Existe-t-il de bonnes et mauvaises intuitions?

Quand on écoute ce qui monte, qu’on passe à l’action et que cela se concrétise, on nous dit souvent que nous avons eu de la chance. Si cela n’a pas fonctionné, on croit que c’était une mauvaise intuition. Qu’en est-il? Existe-t-il de bonnes et mauvaises intuition? C’est une intéressante question.

Qu’en pensez-vous? Est-ce que votre petite voix peut se tromper?

Je ne le crois pas. Je crois qu’il peut y avoir une mauvaise traduction de ce qui monte ou qu’on confonde intuition avec intention. Je sais, vous n’êtes pas tous d’accord avec moi et c’est correct, mais si vous poursuivez la lecture, vous comprendrez pourquoi je crois cela.

N’oubliez pas que cette dimension invisible de vous vous connaît mieux que vous-même. Donc elle sait ce qui vous stimulera, ce qui vous fera bouger et elle connaît vos peurs profondes. Si nous pouvions voir tout ce qu’elle doit mettre en place pour nous amener là où nous devons être, nous serions très impressionnés et vraiment très reconnaissants qu’elle se donne tout se trouble pour nous. Elle doit redoubler de créativité parce que la majorité des gens ne l’écoute pas ou presque pas. Plus préoccupés par ce que nous voyons et entendons, notre double doit piloter comme si nous étions sourds et/ou aveugles. Même si nous vivons nos vies comme si elle n’était pas là, elle nous aime toujours autant. Il faut vraiment beaucoup d’amour, vous en conviendrez!

Je vais vous donner un exemple d’une fois où je me suis fait dire par des proches « C’était sûrement pas ton intuition qui t’avait inspiré de faire cela! » Il y a vraiment plusieurs années, j’ai loué une petite maison de ville en banlieue de Montréal. Ma fille n’avait pas deux ans et nous revenions de passer deux ans à Paris. J’étais monoparentale. Quinze mois plus tard, la propriétaire de la maison que je louais m’a informé qu’elle vendait sa maison, ce qui signifiait que je devais partir à la fin de mon bail. J’avais trois mois pour m’y préparer. J’ai souhaité très fort qu’elle ne se vende pas, mais la vente fut rapide. J’ai très mal reçu cette nouvelle, car j’avais un méga raz-le-bol des déménagements. J’avais juste envie de mener ma petite vie tranquille avec ma fille. Je me souviens d’avoir engueulé à voix haute mon double en lui disant à peu près ceci: « Ce n’est pas vrai que je vais encore une fois devoir faire mes cartons et déménager! Réalises-tu qu’en 32 ans, j’ai déménagé 18 fois? C’est vraiment pas cool! Je suis furieuse. Si je pars d’ici, ce ne sera que dans MA maison et plus rien ne m’en fera bouger! Tu as compris? Je veux bien faire mes cartons encore une fois, mais ce sera la dernière. Je te remercie de m’organiser ça. »

Je n’avais pas encore compris qu’on ne peut pas contrôler ce qui nous contrôle. Le plus drôle, c’est que je n’avais pas les moyens d’acheter une maison, mais j’étais confiante. Vous allez rire, parce que mon double m’a vraiment bien eu! À cette époque, j’avais plein d’objets sur lesquels il y avait le dessin d’une jolie maison victorienne bleue. J’avais des cartes avec cette image, un agenda, une boîte avec du papier à lettre aussi. Cette maison m’interpellait. En roulant en auto dans un quartier en développement, à la recherche d’une maison à acheter, je suis tombée sur une réplique quasi exacte de cette maison bleue. C’était un signe. Mon amoureux était avec moi. Il y avait justement une pancarte à vendre devant la maison et j’ai dis à mon amoureux que je ressentais qu’elle était déjà disponible. Nous avons contacté l’agent d’immeuble et nous l’avons visité. Elle était effectivement libre. Tout le long de la visite, je ressentais la présence d’une entité. J’appris alors que personne n’avait habité cette maison parce que c’était la maison de rêve de la conjointe du vendeur, laquelle était décédée d’un cancer avant même de pouvoir l’habiter. Je ne l’ai jamais rencontré cet homme puisqu’après le décès de son épouse, il avait accepté un contrat en Europe de l’est pour noyer sa peine. Je l’aimais cette maison, c’était bien là que je voulais vivre. N’ayant pas les moyens de l’acheter, j’ai proposé au vendeur (via son agent) de louer sa maison avec une option d’achat. Qui ne risque rien n’a rien. Il a accepté!!! J’étais hyper excitée. Nous avions échangé des fax et je me suis mise à préparer mes boîtes avec enthousiasme et entrain. Quand j’ai eu terminé de faire mes cartons, j’ai reçu un appel du vendeur qui exigeait un dépôt non remboursable de 2500,00 $!!! Revirement total de situation. Quoi? Je ne pouvais pas lui donner ce montant et je me suis retrouvée à devoir me trouver une autre maison. Est-ce que mon intuition était mauvaise? Non, c’est exactement ce que mon double voulait que je fasse pour m’amener à faire mes cartons. Je l’ai compris assez rapidement d’ailleurs. Je n’avais jamais ressenti que j’allais avoir MA maison, je VOULAIS avoir ma maison. C’est très différent. Si j’avais lâché prise lorsque j’ai su que je devrais déménager, les choses auraient été beaucoup plus simple, mais je m’étais accrochée à mon idée d’avoir MA maison pour ne plus devoir bouger encore et encore. Mon double avait d’autres projets pour moi. C’est vrai que j’ai eu une vie mouvementée ponctuée de déplacements, mais si vous saviez tout ce que cela m’a permis d’expérimenter et d’apprendre!

Ce qui monte en nous n’est pas toujours ce que nous souhaitons non plus. À la fin de l’été 2017, j’ai ressenti très fort en moi que je ne renouvellerais pas mon bail! Ça ne me plaisait pas de ressentir cela, parce que j’adorais l’énergie de cet endroit au bord de la rivière. J’y étais depuis seulement un an!

De plus, je cumulais 31 ou 32 déménagements, alors non, ça ne me tentait pas. Sauf que je savais que lorsque je ressentais cela, la vie avait prévue autre chose pour moi. Je ne résiste plus. J’avais bien compris le message, j’ai prévenu mes proches que je déménagerais, mais j’avais jusqu’en mars pour donner mon avis de non-renouvellement de bail. Je pleurais dans mon hamac au bord de la rivière à l’idée de devoir quitter cet endroit. Je ne comprenais pas, ça me peinait, mais j’acceptais. Pour être bien certaine que je ne change pas d’idée (probablement à cause de ma peine), mon double a mis en place une série d’évènements incroyables pour que je n’ai plus qu’une seule idée en tête, partir de là, malgré ma complicité avec les arbres de la rivière. D’autres revirements de situations improbables. Je comprenais très bien ce que mon double faisait. J’ai donc donné mon avis de départ bien avant la date limite, question d’avoir un répit avec les moyens de pression. Ah! Ah! Ah! Je me suis mise en quête de mon prochain chez-moi, mais bon, faut savoir qu’au Québec, presque tout le monde déménage autour du 1er juillet. Cela fait en sorte que les gens ont jusqu’à la fin mars pour signifier leur départ. C’est difficile de trouver quelque chose avant cette période, surtout dans la région où je vis. Encore une fois, je me suis dis que ce serait sans doute le moment de m’acheter une petite maison. Ce serait plus économique, même si mon rêve était de vivre dans une autre région. J’ai commencé à visiter des maisons et une voix en moi me disait « 5 juin ». Il était hors de question que je parte le 5 juin, mes cartons étaient faits et j’avais découvert des moisissures dans la maison. J’étais pressée de partir. Puis j’ai trouvé une petite maison à vendre qui avait tout ce que je recherchais. J’avais même repéré mon signe symbolique bien en évidence sur la grange. J’avais contacté la municipalité pour m’assurer que je pourrais éventuellement y faire certains travaux que j’avais en tête. J’ai demandé à la propriétaire de la maison que je louais si elle accepterait que je parte le 15 mai, elle avait accepté. Mes cartons étaient faits. J’ai fait une offre et elle fut acceptée, mais le propriétaire de la maison, un homme apparemment agressif (je ne l’ai jamais vu) s’est crêpé le chignon avec son agent d’immeuble et il ne voulait plus vendre!!!! Autre revirement de situation. J’aurais été en droit de le forcer à vendre, puisqu’il avait accepté mon offre, ,mais je me suis arrêtée, j’ai ressenti et ça me disait de ne pas insister. Ça n’augurait rien de bon. Ça continuait de me dire « 5 juin ». Cela n’avait rien pour me plaire parce que je devais quitter le 15 mai! Je commençais à paniquer sérieusement, je dois vous l’avouer. J’ai recommencé à chercher, mais il n’y avait rien d’intéressant. J’ai regardé les locations, c’était terriblement déprimant ou insalubre. Je ne ressentais rien. Je passais mes weekends à arpenter les petites rues des villages des alentours à la recherche de LA place. Il n’y avait qu’un « 5 juin » qui revenait sans cesse. Puis mon agent m’a informé que la maison que j’avais voulu acheter était à nouveau à vendre et elle était vraiment notre meilleure option. J’ai relancé tout le processus avec mon agent cette fois-ci. Mon institution bancaire avait accepté, mais l’organisme qui garantissait une partie de la mise de fond a refusé. Retour à la case départ. J’avais dû informer ma proprio que je ne partirais plus le 15 mai. Elle voulait savoir quand, mais je ne savais pas quoi lui dire. C’était pour moi une période très stressante, tout cela parce que j’avais refusé de croire au 5 juin.

Le 2 juin, une amie m’a mis en contact avec une de ses amie qui connaissait peut-être quelqu’un qui louait parfois une maison dans cette région. Le 3 juin, j’apprenais que sa maison était effectivement à louer depuis la veille et il m’a donné un rendez-vous pour le 4 juin, afin que je visite la maison. Coup de cœur immédiat. Je venais de trouver. Elle ressemblait beaucoup à une maison de hobbit qui me faisait rêver. Alors que je remplissais des documents pour la location, je disais ironiquement en silence à mon double que nous n’étions pas le 5 juin, mais le 4, quand le propriétaire m’a dit, « Nous ne signerons pas le bail aujourd’hui. Je dois vérifier les informations au niveau du crédit. Je te recontacte. » Il me rappelait le lendemain pour me demander d’aller signer le bail, nous étions le 5 juin!

Au printemps suivant, nous avons eu dans la région de gros inondations et là où je vivais avant, au bord de la rivière, ils ont dû évacuer!!! Merci la vie de m’avoir sorti de là!

La morale de cette histoire, c’est que plus nous nous entêtons ou plus nous voulons forcer les choses ou les contrôler, moins cela se passe comme nous le voulons. Vaut mieux tout simplement laisser faire cette dimension qui arrive à gérer tout cela bien mieux que nous. Nous ne savons pas, nous, ce qui s’en vient, mais elle, elle le sait. Cette fois-ci, à partir du moment où j’ai démissionné, je l’ai laissé faire. La seule raison pour laquelle j’ai osé, c’est que je sais maintenant que tout cela est une illusion que je ne contrôle pas. Je regardais les offres d’emploi sans stress, sans pression et sans compromis, juste pour occuper mon mental. Je m’organisais surtout pour m’assurer de maintenir le bon état d’être en attendant de reconnaître le bon. Ainsi, mon double n’a pas eu à me lancer dans une direction temporaire pour m’occuper en attendant que ce soit le bon moment. Ce sera la même chose avec la maison. Louer ou acheter? Je ne forcerai plus. Je le saurai le moment venu.

Est-ce que ça vous tente d’essayer?

Toutarmonie

Une histoire d’amour

Une histoire d’amour

La planète tourne sur elle-même, elle se déplace dans l’univers, la lune est en mouvement, les saisons se succèdent, la vie n’est pas stagnante. Une situation peut être idéale pendant un instant, mais pas nécessairement pour toujours. Il en est de même des amours, des emplois et de tout ce qui existe. Cela signifie que tout au long de notre parcours, nous devons restés ouverts et connectés afin de reconnaître les signes lorsqu’il est temps de changer la trajectoire. Cela implique un grand lâcher prise, une foi profonde en ce qui nous guide et le désir de continuer à se sentir vivant. Même en étant conscient(e) de cela, il n’en demeure pas moins que c’est un équilibre que nous devons constamment conserver.

Il y a 5 ans, des synchronismes extraordinaires se sont succédé dans ma vie afin de me permettre de réaliser plusieurs rêves, dont celui de trouver un travail me permettant de contribuer ici et maintenant au monde de demain et de quitter la ville pour aller vivre seule en nature. En parallèle, ma fille devenait autonome et je me retrouvais. J’aimais tellement mon travail que je m’y suis dédiée avec passion et j’y excellais. Je ressentais que je pouvais faire ce travail très longtemps tant j’y étais dans mon élément. Je parlais, au quotidien et à distance, avec des personnes prêtes à prendre part aux changements nécessaires à notre société. C’était encourageant et nourrissant de part et d’autre. Au-delà de ce travail que j’aimais beaucoup, j’ai découvert à l’interne une facette beaucoup moins agréable, si bien qu’au bout de 2 ans, j’ai dû me rendre à l’évidence, mon milieu de travail était sournoisement toxique. Puis l’année suivante, alors que la direction avait décidé de tout changer en même temps sans planification et sans respect ni pour les employés ni les clients, la tension et la pression étaient telles que nous étions plusieurs à vouloir partir. Le 1/3 de mes collègues sont parties, le 1/3 dont je faisais partie y songeait très sérieusement, et l’autre 1/3 qui ne travaillait qu’à temps partiel prenait son mal en patience. On a beau travailler dans un milieu qui prône une meilleure qualité de vie, cela ne suffit pas, si on ne peut le mettre en pratique au quotidien. Quand quelque chose ne va pas, je ne me gêne pas pour en parler aux personnes concernées afin de voir comment nous pourrions améliorer les choses. La transparence et l’authenticité ne sont cependant pas appréciés de tout le monde, surtout lorsque cela met en lumière de l’abus de pouvoir et de la manipulation.

Je fais ici une parenthèse, car vous pouvez très bien faire le parallèle ici avec certaines relations amoureuses.

Ce qui freinait mon désir de partir, c’est que je savais dans ce contexte, que si je partais, j’étais la seule à pouvoir faire la transition amorcée et nos clients en auraient été très affectés. Comme je vous l’ai mentionné, j’avais le plus grand respect pour nos clients qui avaient investis sur eux-mêmes. Après une franche discussion avec ma supérieure et une grosse augmentation de salaire, je suis restée en me disant intérieurement que lorsque j’aurais terminé l’énorme tâche qui m’attendait, si la situation ne s’était pas améliorée, je partirais. Pour y arriver, j’ai dû apprendre à mettre mes limites et à les faire respecter. J’en suis venue à me détacher de mon travail et je travaillais dans ma bulle, afin de maintenir un équilibre essentiel. Plus j’approchais de la fin de la transition, plus la situation devenait intolérable. Nous étions cependant en pleine pandémie. Oui, merde ! Quitter un emploi non affecté par les confinements, qui me permettait de bien gagner ma vie sans devoir porter de masque n’était pas sans risque. Je suis donc restée en travaillant au quotidien à me protéger des attaques et de la toxicité grandissante. Mon corps tout entier me hurlait chaque jour de quitter en courant cet emploi. Le mental disait « OK, mais attend de te trouver autre chose avant de partir ». En parallèle, j’avais de nombreux signaux qu’il était temps également que je déménage. J’ai donc informé le propriétaire de la maison que je loue que je ne renouvellerais pas mon bail et dès septembre, j’ai commencé à faire des cartons, car je ressentais vraiment intérieurement que je partais. Tant qu’à partir, j’irais vivre dans une autre région montagneuse que j’affectionne beaucoup. Depuis septembre, je regardais assidûment les offres d’emploi, sans jamais trouver le poste qui rallumerait ma flamme. J’étais tellement impatiente de quitter ce milieu toxique que j’ai même postulé sur quelques postes qui étaient corrects, mais qui ne me passionnaient pas du tout. Si bien que je ressentais un certain soulagement de ne pas être contactée. Tout ce temps, je ne comprenais vraiment pas pourquoi rien d’autre ne se présentait pour me permettre de quitter ce poste. Des amis plus rationnels me priaient de ne pas rendre ma démission tout de suite, sinon je ne serais face à rien. En novembre, j’ai même rédigé ma lettre de démission que je conservais avec moi. Un peu avant les vacances des fêtes, j’ai découvert que l’abus de pouvoir s’étendait même aux clients et je ne pouvais tout simplement pas cautionner cela, puisque les gens achetaient grâce à moi ! Durant mes vacances, je me suis déposée, je me suis remise à écrire. Durant le solstice d’hiver, j’ai brûlé ma liste de ce que je ne voulais plus dans ma vie et j’ai fait mes demandes pour 2021.

En discutant avec ma mère, qui me connait vraiment bien, je me suis questionnée. Où était la Toutarmonie qui avait toujours sauté dans le vide avec pour seul parachute sa foi en la vie et en ce qui la guidait ? Était-ce l’âge ? Était-ce la peur ? J’ai alors pris conscience que durant les 5 dernières années, je m’étais sournoisement laissé enfermer dans une bouteille. Il était temps de laisser ressortir le génie, de retrouver celle que j’étais en arrivant ici. Ma mère m’a également fait prendre conscience que toutes les fois où j’avais sauté dans le vide en suivant mon intuition (et elles sont nombreuses), les synchronismes étaient toujours au rendez-vous et ce n’étaient jamais de mon fait. La vie les plaçait sur mon chemin comme par magie et il n’y avait aucune raison pour que cela soit différent.

Je me suis sentie revivre ! Je vous avouerai bien humblement que j’étais étonnée de ne pas avoir remarqué à quel point je m’étais éloignée de moi-même. J’avais 20 ans à nouveau ! J’ai même ressenti que ce n’était qu’en quittant mon emploi que je trouverais le suivant.

C’est ça que ça fait lorsqu’on se fait manipuler. C’est sournois et insidieux. On passe trop de temps à nous remettre en question en nous disant que ça doit être notre imagination qui nous joue des tours. Dans une relation amoureuse, ça doit être encore plus difficile de s’en sortir (je ne l’ai pas vécu, mais j’ai beaucoup d’empathie si c’est ce que vous vivez), car au niveau du travail, quand on est plusieurs à vivre la même chose et qu’on fini par en parler, on comprend que ce n’est vraiment pas notre imagination qui nous joue des tours. De plus, ceux qui me connaissent savent que je n’ai vraiment pas une personnalité à me faire abuser. Comme quoi personne n’est à l’abri…

La prise de conscience la plus importante dans tout cela fut d’admettre que j’avais manqué d’amour envers moi-même. Évidemment, comme tout cela fut sournois, il m’a fallu un temps pour comprendre ce qui se passait, mais je sais que j’aurais dû ME choisir DÈS que j’en ai pris conscience. Non pas que j’ai des regrets, car j’avais une leçon à en tirer. Qu’est-ce que ça donne d’être intuitif si, quand ça hurle de partir, on se met des limites financières, physiques ou émotionnelles. Je ne me limitais pas ainsi avant. Cela vaut aussi pour les relations amoureuses. Ce n’est pas important que les autres ne vous aiment plus, l’important est de vous aimer, vous. Je vous assure que de vous choisir va vous aider à vous aimer davantage.

Le matin de mon retour de vacances, je suis allée porter ma démission. J’ai été portée pendant toute la première semaine par une énergie euphorique ! La vie me démontrait que je n’étais pas seule et que j’avais fait le bon choix. Je vibrais à nouveau à ma pleine capacité et à ce moment-là, j’ai su que j’étais dans l’état d’être nécessaire pour que se produisent les synchronismes. Je ressentais dans toute ma forme s’ouvrir toutes les portes des possibilités. J’étais sans travail, sans possibilité de retirer de chômage (puisque j’avais démissionné), je devais déménager dans les prochains mois dans une autre région malgré le confinement et le couvre-feu, la pénurie de maison à louer dans la région où je vais, malgré plein d’autres considérations que je vous épargne et pourtant, je me ressentais comme Néo ( référence au film la Matrice) quand il comprend la force qui l’habite. J’avais oublié que la foi, ça ne demande pas de garanties. La foi, c’est d’agir TOUJOURS en fonction de ce qu’on ressent, même si toutes les apparences indiquent le contraire. Même en temps de pandémie, même sans filet financier, même en temps de pénurie de logement, même quand on a plus de 50 ans, même seule, même alors que le taux de chômage n’a jamais été si élevé. La foi, c’est d’aimer inconditionnellement ce double énergétique de nous qui nous guide et nous aime comme personne ne nous aimera jamais. Puis, j’ai reçu de mes clients une énorme vague d’amour et de support au-delà de tout ce que j’aurais pu imaginer. J’ai reçu plein de témoignages qui confirmaient que j’avais fait le bon choix de partir. Les 2 premières semaines sans travail furent nécessaires pour couper les liens et retrouver ma paix intérieure loin de cette toxicité. Je lisais chaque jour des écrits qui me permettaient de rester connectée et positive. J’évitais tout contact avec les amis rationnels ou pessimistes. En fait, je restais dans ma bulle. Je cherchais un poste très similaire à mon ancien, qui soit idéalement en télétravail (même après la pandémie) dans la région que je vise, travail qui me permette encore de contribuer au monde de demain, dans un climat sain et inspirant. J’avais même fait la demande que ce ne soit pas une équipe composée que de femmes.

Puis un matin, une ancienne cliente m’a texté pour me partager une offre d’emploi que je n’aurais jamais vu sans son intervention. Elle avait sollicité ses contacts pour m’aider et une amie lui avait envoyé l’offre en question qui correspondait en tous point à ce que je recherchais. Je jubilais, car la flamme en moi venait de se rallumer. Je me ressentais comme lorsque je visite une maison et que je sais instantanément que ce sera mon prochain chez-moi. Mon travail venait de me trouver ! J’ai soumis ma candidature dès la 2e journée et j’ai répondu au test en sortant très largement du cadre de ce qui était demandé, parce que sinon je ne me serais pas respectée. Ça passerait ou ça casserait. Je n’étais pas inquiète, parce que je me voyais déjà à ce poste. C’était du « sur mesure » pour moi. La période de candidature durait une semaine. Le lundi suivant celle-ci, j’ai reçu un courriel expliquant que seuls les candidats retenus seraient contactés dans la semaine pour une entrevue. J’étais confiante. Puis quand j’ai vu que je n’avais rien reçu le mercredi, j’ai commencé à ne pas me sentir bien. Quelque chose n’allait pas. J’aurais dû recevoir un courriel ou un appel. C’était impossible qu’ils ne me contactent pas ! Quand je ressentais les choses ainsi, c’est que ça allait se faire. Jeudi matin, toujours rien. J’étais vraiment mal, parce que j’ai une foi totale en ce qui me guide, donc comment était-ce possible que je n’ai rien reçu ? Il n’y a rien de pire que d’avoir l’impression d’être abandonnée par ce qui nous guide ! Je ne me sentais vraiment pas bien.

Puis vers 14 heures, j’ai reçu un courriel de l’entreprise en question, me demandant pourquoi je n’avais pas répondu à leur courriel m’invitant à un Zoom avec 3 personnes pour une entrevue ! Je pleurais de joie et je m’excusais auprès de mon guide d’avoir douté. J’avais été trop impatiente (foutue impatience !)… Quoique j’avais tout de même raison de ressentir que j’aurais dû avoir reçu quelque chose la veille. L’entrevue fut géniale et bien que je faisais partie des 7 personnes retenues sur 60, j’ai ressenti qu’ils m’avaient déjà choisis. À suivre… !

En ce 14 février, ce n’est pas anodin ce que je vous raconte, car ce n’est pas important que vous ayez un amoureux ou une amoureuse dans votre vie, si vous êtes connectés avec ce qui vous guide intérieurement. Vous ne vous sentirez JAMAIS seul(e) et vous vivrez des choses extraordinaires. Personne ne pourra JAMAIS vous retirez cela, puisque c’est en vous. Aucun partenaire ne sera plus fiable que votre double. Aucun. Ce double de vous-même vous connait mieux que vous-même. Il anticipe. Il synchronise au millième près. Faites-lui confiance et vous vivrez vraiment. Vous rayonnerez de l’intérieur et cela donnera un sens profond à votre vie.

Bonne rencontre avec vous-même !

Toutarmonie

À votre service, malgré votre absence

Que vous soyez « extra » ou en devenir… vous servez-vous de votre guide intérieur? Votre double énergétique toujours présent pourrait bien trouver le temps long. Vous aussi d’ailleurs, si vous ne vous servez pas de lui (ou elle).

Imaginez-le (ou la) en attendant que vous daigniez lui faire signe. J’adore cette image du génie qui compte les jours, illustrant bien combien cette dimension à votre service peut trouver le temps long, coupée de communication avec vous.

Vos vacances s’en viennent peut-être (les miennes se terminent en envoyant ce texte). Le temps des vacances peut être le moment idéal pour se délester du stress du quotidien, pour se reconnecter intérieurement, prendre le temps de ressentir cette force EXTRApasORDINAIRE en soi et pourquoi pas communiquer avec. Seul(e) en forêt, en kayak, en auto en allant au chalet (hey oui,pourquoi pas), au bord de la mer ou du lac… parlez-lui! Oui oui, vous pouvez le faire à voix haute, si cela peut aider à vous rendre la chose plus concrète. Essayez ça pour voir! Vous pourriez être surpris(e) du résultat!

Toutarmonie