Un temps propice aux réflexions

Tous les soirs depuis les temps doux de la dernière semaine, les ratons laveurs viennent manger les graines que les oiseaux ont fait tomber au sol. Ils sont parfois cinq à lécher les graines sur la neige. Au moment où je me suis mise à vous écrire, j’ai entendu leurs cris dehors. Ils se disputent les graines! C’est la même chose chaque soir. Je les observais un peu étonnée qu’ils ne se partagent pas gentiment leur butin. Puis, je n’ai pas pu m’empêcher de faire le parallèle avec la folie du papier de toilette qui semble gagner tous les pays industrialisés et les comportements excessifs et violents des gens. On a tous vu ces images de gens à l’ouverture du Costco vendredi qui se bousculaient et étaient violents pour pouvoir mettre la main sur les grands formats de papier cul. Une amie a vu une dame enceinte se faire arracher un paquet de viande! Devant la peur de manquer de quelque chose (que celle-ci soit justifiée ou non) nous nous comportons comme des animaux finalement. Triste constat.

Depuis jeudi ici au Québec, nous avons vu tomber les mesures d’urgence comme un rideau qui se ferme en plein milieu d’une projection cinématographique. Cela en a surpris plusieurs au départ, parce que nous n’étions pas encore vraiment touchés. Puis des images de l’Italie et de l’enfer vécu là-bas ont fait taire une bonne partie de ceux qui soudainement s’étaient improvisés experts. Rapidement, le premier ministre du Québec a fermé toutes les écoles, garderies, il a interdit les rassemblements, spectacles, cinéma, divertissements, etc. et a demandé aux personnes de 70 ans et plus de s’isoler des autres tout en interdisant les visites dans les centres d’aînées et les hôpitaux. Des mesures furent mises en place pour que les gens puissent travailler de la maison. Une des grosses compagnies internet de la province a levé les limitations de données pour aider les gens. Tout cela évidemment dans le but de les protéger et de freiner cette pandémie. Nombreuses mesures drastiques justifiées.

Il est clair que le but est de stopper la propagation face à un virus qui est très contagieux et mortel pour plusieurs personnes à risque. Notre société est vieillissante, alors le risque est grand. Il ne suffit pas de se dire « Ah ce n’est pas grave, je suis jeune, je ne risque pas d’en mourir. » On doit ici penser aux autres, pas qu’à soit.

Pourtant, j’ai entendu à Radio-Canada des personnes âgées se plaindre parce qu’elles ne veulent pas être brimées dans leur liberté de faire ce qu’elles veulent. Visiblement, le message ne passe pas pour tous. D’autres sont quand même partis en voyage vers les destinations exotiques ce weekend, malgré la demande des autorités d’annuler tous les déplacements non obligatoires. Le « me, myself and I » est très à la mode, semble-t-il.

Ma mère me rappelait hier qu’en 1918, alors que la grippe espagnole sévissait, la mère de ma grand-mère, qui était à risque parce qu’enceinte, est décédée de cette grippe. Ma grand-mère n’avait alors que 5 ans. Je lisais tout à l’heure un article du journal Le Monde publié à nouveau par Aphadolie: Coronavirus France : les simulations alarmantes des épidémiologistes… . Le COVID-19 pourrait causer de 300 000 à 500 000 morts juste en France, si des mesures exceptionnelles ne sont pas prises. Ça ressemble de plus en plus à la grippe espagnole finalement. Les chances sont que ça fait possiblement un moment que les autorités le savent.

Curieusement, silence radio Macron, silence radio Trudeau. Sont-ils tous partis se cacher dans leur bunker respectif en espérant que les apparences de mesures calment les gens pendant que le Covid-19 élimine le trop-plein de population? C’est une question que plusieurs se posent. Nous le savons, il y a vraiment trop de monde sur cette planète par rapport à nos ressources. Tout le monde le sait et on s’attendait à ce qu’un virus vienne faire de la place. Pas pour rien que tant de gens se sont construits des bunkers.

Le premier ministre du Québec, suivi de la mairesse de Montréal ont décidés d’agir parce qu’à ce jour, le gouvernement canadien ne fait rien avec les aéroports qui sont de véritables passoires. Pas de dépistage, pas même de questions. « Entrez! Entrez, voyageurs et touristes, même si vous arrivez d’une zone contaminée. » Manque de cohérence, il me semble.

En France, alors qu’ils ont interdit les regroupements, fermés les restaurants, ils demandent aux gens d’aller voter!!! Cela ne fait aucun sens!

Puis d’un autre côté, car oui, il y a toujours deux côtés à une médaille, ce microscopique Covid-19 est en train de nous forcer à faire ce que nous aurions dû faire depuis longtemps.

Diminution de la production, donc diminution visible de la pollution. Diminution des déplacements, auto-train-avions-bateaux de croisière. Diminution de la consommation (sauf pour le papier de toilette). Incitatifs à acheter localement. Décroissance. Les gens qui se plaignaient de ne plus avoir le temps pour leurs proches se retrouvent en quarantaine. Vraiment, ce Covid-19 nous démontre qu’il est possible d’aider notre planète souffrante et d’obtenir rapidement des résultats encourageants. C’est presque tentant de souhaiter que cela dure deux ans, comme ce le fut pour la grippe espagnole.

Bien entendu, des gens vont vivre des moments difficiles au travers de cette pandémie et il est clair qu’il y aura encore plusieurs pertes. Je ne m’en réjouis pas du tout. Cela dit, je ne crains pas la mort. Cela fait partie de la vie.

Les pertes financières inquiètent souvent bien plus les gens que les pertes humaines. Un ami m’écrivait qu’il était inquiet financièrement, parce qu’il travaille dans le milieu de la culture et sa conjointe œuvre dans le milieu du tourisme. Comme ce sera le cas pour de très nombreuses personnes, alors il y aura des solutions, de la solidarité et de l’aide gouvernementale. Tout le monde est confiné à résidence. On ne peut pas faire d’omelettes sans casser d’œufs. On ne peut vivre une décroissance sans que cela n’affecte les revenus. Cependant, cela permet de revisiter nos priorités et nos besoins réels. Cela nous ramène à l’essentiel. Cela nous fait réfléchir, ce qui est plutôt excellent!

Sans être alarmiste, nous ne sommes qu’au début des évènements. Nous le savons bien. Apprenons dès maintenant à focaliser sur le positif qui ressort de ces situations, dédramatisons et interrogeons-nous sur la manière dont nous pouvons individuellement, puis collectivement, faire une différence.

Je vous souhaite une quarantaine créatrice et positive. Prenez soin de vous et de vos aînées!

Toutarmonie

Vidéo

Le mensonge dans lequel nous vivons

Tellement vrai!!! Je l’avais publié le 28 mars dernier, mais cette version est en français, alors que l’autre n’avait que des sous-titres. Je sais que plusieurs d’entre vous ne sont pas nécessairement bilingues, et puis ce vidéo est du genre à le regarder plus d’une fois…

Vidéo

Le mensonge dans lequel nous vivons

Voici un vidéo intelligent et cohérent qui résume bien nos vies… un vidéo de type « wake-up call »! 🙂

Je vous ai trouvé une version avec sous-titres français pour que plus de gens puissent en profiter, car le vidéo est en anglais.

Toutarmonie

Quoi faire si l’ouragan Sandy vous a effrayé?

Je partage ici un texte reçu de l’auteur du projet No Impact Man. (site en anglais). Comme je le trouvais intéressant, j’ai pris le temps de vous le traduire afin que son message, que je considère important, se rende à vous. Je souligne que j’ai tenté de traduire le plus fidèlement possible, incluant ses répétitions volontaires.

Bonne lecture et surtout, bonne réflexion!

Chers amis,

Je ne dis pas cela souvent, mais j’ai peur. Pas peur au point d’en être paralysé. Pas assez peur non plus pour m’enfuir. Pas assez peur pour cesser d’essayer d’aider. Pas assez peur pour penser que nous sommes condamnés, mais juste assez effrayé pour m’inquiéter pour moi-même, ma famille, mes amis, ma communauté, mon pays et mon monde.

J’ai eu de la chance quand l’ouragan Sandy a frappé. Dans les premières heures, ma fille Bella et moi avons revêtu nos imperméables et avons couru autour du parc Fort Greene à Brooklyn, sous le vent et la pluie, avec notre chien et notre amie activiste et héroïne d' »Occupy Wall Street », Monica Hunken.

Cette nuit-là, les lumières ont clignoté à quelques reprises. J’ai perdu mon internet pendant trois heures. Frankie, le chien, s’est caché dans la baignoire à l’étage. Voilà ce qui en était.

Mais quand je me suis réveillé, le sud de Manhattan était inondé et privé d’électricité. Tous les rivages de Brooklyn et Queens, de Red Hook à Coney Island, entre les Rocaways et Hamilton Beach, étaient ravagés. Le vent avait propagé un incendie au travers du quartier Queens, lequel a détruit tellement de maisons. Et le système de métro le plus incroyable au monde était mis KO, sans parler de la pauvre Staten Island et de la région côtière du New Jersey.

Nous, dans la région des trois états, n’avions pas subi Katrina, mais nous avons eu un avant-goût d’elle.

Oui, il y a quelques bons côtés. Les New-Yorkais ont se sont présentés en si grand nombre dans les refuges qu’ils furent renvoyés. Il y a eu des efforts faits en bénévolat et en dons. Et nombreux furent ceux qui ont chevauché leurs vélos.

Mais il y a beaucoup de souffrance et beaucoup de peur, non pas de ce que Sandy a apporté, mais de ce que les tempêtes de l’an prochain et des années suivantes apporteront. Il y a eu Irene, maintenant Sandy. Pendant encore combien d’années successives la ville de New York peut-elle supporter une  » tempête du siècle « , se demandent les gens.

Je viens tout juste de parler à une amie au téléphone. Elle disait: « D’une certaine façon, cela est bien plus effrayant que le 11 septembre, parce que nous avons la sensation que cela peut arriver à nouveau encore et encore, et encore ».

Dans un café cet après-midi, tout le monde, à chaque table, parlait des changements climatiques. Les gens discutaient de l’endroit où ils se réfugieraient la prochaine fois. Chez une tante au New Hampshire. Chez un ami qui possède trois cottages dans le Maine. Les gens préparent leur plan de secours en prévision de la prochaine fois où New York cessera de fonctionner.

Katrina, Irene, Sandy, les sécheresses durant tout l’été, les récoltes de maïs ravagées, les pénuries d’eau dans le sud-ouest: il est difficile de ne pas voir là ce que les scientifiques nous prédisaient en matière climatique. Mais plus tôt que prévu. Bien plus tôt que prévu.

C’est ironique et triste. Nous avons eu ce que nous voulions avec la guerre déclenchée par le 11 septembre en Irak, à savoir le contrôle sur de plus grandes réserves de pétrole. Et que c’est en brûlant ce même pétrole que nous nous sommes nous-mêmes créés un autre mini 11 septembre.

Fractuation — Le forage pour extraire le gaz naturel en injectant des poisons chimiques dans les mêmes roches d’où provient notre eau potable. Les combats dans le Moyen-Orient. Les forages dans l’Arctique. L’extraction à ciel ouvert dans les Appalaches. L’exploitation des sables bitumineux canadiens. La construction de pipelines. C’est dingue!

Particulièrement lorsque le soleil brille partout. Le vent souffle partout. Les rivières coulent partout. Nous pouvons produire notre énergie d’une bien meilleure façon, plus sécuritaire et moins coûteuse.

Évidemment, il existe des raisons expliquant la résistance. Notre économie est basée sur les combustibles fossiles. Changer cela représente un effort gargantuesque. Il y aura un coût à cette transition. Mais les coûts engendrés par notre inaction seront bien plus élevés. Posez la question aux autorités de la compagnie de transport de NY qui pompent actuellement les tunnels ou demandez aux citoyens de la Nouvelle-Orléans.

Mais ceci n’est pas un festival. C’est un appel.

Il y a des années, quand j’ai fait mon expérience NO IMPACT MAN, je suis allé à l’émission Good Morning America et j’ai dit qu’il n’était pas important que tous les Américains en fassent autant que moi. « Chacun de nous doit juste faire quelque chose », avais-je dit.

J’étais dans l’erreur. Nous devons tous faire beaucoup!

Nous avons tous tendance, moi y compris, à penser que brandir notre poing serré à la télé ou laisser un commentaire empreint de colère sur un blogue est une forme d’expression. Nous devons faire plus. Pas seulement en faire plus à la maison, mais plus envers notre engagement citoyen, de manière à guider nos sociétés à aller de l’avant.

En fait, je dirais que nous — nous tous — devons trouver le moyen de consacrer au moins une partie de nos vies à résoudre nos problèmes. Oui, nous devons corriger les changements climatiques. Mais nous devons également accepter que le système économique dans lequel nous vivons soit le moteur de ce changement climatique. La consommation, en tant que base pour notre économie, est devenue comme un manteau d’hiver qui a besoin d’être entreposé. Il ne nous sert plus à rien.

Maintenant, je ne vais pas prétendre savoir ce que chacun de nous doit faire, ni comment chacun de nous doit contribuer à la Grande Transformation. Je ne crois pas que quiconque le sache exactement. Ceci, soit dit en passant, était la grande critique du mouvement Occupy Wall Street à l’époque, à savoir qu’ils ne disaient pas exactement ce que nous devrions faire. La Presse ne cessait de répéter que leurs demandes n’étaient pas claires.

C’était la force du mouvement Occupy Wall Street, à mon avis. Il y avait là la volonté d’attirer l’attention sur les problèmes dont nous n’avons pas encore les solutions. Le mouvement ne pouvait formuler de demandes concrètes, car aucun de nous ne sait à quel point nous devons être exigeants en ce moment. Occupy Wall Street disait: « Arrêtez d’ignorer les problèmes simplement parce que nous ne connaissons pas la solution!!!!!! »

Vous pouvez  être en désaccord avec moi. Vous pouvez vous dire que vous connaissez la solution; l’énergie renouvelable. Mais où est la volonté politique envers ce changement alors que l’industrie des combustibles fossiles a injecté 150 $ millions dans le présent cycle électoral?

Vous pouvez dire que la solution vient de l’argent des entreprises, en dehors de la politique. Mais comment ferons-nous cela, alors que les politiciens pour lesquels nous devons voter pour le  faire sont les bénéficiaires de ces argents?

Vous pouvez vous dire que la solution réside dans la mesure du Bonheur National Brut, au lieu du Produit Intérieur Brut, mais comment arrive-t-on à faire cela?

Nous avons beaucoup d’idées sur ce qui pourrait arranger les choses, mais nous n’avons actuellement aucune idée concernant la manière de les mettre en place. C’est dire où nous en sommes! Comment pouvons-nous réellement changer les choses?

Il ne s’agit pas de nous dire que c’est impossible. Il faut comprendre que beaucoup plus d’entre nous devrons joindre leurs efforts à la recherche de solutions et leurs mises en place.

D’une certaine façon, je dis la même chose qu’Occupy Wall Street: « Arrêtez de prétendre que vous ne pouvez aider simplement parce que vous ne connaissez pas exactement la manière d’y arriver!!!!! »

Nous devons tous commencer à consacrer un peu de notre vie à ces problèmes, et non pas seulement voter pour les bonnes personnes. Pas seulement laisser des commentaires sur les blogues. Pas seulement avoir des conversations intenses autour d’ un café.

Alors quoi?

Voici ce que j’en pense. Décidez de consacrer cinq à dix heures par semaine pour aider à trouver des solutions. Puis utilisez ces cinq à dix heures comme étant votre contribution personnelle à la recherche de solutions sociales et leur mise en œuvre.

Si vous êtes impliqués politiquement, peu importe le côté où vous vous trouvez, commencez à aller aux réunions de votre parti et insistez pour qu’ils adressent aux hauts placés les nouveaux problèmes du monde auxquels nous sommes confrontés au lieu de maugréer sur les mêmes vieilles affaires depuis 50 ans. Demandez-leur de devenir des leaders, au lieu de chercher à devenir des gagnants.

Si vous êtes un artiste, un musicien ou un écrivain, utilisez vos talents pour attirer de plus en plus l’attention sur nos problèmes et la quête vers une solution. Soyez un rappel constant de la réalité à laquelle doit faire face notre monde et du péril de notre société.

Si vous êtes un thérapeute ou un coach de vie, trouvez un moyen de sensibiliser vos clients à  l’idée que les problèmes auxquels ils font face sont les mêmes problèmes auxquels nous sommes tous confrontés.  L’insécurité financière, par exemple, est quelque chose que nous pourrions résoudre tous ensemble, mieux que seul.

Si vous êtes banquier, apportez vos valeurs personnelles, votre cœur et votre âme au travail. L’expression « C’est juste les affaires » doit être abandonnée. Nous devons changer cette idée que le libre marché arrangera les choses afin de nous donner bonne conscience.

Si vous avez une chambre d’ami, trouvez un activiste qui ne peut se déplacer du travail, qu’il effectue pour notre bénéfice à tous, et qui ne pas peut, par ailleurs, payer son loyer durant cette période. Procurer un foyer et un certain confort pour ceux qui sont sur la ligne de front des changements sociaux est un service formidable.

Si vous avez deux pieds, marchez avec des amis à 350.org chaque fois que vous en avez l’occasion.

Nous avons tous nos propres façons d’aider.

Une chose est claire, c’est que quelle que soit notre contribution individuelle, chacun de nous a besoin d’aller de l’avant dans le système politique et la démocratie. Nous sommes tous tellement dégoûtés par ce qui se passe que notre instinct nous dicte d’abandonner. Dans ce cas, notre instinct se trompe. Il est tout à fait nécessaire d' »Occuper » notre démocratie. Nous devons inonder les gens avec nous dans cette vague.

Par-dessus tout, ce que je dis, c’est que nous avons tous un rôle à jouer dans notre guérison culturelle. Il n’existe pas de leader qui puisse nous dire comment contribuer. Chacun de nous doit regarder autour de lui et utiliser sa conscience et son âme afin de découvrir ce qu’il doit faire, et comment le faire mieux que quiconque. Chacun de nous doit contribuer à sa façon.

J’ai commencé ce texte en disant que j’étais effrayé, parce que je le suis! Mais ma peur n’est que le signe m’indiquant que je dois faire quelque chose. Il n’existe vraiment qu’une seule chose que je sache vraiment faire, c’est écrire. Alors, je le fais. Je ne sais pas si j’aiderai, mais c’est l’unique chose que je sais faire.

Quelle est LA chose que vous savez faire? Quelle est cette chose à laquelle vous pourriez vous consacrer une partie de votre vie?

Nous ne pouvons  juste nous contenter de laisser faire les politiciens, les designers ou les « occupants » et les activistes. C’est notre responsabilité À TOUS.

Parce que — et je l’ai dit et écrit à maintes reprises — la question n’est pas de savoir si chacun de nous est le genre de personne qui peut faire une différence. La question est de savoir si vous êtes le genre de personne qui veut essayer de faire une différence. Et Sandy nous a démontré que nous avons tous besoin les uns des autres pour essayer.

Je vous aime,

Colin

P.S.: J’aimerais entendre, dans vos commentaires, ce que vous ferez ou ce que vous planifiez faire.

P.P.S.: Si vous voulez faire savoir à vos amis de Brooklyn que je me présente au « Congress », et leur recommander de voter pour moi mardi, cela serait également grandement apprécié.

Source: blogue No Impact Man

Traduction française: Toutarmonie

Bien au-dessus des nuages

Je partage aujourd’hui ce texte publié le 2 septembre 2011 par Le Passeur

Par le Passeur.

Pendant que la routine sans surprise des infos traditionnelles continue à déverser l’habituelle soupe des faits divers et sportifs et autres pantalonnades politiques, les signes visibles se multiplient à travers le monde et convergent vers une date maintenant proche où quelque chose va se produire. Quelque chose qui aura le pouvoir de changer instantanément la face du monde.

Il ne s’agit surtout pas de s’inventer encore des peurs mais de pouvoir regarder en face avec une grande sérénité ce qui se prépare pour bien en saisir la perspective et l’enjeu. Plus grand sera le nombre de celles et de ceux qui demeureront attentifs aux gesticulations des marionnettistes sans en faire le centre de leurs préoccupations, plus grand sera le nombre de celles et ceux qui ne verseront pas dans l’incompréhension et ne cèderont pas à la peur qu’ils tenteront de leur inoculer.

La liste des phénomènes étranges et totalement nouveaux qui zèbrent la terre et le ciel est devenue interminable. Des arcs en ciel nocturnes, l’observation tous azimuts d’ovnis avec des passages massifs de plusieurs dizaines, voire centaines de vaisseaux dont témoignent les caméras et qui obligent à fermer temporairement des aéroports, les hécatombes d’oiseaux et des peuples marins depuis plusieurs mois, le rougissement des eaux de rivières, de lacs et de glaciers, la liquéfaction, les effondrements et les fissurations des sols un peu partout, des sons puissants venus de nulle part entendus et enregistrés en maints endroits, des formations nuageuses sidérantes, l’Etna qui se met à faire des ronds de fumée, la multiplication des météores, les boules de feu inexpliquées qui traversent les cieux un peu partout, des séismes et des éruptions volcaniques à n’en plus finir, des observations plus qu’insolites sur plusieurs planètes du système solaire ainsi que des anomalies gravitationnelles, le bouleversement des champs magnétiques de la Terre (qui pourrait d’ailleurs expliquer les hécatombes d’oiseaux et de poissons)… La liste est vraiment interminable, tout ça dans un contexte de contamination nucléaire et de situation économique mondiale au bord de la rupture.

Pour conclure arbitrairement la liste, on constate depuis plusieurs jours un déplacement des énergies souterraines de la planète visible à travers l’activité sismique. J’observe celle-ci depuis plusieurs années et je n’ai jamais vu ce qui vient de se passer. Jusque-là l’essentiel de l’activité sismique du globe terrestre se concentrait sur la zone appelée la ceinture de feu, qui englobe l’Asie, l’Océanie et la côte Ouest de l’Amérique du Nord. Hors, il y a environ une semaine, soudainement, toute l’activité a disparu dans cette zone pour se reporter vers la cote Est des Etats-Unis et surtout vers l’Europe. C’était au moment où a eu lieu le séisme très inhabituel qui a touché Washington le 27 août. En Europe, on a enregistré un séisme important en Suède et plus de 10.000 séismes en six jours en république Tchèque. Ces derniers jours, on observe à nouveau quelques séismes sur la ceinture de feu, mais ils demeurent minoritaires en nombre. Parallèlement, la presque totalité des super-volcans de la planète dont j’avais signalé le réveil soudain en Juin poursuivent leur activité puisque neuf d’entre eux se sont manifestés en août dont cinq ces cinq derniers jours.

Ca c’est pour l’observation. Maintenant que se passe-t-il du côté des institutions ? On a déjà beaucoup évoqué à travers le web le déplacement des troupes militaires de l’Est vers l’Ouest des Etats-Unis, ainsi que la demande de la NASA auprès de son personnel de se préparer à une situation d’urgence. Quatre nouvelles informations surprenantes viennent de poindre qui semblent se vérifier par d’autres sources que celle initiale de Wikistrike.

Tout d’abord la Chine et l’Inde viennent de reconnaître mutuellement l’existence d’une base souterraine d’ovnis sur le sol Chinois, dans l’Himalaya, tout près de l’Inde. C’est une information que l’on détenait depuis plusieurs années déjà, mais elle vient seulement d’être officiellement confirmée. (A noter que c’est loin d’être la seule base). Il va falloir être très vigilant par rapport à la manière dont va être traitée ce type d’information dans les temps à venir. Si je m’en tiens à la déclaration faite par le Ministre Indien de la Défense, la manipulation destinée à engendrer la peur semble s’amorcer : « L’Inde a trouvé une base active d’OVNIS dans l’Himalaya. Nous travaillons avec la Chine et l’ONU pour discuter de la façon de traiter cette incursion étrangère. Nous ne voulons pas que nos populations soient alarmées. Nous sommes confiants que nous pouvons contenir cette menace d’une culture étrangère. »

Il est dit sur Wikistrike que le Groupe d’experts des Nations Unies sur les Extraterrestres (eh oui, ça existe !) a convoqué une réunion d’urgence pour le 22 septembre 2011 afin de traiter du problème de la base d’ovnis. A noter que l’ONU a désigné en Septembre 2010 une ambassadrice chargée d’accueillir les stellaires, l’astrophysicienne Mazlan Othman.

La seconde nouvelle importante et simultanée est l’annonce d’une conférence de presse conjointe entre la NASA et… le Vatican entre le 11 et le 15 Septembre prochain. Pour ceux qui s’interrogeraient, le lien visible entre les deux institutions est l’observation spatiale. Le Vatican possède en effet deux observatoires astronomiques très performants – dont l’un s’appelle… Lucifer, ça ne s’invente pas – qu’ils ont financés et installés sur la territoire des Etats-Unis. Que cherchent-ils me demanderez-vous ? On peut assez raisonnablement penser que nos amis Sumériens ne nous ont pas transmis de bêtises lorsqu’ils parlaient d’une planète qui revient cycliquement dans le système solaire. Je vous laisse faire le lien.

La troisième information intéressante nous vient de Gary MacKinnon, le hacker anglais récemment condamné à 70 ans de prison aux Etats-Unis pour avoir pénétré le système informatique du Pentagone. Selon lui, ce qu’il a trouvé de plus étrange est une « liste d’officiers non-terrestres » et des transferts entre des navires de la flotte qui n’existent pas au sein de la marine américaine. L’armée américaine opérerait-elle hors de la planète comme nous sommes nombreux à le dire depuis longtemps ? Elle aurait donc la technologie pour cela ?

Dans son interview à la  BBC, Gary MacKinnon a déclaré entre autres choses, que  » le « Disclosure Project«  (Projet Révélation) comptait des personnes très crédibles affirmant toutes qu’il y existe une technologie ovni. Il y a l’anti-gravité, il y a l’énergie libre,  c’est d’origine extraterrestre et ils ont capturé des vaisseaux et les ont conçus à l’inverse ».

La dernière nouvelle étonnante date de fin août lorsque la télévision Fox News a annoncé que les six astronautes de la NASA vont évacuer la station spatiale (ISS) d’ici Novembre au plus tard. C’est la première fois que ça arrive et on ne sait pas pourquoi. Seule est évoquée la destruction récente d’une fusée russe pourtant extrêmement fiable.

Enfin, je viens de prendre connaissance d’un documentaire du National Geographic passé sur les réseaux de télévision américaine. Il s’agit ni plus ni moins de montrer, à travers une construction cinématographique basée sur une montée progressive de la peur puis du soulagement, comment l’armée américaine s’est préparée à une invasion extraterrestre de type colonisatrice. J’avoue que l’arrogance et la stupidité de ce documentaire jusqu’à son dénouement grotesque m’ont laissé pantois. Le plan semble en tout cas en marche pour le scénario que nous envisagions depuis plusieurs années déjà, qui consiste à user de la stratégie du choc par le biais d’une fausse agression extraterrestre – un 11 septembre bis à l’échelle planétaire – sous le coup de laquelle les peuples seraient avides de se réfugier sous l’aile d’un nouvel ordre mondial musclé qui a tout prévu pour les protéger et assurer la situation. La marmite des lois martiales est en ébullition.

Connaissant le niveau réel de la technologie secrète acquise par certaines factions armées du monde, les marionnettistes de la planète n’auront pas de mal à rendre crédible la mascarade auprès de ceux qui n’ont pas le moindre degré d’information sur le sujet.

Tout le monde a eu largement le temps et les opportunités de s’informer, il n’y a donc pas à avoir d’état d’âme quant aux conséquences pour ceux qui auront choisi jusque-là une attitude de désintérêt ou de déni et qui se précipiteront dans les filets. Nous n’en sommes vraiment plus là. Comme je l’ai dit dans Le passage du chas, nous sommes à présent devant le passage étroit, dont la première révélation sera celle de notre alignement personnel face aux évènements qui se dérouleront. De cette stabilité émotionnelle au sein de la tourmente dépendra beaucoup la suite de notre histoire personnelle.

Cela dit, si le « passage du chas » est une phase très intime pour chacun de nous, qui confirmera la force que nous aurons su donner à notre lumière intérieure et dont nous tirerons d’immenses bénéfices dans la phase suivante, l’issue de l’histoire pour Gaïa est déjà assurée. Avec ou sans nous, la Terre s’élèvera vibratoirement jusqu’à la fréquence propice au déroulement de son prochain cycle de 26.000 ans. Sur les nombreux autres plans dimentionnels où se sont joués tous les autres tableaux de la délivrance, la partie est gagnée, définitivement. Sur notre plan, pratiquement tout ce qui maintenait la matrice est dissout et les dernières résistances de l’ancien monde resteront pour finir celles des hommes qui auront voulu servir l’ombre jusqu’au bout. Une part même des illuminatis a abandonné la partie et seuls les plus intégristes et ceux qui leur sont soumis tireront les ficelles du chaos jusqu’au dernier moment. Le niveau de confusion atteindra probablement mais brièvement des sommets, et comme je l’ai déjà dit plusieurs fois, ce n’est pas le mental qui démêlera les fils. Ce que votre cœur sentira sera la juste voie. Ne vous placez pas dans la position du bateau en papier balloté par les eaux, en votre essence vous êtes insubmersible, votre pouvoir créateur est réellement puissant et votre capacité à déterminer par le cœur ce qui relève de l’harmonie et de la dysharmonie est fiable et solide. Demeurez bien au-dessus des nuages.

La répartition qui va se faire des destinées des êtres de la Terre n’a de sens qu’à travers la compréhension de l’enjeu que tous représentent pour les forces en présence. Il s’agit un peu de savoir qui va entraîner avec lui le plus grand nombre. Rappelons-le encore une fois, chacun ira vers où le porte sa vibration. Il n’y a pas de pertes dans cette histoire, il n’y a que des choix réalisés par chacun durant sa vie qui dessinent le chemin jusqu’au passage étroit où l’on ne passe que selon ce qu’on a acquis et qui souvent est synonyme de ce que l’on a su laisser. Il n’y a pas de jugement, il n’y a que ce que l’on est qui fait qu’on a appris à nager ou pas pour traverser les grandes eaux. Personne ne décide pour nous qu’on va se noyer si l’on se jette à l’eau sans savoir nager. C’est juste une conséquence. Et il faut bien intégrer qu’on a eu tout le temps et la possibilité d’apprendre la brasse avant qu’il n’y ait plus d’autre choix que de se jeter à l’eau.

Il n’y a pas non plus à se préoccuper de savoir qui va ou ne va pas déployer ses ailes de papillon, tout simplement parce qu’à la hauteur de nos limitations il n’y a pas de certitude à ce sujet mais aussi parce qu’il n’y a aucun contrôle possible ni souhaitable là-dessus. Il y a des êtres sans ouverture spirituelle particulière, qui sont parfaitement clairs en eux et sincèrement alignés sur les lois d’amour, qui passeront le chas tout naturellement, et d’autres qui s’estiment très évolués que leur égo étranglera.

C’est ainsi, tout est juste et reflète sans faille ce que chacun est dans la sincérité de son être. Il ne reste plus qu’à rayonner ce que l’on est, sans fioritures et loin de tout paraître, dans la simplicité du dénuement de tout artifice, tourné vers l’amour de soi est de son prochain, dans la compassion de nos imperfections. Souvenez-vous que ce que le monde ancien pourra encore produire de discordant ne vous appartient pas. La maison sera propre.

Fraternellement,

© Le Passeur – 2 Septembre 2011 – http://www.urantia-gaia.info