Cette année, j’ai décidé de faire le passage vers la Nouvelle année avec vous.
Je n’écris plus très souvent, mais je pense à vous tous régulièrement.
Le rituel au Québec est de passer les dernières heures devant le téléviseur à regarder les rétrospectives humoristiques d’Infoman suivi du traditionnel, Bye-Bye (sketchs humoristiques sur l’année qui se termine). Quelle tristesse de clore une année devant son téléviseur, en prolongeant l’hypnose… Non merci! D’ailleurs, je n’ai plus d’abonnement télé depuis de très nombreuses années.
Ce matin, j’ai fermé les yeux et j’ai fait mes vœux en silence pour un ami Australien, puis à 18 heures, j’ai recommencé pour mes amis sur le continent européen. La distance n’existe pas… Nous pouvons à tout moment envoyer de l’amour à qui l’on veut. Je le fais régulièrement vers ceux que j’aime, mais pas que.
Cette année, je vous souhaite une chose essentielle et ce n’est pas la santé, bien que celle-ci soit très importante. Je vous souhaite de l’amour, de l’amour et… de l’amour! Je ne parle pas ici de l’amour en couple, bien que cela ne l’exclut pas. Je parle de l’amour pour la Vie, de l’amour pour la nature, de l’amour pour l’invisible, de l’amour pour les animaux, de l’amour pour soi et pour les autres, de l’amour pour le vivant, de l’amour pour l’inconnu…
Oh! Il est minuit!!!! Bonne année!!!!! Voilà que j’y suis moi aussi.
Pourquoi je vous souhaite de l’amour avant la santé? Parce que vous pouvez avoir la santé, mais sans amour, vous pourriez ne plus avoir envie de vivre dans ce monde déconnecté. Vous pourriez avoir la santé, mais perdre le sens de ce qu’est la vie. Alors que si vous n’avez pas la santé, mais que vous avez de l’amour pour ce qui vous habite, pour la vie, pour cette chance inouïe que vous avez de pouvoir faire une différence ici et maintenant, alors vous aurez le courage de passer au travers de toutes les épreuves.
En 2023, lors des épreuves, je vous invite à ouvrir votre cœur et à rayonner l’amour. Il est si facile de ne voir que ce qui ne va pas! Il y a tant d’incohérences, de jeux de pouvoir, de mensonges, de manipulations et de contrôle… et pourtant, en faisant vibrer l’amour en nous, cela nous protège et nous donne la force de nous tenir debout malgré tout.
La connaissance est importante. Voir venir l’est aussi. Mais la peur n’y a pas sa place. Savoir est essentiel, mais sans embarquer dans les peurs qu’on tente de nous imposer de toutes les manières possibles, lesquelles n’ont qu’un but; celui de nous déconnecter de notre raison de vivre. Rester éveillé sans peurs, nous permet de prendre les bonnes décisions. De toutes manières, avoir peur de quelque chose ne nous aide en rien. La peur fait souvent plus mal que ce dont nous avons peur.
L’amour de ce qui nous donne vie, je parle de cette énergie qui guide chacun de nous, est cet amour de soi qui nous permet de ne pas craindre la mort.
Je vous embrasse et vous souhaite une harmonieuse année 2023!
Ça fait longtemps que je n’ai rien partagé… Je vais bien, je vous rassure. Et vous, comment allez-vous?
Je vous écris de mon téléphone, puisque je suis sans électricité depuis samedi 16 h 50. Nous sommes lundi soir…
Le 9 mai, il faisait encore froid ici. Le printemps n’était pas au rendez-vous. J’avais encore de la neige sur le terrain.
9 mai 2022
Pendant qu’on se les gelait, un ami français me disait que c’était la sécheresse en France!
Puis, les 12-13-14-15 mai, nous avons eu une canicule ici (juste avant la pleine lune, ça aussi c’est bizarre parce qu’à la pleine lune, il fait généralement plus froid). Un truc de malade! En un week-end, tous les arbres ont déployé leurs feuilles. C’était magnifique ce vert tendre! Le mercure oscillait entre 30 et 33 Celcius ! Gros contraste.
Après la pleine lune, le froid est revenu. Quand je parle de froid, je parle de nuit de gel sous zéro!!!!
Ce fut comme cela toute la semaine passée. Des nuits glaciales. Des jours pas chaud du tout. Pas de soleil. De la pluie froide. Les jeunes feuilles tendres des arbres faisaient pitié!
Les feuilles frigorifiées
Partout, les feuilles pendaient tristement, en manque de chaleur et de soleil.
Et jeudi, les températures ont commencé à remonter. Un long week-end de 4 jours nous attendait, puisque c’était férié aujourd’hui. Samedi, nous avons reçu une alerte d’orages violents sur nos téléphones, radios, télé….
On a entendu du tonnerre lointain, on a vu des nuages, et ça s’est calmé. Nous avons été plusieurs à nous dire que ça allait passer. Puis tout d’un coup, le vent s’est levé et le spectacle dehors était d’une grande violence. Des vents incroyables… une vision d’apocalypse! Ça a un nom: derecho! Ça n’a pas duré longtemps, mais nous sommes sans électricité depuis ce temps. Chez moi, je n’avais que des petites branches mortes au sol et je me considère très très très chanceuse. Gratitude!
Ailleurs, ce sont des visions cauchemardesques! De très gros arbres sont tombés un peu partout, entraînant avec eux les poteaux électriques et les fils internet. De gros arbres barraient les routes, petites et grandes. Une parente a vu 8 gros arbres tomber en même temps devant elle. Elle croyait que la fin du monde était arrivée!!! Des histoires comme ça, il y en a une tonne… J’ai contacté tous mes amis des régions visées pour m’assurer qu’ils étaient ok.
C’est comme ça un peu partout, principalement dans 3 régions du Québec. Et pour rajouter à cela, la nuit ça flirte avec les zéros! Nuits glaciales. Le jour, on entend la valse sonore des tronçonneuses, et selon les endroits, le concert des génératrices.
Pas besoin de vous dire qu’aujourd’hui, plus rien n’est froid dans le frigo! Quant au congélateur, je ne l’ai pas ouvert et je croise les doigts. Alors, c’est décidé, maintenant je vais faire un max de conserves dans des pots avec mes provisions.
J’ai la chance de vivre près d’un lac, alors je vais y puiser de l’eau pour nos besoins, puisque la pompe du puits ne peut fonctionner sans courant.
Les gens qui ont des génératrices ont été surpris puisque les stations essences étaient fermées aussi!!! Et quand on sait que le prix de l’essence a bondit indécemment ces dernières semaines, ainsi que le prix dès génératrices, on peut se demander la pertinence d’un tel appareil lors d’une longue catastrophe…
Des connaissances qui possèdent une ferme bio ont vu leurs deux serres prendre le bord. Détruites, ainsi qu’une partie des récoltes. les plants qui restent sont des plants fragiles et il fait froid encore cette nuit. Je vous écris assise devant un bon feu dans la cheminée, parce qu’il fait froid.
Partout dans le monde, il se passe des trucs bizarres avec la météo.
Des crues en Indes affectent actuellement les cultures de céréales… entre autres.. (Des crues frappent plus de 700 000 personnes)
Comme si quelqu’un s’amusait à contrôler la météo… Il y a matière à se questionner, quand on entend jusqu’à la banque d’Angleterre prévenir d’une pénurie alimentaire catastrophique… puisque ça fait un an et demi que nous voyons cela venir. Tout semble en place pour que cela se produise.
Prix du diesel exhorbitant, avec menaces de bientôt ne plus pouvoir en avoir – donc plus de transport de marchandises…. Plus d’engrais en période de début de culture… et pour ajouter sur le tas, la météo joue au yoyo, détruisant les provisions des gens, détruisant les cultures naissantes ou empêchant celles-ci.
(Oups! Ma batterie va s’éteindre… je continuerai demain)
Nous sommes maintenant mardi soir. Hier, je me suis foulée la cheville d’aplomb. Donc aujourd’hui, j’ai réussi à trouver une pharmacie ouverte à un village voisin, malgré la panne, pour m’acheter des béquilles. Ils accompagnaient les clients dans les allées avec une lumière. Il fallait payer en argent comptant, parce qu’il n’y avait pas de courant. Sur les médias sociaux, c’est plein de gens qui demandent où ils acceptent les cartes bancaires ou de crédit, parce que peu de gens ont de l’argent papier sur eux. Quand bientôt ils auront mis en place l’identité numérique (et cela ne sera vraiment pas long) et que l’argent en papier n’existera plus, que se passera-t-il lors des grosses pannes majeures?
Je suis allée ce midi au chalet de la municipalité où il était possible de se doucher et de charger les petits appareils. À côté de moi, un homme rechargeait sa liseuse électronique, en lisant justement. Même le plaisir de lire un livre physique n’est plus possible quand tout est numérique. Si vous vous dites que oui mais c’est plus écologique un livre numérique… faites vos recherches car je n’en suis pas certaine du tout! Tous ces appareils à l’obsolescence programmée ont la vie courte, sont polluants, alors qu’un livre papier traverse les générations!
Réalisez-vous l’énorme dépendance qui s’est installée?
Alors que j’attendais mon tour pour la douche du côté des femmes, j’ai entendu les hommes parler de l’autre côté… l’un d’eux a dit qu’en 2022, franchement, il fallait couper tous les arbres proches des fils électriques. Il a ajouté « Tant pis pour les écolos, ça n’a pas de bon sens! » Les autres acquiesçaient! Alors ces messieurs quittent la ville pour vivre en nature en campagne et pour les accommoder, il faudrait détruire la nature qu’ils sont venus retrouver. Wow! Je vous avoue que moins je vois l’Homme (tout genre confondus), mieux je me porte. C’est franchement décourageant!
Il y a quelques semaines, un voisin s’étonnait de me voir fendre les arbres morts que j’avais coupé avec un clou à fendre et une masse. Il me disait que je serais bien mieux de m’acheter une fendeuse électrique. Ça irait plus vite sans effort… Je n’avais pas envie de lui expliquer pourquoi je ne ferais pas cela, mais hier, avec mes outils manuels sans électricité, je pouvais travailler sur mes bacs à fleurs avec des bouts de planches récupérées. Ma scie japonaise était bien plus utile qu’une scie sauteuse, en pleine panne.
Je vous entends dire que c’est quand même rare qu’on de retrouve sans courant… et je vous répondrai simplement ceci: de moins en moins rare!
Retrouver notre autonomie est très important dans ce qui vient à mon avis.
Très important…
Nous sommes mardi soir et je n’ai toujours pas d’électricité.
Ça, c’est l’Australie qui brûle. Un enfer apparemment. Il y a tellement de feux, que les glaciers de la Nouvelle-Zélande, pays voisin, virent au marron!
J’ai un ami australien qui vit à Sydney. Il me racontait que l’air était si pollué actuellement qu’ils devaient garder toutes les fenêtres fermées, autrement c’était comme si quelqu’un venait de fumer 5 paquets de cigarettes! Il fait une chaleur pas possible en plus et ce weekend, ils annoncent de forts vents et de grosses chaleurs sèches. Rien pour améliorer la situation. De plus, janvier et février sont les mois les plus chauds. Ils ne sont donc pas sortis de l’auberge! La carte suivante vous montre une idée de l’étendue des feux. Une québécoise en visite chez son frère en Australie témoignait hier que c’était une vision apocalyptique. « C’était l’apocalypse » : une Québécoise fuit les feux de forêt en Australie
Considérant que la plupart des australiens vivent sur les côtes à l’extérieur du désert central, c’est une grosse majorité de la population qui est affectée par ces feux dévastateurs. Plusieurs personnes se sont réfugiées sur les plages. L’air est toutefois irrespirable. Une épaisse brume jaune toxique envahie les villes. C’est la catastrophe et pourtant… je ne cesse d’y penser depuis le 1er janvier… ILS ONT QUAND MÊME FAIT LES FEUX D’ARTIFICE DU NOUVEL AN!!!!!! Je n’arrive tout simplement pas à comprendre la logique humaine!
C’est comme si vous découvriez que « oh horreur », votre eau potable est pollué et que vous y rajouter du plomb et du mercure! Aucune logique! Tout cela pour ne pas nuire aux traditions et divertir les gens! Ça a beau être à l’autre bout de la planète, cela me lève le cœur. Bon sang que l’espèce humaine est stupide!
Lors d’un feu d’artifice du Nouvel An à Hawaï, le nombre d’admissions dans les hôpitaux locaux pour difficultés respiratoires a bondi de 113% dans les heures suivant le spectacle. Alors dans un pays aux prises avec un nombre record de feux et une qualité de l’air médiocre, comment les autorités ont-elles pu autoriser ces feux? Cela me laisse littéralement bouche bée!
Est-il si difficile de changer ses habitudes? Cela n’aurait pas été catastrophique d’annuler les feux du Nouvel an il me semble.Cela me fait penser au 31 octobre dernier, où nous avions un cocktail météo dangereux. Plusieurs municipalités ont déplacé la collecte de bonbons au lendemain et cela a créé un flot de protestations. Pour vous donner une idée, chez-moi, j’ai cru qu’un gros arbre allait tomber sur la maison sous la force des vents et j’ai entendu 2 gros arbres fendre en deux lors d’une bourrasque. Hydro-Québec, la compagnie d’électricité a eu sa pire panne en 25 ans. Et tout ce que nous entendions à la radio, c’étaient les râlements des gens qui ne voulaient pas qu’on touche à leur Halloween!
J’ai mal à mon humanité.
Comment arriverons-nous à faire changer les mentalités si les gens s’accrochent à de telles insignifiances? C’est décourageant! Vraiment!
Quand j’ai appris cette nouvelle, c’était le matin du 1er janvier. Je venais de lire cela sur le blogue de Aphadolie. Le soleil faisait briller la neige nouvelle tant attendue. Féérique! De la fenêtre de ma chambre, je voyais la piste d’une souris sur la neige fraîche. Adorable.
Je devais me changer les idées. J’ai donc décidé de sortir mes raquettes pour la première fois cette année, car jusqu’à maintenant notre hiver nous a surtout apporté pluie et verglas. Trop chaud. Je suis partie enthousiaste sur le sentier blanc menant au parc national. J’ouvrais la piste. C’était magnifique, même si le soleil est rapidement disparu derrière les nuages. Puis en arrivant à l’entrée, que vois-je?
La piste d’un motoneigiste qui a réussi à se frayer une chemin sur le sentier du parc interdit aux motoneiges. Il faudra demander aux responsables du Parc de réinstaller les grosses chaînes. Les gens ne respectent plus rien! J’ai essayé tout au long de ma randonnée d’avancer hors de la trace raboteuse, mais disons que cela venait s’ajouter à ma déception face aux feux d’artifices en Australie. Tout ce que les gens ont en tête, c’est de se divertir au détriment de la nature.
J’ai quand même apprécié ma ballade et je me suis concentrée sur les pistes des lièvres, des chevreuils et des renards.
Je n’ai pas arrêté de penser à l’attitude des autorités australiennes par rapport aux feux d’artifice et j’ai beaucoup de difficulté à voir de l’espoir.
J’expliquais justement à ma mère la semaine dernière que nous ne pouvions plus faire les choses par habitudes les yeux fermés. Nous devons réfléchir à la pertinence de tous nos gestes, de nos choix, de notre consommation et d’utiliser notre créativité pour faire les choses autrement dans le respect de ce qui nous entoure. Quand je vois la réaction des australiens, je vous avoue être un peu découragée parce je sais bien que cela aurait aussi bien pu arriver ici au Québec ou dans votre pays.
J’imaginais une discussion entre deux extraterrestres, voyant l’état actuel de notre planète:
– Dis-moi, crois-tu que le moment est enfin venu d’aller les aider?
– T’es fou! Tu vois comme ils sont encore accrochés à leurs habitudes! Ils vont devenir fous! Non, crois-moi, il faut attendre encore, quand ils ne verront plus d’issues.
La planète va de plus en plus mal, nous le savons tous. Chaque jour nous apporte des nouvelles démontrant que les climats changent.
Cela engendre des tornades, des pluies diluviennes, des records de chaleur ou de froid, de la neige où il n’y en avait pas et des insectes tropicaux là où ils ne pouvaient vivre autrefois, des inondations impressionnantes ( ce matin j’apprenais que des vagues immenses ont arraché des balcons des 3 premiers étages d’un hôtel aux Canaries), de puissants séismes presqu’au quotidien, la disparition d’espèces animales , des incendies dévastateurs, des récoltes dévastées, des maladies nouvelles. Bref, notre planète se meurt sous nos actions et inactions, elle souffre à coups de pesticides et de chimique, elle se liquéfie.
On nous le répète depuis longtemps, mais devant l’ampleur de ces constations grandissantes, devant le nombre grandissant de la population mondiale et de ses « besoins » et déchets, l’inertie semble majoritairement présente.
Au Québec, un regroupement d’artistes et de personnalités s’est mobilisé pour interpeller le peuple à agir en signant un pacte. Tout le monde sait que Paris ne s’est pas construit en une nuit. Les gestes aussi petits soient-ils sont les bienvenues. À ce jour, plus de 212 000 personnes ont signé le pacte. Ils trouveront sur leur site des idées, mais surtout on demande aux gens de faire des changements. De repenser leurs choix. De refléchir avant d’acheter des produits qui ne respectent pas ce mouvement de changements essentiels.
Déjà depuis le début de ce pacte, vous n’imaginez pas les discussions que cela a engendré. Je trouve cela génial, parce que c’ est en en parlant que nous avancerons, pas en nous voilant les yeux.
Plusieurs personnes ne comprennent pas l’attachement que certains d’entre nous peuvent avoir avec leurs chats. Je peux vous dire que pour moi, les chats sont de magnifiques compagnons de vie. Ils sont intelligents, indépendants, authentiques et chaleureux. Lorsque la connexion est établie entre un humain et un chat, les deux se parlent du regard. Le mien s’exprime beaucoup avec ses yeux! Je le trouve plus authentique, plus vivant qu’une grande majorité d’humains. Oui, c’est un triste constat…
Ce chat, il m’avait choisie… Oui! Oui! Pour de vrai. Étant allergique aux chats, je n’en avais plus. En visite chez le frère de mon copain de l’époque, un chat gris élancé avait sauté sur mon épaule. Rien d’agressif. Il avait juste très envie de venir sur moi. Le maître de ce chat était étonné, car ce n’était pas du tout dans ses habitudes. Il m’avait réellement adoptée! Puis il a éternué! Je savais ce qu’est cette grave maladie féline. Mon copain, connaissant l’amour que je portais aux chats et voyant l’affection que me portait celui-ci, m’a proposé de le ramener. Son frère ne savait plus quoi faire de tous ses chats, et celui-ci, m’a-t-il dit, n’aimait pas du tout aller dehors. Il fallait le forcer. Il avait peur. C’était compréhensible, car il n’avait plus d’odorat avec toutes ses sécrétions. D’ailleurs, il lui manquait une touffe de poil au raz de la peau du cou, car il s’était réfugié trop près d’un moteur d’auto, m’avait-on raconté. Je le savais atteint de la rhino des chats. Il éternuait, toussait et des sécrétions contenant du sang sortaient de son nez. Il fallait donc le traiter et espérer qu’il soit assez fort pour combattre cette maladie. Il fallait également que je ne sois pas allergique. Alors, nous avons fait une attente d’essais pour 3 semaines.
Ce n’est qu’un peu plus tard que je m’étais souvenue avoir pris ce chat en photo 6 mois auparavant alors qu’il était bébé, en 2007. Déjà, il avait hérité de la maladie de sa mère via ses sécrétions. Heureusement pour lui, son système immunitaire fut assez fort pour que le traitement le guérisse. Bien que guéri, il allait toute sa vie être porteur de la maladie sans la transmettre, car pas en phase active. Cependant, il fallait lui éviter le stress sinon ça pouvait se déclencher. À cause de cela, il n’avait pas une très bonne vision. En effet, son œil gauche coulait des larmes rose sang régulièrement (cicatrice de sa maladie) et il ne voulait absolument pas sortir à l’extérieur, se sachant probablement vulnérable. Ça tombait bien, car à cause de ce dont il était porteur, il aurait pu facilement retomber malade en compagnie des chats errants. Il me suivait partout, tout le temps. Vous comprendrez que je ne suis pas allergique à ce chat-là. Pourtant, je ne me prive pas de le caresser et de mettre mon nez dans sa douce fourrure. Un chat sur mesure qui m’avait choisie. Comme j’ai pas mal toujours travaillé de la maison, il travaillait avec moi. Il inspectait même mon travail! Des coussins, il y en a dans chaque pièces de la maison, afin qu’il puisse me suivre confortablement. Il a participé activement à notre vie familiale pendant huit ans et demi. Il est devenu mon ami, mon amoureux, le petit frère de ma fille, mon confident, mon associé (il décidait quand il fallait faire les pauses), mon clown, car il sait être drôle. Il dormait toujours avec moi… jusqu’à récemment.
Bien que je lui donne de la nourriture composée de viande, ce chat préfère les légumes verts et les herbes de toutes sortes! Pour une végétarienne, que demander de mieux!!!
Mais voilà, sa santé s’est dégradée… Nous avons commencé à nous en apercevoir en septembre avec une dent qui se déchaussait… infection de la gencive… et puis il s’est mis à miauler avant et après les visites à sa litière… et puis je l’ai vu pleurer devant les escalier pour que j’aille le chercher, car il avait mal… Je me disais que c’était la vieillesse… Puis ça s’est détérioré rapidement. Il couinait souvent lorsque nous le prenions doucement, jusqu’à ce qu’on remarque que ses coussinets et ses gencives noirs se décoloraient! Pas bon signe cela… Et nous avons compris que récemment, ses regards insistants nous appelaient à l’aide afin d’abréger sa souffrance.
C’est donc le cœur gros que lundi matin, nous l’amènerons chez le vétérinaire afin de l’accompagner pour son ultime voyage. Nous l’avions sauvé d’une mort certaine et lui avons procuré 8 années 1/2 d’amour et de partage réciproque. Il m’a tellement donné!!! Je ne crois pas aux hasards. Je demeure persuadée que ce chat avait une mission avec moi et celle-ci arrive à terme. Cela tombe pile avec une foule de changements majeurs dans ma vie. Je croyais que Zoubi en ferait partie… mais la vie en a décidé autrement!
Je ne suis pas triste pour lui… car je crois que les chats, comme tous les autres animaux, sont pure énergie! C’est la raison pour laquelle nous les aimons tant. Ils ne jouent pas la comédie, ils n’ont rien à cirer du « paraître », ILS SONT, tout simplement. Ils sont la vie, le vrai et quand un chat vient vers vous, c’est parce qu’il en a vraiment envie.
Je me souviendrai toujours du dernier jour du chat de mon enfance qui a vécu 17 ans. Je revenais du Mexique. Mon chat vivait sa retraite en campagne chez mes grands-parents. Quelque chose avait éclaté en-dedans de lui, avions-nous appris plus tard. Toute la journée, il n’avait pas bougé. Il restait collé aux pierres de la cheminée. On voyait qu’il souffrait. Ma mère et moi comprenions que nous devions abréger ses souffrances, mais comment l’amener chez le vétérinaire? J’avais alors déposé une grande serviette rose sur le sol et à notre grand étonnement, il s’était immédiatement déplacé jusqu’au centre de la serviette et nous regardait avec un air suppliant. Il était prêt!
C’est ainsi d’ailleurs que nous devrions envisager la mort… comme un départ vers autre chose. C’est pour ceux qui reste que c’est difficile… Alors oui, je l’avoue qu’égoïstement, je suis triste du départ imminent de notre matou adoré. Je sais aussi cependant que cela représente une nouvelle étape. Ils ne sont pas dans nos vies pour rien. Ils nous apprennent énormément de choses, si on se donne la peine de les ressentir. Ce chat m’a appris que je n’avais besoin de personne pour être heureuse… sauf que lui, il était quelqu’un, et je sais que je devrai faire le reste du chemin pour finaliser son enseignement…
On les aime, on les pleure, mais on doit les porter dans notre cœur comme des étoiles qui illuminent notre chemin.
Je vous invite à m’envoyer vos pensées d’amour lundi matin à 11:30 heure de Montréal, car je resterai avec lui jusqu’à la fin…
À défaut de pouvoir visionner le documentaire « DEMAIN, LE FILM », car il n’est toujours pas disponible au Québec, je me suis offert le livre le 1er février dernier, dès sa sortie. Il n’y avait qu’un seul exemplaire à la petite librairie où je suis allée, et bien qu’il apparaissait sur leur inventaire informatique, ils ne le trouvaient pas en rayon! La dame l’a cherché un bout de temps, alors que je cherchais également de mon côté. Je devais avoir l’air bien déterminée, car un autre commis s’est joint à nous pour essayer de trouver où s’était égaré le livre que je cherchais. J’allais abandonner lorsque la dame est revenue, toute souriante en disant « Je l’ai trouvé! »
J’en suis très heureuse d’ailleurs, car ce livre a profondément inspiré mes nuits de février puisque j’en savourais un bout chaque soir. Ce que je lisais m’accompagnait tout au long des journées. Je trimballais mon livre partout avec moi, n’hésitant pas à en parler à ceux que je rencontrais. Ma copie est pleine de passages surlignés en jaune. Ma fille m’a dit en riant, « On dirait que tu te promènes avec une bible!!! » C’est ça, prêchons la bonne nouvelle…. ah!ah!ah! Notre religion étant la vie, tout simplement.
La situation du monde et l’état critique de la planète, je les connaissais. Cela dit, la manière concise dont l’auteur, Cyril Dion, en parle exprime bien l’urgence, pour nous tous, de passer à l’action. Nous y sommes déjà…
Tous les exemples présentés sont des gens qui font les choses autrement afin d’apporter des solutions aux problèmes actuels, lesquels sont très énergisants. Parfois ce sont des groupes, ou des villes, ou même un pays. Ça donne envie de s’activer sur le champ pour apporter notre contribution à ce défi énorme. Tous ces gens qui œuvrent solidairement… tous ces gens « normaux » qui un jour en ont eu assez d’attendre après les autres… Si vous attendez encore, alors courrez vite vous procurer ce livre. Il aura un effet « coup de pied au c… » dont nous avons tous besoin! Il y a tant à faire!
Si les gens mettaient autant de temps et d’argent à faire des films sur l’ingéniosité des gens qui trouvent des solutions, ou sur des films dont l’histoire est positive pour la collectivité, au lieu de le faire pour des histoires de fin du monde, de consommation abusive et de guerres, ce serait génial! Heureusement, des gens comme les auteurs de « Demain », « En quête de sens », « Unity »… le font déjà. Rien qu’à voir le succès du documentaire « Demain » qui a même gagné un César, pour comprendre que ce genre de films correspond à un besoin. Les gens veulent de l’espoir! Nous avons tous besoin de partager les solutions afin qu’elles fassent le tour du globe en inspirant d’autres idées en chemin.
L’auteur a même eu la brillante idée de publier également un autre livre dédié aux enfants. Quelle merveilleuse idée! Je ne l’ai pas lu, mais je n’hésiterais pas à l’offrir en cadeau.
Il se passe quelque chose, c’est évident! Une énergie invisible pousse très fort afin de faire bouger les peuples. Les gens se mobilisent. L’heure n’est plus à se mettre la tête dans le sable. Si vous ne savez pas par où commencer, lisez ce livre. N’hésitez pas à faire comme moi en surlignant les passages plus importants. Prêtez-le, offrez-le… et surtout, en le lisant, donnez-vous le temps d’entendre ce qui monte. Créer, ça commence par écouter ce qui vient de l’intérieur.
Je suis très heureuse finalement que le film ne soit pas encore disponible ici. Aussi bon soit-il, il est facile de passer à autre chose 24 heures plus tard après un visionnement. Avec le livre, je peux le lire, le relire… en discuter… aller en lire plus sur le web… et poursuivre la lecture à nouveau. Je peux ajouter des notes. Je peux le prêter et le laisser traîner sur ma table de chevet afin d’y revenir souvent. Donc excellent complément au documentaire!
Bonne lecture et n’hésitez pas à venir me partager vos commentaires!
Youppi!!! Les sacs de plastique seront interdits à partir de janvier 2018. C’est loin, mais déjà plusieurs commerces ont commencé, janvier 2018 étant la date limite. Prochaine étape annoncée… le bannissement des bouteilles d’eau en plastique à usage unique.
Voici le communiqué de Presse du maire de Montréal:
Montréal, le 22 février 2016 – Le maire de Montréal, M. Denis Coderre, et le responsable du développement durable, de l’environnement, des grands parcs et des espaces verts au comité exécutif, M. Réal Ménard, ont annoncé le bannissement des sacs d’emplettes en plastique léger à Montréal à compter du 1er janvier 2018.
« Nous posons un geste fort aujourd’hui en annonçant ce choix réfléchi que fait Montréal de bannir les sacs de plastique légers dans les commerces de détail. La Commission sur l’eau, l’environnement, le développement durable et les grands parcs a pris soin de bien analyser les différents impacts et les enjeux environnementaux, économiques et sociaux. Avec cette interdiction ciblée qui laisse une période d’ajustement jusqu’au 31 décembre 2017, nous nous assurons de prendre les bons moyens pour le développement durable et la qualité de vie des Montréalais par une réduction à la source. Nous encourageons ainsi l’utilisation des sacs réutilisables ou plus résistants, un geste déjà posé par de nombreux Montréalais. D’ailleurs, la Ville de Montréal encouragera en parallèle plusieurs autres initiatives visant la consommation responsable, comme la réduction de la consommation des bouteilles d’eau en plastique, mais également le développement d’une filière de conception et de fabrication de sacs réutilisables au Québec », a déclaré le maire de Montréal, M. Denis Coderre.
Un bannissement qui comporte certaines exceptions
« Avec le nouveau règlement à être finalisé prochainement, la Ville vise le bannissement d’un certain type de sacs, soit ceux utilisés pour faire des emplettes et qui sont distribués ou vendus dans les commerces de détail. Il s’agit plus précisément des sacs légers (de moins de 50 microns) et des sacs de type oxo-dégradables, oxo-fragmentables, oxo-biodégradables et biodégradables. Je tiens à rappeler que ces sacs, a priori inoffensifs, ont des impacts importants au niveau de l’enfouissement tout comme sur nos écosystèmes vu leur volatilité, leur façon de se décomposer et le temps que ça prend pour une telle décomposition » a ajouté M. Ménard.
Notons que malgré ce nouveau règlement, certains sacs, pour des raisons d’hygiène, par exemple les sacs minces pour les fruits et légumes ou pour les médicaments, ne sont pas ciblés.
La Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) a également mis en place un comité de suivi qui travaillera à l’harmonisation de l’interdiction de l’utilisation des sacs d’emplettes en plastique à usage unique sur le territoire métropolitain et, au Québec, en collaboration avec l’Union des municipalités du Québec et la Fédération québécoise des municipalités. « Nous espérons que d’autres villes emboîteront le pas afin que l’interdiction de ces sacs se fasse à l’échelle du Québec » a déclaré M. Coderre.
D’ici la mise en vigueur du règlement, le 1er janvier 2018, la Ville de Montréal ira de l’avant avec des activités sensibilisation afin d’informer les citoyens, les commerçants et l’industrie du plastique des modalités du nouveau règlement et des solutions de rechange aux sacs d’emplettes en plastique léger.
« Nous savons que le Québec, notamment Montréal, a déjà eu un bon chemin de parcouru avec le Code volontaire des bonnes pratiques, mis en œuvre en 2008 et qui a mené à une réduction de 52% de l’utilisation des sacs de plastique. Je compte une fois de plus sur l’implication et la participation des citoyens, des commerçants et de l’industrie pour passer à une prochaine étape et assurer le succès de ce changement, faisant de Montréal une ville écoresponsable pour le bien de l’ensemble des Montréalais, de notre milieu de vie tout comme des générations à venir », a ajouté M. Coderre.
La Ville de Montréal a également annoncé l’année dernière son adhésion au National Zero Waste Council (NZWC), une organisation canadienne qui regroupe des particuliers, des organismes gouvernementaux, des entreprises, des industries et le secteur communautaire qui prônent l’atteinte du « zéro déchet ».
Ce point de presse est disponible à partir de la chaîne YouTube du maire de Montréal, M. Denis Coderre, à l’adresse suivante : http://bit.ly/1LekA8U
« Pour voler à la vitesse de la pensée vers tout lieu existant, il te faut commencer par être convaincu que tu es déjà arrivé à destination »
Richard Bach
Je vous présente ce soir un classique. Je l’avais déjà publié en mars 2011. Peut-être n’étiez-vous pas nés lorsque ce film est sorti… car il date de 1973. Moi j’étais trop jeune. Ce fut dans les années 80 que je l’ai découvert. Peut-être qu’à l’époque où il était sorti, vous ne l’aviez pas vu car vous n’étiez pas rendu là dans votre cheminement. Peut-être pensiez-vous alors qu’il n’était question que d’oiseaux… mais le film tiré du livre de Richard Bach « Jonathan Livinsgton le goéland » est une belle illustration d’un « être » qui se cherche et qui découvre qui il est vraiment… jusque dans le parallèle… Vraiment un beau film que j’apprécie encore regarder à l’occasion. Excellente musique de Neil Diamond en bonus.
Le voici dans son intégralité en deux parties. Bon visionnement!
Samedi, je vous parlais d’un documentaire intitulé « En quête de sens ». Je ne l’avais pas vu, mais je vous disais que je vous en reparlerais lorsque je serais allée le voir. C’est chose faite. J’ai été agréablement surprise de découvrir une salle presque comble en ce dimanche après-midi ensoleillé! Disons que j’aurais été moins surprise de voir une salle presque vide… et c’est ce qui me réjouit autant. Que ce genre de documentaire arrive à déplacer autant de gens à des heures inhabituelles, de ressentir ce mouvement grandissant de gens cherchant autre chose en pleine métropole… cela m’a fait vraiment chaud en-dedans.
Ce documentaire, les réalisateurs l’ont fait avec peu de moyens, sans producteurs et si les gens se déplacent pour aller le voir, c’est grâce aux partages d’internautes. Moi-même, j’ai découvert ceci via une publication d’un ami et peut-être que j’aurai, à mon tour, encouragé d’autres gens à aller le voir. C’est un courant qui peut parfois circuler très rapidement dans un réseau qui prend de l’ampleur.
Ce film, je l’ai BEAUCOUP aimé, du début jusqu’à la fin. Un film vrai en toute simplicité. Pas besoin d’effets spéciaux! Il suffit de s’exprimer avec son cœur pour rejoindre celui des autres. Les réalisateurs trouvaient que le film prenait une tournure inattendue, alors que moi je trouve au contraire qu’on ne peut avancer sur ce chemin de l’ouverture, sans devoir ouvrir des portes différentes quoique complémentaires. Je n’y ai pas appris grand chose de nouveaux, mais cela n’enlève rien à la pertinence de ce film et à l’énergie formidable qui le propulse. Un message d’espoir.
Même si nous avons connu l’amour, nous pouvons toujours apprécier un bon film d’amour.
Récemment, ma fille et son copain m’ont amené voir le film « Le survivant ». C’est basé sur des faits réels me disaient-ils. Dicaprio est excellent, ajoutèrent-ils. Je les ai accompagnés… Est-ce que le film était bien fait? Oui. Est-ce que les acteurs étaient convaincants? Oui. Est-ce que c’était épouvantablement violent et réaliste? OUI!!!! En résumé, c’était l’apologie de la vengeance… encore une fois! J’ai passé une bonne partie du film à regarder ailleurs… et à réfléchir à ce qui pouvait tant attirer les gens à aller voir ces films. Entendez-vous souvent des gens dire, j’ai vu un bon film de vengeance, alors je n’ai plus besoin d’aller en voir? Ou encore j’ai vu un bon triller, donc je n’ai plus besoin d’en voir?
Pourtant, nous devrions…
De ces films qui sèment la vie, l’espoir et l’amour, il devrait y en avoir beaucoup plus que n’importe quoi d’autre car cela nous nourris. À force de produire des films violents, les gens deviennent habitués à la violence… Violence et vengeance… et que voyons-nous dans nos bulletins de nouvelles? Des histoires de violence et de vengeance!
Pourtant des histoires vraies de violence faites aux animaux, cela plaît généralement moins aux gens. S’ils en ont vu un, ils croient ne plus devoir en voir… et ne changent pas pour autant leurs habitudes!
À force d’entendre parler de solidarité, d’autonomie alimentaire, de la communication entre tout ce qui existe, des liens invisibles entre les gens, des histoires des gens qui ont tout changé dans leur vie pour être cohérent avec ce qu’ils découvraient, de l’illusion qu’est la vie, de la force des humains lorsqu’ils s’unissent pour vivre autrement, du comment les gens ont réussi à le faire… etc… des portes s’ouvrent et graduellement, les choses changeront toujours un peu plus. La peur du changement s’estompe.
Dans le cas de ce documentaire, voir deux jeunes se lancer dans l’aventure de produire un documentaire pour partager des solutions, c’est génial! Ils y ont apporté leur couleur et je crois que le monde a besoin d’entendre ces témoignages, de voir et d’entendre des gens oser tout pour choisir la vie. Finalement, ils auront pris 4 ans pour le réaliser, ce film… ce qui n’était pas prévu du tout. Cela a transformé leur vision du monde et de la vie. C’est certain que cela ne s’arrêtera pas là, car on ne peut plus retourner en arrière lorsqu’on avance sur ce chemin.
Évidemment, leur parcours est un peu le parcours de tous ceux qui en sont venus à vouloir vivre autrement. On s’y reconnait à un moment ou à un autre. Cela démystifie ceux qui ont peur d’oser… car oui, c’est normal à un moment donné de chercher notre place dans une société qui fabrique des consommateurs. Pour ma part, c’était clair à un certain moment donné de ma vie que je ne pouvais plus retourner dans l’univers de la publicité, car je n’adhèrerais plus à ce monde de surconsommation. Offrez-moi un million de dollars demain, et vous pouvez être certains que je n’irais pas m’offrir une auto de luxe ou une grosse maison avec un yacht!!! J’utiliserais cet argent pour me relocaliser en nature, de manière écologique, afin de vivre en autonomie. Ce que je veux dire, c’est qu’avec ou sans argent, on peut contribuer à changer les choses, car cela commence par une ouverture de conscience. À partir du moment où les gens ressentent et comprennent que nous ne sommes qu’un, plus rien n’est pareil! Comment peut-on laisser les peurs nous guider lorsque nous savons que tout cela n’est qu’illusion? On ne peut pas avoir peur de ce qui n’existe pas…! 😉
Le ressentez-vous ce courant puissant de beaux humains authentiques? Ressentez-vous que dans l’invisible, nous ne sommes plus seulement que quelques uns? Quelque chose se passe. Lorsque nous sommes nombreux à vibrer individuellement, ces énergies se rencontrent et créent une force réelle, quoique non visible. Plus nous nous concentrerons sur ce courant, plus il deviendra réalité pour une majorité.
Donc, un film comme cela, qu’est-ce que ça donne? En 1989, suite au visionnement d’un film, ma vie a complètement changé! J’ai quitté un poste de direction bien rémunéré pour partir découvrir le monde avec mon sac à dos! Comme quoi, un seul film peut bouleverser positivement une vie.
Ça nous encourage à continuer sur ce chemin qui n’est pas tracé d’avance et à comprendre que nous finissons par nous retrouver entre semblables. Si je rencontrais ces jeunes réalisateurs, je les serrerais dans mes bras et je leur dirais que leur film est 1000 fois plus intéressant qu’un blockbuster tel que le revenant! J’aurais aimé que le film dure beaucoup plus longtemps… encore et encore… Merci!
J’ai hâte que « Demain » prenne l’affiche au Québec!