait commun, une sorte de havre où nous nous retrouvions. Nous devions au départ l’écrire ensemble ce blogue. Nous avions une vision commune du monde de demain. Nous avions des projets extras et nous étions l’un pour l’autre une muse nous inspirant des textes fabuleux! Il arrive parfois, si l’on est chanceux dans sa vie, de croiser une personne qui nous donne la sensation que tout ce que nous avons vécu avant cette rencontre, l’était pour nous retrouver. Vous avez alors la sensation d’être arrivé à destination et que vous venez enfin de rencontrer quelqu’un de la même planète que vous! Si vous vivez cela plus d’une fois dans une vie, alors vous êtes vraiment très chanceux! Je n’ai pas encore eu ce privilège…

Vous connaissez cette citation: il n’existe pas de rencontres, il n’y a que des rendez-vous? La profondeur de nos échange était bouleversante. Je manque même de mots pour vous décrire à quel point ces échanges avec lui étaient précieux. Cela aurait été vraiment génial ce blogue à deux, je crois, mais il en fut autrement. Cela m’avait à ce point blessé que j’avais même effacé tous ses commentaires, comme pour l’effacer de mon esprit. Comme si cela avait pu être possible! J’ai longtemps cru y avoir perdu une partie de moi, même si cela est techniquement impossible. En réalité, après cela, je comparais inévitablement ce que je vivais avec ce que j’avais ressenti à son contact. La barre venait de gagner en hauteur par rapport à ce que je voulais ressentir de l’autre. Je l’avais sans aucun doute idéalisé, cet homme, mais cette connexion magique était bien réelle. Nous étions pareils et très différents à la fois! Aujourd’hui, c’est ce que je pense. J’ai  longtemps délaissé l’écriture après cela, croyant ne plus retrouver la flamme intérieure qui alimentait ma plume, en dehors de ce blogue. Ce fut, je crois ma plus grande tristesse.

C’est finalement le blogue qui devint mon ami et c’est avec lui que j’ai parcouru un bout de chemin. Je disais à la toute fin de mon tout premier article qu’il n’était pas toujours possible de s’isoler en forêt, car à l’époque, ma fille vivait avec moi et je ne voulais pas l’isoler de son père dont elle avait également besoin. Je devais donc vivre à proximité de Montréal. Ça m’aura prit 5 ans avant de réaliser mon souhait profond de vivre en pleine nature. C’est d’ailleurs la rivière, la forêt, les végétaux et les animaux qui graduellement me reconnectent à ma plume.

Je réalise le reste de notre rêve commun, mais seule. Je ne vous cacherai pas que je pense régulièrement à lui, surtout lorsque je m’émerveille face à la nature, mais quand je le fais, ce n’est plus vraiment à lui que je pense, mais à celui que j’imaginais qu’il était ou celui que je rencontrerai peut-être un jour parce que s’il avait été celui que je croyais être, jamais il n’aurait pu se priver de ce contact si privilégié.

Ce blogue, je l’écris pour vous tous que je ne connais pas. Un blogue, c’est un peu comme une bouteille lancée en mer. On ne sait pas qui lira notre message, mais je crois que si les mots partagés émanent du cœur, ils rejoindrons aussi le vôtre, qui que vous soyez.

Voici donc ce premier article:

Un ami extra

Publié originalement le 6 février 2011

L’idée de créer ce blogue est venue suite à la lecture d’un courriel reçu d’un de mes amis « extra », extra étant le qualificatif mignon que nous donnons aux gens qui se sentent différents et qui ont la sensation de ne pas appartenir à cette espèce qui détruit tout et semble déconnectée de l’authentique. Des amis extras, nous n’en avons généralement pas beaucoup. Et si nous avons la chance d’en avoir un ou deux, nous pouvons nous compter chanceux et privilégiés.

Un ami extra, c’est quelqu’un qui vit un peu en retrait… qui fait les choses différemment, qui ose et qui doit nécessairement faire preuve d’originalité et de créativité pour pouvoir vivre selon ses convictions. Il est souvent pointé du doigt parce que sur cette planète, agir différemment dérange. Il ne se contente pas de dénoncer, il agit. Il croit à une vie plus harmonieuse sur cette planète et se sent parfois bien seul en voyant tout ce qui se passe dans le monde.

Il n’hésitera pas par exemple à jeter son vieux tube de dentifrice lorsqu’il découvre que le fluor est un poison et fera des démarches pour en trouver un sans ce produit nocif. Il n’hésitera pas à recourir à d’anciennes méthodes parce que les nouvelles sont nuisibles pour lui et son environnement, comme par exemple de se débarrasser de son four micro-ondes et de prendre le temps de cuire ses aliments sur une cuisinière traditionnelle. Il lui arrivera de faire remarquer gentiment à un conducteur que son moteur tourne pour rien, même s’il rage intérieurement que les gens ne comprennent toujours pas l’impact de tels gestes pour l’environnement.

Il est conscient qu’il n’est pas toujours possible de s’isoler en forêt pour vivre différemment et donc pour pouvoir fonctionner dans cette société axée sur la sur-consommation, le pouvoir, et l’argent, ses amis « extra » sont pour lui une bouffée d’oxygène dont il ne saurait se passer.

Alors cher et chère ami(e) extra, si tu te reconnais dans ce terme, je te souhaite la bienvenue et t’exprime toute ma reconnaissance de partager avec moi tes commentaires, tes idées, tes pensées… et merci d’ajouter une parcelle de soleil dans ma journée!

par Toutarmonie