Un temps propice aux réflexions

Tous les soirs depuis les temps doux de la dernière semaine, les ratons laveurs viennent manger les graines que les oiseaux ont fait tomber au sol. Ils sont parfois cinq à lécher les graines sur la neige. Au moment où je me suis mise à vous écrire, j’ai entendu leurs cris dehors. Ils se disputent les graines! C’est la même chose chaque soir. Je les observais un peu étonnée qu’ils ne se partagent pas gentiment leur butin. Puis, je n’ai pas pu m’empêcher de faire le parallèle avec la folie du papier de toilette qui semble gagner tous les pays industrialisés et les comportements excessifs et violents des gens. On a tous vu ces images de gens à l’ouverture du Costco vendredi qui se bousculaient et étaient violents pour pouvoir mettre la main sur les grands formats de papier cul. Une amie a vu une dame enceinte se faire arracher un paquet de viande! Devant la peur de manquer de quelque chose (que celle-ci soit justifiée ou non) nous nous comportons comme des animaux finalement. Triste constat.

Depuis jeudi ici au Québec, nous avons vu tomber les mesures d’urgence comme un rideau qui se ferme en plein milieu d’une projection cinématographique. Cela en a surpris plusieurs au départ, parce que nous n’étions pas encore vraiment touchés. Puis des images de l’Italie et de l’enfer vécu là-bas ont fait taire une bonne partie de ceux qui soudainement s’étaient improvisés experts. Rapidement, le premier ministre du Québec a fermé toutes les écoles, garderies, il a interdit les rassemblements, spectacles, cinéma, divertissements, etc. et a demandé aux personnes de 70 ans et plus de s’isoler des autres tout en interdisant les visites dans les centres d’aînées et les hôpitaux. Des mesures furent mises en place pour que les gens puissent travailler de la maison. Une des grosses compagnies internet de la province a levé les limitations de données pour aider les gens. Tout cela évidemment dans le but de les protéger et de freiner cette pandémie. Nombreuses mesures drastiques justifiées.

Il est clair que le but est de stopper la propagation face à un virus qui est très contagieux et mortel pour plusieurs personnes à risque. Notre société est vieillissante, alors le risque est grand. Il ne suffit pas de se dire « Ah ce n’est pas grave, je suis jeune, je ne risque pas d’en mourir. » On doit ici penser aux autres, pas qu’à soit.

Pourtant, j’ai entendu à Radio-Canada des personnes âgées se plaindre parce qu’elles ne veulent pas être brimées dans leur liberté de faire ce qu’elles veulent. Visiblement, le message ne passe pas pour tous. D’autres sont quand même partis en voyage vers les destinations exotiques ce weekend, malgré la demande des autorités d’annuler tous les déplacements non obligatoires. Le « me, myself and I » est très à la mode, semble-t-il.

Ma mère me rappelait hier qu’en 1918, alors que la grippe espagnole sévissait, la mère de ma grand-mère, qui était à risque parce qu’enceinte, est décédée de cette grippe. Ma grand-mère n’avait alors que 5 ans. Je lisais tout à l’heure un article du journal Le Monde publié à nouveau par Aphadolie: Coronavirus France : les simulations alarmantes des épidémiologistes… . Le COVID-19 pourrait causer de 300 000 à 500 000 morts juste en France, si des mesures exceptionnelles ne sont pas prises. Ça ressemble de plus en plus à la grippe espagnole finalement. Les chances sont que ça fait possiblement un moment que les autorités le savent.

Curieusement, silence radio Macron, silence radio Trudeau. Sont-ils tous partis se cacher dans leur bunker respectif en espérant que les apparences de mesures calment les gens pendant que le Covid-19 élimine le trop-plein de population? C’est une question que plusieurs se posent. Nous le savons, il y a vraiment trop de monde sur cette planète par rapport à nos ressources. Tout le monde le sait et on s’attendait à ce qu’un virus vienne faire de la place. Pas pour rien que tant de gens se sont construits des bunkers.

Le premier ministre du Québec, suivi de la mairesse de Montréal ont décidés d’agir parce qu’à ce jour, le gouvernement canadien ne fait rien avec les aéroports qui sont de véritables passoires. Pas de dépistage, pas même de questions. « Entrez! Entrez, voyageurs et touristes, même si vous arrivez d’une zone contaminée. » Manque de cohérence, il me semble.

En France, alors qu’ils ont interdit les regroupements, fermés les restaurants, ils demandent aux gens d’aller voter!!! Cela ne fait aucun sens!

Puis d’un autre côté, car oui, il y a toujours deux côtés à une médaille, ce microscopique Covid-19 est en train de nous forcer à faire ce que nous aurions dû faire depuis longtemps.

Diminution de la production, donc diminution visible de la pollution. Diminution des déplacements, auto-train-avions-bateaux de croisière. Diminution de la consommation (sauf pour le papier de toilette). Incitatifs à acheter localement. Décroissance. Les gens qui se plaignaient de ne plus avoir le temps pour leurs proches se retrouvent en quarantaine. Vraiment, ce Covid-19 nous démontre qu’il est possible d’aider notre planète souffrante et d’obtenir rapidement des résultats encourageants. C’est presque tentant de souhaiter que cela dure deux ans, comme ce le fut pour la grippe espagnole.

Bien entendu, des gens vont vivre des moments difficiles au travers de cette pandémie et il est clair qu’il y aura encore plusieurs pertes. Je ne m’en réjouis pas du tout. Cela dit, je ne crains pas la mort. Cela fait partie de la vie.

Les pertes financières inquiètent souvent bien plus les gens que les pertes humaines. Un ami m’écrivait qu’il était inquiet financièrement, parce qu’il travaille dans le milieu de la culture et sa conjointe œuvre dans le milieu du tourisme. Comme ce sera le cas pour de très nombreuses personnes, alors il y aura des solutions, de la solidarité et de l’aide gouvernementale. Tout le monde est confiné à résidence. On ne peut pas faire d’omelettes sans casser d’œufs. On ne peut vivre une décroissance sans que cela n’affecte les revenus. Cependant, cela permet de revisiter nos priorités et nos besoins réels. Cela nous ramène à l’essentiel. Cela nous fait réfléchir, ce qui est plutôt excellent!

Sans être alarmiste, nous ne sommes qu’au début des évènements. Nous le savons bien. Apprenons dès maintenant à focaliser sur le positif qui ressort de ces situations, dédramatisons et interrogeons-nous sur la manière dont nous pouvons individuellement, puis collectivement, faire une différence.

Je vous souhaite une quarantaine créatrice et positive. Prenez soin de vous et de vos aînées!

Toutarmonie

7 ans aujourd’hui – l’ami extra

WordPress m’a annoncé ce matin qu’il y a exactement 7 ans, jour pour jour, je lançais ce blogue. Ce n’était pas qu’un blogue à l’époque, c’était un pont entre un ami spécial et moi. C’était la concrétisation d’un souhait commun, une sorte de havre où nous nous retrouvions. Nous devions au départ l’écrire ensemble ce blogue. Nous avions une vision commune du monde de demain. Nous avions des projets extras et nous étions l’un pour l’autre une muse nous inspirant des textes fabuleux! Il arrive parfois, si l’on est chanceux dans sa vie, de croiser une personne qui nous donne la sensation que tout ce que nous avons vécu avant cette rencontre, l’était pour nous retrouver. Vous avez alors la sensation d’être arrivé à destination et que vous venez enfin de rencontrer quelqu’un de la même planète que vous! Si vous vivez cela plus d’une fois dans une vie, alors vous êtes vraiment très chanceux! Je n’ai pas encore eu ce privilège…

Vous connaissez cette citation: il n’existe pas de rencontres, il n’y a que des rendez-vous? La profondeur de nos échange était bouleversante. Je manque même de mots pour vous décrire à quel point ces échanges avec lui étaient précieux. Cela aurait été vraiment génial ce blogue à deux, je crois, mais il en fut autrement. Cela m’avait à ce point blessé que j’avais même effacé tous ses commentaires, comme pour l’effacer de mon esprit. Comme si cela avait pu être possible! J’ai longtemps cru y avoir perdu une partie de moi, même si cela est techniquement impossible. En réalité, après cela, je comparais inévitablement ce que je vivais avec ce que j’avais ressenti à son contact. La barre venait de gagner en hauteur par rapport à ce que je voulais ressentir de l’autre. Je l’avais sans aucun doute idéalisé, cet homme, mais cette connexion magique était bien réelle. Nous étions pareils et très différents à la fois! Aujourd’hui, c’est ce que je pense. J’ai  longtemps délaissé l’écriture après cela, croyant ne plus retrouver la flamme intérieure qui alimentait ma plume, en dehors de ce blogue. Ce fut, je crois ma plus grande tristesse.

C’est finalement le blogue qui devint mon ami et c’est avec lui que j’ai parcouru un bout de chemin. Je disais à la toute fin de mon tout premier article qu’il n’était pas toujours possible de s’isoler en forêt, car à l’époque, ma fille vivait avec moi et je ne voulais pas l’isoler de son père dont elle avait également besoin. Je devais donc vivre à proximité de Montréal. Ça m’aura prit 5 ans avant de réaliser mon souhait profond de vivre en pleine nature. C’est d’ailleurs la rivière, la forêt, les végétaux et les animaux qui graduellement me reconnectent à ma plume.

Je réalise le reste de notre rêve commun, mais seule. Je ne vous cacherai pas que je pense régulièrement à lui, surtout lorsque je m’émerveille face à la nature, mais quand je le fais, ce n’est plus vraiment à lui que je pense, mais à celui que j’imaginais qu’il était ou celui que je rencontrerai peut-être un jour parce que s’il avait été celui que je croyais être, jamais il n’aurait pu se priver de ce contact si privilégié.

Ce blogue, je l’écris pour vous tous que je ne connais pas. Un blogue, c’est un peu comme une bouteille lancée en mer. On ne sait pas qui lira notre message, mais je crois que si les mots partagés émanent du cœur, ils rejoindrons aussi le vôtre, qui que vous soyez.

Voici donc ce premier article:

Un ami extra

Publié originalement le 6 février 2011

L’idée de créer ce blogue est venue suite à la lecture d’un courriel reçu d’un de mes amis « extra », extra étant le qualificatif mignon que nous donnons aux gens qui se sentent différents et qui ont la sensation de ne pas appartenir à cette espèce qui détruit tout et semble déconnectée de l’authentique. Des amis extras, nous n’en avons généralement pas beaucoup. Et si nous avons la chance d’en avoir un ou deux, nous pouvons nous compter chanceux et privilégiés.

Un ami extra, c’est quelqu’un qui vit un peu en retrait… qui fait les choses différemment, qui ose et qui doit nécessairement faire preuve d’originalité et de créativité pour pouvoir vivre selon ses convictions. Il est souvent pointé du doigt parce que sur cette planète, agir différemment dérange. Il ne se contente pas de dénoncer, il agit. Il croit à une vie plus harmonieuse sur cette planète et se sent parfois bien seul en voyant tout ce qui se passe dans le monde.

Il n’hésitera pas par exemple à jeter son vieux tube de dentifrice lorsqu’il découvre que le fluor est un poison et fera des démarches pour en trouver un sans ce produit nocif. Il n’hésitera pas à recourir à d’anciennes méthodes parce que les nouvelles sont nuisibles pour lui et son environnement, comme par exemple de se débarrasser de son four micro-ondes et de prendre le temps de cuire ses aliments sur une cuisinière traditionnelle. Il lui arrivera de faire remarquer gentiment à un conducteur que son moteur tourne pour rien, même s’il rage intérieurement que les gens ne comprennent toujours pas l’impact de tels gestes pour l’environnement.

Il est conscient qu’il n’est pas toujours possible de s’isoler en forêt pour vivre différemment et donc pour pouvoir fonctionner dans cette société axée sur la sur-consommation, le pouvoir, et l’argent, ses amis « extra » sont pour lui une bouffée d’oxygène dont il ne saurait se passer.

Alors cher et chère ami(e) extra, si tu te reconnais dans ce terme, je te souhaite la bienvenue et t’exprime toute ma reconnaissance de partager avec moi tes commentaires, tes idées, tes pensées… et merci d’ajouter une parcelle de soleil dans ma journée!

par Toutarmonie

En quête de sens (le film) est arrivé au Québec

film-doc

Voilà! Si vous vivez en Europe, peut-être l’avez-vous déjà vu, mais au Québec, le documentaire vient tout juste d’arriver. Je ne l’ai pas encore vu pour la très bonne raison que je viens de le découvrir via une vidéo publiée par un ami sur Facebook. Soyez assurés que dans les prochains jours, j’irai le visionner et je vous en parlerai. Chose certaine, il n’y a jamais trop de ce genre de films… Je vous invite à faire circuler l’information!

Voici ce que les auteurs disent au sujet de leur film:

Pourquoi ce film ?

« En quête de sens » est un projet documentaire qui est né d’un constat partagé par un nombre croissant de citoyens : notre société occidentale est malade, prisonnière d’une logique qui engendre plus de destructions, d’injustices et de frustrations que d’équilibre et de bien être. L’impératif de rentabilité économique à court terme prend aujourd’hui le pas sur l’intérêt général en dépit du bon sens. La logique prédatrice qui s’impose comme la norme, assombrit notre avenir commun.

Pour sortir de cette impasse ce n’est pas de plus de savoir, de plus de technologie, ou de croissance dont les hommes ont besoin, mais de plus de recul, de bon sens, en un mot : de plus de sagesse.

Le point de départ

Quand Nathanaël retrouve Marc à New York, les deux amis ne se sont pas vus depuis 10 ans et leurs trajectoires les ont éloignés : Nathanaël vient de finir un film environnemental en Inde, Marc, lui, exporte de l’eau en bouteille pour une multinationale…

Mais un accident vient interrompre son « rêve américain ». Cloué au lit, il se résout à visionner une série de documentaires laissés par Nathanaël sur la “marchandisation du monde”. Dès lors, sa conscience ne le laissera plus tranquille. Oubliant ses plans de carrière, Marc rejoint Nathanaël en Inde où ils commencent une épopée improvisée.

La quête

Equipés d’une petite caméra et d’un micro, ils cherchent à comprendre ce qui a conduit aux crises actuelles et d’où pourrait venir le changement. De l’Inde au Guatemala en passant par San Francisco et l’Ardèche, c’est toute leur vision du monde qui va être ébranlée…

Tissé autour de rencontres authentiques, de doutes et de joies, leur voyage est une invitation à reconsidérer notre rapport à la nature, au bonheur et au sens de la vie. 87 minutes pour reprendre confiance dans notre capacité à porter le changement en nous-même, et dans la société.

Bande-annonce du film

Site web « en quête de sens »

Consulter l’horaire du cinéma Beaubien si vous habitez à Montréal.

Toutarmonie

Vidéo

Du bonheur et encore du bonheur!

Vous avez probablement remarqué le sous-titre de ce blogue: « Avoir l’impression d’avoir été parachuté sur la mauvaise planète? » Effectivement, en voyant tout ce qui se passe sur cette planète, on se dit qu’il doit sûrement y avoir erreur! Me suis-je trompée de planète? De là le terme « Extra » que j’utilise, pour désigner ceux qui se démarquent des autres et qui comme moi, ont souvent cette impression de ne pas appartenir au genre humain. « Extra » aussi pour « extraordinaire », car lorsqu’on vibre à l’unisson avec ce qui nous donne vie, avec la nature et tout ce qui nous entoure, nous sommes tous, à notre façon, des êtres extraordinaires. Ces gens sont authentiques, vibrants, et passionnés. Ces personnes, lorsqu’elles parlent, ne font pas qu’aligner des mots pour avoir l’être intéressants. Non, car l’énergie qui émane d’eux communique déjà avec nous, bien AVANT les mots. On les ressent plus qu’on ne les entend. Il émane la vie… la vraie vie!

Ce matin, en parcourant rapidement mes courriels, je suis tombée sur le titre d’un documentaire, publié par Nouveau Paradigme, qui a attiré mon attention. N’ayant pas le temps de le visionner, je l’ai mis de côté. Puis j’ai reçu un courriel d’un ami Français, qui me connait très bien, pour avoir vécu au Québec quelques années. Il m’envoyait le lien de ce même documentaire qu’il savait que j’aimerais csr c’est gens parlent le même langage que « les extras » dont je parle régulièrement. Il n’en fallait pas plus pour que je le regarde en début de soirée.

Vous vous souvenez de la dernière fois où vous avez mangé quelque chose de si bon que vous en fermiez les yeux de plaisir pour mieux le savourer? Eh bien, ce documentaire m’a fait le même effet, car les quelques personnes qui prennent la parole sont vibrants d’authenticité! Je n’avais cependant pas envie de fermer les yeux car juste ;a regarder, on voit bien que ces individus parlent de ce qu’ils vivent. C’est du bonheur de ressentir ces gens! Bon, je vous avouerai que j’ai un gros gros coup de cœur pour Laurent Elie Levy, l’homme à la chemise lignée bleu et blanc, qui rayonne littéralement, tant il est enthousiaste, vrai et connecté! Ahhh que c’est rassurant d’entendre parler ces gens! Chaque fois que je fais de telles rencontres, une petite voix me dit « tu vois bien que tu n’es pas seule sur cette planète! » 🙂

Alors sans plus tarder, je vous laisse savourer ce documentaire des productions Tistrya intitulé LA PUISSANCE DE L’INTENTION. Plus bas, si vous en voulez encore, vous trouverez la bande-annonce du prochain documentaire des productions Tistrya intitulé ÉTATS MODIFIÉS DE CONSCIENCE.

Bande-annonce de leur prochain documentaire qui sortira au printemps 2016:

www.tistryaproductions.com

 

Bécik jaune ou quand la communauté s’organise

Certains d’entre vous le savent, je déménage dans moins de deux semaines, et je change de région. J’ai pris un peu d’avance et je me suis renseignée sur ce qu’a de différent cette nouvelle communauté qu’est Joliette. Étant engagée écologiquement, je ne cherche pas tant les combats comme d’aller dans une direction précise, m’entourant de ceux qui sont prêts à s’investir et à faire une différence. Je n’ai plus d’énergie à perdre avec ceux qui refusent de regarder notre réalité en face et s’obstinent à ne pas vouloir changer.

Je vous avouerai que je suis agréablement surprise par mes découvertes. J’en partage une qui m’a littéralement emballée cette semaine.

Bécik Jaune est un organisme qui fonctionne grâce au dons de vélos des gens de la communauté. D’ailleurs, j’ai deux vélos à aller leur porter ce weekend. (lire l’article à la toute fin pour un don de vélo)

Il met à la disposition des gens, gratuitement, des vélos jaunes! Quoi de mieux pour inciter les gens à ne pas utiliser leur véhicule? Apparemment, ce projet a même fait chuter le taux de vols de vélo durant la période estivale.

Créé en 2009, le projet fait des petits et sera mis en place cet été également dans la région de Terrebonne, Mascouche, Lachenaie. Pour suivre Bécik Jaune sur Facebook cliquez ici. Voici un article de Francis Labbé qui vous explique bien ce merveilleux projet.

Bécik Jaune : des vélos gratuits en partage

La ville de Joliette a son réseau de vélos de type « Bixi ». À la différence que les vélos sont tous jaunes, ils sont offerts gratuitement et qu’ils proviennent de dons du public. Le projet s’appelle Bécik Jaune et il sera implanté à Mascouche cet été.

Bécik Jaune existe depuis quatre ans. Il a été mis sur pied par la Maison des jeunes du Grand Joliette. En tout, 630 bicyclettes seront offertes gratuitement à Joliette, à Lavaltrie et à Mascouche, à compter du 10 juin.

À l’approche du début de la nouvelle saison, le coordonnateur du projet est tout sourire.

La mécanique des Bécik Jaune

Mis sur pied en 2009 par la Maison des jeunes du Grand Joliette, le projet consiste à recueillir les vieux vélos pour les réparer, les peindre en jaune et les laisser à l’usage du public par la suite.

« On enlève les vitesses sur les vélos », explique Maxime Bellerose, responsable de l’atelier mécanique. « Pas besoin de vitesse. Un Bécik Jaune doit se rendre du point A au point B plus vite qu’à pied. C’est moins d’entretien pour nous. »

La générosité des gens de Joliette est telle que Bécik Jaune manque d’espace pour remiser ses bicyclettes.

Des élèves du secondaire impliqués

Ce sont des élèves de l’École secondaire Barthélémy-Joliette en adaptation scolaire qui se chargent de réparer les vélos. « Certains étaient considérés comme décrocheurs en 2010, mais sont restés à l’école grâce au projet », raconte le coordonnateur du projet, Pierre Vachon.

En plus d’avoir passé une partie de l’hiver à faire des réparations sur les vélos donnés, une quinzaine de jeunes vont pouvoir occuper un emploi étudiant dans le projet cet été.

Alexie Poirier, l'une des 40 élèves qui participent au projet à JolietteAlexie Poirier, l’une des 40 élèves qui participent au projet à Joliette

Certains seront embauchés comme patrouilleurs, qui feront des réparations mineures en cas de besoin. Si les réparations sont plus importantes, ils remorqueront les vélos plus amochés jusqu’à l’atelier de réparation. Une équipe de mécaniciens, eux aussi à l’emploi du projet, se chargera de cette tâche.

« Moi, j’ai donné mon CV pour travailler ici », raconte Alexie Poirier, participante. « C’est un beau projet, j’adore les vélos et ça me permettra de pouvoir réparer ma bicyclette quand elle sera brisée. »

« Nous aimerions que dans cinq ans, on retrouve des Bécik Jaune dans tout Lanaudière », explique Pierre Vachon. « Nous souhaitons que ça incite les gens à faire plus d’exercice et à utiliser moins leur voiture. »

Source: Radio-Canada

COLLECTE DE VÉLOS POUR BÉCIK JAUNE CE WEEK-END

Les jeunes mécaniciens de VéloBato se préparent à mettre en circulation 400 «béciks» jaunes dans le Grand Joliette. Mais pour relever ce défi, ils ont d’abord et avant tout besoin de bicyclettes. Une collecte de vélos aura lieu le samedi 5 mai.

Les citoyens sont invités à aller porter leurs vieilles bécanes, peu importe leur condition, de 9 h à 13 h dans les locaux de VéloBato, situés à même l’école secondaire Barthélemy-Joliette. L’atelier est accessible via la rue Lépine, par la même entrée que l’école hôtelière. Pour des informations sur cette collecte: 450-756-0186.

Les élèves utiliseront les pièces fournies pour préparer la flotte de «béciks» jaunes qui sera offerte en libre-service dès le 10 juin, dans le Grand Joliette.

Le coordonnateur de ce projet, Pierre Vachon, précise qu’il y aura plus de vélos, davantage de supports où les laisser et que, du coup, l’effet de rareté connu lors des trois précédentes saisons sera moindre.

De plus, comme l’année dernière, des bicyclettes seront mises à la disposition de la population de Lavaltrie. La collecte de vélos dans ce secteur aura lieu le 5 mai, de 10 h à 15 h, à la Maison des jeunes le Relais, située au 34, Montée Guy Mousseau, à Lavaltrie. Une nouveauté pour 2012, le projet se taille une place dans le sud de Lanaudière. Mascouche accueillera ses premiers «béciks» jaunes cet été.

Adoption d’un «bécik» jaune

La campagne de financement nouveau genre lancée il y a un mois par la Maison des jeunes Café-Rencontre 12-17 du Grand Joliette porte ses fruits.

L’organisme, qui reprend sous son aile le projet des «béciks» jaunes dans le secteur de Joliette, Notre-Dame-des-Prairies et Saint-Charles-Borromée, invite les gens à adopter une bicyclette, au coût de 40 $, ou une famille de trois vélos, pour 120 $, en contactant le 450 756-4794. Il souhaite, de cette façon, recueillir les fonds nécessaires pour payer les coûts d’entretien des vélos.

La coordonnatrice de la Maison des jeunes, Marie-Chantal Bouchard, précise qu’à ce jour, quatre particuliers, une entreprise (L’Alchimiste) et la députée fédérale de Joliette, Francine Raynault, ont adopté un vélo.

Source: l’Action

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