La planète va de plus en plus mal, nous le savons tous. Chaque jour nous apporte des nouvelles démontrant que les climats changent.
Cela engendre des tornades, des pluies diluviennes, des records de chaleur ou de froid, de la neige où il n’y en avait pas et des insectes tropicaux là où ils ne pouvaient vivre autrefois, des inondations impressionnantes ( ce matin j’apprenais que des vagues immenses ont arraché des balcons des 3 premiers étages d’un hôtel aux Canaries), de puissants séismes presqu’au quotidien, la disparition d’espèces animales , des incendies dévastateurs, des récoltes dévastées, des maladies nouvelles. Bref, notre planète se meurt sous nos actions et inactions, elle souffre à coups de pesticides et de chimique, elle se liquéfie.
On nous le répète depuis longtemps, mais devant l’ampleur de ces constations grandissantes, devant le nombre grandissant de la population mondiale et de ses « besoins » et déchets, l’inertie semble majoritairement présente.
Au Québec, un regroupement d’artistes et de personnalités s’est mobilisé pour interpeller le peuple à agir en signant un pacte. Tout le monde sait que Paris ne s’est pas construit en une nuit. Les gestes aussi petits soient-ils sont les bienvenues. À ce jour, plus de 212 000 personnes ont signé le pacte. Ils trouveront sur leur site des idées, mais surtout on demande aux gens de faire des changements. De repenser leurs choix. De refléchir avant d’acheter des produits qui ne respectent pas ce mouvement de changements essentiels.
Déjà depuis le début de ce pacte, vous n’imaginez pas les discussions que cela a engendré. Je trouve cela génial, parce que c’ est en en parlant que nous avancerons, pas en nous voilant les yeux.
À défaut de pouvoir visionner le documentaire « DEMAIN, LE FILM », car il n’est toujours pas disponible au Québec, je me suis offert le livre le 1er février dernier, dès sa sortie. Il n’y avait qu’un seul exemplaire à la petite librairie où je suis allée, et bien qu’il apparaissait sur leur inventaire informatique, ils ne le trouvaient pas en rayon! La dame l’a cherché un bout de temps, alors que je cherchais également de mon côté. Je devais avoir l’air bien déterminée, car un autre commis s’est joint à nous pour essayer de trouver où s’était égaré le livre que je cherchais. J’allais abandonner lorsque la dame est revenue, toute souriante en disant « Je l’ai trouvé! »
J’en suis très heureuse d’ailleurs, car ce livre a profondément inspiré mes nuits de février puisque j’en savourais un bout chaque soir. Ce que je lisais m’accompagnait tout au long des journées. Je trimballais mon livre partout avec moi, n’hésitant pas à en parler à ceux que je rencontrais. Ma copie est pleine de passages surlignés en jaune. Ma fille m’a dit en riant, « On dirait que tu te promènes avec une bible!!! » C’est ça, prêchons la bonne nouvelle…. ah!ah!ah! Notre religion étant la vie, tout simplement.
La situation du monde et l’état critique de la planète, je les connaissais. Cela dit, la manière concise dont l’auteur, Cyril Dion, en parle exprime bien l’urgence, pour nous tous, de passer à l’action. Nous y sommes déjà…
Tous les exemples présentés sont des gens qui font les choses autrement afin d’apporter des solutions aux problèmes actuels, lesquels sont très énergisants. Parfois ce sont des groupes, ou des villes, ou même un pays. Ça donne envie de s’activer sur le champ pour apporter notre contribution à ce défi énorme. Tous ces gens qui œuvrent solidairement… tous ces gens « normaux » qui un jour en ont eu assez d’attendre après les autres… Si vous attendez encore, alors courrez vite vous procurer ce livre. Il aura un effet « coup de pied au c… » dont nous avons tous besoin! Il y a tant à faire!
Si les gens mettaient autant de temps et d’argent à faire des films sur l’ingéniosité des gens qui trouvent des solutions, ou sur des films dont l’histoire est positive pour la collectivité, au lieu de le faire pour des histoires de fin du monde, de consommation abusive et de guerres, ce serait génial! Heureusement, des gens comme les auteurs de « Demain », « En quête de sens », « Unity »… le font déjà. Rien qu’à voir le succès du documentaire « Demain » qui a même gagné un César, pour comprendre que ce genre de films correspond à un besoin. Les gens veulent de l’espoir! Nous avons tous besoin de partager les solutions afin qu’elles fassent le tour du globe en inspirant d’autres idées en chemin.
L’auteur a même eu la brillante idée de publier également un autre livre dédié aux enfants. Quelle merveilleuse idée! Je ne l’ai pas lu, mais je n’hésiterais pas à l’offrir en cadeau.
Il se passe quelque chose, c’est évident! Une énergie invisible pousse très fort afin de faire bouger les peuples. Les gens se mobilisent. L’heure n’est plus à se mettre la tête dans le sable. Si vous ne savez pas par où commencer, lisez ce livre. N’hésitez pas à faire comme moi en surlignant les passages plus importants. Prêtez-le, offrez-le… et surtout, en le lisant, donnez-vous le temps d’entendre ce qui monte. Créer, ça commence par écouter ce qui vient de l’intérieur.
Je suis très heureuse finalement que le film ne soit pas encore disponible ici. Aussi bon soit-il, il est facile de passer à autre chose 24 heures plus tard après un visionnement. Avec le livre, je peux le lire, le relire… en discuter… aller en lire plus sur le web… et poursuivre la lecture à nouveau. Je peux ajouter des notes. Je peux le prêter et le laisser traîner sur ma table de chevet afin d’y revenir souvent. Donc excellent complément au documentaire!
Bonne lecture et n’hésitez pas à venir me partager vos commentaires!
J’ai eu le privilège de pouvoir assister au visionnement du documentaire Unity à Montréal le 12 août dernier, lors de son lancement. (cliquer ici pour voir ma publication du 7 août à ce sujet) J’en suis très heureuse! Si nous avions davantage de films comme celui-là, plutôt que des films qui font l’apologie de la violence et de la vengeance, nous progresserions sûrement plus rapidement vers une vie plus saine et plus équilibrée.
Dans ce documentaire, il est question d’égo. L’égo qui mène le monde… Mais il est aussi question de compassion, de respect, d’amour et de comprendre que nous ne sommes qu’un. Un merveilleux film pour nous faire prendre conscience de nos comportements destructeurs, face à l’infime place que nous occupons dans l’univers. Comme quoi, nous n’avons aucune raison de nous croire les maîtres de l’univers dans cet espace si vaste…
La scène introductive donne tout de suite le ton au documentaire. Pendant de nombreuses minutes, on voit deux bœufs dans le couloir de la mort. Pas de narration, pas de musique, cependant nous ressentons ce que vivent les bêtes face à ce qui les attends. Il est difficile de ne pas verser de larmes… Je crois que ces scènes sont essentielles pour que les gens réfléchissent sur leurs manières de vivre. Même si je suis végétarienne, je pouvais imaginer comment se sentaient ceux qui venaient de manger un steak… On doit ouvrir nos yeux pour pouvoir changer. Tout ne doit pas passer par « oh, mais j’aime tellement le goût »! Accepterions-nous de manger de la viande si nous devions voir ces scènes chaque jour? En parallèle, on nous explique que tous les animaux que nous utilisons pour leur force (chevaux, chameaux, boeufs, éléphants… ) ne mangent aucune viande et pourtant, il sont forts et puissants…
Ce film est touchant, bouleversant et il est impossible après le visionnement de ne pas réfléchir à tout cela. C’est le but, évidemment, car je suis persuadée que le réalisateur sait très bien que ce genre de changement prendra du temps. Cependant, pour changer, il faut des gens comme cela qui nous mettent face à nos incohérences..
Comment pouvons-nous tuer ainsi (humains, animaux, planète) alors que nous ne formons qu’un? Car évidemment, nous sommes capables d’énormément de cruauté envers nos semblables… Tuer son prochain, ou le faire souffrir, c’est se faire du mal également pourtant…
J’ai beau être végétarienne, j’ai beau boire du breuvage de soya au lieu du lait, ce film m’a troublé au point où, je crois être sur le point de ne plus manger de fromage non plus… car celui-ci est fait avec du lait. Quand on voit comment les veaux sont retirés brutalement de leur mère dès qu’ils se lèvent debout… quand on voit comment les vaches souffrent de produire du lait sans arrêt… et que nous apprenons que même les animaux ne boivent plus de lait après leur sevrage. Pourquoi, nous les humains, buvons-nous le lait d’autres espèces… sachant en plus que ces laits nous rendent malades?
Qu’attendons-nous pour changer? Voilà l’essentiel du message de ce documentaire.
La scène finale montrant un concours de chefs cuisiniers asiatiques cuisinant un poisson est à couper le souffle. Le gagnant doit préparer et cuire le poisson de manière à ce que celui-ci bouge encore les nageoires et la bouche une fois dans l’assiette! Les gens applaudissent!!!! On voit même quelqu’un manger avec appétit, deux bouchées du pauvre poisson qui agonise et bouge encore!!!!!! Au secours! Dans quel monde de fou vivons-nous?
Ce film démontre qu’en nous unifiant, nous changerons…
À part la scène du début, tout au long, la narration est faite par toute une panoplie d’acteurs qui se succèdent. C’est la seule chose que j’ai moins apprécié de ce film… car le constant changement de voix et de la petite image de la personne qui parlait me déconcentrait souvent. Cela dit, cela ne m’empêchera pas de le revoir dès que je le pourrai.
Allez voir ce film. Faites-le voir aux enfants… rendez-les conscients le plus tôt possible s’il vous plaît! Il faut que cela change…
Aujourd’hui est décédé l’artiste Frédéric Back à l’âge de 89 ans. Il était non seulement un grand artiste en arts visuels, mais il possédait également une conscience écologique qu’il partageait au travers de ses œuvres. Un homme qui avait à cœur d’ouvrir les consciences et de servir la beauté et la vie. Un végétarien… 🙂
Un grand homme qui a su faire une différence dans la vie de plusieurs personnes.
Bon voyage à lui dans ce pays créatif qu’est le monde parallèle!
En hommage à cet, voici l’Homme qui plantait des arbres de Frédéric Back.
Non, ce n’est pas le titre d’un livre en anglais! Vous connaissez l’attirance des Français pour les mots anglophones… C’est Aymeric Caron, connu en France pour son travail de journaliste, qui vient d’écrire ce livre qui parle de végétarisme. Il est présentement ici au Québec pour promouvoir NO STEAK. Je l’ai entendu en entrevue dans mon auto, à Radio-Canada, ce qui m’a donné envie de lire son essai et je viens de visionner une de ses entrevues télévisées sur le web sur le plateau de Pénélope McQuade. (Si vous cliquez sur les liens, vous devriez pouvoir entendre ou visionner les entrevues en question, sauf peut-être si vous vivez hors Canada…)
J’aime sa cohérence à cet auteur et sa manière de répondre patiemment à des questions pas toujours cohérentes. Il vient souvent au Québec (pour des raisons personnelles, hey oui, il semble amoureux d’une québécoise) et il expliquait qu’ici, le végétarisme est plus présent qu’en France. Il est facile de trouver des restaurants végétariens maintenant au Québec, alors qu’en France, c’est encore quelque chose de marginal. Que les gens sont plus ouverts… tant mieux pour nous, mais il reste encore beaucoup de travail à faire, ça je le confirme!
Je n’ai pas encore lu ce livre, mais il est sur ma liste de livres à acquérir prochainement. Pénélope McQuade a fait sourire tout le monde car elle a terminé l’entrevue en soulignant que dans le livre, il est mention d’une étude sérieuse voulant que les végétariens soient plus portés sur le sexe oral!!!!!!!Je sens que certains hommes se mettront peut-être à voir les végétariennes autrement que comme des extra-terrestres!!! 😉
Marie-Monique Jobin, auteur du livre « Le monde selon Monsanto » et de « Notre poison quotidien« , dans lesquels elle dénonçait les aberrations de notre agriculture, nous revient cette fois-ci avec ses découvertes sur les manières de cultiver autrement avec l’agroécologie.
De passage actuellement à Montréal, elle donne de nombreuses entrevues dont celle de ce matin sur la première chaîne de Radio-Canada. Son documentaire « Les moissons du futur » sera sur les ondes de Télé-Québec à 20 h 00 ce soir (en rediffusion mardi 13 h 30).
Elle en parle ici dans une entrevue sur France info:
Un bijou de film de Yann Arthus-Bertrand nous dévoilant les trésors de notre si magnifique planète… et de ce que nous en faisons…
« Tout est partage…… Notre Terre repose sur un équilibre où chacun a sa place. N’existe que dans l’existence de l’autre. Un équilibre subtile, fragile, qu’un rien peut rompre. »
J’en ai déjà parlé dans un de mes blogues, mais j’en reparle aujourd’hui car le magazine de la maison saine offre une intéressante promotion actuellement. C’est un magazine qui parle également de bio, de santé, et de ce que vous n’entendrez pas nécessairement à la télé…
Vous pouvez même recevoir votre magazine électroniquement, donc sans gaspillage de papier, ou un CD-rom contenant toutes les archives des numéros précédents de 1994 à 2012!
Une cinquantaine de personnes se sont présentées à la rencontre publique sur le projet de parc éolien communautaire, mardi soir, à Saint-Damase.
Le promoteur, Fleur de lis éoliennes Saint-Damase, une société en commandite dont sont partenaires la Municipalité et l’entreprise ontarienne Algonkin Power, ont exposé en détail le projet de 24 mégawatts (MW). Fleur de lis éoliennes Saint-Damase projette d’ériger huit éoliennes de 3 MW chacune sur les terres privées de la municipalité. Les éoliennes seraient peu visibles à partir de la route 132, mais elles le seraient davantage pour les villageois de Saint-Moïse et de Saint-Noël.
Selon l’étude d’impact, les éoliennes pourraient interférer avec les signaux de télévision en provenance de la station CBGAT de Matane, ce qui pourrait créer une image fantôme dans les écrans de quelques dizaines de résidences. En cas de problèmes, le promoteur prendrait des mesures correctives ou compensatoires adéquates pour permettre une réception satisfaisante.
Rentabilité du projet
Le projet rapporterait un peu plus de 70 000 $ par année en taxes à Saint-Damase, ce qui représente presque 10 % du budget municipal.
La Municipalité partagerait de plus les profits nets à parts égales avec Algonkin Power.
Le maire de Saint-Damase, Jean-Marc Dumont, se dit optimiste quant à la rentabilité du projet. « Dans le fond, explique le maire, il n’y a à vrai dire pas de risques financiers parce que notre prêt est garanti. Dans une année donnée, si on n’a pas assez d’argent pour payer capital et intérêt, on va payer juste ce qu’on va avoir comme revenus et le restant va être effacé par notre prêteur. »
Le maire Dumont refuse toutefois d’avancer un montant pour ce qui est des profits que la Municipalité pourrait réaliser.
Engagé dans une quarantaine de projets énergétiques en Amérique du Nord, estime pour sa part que les profits nets pourraient dépasser les 6 millions de dollars chaque année. Le porte-parole de l’entreprise, Joshua Gillespie, est lui aussi très optimiste : « Nous avons beaucoup confiance dans la ressource et dans le fournisseur Énercon qui va nous fournir les turbines. Nous avons beaucoup confiance dans le projet. »
La construction du projet de 72 millions de dollars pourrait être entreprise au printemps 2013. Le chantier créerait de 25 à 50 emplois pendant neuf mois. Le parc éolien pourrait être mis en service en décembre 2013. Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement tiendra une séance d’information sur le projet le 2 octobre prochain.
Certains d’entre vous le savent, je déménage dans moins de deux semaines, et je change de région. J’ai pris un peu d’avance et je me suis renseignée sur ce qu’a de différent cette nouvelle communauté qu’est Joliette. Étant engagée écologiquement, je ne cherche pas tant les combats comme d’aller dans une direction précise, m’entourant de ceux qui sont prêts à s’investir et à faire une différence. Je n’ai plus d’énergie à perdre avec ceux qui refusent de regarder notre réalité en face et s’obstinent à ne pas vouloir changer.
Je vous avouerai que je suis agréablement surprise par mes découvertes. J’en partage une qui m’a littéralement emballée cette semaine.
Bécik Jaune est un organisme qui fonctionne grâce au dons de vélos des gens de la communauté. D’ailleurs, j’ai deux vélos à aller leur porter ce weekend. (lire l’article à la toute fin pour un don de vélo)
Il met à la disposition des gens, gratuitement, des vélos jaunes! Quoi de mieux pour inciter les gens à ne pas utiliser leur véhicule? Apparemment, ce projet a même fait chuter le taux de vols de vélo durant la période estivale.
Créé en 2009, le projet fait des petits et sera mis en place cet été également dans la région de Terrebonne, Mascouche, Lachenaie. Pour suivre Bécik Jaune sur Facebook cliquez ici. Voici un article de Francis Labbé qui vous explique bien ce merveilleux projet.
La ville de Joliette a son réseau de vélos de type « Bixi ». À la différence que les vélos sont tous jaunes, ils sont offerts gratuitement et qu’ils proviennent de dons du public. Le projet s’appelle Bécik Jaune et il sera implanté à Mascouche cet été.
Bécik Jaune existe depuis quatre ans. Il a été mis sur pied par la Maison des jeunes du Grand Joliette. En tout, 630 bicyclettes seront offertes gratuitement à Joliette, à Lavaltrie et à Mascouche, à compter du 10 juin.
À l’approche du début de la nouvelle saison, le coordonnateur du projet est tout sourire.
La mécanique des Bécik Jaune
Mis sur pied en 2009 par la Maison des jeunes du Grand Joliette, le projet consiste à recueillir les vieux vélos pour les réparer, les peindre en jaune et les laisser à l’usage du public par la suite.
« On enlève les vitesses sur les vélos », explique Maxime Bellerose, responsable de l’atelier mécanique. « Pas besoin de vitesse. Un Bécik Jaune doit se rendre du point A au point B plus vite qu’à pied. C’est moins d’entretien pour nous. »
La générosité des gens de Joliette est telle que Bécik Jaune manque d’espace pour remiser ses bicyclettes.
Des élèves du secondaire impliqués
Ce sont des élèves de l’École secondaire Barthélémy-Joliette en adaptation scolaire qui se chargent de réparer les vélos. « Certains étaient considérés comme décrocheurs en 2010, mais sont restés à l’école grâce au projet », raconte le coordonnateur du projet, Pierre Vachon.
En plus d’avoir passé une partie de l’hiver à faire des réparations sur les vélos donnés, une quinzaine de jeunes vont pouvoir occuper un emploi étudiant dans le projet cet été.
Alexie Poirier, l’une des 40 élèves qui participent au projet à Joliette
Certains seront embauchés comme patrouilleurs, qui feront des réparations mineures en cas de besoin. Si les réparations sont plus importantes, ils remorqueront les vélos plus amochés jusqu’à l’atelier de réparation. Une équipe de mécaniciens, eux aussi à l’emploi du projet, se chargera de cette tâche.
« Moi, j’ai donné mon CV pour travailler ici », raconte Alexie Poirier, participante. « C’est un beau projet, j’adore les vélos et ça me permettra de pouvoir réparer ma bicyclette quand elle sera brisée. »
« Nous aimerions que dans cinq ans, on retrouve des Bécik Jaune dans tout Lanaudière », explique Pierre Vachon. « Nous souhaitons que ça incite les gens à faire plus d’exercice et à utiliser moins leur voiture. »
Les jeunes mécaniciens de VéloBato se préparent à mettre en circulation 400 «béciks» jaunes dans le Grand Joliette. Mais pour relever ce défi, ils ont d’abord et avant tout besoin de bicyclettes. Une collecte de vélos aura lieu le samedi 5 mai.
Les citoyens sont invités à aller porter leurs vieilles bécanes, peu importe leur condition, de 9 h à 13 h dans les locaux de VéloBato, situés à même l’école secondaire Barthélemy-Joliette. L’atelier est accessible via la rue Lépine, par la même entrée que l’école hôtelière. Pour des informations sur cette collecte: 450-756-0186.
Les élèves utiliseront les pièces fournies pour préparer la flotte de «béciks» jaunes qui sera offerte en libre-service dès le 10 juin, dans le Grand Joliette.
Le coordonnateur de ce projet, Pierre Vachon, précise qu’il y aura plus de vélos, davantage de supports où les laisser et que, du coup, l’effet de rareté connu lors des trois précédentes saisons sera moindre.
De plus, comme l’année dernière, des bicyclettes seront mises à la disposition de la population de Lavaltrie. La collecte de vélos dans ce secteur aura lieu le 5 mai, de 10 h à 15 h, à la Maison des jeunes le Relais, située au 34, Montée Guy Mousseau, à Lavaltrie. Une nouveauté pour 2012, le projet se taille une place dans le sud de Lanaudière. Mascouche accueillera ses premiers «béciks» jaunes cet été.
Adoption d’un «bécik» jaune
La campagne de financement nouveau genre lancée il y a un mois par la Maison des jeunes Café-Rencontre 12-17 du Grand Joliette porte ses fruits.
L’organisme, qui reprend sous son aile le projet des «béciks» jaunes dans le secteur de Joliette, Notre-Dame-des-Prairies et Saint-Charles-Borromée, invite les gens à adopter une bicyclette, au coût de 40 $, ou une famille de trois vélos, pour 120 $, en contactant le 450 756-4794. Il souhaite, de cette façon, recueillir les fonds nécessaires pour payer les coûts d’entretien des vélos.
La coordonnatrice de la Maison des jeunes, Marie-Chantal Bouchard, précise qu’à ce jour, quatre particuliers, une entreprise (L’Alchimiste) et la députée fédérale de Joliette, Francine Raynault, ont adopté un vélo.