Triple initiation

Ça fait 5 mois que je n’ai rien publié sur mon blogue! L’écrire, ça semble long. Je vous avais parlé du défi triple que je devais traverser après avoir sauté dans le vide en faisant confiance à mon ressenti. J’avais réussi avec brio la première partie, celle d’avoir quitté un emploi sans filet de sécurité en période de confinement et le travail que je souhaitais est venu à moi de manière surprenante.

La deuxième étape concernait mon auto. Je n’avais pas le choix que cela se règle avant la mi-janvier, pourtant à cause de la pandémie, j’ai eu droit à une exceptionnelle extension de mon contrat jusqu’à la mi-mai, et cela grâce au confinement! C’était, de mes trois défis, celui qui me stressait. Je ne voyais pas comment cela allait se conclure, mais toujours en moi je ressentais que je conserverais mon véhicule que j’appréciais. 5 jours avant la date limite, alors que je n’avais toujours pas trouvé de solution à mon problème, en revenant de chez ma mère, à deux régions de la mienne, ça m’a dit très fort d’aller faire une course à un magasin qui était sur mon chemin. Ça m’embêtait un peu parce que je n’avais pas prévu faire d’achats, je n’avais pas envie de voir de foule, mais ça revenait avec insistance. Un peu avant d’arriver, j’ai contacté une amie de ma région, avec mon téléphone main-libre, pour lui demander si elle avait besoin de quelque chose. En lui parlant, j’ai raté ma sortie. Cela m’a fait faire un très grand détour. Si bien que je me suis demandée si c’était bien mon intuition qui m’avait guidé à cet endroit. Sur place, je pensais y trouver un produit naturel particulier, mais il n’y en avait pas. Partout où je me retrouvais dans cette grande surface, ça me prenait un temps fou! Le caissier m’a demandé d’aller au comptoir pour les membres parce qu’il y avait un problème avec mon adresse, leur courrier revenait en disant que mon adresse n’existait pas. Je suis donc allée au comptoir pour les membres, et là encore, j’en ai eu pour 20 minutes minimum! À n’y rien comprendre! La préposée de comprenait pas ce qu’il se passait. Elle entrait mon adresse de 2 chiffres et quand elle la sauvegardait, c’est une adresse à trois chiffres complètement différents qui apparaissait! C’était dingue! Elle a dû contacter son superviseur qui n’y comprenait rien également. Quand je suis finalement sortie du magasin, je me sentais comme dans un film au ralenti. Dans le stationnement, j’ai vu une femme masquée qui me faisait penser à une amie de l’adolescence. J’ai dit son nom et elle m’a confirmé que c’était bien elle. Quand j’ai mentionné mon nom, son conjoint masqué s’est retourné étonné! J’avais devant moi la copine du frère de mon premier amoureux, laquelle vivait encore depuis 39 ans avec le frère de mon premier amoureux. Nous avons discuté dehors pendant une trentaine de minutes, avant que je ne doive les quitter rapidement, parce que la région que j’habitais avait encore un couvre-feu à cette période, et il me restait 1 h 15 de route à effectuer. Avant que je ne les quitte, sans que je ne pose de question sur mon ancien amoureux, son frère m’a dit que son frère était directeur des ventes pour le concessionnaire automobile XYZ depuis 2 ans! Je devais avoir l’air d’avoir vu passer un fantôme, parce que ce concessionnaire, c’était le mien! Il me restait 4 jours avant la fin de mon contrat! Je savais que la vie venait de m’amener sur un plateau la résolution de mon problème, car s’il existait une solution, cet ex qui m’appréciait beaucoup me la trouverait! Je le contactais le lendemain et pour vous faire une histoire courte, j’ai pu conserver mon auto, comme ce que j’avais ressenti. Alors le détour et tout ce qui m’a retardé dans ce magasin avait pour but de permettre la rencontre avec ce couple, afin que je puisse contacter une ancienne flamme qui allait régler mon problème! Une succession de synchronicités. Je ne vous ai pas partagé cela, parce qu’il me restait encore à trouver mon prochain chez-moi, là où j’allais habiter. Le défi était de taille!

Déjà, les prix ont fait un bond prodigieux à cause de l’exode des villes en confinement. Lorsqu’une annonce sortait, moins d’une heure après, plus de 80 personnes répondaient à l’annonce et ils faisaient des surenchères allant jusqu’à 300 $/ mois de plus que le prix du loyer déjà exorbitant, avec parfois des gens qui se proposaient de payer 6 mois d’avance! Les chats étaient souvent interdits! C’était complètement dingue! Il aurait fallu que je ne fasse que surveiller les annonces sur le web, alors que je devais travailler. J’ai malgré tout pu en visiter deux, mais les photos affichées n’étaient pas du tout comme la réalité. Très décevant! J’avais un défi supplémentaire, puisque dans mes critères, il fallait figurer que ma mère viendrait vivre avec moi. En effet, avec la crise et les mesures qui changeaient presque chaque jour, je ressentais la vulnérabilité de ma mère et nous avions donc décidés qu’elle viendrait vivre avec moi. L’offre était rare, les prix élevés, des fraudeurs mettaient des annonces de fausses locations. Dans la région où je voulais aller vivre, les gens se sont rués pour acheter des propriétés qu’ils se sont mis à louer au gros prix! Souvent ces maisons étaient déjà toutes meublées (ça ne me convenait pas du tout), donc encore plus chères. J’en avais marre de regarder les annonces plusieurs fois par jour et de me faire dire qu’il était trop tard, que c’était déjà loué.

Des amis me parlaient de me faire un plan B et même un plan C. Comment leur expliquer qu’à partir du moment où on sait qu’on ne contrôle rien et que ce que je cherche me trouveras, il ne peut y avoir de plan B, puisque ce n’est pas moi qui organise le tout! Un plan B supposerait que j’ai déjà un plan A.

Cela dit, ça ne m’empêchait pas de dormir, parce que si j’avais ressenti si fortement à l’automne que je devais partir, c’est que tout avait été prévu dans l’invisible. J’étais épuisée, mais confiante. Je devais quitter au plus tard le 30 juin et à la mi-juin, je n’avais toujours pas trouvé. Le vendredi 19 juin, alors que j’étais en pause lunch, j’ai vu sur Facebook une très jolie maison beaucoup trop chère et pas vraiment adaptée à nos besoins. C’était claire que ça ne convenait pas, pourtant une voix m’a dit d’écrire pour savoir s’il y avait une bain. J’écrivais la question tout en me demandant ce que je faisais là puisque ça ne convenait vraiment pas! En début d’après-midi, la dame m’a répondu oui. Ça ne changeait pas grand chose, elle ne convenait pas, pourtant je me suis retrouvée à lui demander ce qu’elle entendait pas semi meublé. Elle m’a donné un numéro de téléphone et me demandait de téléphoner, ce que j’ai fait. C’était un homme qui a répondu, et très rapidement, je me suis entendue lui dire que ça ne me convenait pas, que ce n’était pas adapté et c’était trop cher. Il m’a demandé ce que je recherchais, parce que, disait-il, il avait d’autres propriétés. En discutant, il m’a proposé une maison exactement dans la région que je recherchais, beaucoup moins chère, avec les critères que je recherchais, en forêt. J’ai demandé à visiter, mais il disait que ça n’irait pas avant le lundi, qu’il avait eu d’autres demandes pour cette maison… alors j’ai dis que j’avais peu de chance de l’obtenir dans ce cas. Et là, il m’a dit une phrases qui semblait être surlignée en jaune tellement elle ressortait de la discussion, le genre de phrase que moi j’aurais dis à quelqu’un. Si cette maison est pour vous, rien ne peut vous empêcher de l’avoir!

Mon double me parlait à travers lui! J’ai ressenti que je devais visiter cette maison avant tout le monde. Il m’a dit qu’il exigeait une enquête de crédit, puis nous avons discuté. Je le ressentais bien ce mec. Le courant passait. J’ai insisté et il m’a demandé dans combien de temps je pourrais y être pour visiter. Pas avant 1 h 30, je lui ai dis… Il m’a donné un lien pour aller voir les photos sur un site d’agence d’immeuble, m’a demandé de lui texter si ça m’intéressait toujours, et il me recontacterait après son meeting qui commençait.

J’ai vu les photos et j’ai su que je venais de trouver. Endroit paisible en pleine nature, accès à un lac etc… J’ai texté que ça m’intéressait et bien que nous n’avions pas fixé de rendez-vous, j’ai pris le reste de ma journée de congé, j’ai informé sur son répondeur le propriétaire que j’étais en route, de me contacter après son meeting. Je me trouvais culottée, mais je suis partie là-bas malgré une averse intense. Le genre de météo qui ne me donne généralement pas du tout envie de prendre la route, pourtant j’avais une énergie surprenante! Ça faisait plus de deux heures que je n’avais pas eu de nouvelles du propriétaire et une fois devant la maison, j’ai découvert qu’il y avait encore une pancarte à vendre et une boîte noire à code pour les clefs des agents d’immeuble! C’était suspect! Il y avait également un bateau dans l’entrée! J’ai téléphoné le proprio, mais il ne répondait pas. Je me suis garée dans le stationnement de l’épicerie du village, complètement paumée, à ne pas comprendre pourquoi ça m’avait poussé à faire tout ce chemin si c’était pour rien! Je me sentais comme si j’étais arrivée devant un mur, en ce sens qu’il n’y avait plus de direction. Je n’avais plus de signe, comme si j’étais arrivée à la bonne place, mais de toute évidence, j’étais là pour rien, sous une averse peu enviable! J’avais envie de pleurer et en même temps, je me sentais comme dans un film, tant je ne contrôlais rien.

J’ai recontacté le proprio sans afficher mon numéro et il a répondu! J’étais déçue, parce que je me suis mise à me dire que ça ressemblait vraiment à une arnaque. Il disait être encore en meeting jusqu’à au moins 21 heures. Il m’a dit que ça l’arrangeait que j’ai pris les devants, puisqu’il avait un emploi du temps de fou. Il m’a suggéré de retourner à la maison, de regarder si les clefs étaient dans la boîte à lettres. Si elles n’y étaient pas, de lui texter et il m’enverrait le code qu’il obtiendrait de l’agent d’immeuble. Il me demandait de le recontacter le lendemain matin. Il m’a dit que les textos ne cessaient d’entrer sur son téléphone pour cette maison. Je lui ai demandé où il l’avait affiché, ce à quoi il a dit qu’elle n’était annoncée nulle part, justement! Les clefs n’étaient évidemment pas là. J’ai fait le tour de la maison. Il ne m’a pas envoyé le code pour accéder aux clefs de l’agent. Je suis rentrée troublée, épuisée et déçue. Ce n’est qu’une heure quinze plus tard, alors que j’arrivais chez moi que j’ai reçu le code en texto! Ça sentait l’arnaque plein nez puisqu’il savait que j’étais parti depuis un moment! Sur le site de l’agence, c’était toujours à vendre, donc j’avais sans doute affaire à un des nombreux arnaqueurs. J’ai passé plus de 90 minutes assise sur le sofa à fixer le vide en silence, à ne rien comprendre puisque j’avais vraiment ressenti très fort que je devais aller là-bas! Comment avais-je pu me faire tromper par un arnaqueur sans le ressentir? Si je ne pouvais plus me fier sur mon ressenti, j’étais perdue!

Au matin, j’ai contacté l’agente d’immeuble qui m’a confirmé que la maison était à vendre! Je lui ai parlé de l’arnaque et elle m’a demandé quel était le numéro de téléphone. Elle m’a confirmé que j’avais bel et bien parlé au propriétaire qui possédait vraiment de nombreuses propriétés. Ouf! J’ai donc recontacté celui-ci et lui ai expliqué mes craintes et mon soulagement de savoir que ce n’était pas une arnaque. Parce que je m’étais déplacée pour rien la veille, et suite à notre conversation, il a accepté de me faire visiter la journée même. Quand il est arrivé, j’avais déjà pu visiter la maison en accédant aux clefs grâce au code. J’avais l’impression de le connaître cet homme et il a eu la même réaction qu’il m’a verbalisé. Pas un coup de foudre là! Une reconnaissance. Nous avons discuté un peu. Il m’a demandé de remplir un formulaire pour éventuellement faire une enquête de crédit, en me rappelant que d’autres gens l’avaient contacté avant moi, puis à un moment donné, il a sorti un bail qu’il a rempli et il m’a dit, elle est à vous la maison! Je vous fais confiance! C’était réglé et je repartais avec les clefs! Nous étions le 20 juin! Je venais de louer une maison qui n’était annoncée nulle part! Je félicite chaque jour mon double d’arriver à orchestrer l’impossible!

Il me restait 10 jours pour trouver un camion et des déménageurs, durant le période de pointe. En effet, au Québec, tout le monde déménage le 1er juillet! Ma seule chance était de déménager le plus vite possible. J’ai réussi à obtenir un camion le 23 juin à 17 heures et puisque le 24 juin est un jour férié, j’avais jusqu’au 25 juin à 8 heures am pour ramener le camion, au lieu de simplement disposer d’un bloc de 8 heures. J’ai loué le camion sans savoir si je trouverais de l’aide. J’ai rempli une partie du camion seule le mercredi soir, puis je n’ai eu l’aide du voisin de ma mère que le lendemain à midi trente! Ce fut physiquement très demandant, mais j’y suis arrivée! J’ignore encore où j’ai trouvé la force et l’énergie, puisqu’une fois le camion chargé et déchargé à destination, je repartais pour aller charger le même camion chez ma mère et le décharger en pleine nuit seule au nouvel endroit. Non seulement je ne sais pas où j’ai trouvé la force, mais en plus, étrangement, ce soir-là, les moustiques étaient absents malgré une fine pluie.

J’ai eu une journée de 30 heures, mais j’ai pu ramener le camion avant l’ouverture du magasin. J’ai réussi le défi, malgré des délais courts. C’est donc une triple initiation que je viens de vivre. Le point commun à tout cela, c’est que RIEN n’est plus important que le ressenti, même quand les apparences semblent indiquer le contraire.

C’est d’ailleurs notre meilleur allié avec ce que nous réserve la vie dans les prochains mois et prochaines années. Malgré ce que vous entendrez, malgré ce que vous verrez, faites confiance à ce qui vient de la région du cœur. Faites taire le mental et l’analyse. Osez faire confiance à ce qui est invisible, mais pourtant plus réel que vous ou moi!

J’ai ressenti la fatigue après que la tension soit retombée et ce n’est que cette semaine que je retrouve l’envie d’écrire…

Je suis enfin de retour!

par Toutarmonie

Concrétisation d’une intuition

Il y a quatre jours, dans ma publication Une histoire d’amour, je vous expliquais comment j’avais sauté dans le vide (au figuré) avec pour seul parachute ma foi en ce qui me guide, en quittant un travail en temps de pandémie. Appelez-le intuition ou petit voix si vous préférez, moi je le nomme mon « double ». Ne pas confondre non plus avec des voix dans la tête, car ça viendra plutôt de la région du cœur. Vous pouvez l’appeler Dieu, si vous voulez, mais cette force n’est pas extérieure à vous, elle est vraiment en vous. Je venais donc de passer une entrevue d’une heure pour un poste que je ressentais comme s’il était déjà le mien. C’était vraiment très fort. Je vous ai parlé de mon impatience et de ma joie quand j’ai découvert que je n’avais tout simplement pas reçu le courriel de convocation qu’ils avaient envoyé.

Quatre jours plus tard, je recevais un autre courriel pour une deuxième convocation. Deux candidates s’étaient démarquées et ils souhaitaient pousser plus loin avec une 2e entrevue le lendemain. Ce n’est pas tout de ressentir, il faut aussi passer à l’action en fonction de ce qu’on ressent. Sur le coup, il y avait la joie de faire partie des deux personnes sélectionnée et le mental qui disait; « Ah tu vois, ce n’est pas encore dans la poche! » Il faut constamment se souvenir que quand ça vient du mental (de la tête) c’est un désir de notre cerveau de reprendre le contrôle sur quelque chose que nous ne contrôlons pas de toute façon. Bien entendu, certains diront que cela dépendra de MES performances, mais j’aurais eu beau me préparer encore et encore, je n’avais aucune idée ce qu’ils allaient me demander. Au final, ce qui doit arriver arrivera. J’ai fait ce que je fais le mieux, je me suis connectée sur mon ressenti pour tenter de prévoir où se situeraient leurs questionnements. J’ai exploré en moi ces zones et je n’ai finalement rien préparé de particulier. Ça aurait sonné faux et je n’avais aucune certitude sur ce qu’ils allaient me demander. Je devais surtout me concentrer sur mon état d’être. Une amie m’a téléphoné et juste en discutant, j’ai eu la direction que ça allait prendre, car les hasards n’existent pas. J’allais me contenter d’être moi en toute authenticité. J’étais la première à passer. L’entrevue a duré 1 h 30 et c’était génial! Quand ce fut terminé, je me sentais très sereine et j’étais très confiante que j’aurais ce poste. Cela s’est effectivement concrétisé quelques heures plus tard. J’ai été choisie! YOUPPI! Ce n’est qu’un emploi vous direz-vous peut-être, mais non. C’était beaucoup plus que cela pour moi. Je vous explique.

Tout le contexte, d’un point de vue logique et analytique, était une situation pratiquement impossible. Je ne vous ai pas tout raconté (et ne le ferai pas), mais les enjeux étaient BEAUCOUP plus gros et complexes que ce que je vous ai raconté. Quitter un emploi en temps de pandémie, alors que le chômage ne fait qu’augmenter, était à lui seul un enjeux énorme, surtout qu’en démissionnant, je n’avais pas droit au chômage. Je n’étais pas prête non plus à faire n’importe quoi comme travail. J’avais en réalité des critères très très très précis qui limitaient ÉNORMÉMENT les possibilités. Je voulais aussi quitter une région avec une vision très claire de la nouvelle région où je voulais aller et du type de maison que je voulais. Il y a une grosse pénurie de maison à louer et même à vendre là où je me dirige. Il y a de grosses surenchères en ce moment au niveau immobilier. Une vraie folie! Je ne pouvais pas vraiment trouver de maison tant que je n’avais pas trouvé de travail, car évidemment, personne ne veut louer à quelqu’un qui n’a plus de revenue. De plus, il y avait aussi un enjeu au niveau de mon véhicule. Alors c’était la totale. Travail, maison, région et auto! Tout était en changement et je risquais de tout perdre. TOUT. Sans parler qu’en raison de la pandémie, tout change aussi tout le temps et on se dirige tout droit vers une grosse crise économique. C’est d’ailleurs à cause de tout cela que j’ai tant hésité, mais en moi ça hurlait de passer à l’action. Je l’ai fait!

Qu’est-ce qui m’a convaincu d’écouter ma voix intérieure et d’agir, alors que tout était contre moi? C’est quand je me suis souvenue que TOUT ce que nous voyons avec les yeux est une illusion et que ce n’est pas nous qui contrôlons la partie. Si j’avais cru ne serait-ce qu’un tout petit peu devoir organiser tous ces changements, j’en aurais été sincèrement incapable. Tous les synchronismes que cela implique est impossible à gérer d’un point de vue « humain ». J’ai fais ce grand saut parce que JAMAIS mon double ne m’a laissé tomber. Il prend parfois des chemins étonnants, mais le résultat est toujours impressionnant. Il possède une précision chirurgicale, tout comme le vôtre! Je peux très bien comprendre que vous ne compreniez pas ce que je viens de vous dire et que ça ne fasse aucun sens pour vous, mais je vous jure que le jour ou vous aurez compris cela, plus rien ne vous fera peur.

ILLUSION

Ça commence par un profond respect pour la vie et de ce qui vous habite. Puis, vous devez ressentir en vous avec toutes les fibres de votre être ce que vous voulez comme si vous l’aviez. Ce n’est pas de la visualisation. C’est de la foi. Si je le vois en moi, c’est que ça existe déjà. Si je ne le vois pas, vaut mieux passer à autre chose. Je ne pourrais souhaiter voir atterrir un hélicoptère chez moi, si cela n’est pas quelque chose qui résonne profondément en moi. Ce serait peine perdue. Vous ne savez pas comment cela se concrétisera? Pas grave, puisque de toute façon, c’est votre double qui va tout mettre en place pour que ça arrive. Attention, il ne suffit pas de rester les bras croisés, il faut rester connecté et passer à l’action en fonction de ce qu’on ressent. Si vous pensiez aller vers le nord, mais que ça dit fort d’aller vers le sud, vous allez vers le sud. Aussi précis que cela. Ça se pratique et plus vous l’expérimentez, plus vous développez votre confiance en vous.

Ensuite, il faut lâcher prise. C’est le plus difficile. S’accrocher à rien et rester ouvert au changement. Faire ce qu’il faut pour rester connecté et conserver le bon état d’être est ESSENTIEL. Ça veut dire que quand vous sautez dans le vide, vous vous tenez loin de tous ceux qui tenteront de vous faire peur, de vous ramener dans votre tête et de rationaliser ce que vous faites. Quand je vous en ai parlé, ça faisait déjà un mois que j’avais fait le grand saut et j’avais ressenti en moi le signal que ce n’était qu’une question de jours. Si vous ne maîtrisez pas encore tout cela, attendez idéalement que ça se soit concrétisé pour ne pas ébranler votre foi. Il n’y a pas de petit ou gros doute. Un doute est un doute.

Il y a autre chose qui rend l’obtention de cet emploi si précieux. Déjà parce que le type de travail que je recherchais se compte presque sur le bout des doigts et que je sais que tout ce que j’ai fait à ce jour au niveau professionnel et dans mon cheminement personnel me préparait à ceci. Je ne peux vous en dire plus, mais je sais que je contribuerai à faire une différence. De plus, les détails très particuliers de ma demande, que je ne vous ai pas partagés, sont tous là! C’est exactement comme lorsque j’avais acheté un hamac il y a cinq ans en prévision de mon projet de vivre en campagne et que la maison que j’ai trouvé avait déjà des crochets aux arbres pour accrocher mon hamac au bord de la rivière! Précis jusque dans les moindres détails. Quand ça se concrétise, vous comprenez que les seules limites qui existent sont celles que vous vous mettez. En bonus, vous n’aurez plus peur de la mort, parce que vous vous sentirez plus vivant que jamais et accompagné.

Une amie qui me connait depuis l’adolescence, avec qui je discutais au téléphone après ma première entrevue me disait que j’étais surtout chanceuse, car elle sait que ce genre de situation impossible m’est souvent arrivée. Je me souviens aussi qu’à une certaine époque, un amoureux me disait que j’étais une sorcière et un autre me prenait pour une extra-terrestre. En gros, ce qu’ils me disaient, c’est que ces synchronismes c’est juste à moi que ça arrivait. Que tout le monde ne peut pas vivre cela. Si j’avais la grosse tête et que je souhaitais nourrir mon égo, je leur dirais que cela est vrai. Seulement je leur mentirais, parce que nous avons tous cette capacité. TOUS. Est-ce que tout le monde est rendu là dans sa vie, non, ça je vous l’accorde. Cependant nous avons tous en nous ce qu’il faut. Encore faut-il le souhaiter…

Entendez-vous? C’est mon prochain chez-moi qui est en route vers moi… Il sera encore mieux que je ne l’imagine. Vous devriez voir la précision de la liste concernant cette maison!

Allez je file me coucher, je suis épuisée et il est tard.

À bientôt,

Toutarmonie

Entre toi et moi

Toi qui me lis, oui toi qui par hasard (ou pas) parcours ce texte, comment vas-tu? Je rectifie, comment te ressens-tu?

Tout part en vrille sur notre planète qui éternue et toi tu es là, témoin et acteur de ce grand tout. Te questionnes-tu? Tu cherches peut-être même un sens à ta vie. Chaque jour apporte son lot d’informations véridiques ou pas, tu ne le sais plus. Qui croire? Auras-tu encore un boulot dans un mois? Peut-être même que tu es sans emploi depuis le début de cette pandémie. À moins que tu n’aies plus un moment à toi depuis le printemps, car chaque jour, tu dois faire face aux nouveaux défis.

Au début, tu as écouté à peu près tout ce qui se disait sur l’évolution de la pandémie, puis las(se) que tout le monde exprime son opinion, las(se) d’un trop plein d’informations, tu t’es graduellement déconnecté(e) ou désintéressé(e) des médias, puis tu t’es peut-être mis(e) à t’entendre toi. Est-ce ton cas?

Bye bye la sécurité, plus de certitudes, plus de patience, plus de possibilités de planifier quoi que ce soit. Tu vis peut-être de la peur aussi. Peur de tomber malade, peur de perdre un proche, peur de ne plus pouvoir subvenir à tes besoins, peur d’être seul(e), peur de manquer de temps, peur de mourir…

Confiné(e) avec toi-même, tu te questionnes?

Et si tu avais vécu tout cela pour en arriver là? Pourquoi, me demandes-tu? Eh bien pour enfin pouvoir te regarder tel que tu es. Revisiter tes rêves oubliés. Vivre ce que tu devais vraiment vivre ici. Qu’est-ce que ça donne puisque tout va de travers, te dis-tu? Et si tout éclatait justement parce que, tête baissée, nous avons voulu contrôler nos vies et tout ce qui nous entoure? Et s’il suffisait de profiter de ce moment pour nous libérer de nos chaînes et voler pour de vrai?

Vivre sa vie devrait se faire comme lorsqu’on crée, c’est-à-dire écouter ce qui monte sans l’analyser, le ressentir et passer à l’action avec toute la foi en notre ressenti. À ce sujet, j’ai une petite anecdote banale à te raconter. Il y a une vingtaine d’années, j’accompagnais ma mère à un rendez-vous pour une consultation avec une dame que je ne connaissais pas vraiment. La veille, une voix me disait de lui apporter une grande statue de bois à moi représentant le dieu de la fertilité, que j’aimais beaucoup. Je me l’étais procuré chez un artisan local sur une petite île au milieu de l’océan Pacifique, à Rarotonga. Pourquoi lui donnerais-je ma statue? Ça ne faisait aucun sens. Je l’aimais beaucoup cette statue, non pas question! Cela revenait avec insistance, si bien qu’au matin, résignée je l’ai emballée et apportée à la dame. Je me trouvais complètement timbrée. Quand je suis arrivée, je lui ai expliqué ce qui c’était passé et je lui ai offert le cadeau. Émue, visiblement troublée, elle a ouvert le sac et m’a avoué que c’était le jour de son anniversaire! Peut-être que dès le jour où j’ai acheté cette statue, il était prévu que je la lui donne. Je ne le saurai jamais, mais je sais que si je ne l’avais pas fait, je ne serais pas sentie bien. Ça n’avait pas d’impact sur ma vie, mais ça m’a semblé en avoir un pour la dame.

Combien de fois tu as refoulé de telles pulsions en toi, parce que cela te paraissait illogique?

Ce sont parfois des détails, mais ceux-ci nous prouvent chaque fois que la connexion entre ce qui nous guide et nous-même est toujours active. Ces moments sont rassurants en quelque sorte, car cela nous permet de valider que ça fonctionne toujours, un peu comme de surveiller si sa connexion WI-FI est active.

Il y a quelques jours, j’ai ressenti une forte pulsion d’aller acheter des crayons comme celui que j’utilisais pour écrire durant mes vacances. Je les apprécie beaucoup. Alors j’ai voulu repousser cette idée en ne voyant pas d’urgence de sortir, mais cela revenait avec persistance. Comme je n’analyse plus ce genre de « requête » invisible, j’y suis allée et je suis revenue chez-moi avec 4 crayons, tant qu’à faire. Ce soir-là, quand mon crayon s’est subitement arrêté d’écrire, que j’ai dévissé le capuchon pour constater qu’il était complètement vide, je souriais en remerciant pour m’avoir fait acheter d’autres crayons en matinée. Tu me diras que cela n’aurait pas été la fin du monde non plus si je n’étais pas allée en chercher parce que je devais sûrement avoir d’autres types de crayons chez-moi. C’est vrai, mais très souvent, ces intuitions, ces pulsions intuitives qui proviennent du cœur (par opposition au cerveau) nous indiquent des chemins essentiels à notre cheminement et notre bonheur. Nous croyons que nous contrôlons nos vies alors que c’est tout le contraire.

Le problème, c’est que si nous étouffons ces informations, petites ou grosses, elles bloquent le canal et la communication. On finit par ne plus les entendre, alors je te propose ceci aujourd’hui:

Que dirais-tu en 2021 de porter attention à ces pulsions/intuitions et d’avoir confiance en celles-ci? Elles ne surviennent jamais pour rien. Nous devons seulement faire confiance à la vie pour la suite. Ça te parle? Moi je ne pourrais pas vivre sans elles. Chaque fois que j’ai osé suivre ces appels, que j’ai osé me lancer sans savoir comment cela allait se concrétiser, ce fut une succession de synchronismes dignes d’un film. La vie n’est pas ce que nous voyons. Elle est bien plus que cela. Nous aimons nous donner du crédit, mais en y réfléchissant bien, j’ai constaté récemment que toutes les choses formidables qui étaient survenues dans ma vie n’étaient pas de mon fait. Elles s’étaient présentées à moi comme par magie, je te dirais. Plus nous tentons d’organiser les choses, de décider des délais, plus nous voulons forcer les choses, moins elles se produisent. Nous ne pouvons pas contrôler ce qui nous contrôle… Jamais.

C’est ce que je te souhaite pour 2021… suivre ton intuition au-delà de la logique, au-delà des apparences, au-delà de ce qu’en pense ton entourage. Plus tu le feras, plus tu développeras une complicité avec cette dimension invisible de toi, laquelle est plus réelle que ce que tu vois avec tes yeux.

Bonne année 2021 à toi et à ce qui te guide intérieurement!

Toutarmonie

Avez-vous le choix?

Combien de fois entendons-nous ces mots?

Je n’ai pas l’choix!

Oh si je pouvais!

Comme tu es chanceuse, c’est mon rêve!

J’aimerais être à sa place!

Si j’avais le choix…!

Avons-nous le choix ou nous sommes tout simplement victimes d’une sorte de karma? Je préviens les inconditionnels du karma, moi je n’y crois pas. Aucune âme de choisirait de revenir dans une forme pour payer pour ce qui s’est passé dans d’autres vies avec d’autres formes. Elle aura certes des défis à surmonter et se servira de ses expériences passées pour tenter de faire mieux avec vous dans cette vie-ci, mais personne d’entre nous n’est emprisonné dans un moule de vies passées. Cela signifie que nous pouvons choisir. Oui oui, choisir!

Je parle de choix de vie, vous l’aurez compris, pas de votre grandeur ou de la longueur de vos doigts. Au début de ma vingtaine, j’avais laissé un excellent emploi (un poste de cadre) pour partir faire le tour du monde à sac à dos. Combien de fois je me suis fait dire, « Oh, c’est mon rêve! Chanceuse! » ou « Ah! si j’étais millionnaire, moi aussi je partirais. » Tout d’abord, il faut savoir que je n’avais pas d’économies quand je suis partie parce que je venais de commencer ma jeune vie d’adulte et je n’avais pas de parents fortunés non plus. J’avais ressenti le besoin de partir et j’avais fait ce choix. En faisant des choix ressentis, c’est comme si nous orientions une sorte de boussole intérieure vers les moyens pour les réaliser. L’argent est venu à moi de manière surprenante. Cela dit, pour partir, il m’avait tout de même fallu ne pas rester accrochée à un emploi très payant dans lequel j’excellais et à un statut social. J’avais tout vendu pour partir et je me lançais dans le vide. J’ai dû ne pas tenir compte des commentaires du genre « Oui, mais à ton retour, tu ne trouveras peut-être pas un travail aussi bien! ». Mon père me disait que je devrais continuer de gravir les échelons et une fois à la retraite, ce serait le moment pour moi de voyager. Je n’étais pas d’accord. En aurais-je encore envie (ou la capacité physique) à ma retraite ou me rendrais-je jusque là? Plus encore, si j’avais ce ressenti si puissant de partir, c’est que c’était le bon moment pour le faire. Je savais bien qu’à mon retour d’un tel voyage, je n’aurais sans doute plus envie de faire le même travail. Ce voyage m’a effectivement transformé et a teinté tout le reste de ma vie. Cela dit, ce n’était pas de la chance, mais un choix que j’avais fait.

Vaut-il mieux passer sa vie à critiquer: un partenaire qui ne nous convient pas, un emploi que nous n’aimons pas, une habitation qui ne nous ressemble pas; des liens familiaux qui ne nous conviennent pas?

Cela demande du courage, je vous l’accorde, car quelque soit le changement que vous souhaitez, il comporte certains risques ou certains renoncements. Vous n’aurez jamais la garantie de revenir d’un voyage. Vous ne pouvez être assuré que le nouvel emploi convoité sera plus agréable. Si vous laissez votre partenaire, vous ne savez pas si vous rencontrerez quelqu’un de mieux et il y a une possibilité que vous soyez seul.e un bout de temps.

Ce que je peux vous dire de mes expériences, c’est que si vos choix sont vraiment motivés par un ressenti intérieur, alors vous ne pouvez pas vous tromper. Ces choix vous guideront vers ce dont vous avez besoin. Les choix rationnels peuvent mener vers un résultat, mais pas nécessairement vers le bonheur.

Facile à dire, me direz-vous, mais quand on a des enfants, on ne peut pas faire ce qu’on veut! Vraiment? J’ai rencontré lors de mes voyages des couples aux revenus modestes avec de jeunes enfants et cela ne les empêchait pas de faire ce dont ils avaient envie. D’ailleurs, ces enfants étaient vraiment « allumés »et ouverts aux changements. Ils ne faisaient pas semblant de vivre, ils vivaient pleinement. Des familles ont laissé derrière elles des pays en guerre dans l’espoir d’un avenir meilleur. N’est-il pas mieux en effet de faire ce qu’il faut pour cesser de vivre dans la peur, même si cela comporte des risques?

Vous avez trop de dettes? Il est aussi possible de faire faillite, si vous en êtes rendu là! Vous avez des liens familiaux malsains? Vous pouvez mettre un terme à cela aussi. Certaines personnes donnent en adoptions leur enfant parce que cela ne leur convient pas. Nous n’avons pas à les juger, car cela est sans doute mieux ainsi pour l’enfant. Tout est possible. Chose certaine, personne ne sait mieux que vous ce qui VOUS convient ou ne vous convient pas. Mieux vaut oser le changement que de s’enlever la vie.

On ne rend service à personne à mettre de côté nos besoins. Plus on fait ce qu’on ressent devoir faire, plus nous vibrons. Plus nous vibrons, plus cela transforme notre quotidien positivement. Vous rêvez de vivre en nature? Alors, allez-y! Je l’ai fait, parce que cela m’interpelait. Cela m’a pris quelques années, mais je n’aurais pas pu rester en ville même avec un salaire six fois plus élevé. J’ai laissé derrière moi ma fille (alors jeune adulte) et ma mère, mais les liens et l’amour demeurent toujours. Aurais-je dû m’en priver pour être plus disponible? Nous ne sommes pas venus vivre notre vie pour les autres. Mes proches sont heureux quand ils me savent heureuse. Eux aussi font leurs propres choix.

La peur est ce qui empêche les gens de passer à l’action. Bien des gens sont devenus experts à se trouver des raisons de ne pas changer ce qui ne leur convient plus. Les aventuriers ne sont pas sans peur, mais ils ne s’y arrêtent pas et ils les dépassent. Sans doute savent-il, eux aussi, que lorsque nous faisons nos choix avec notre les fibres de notre être, la vie nous aide à les concrétiser.

Il y a plus de 5 ans, je souhaitais de tout cœur rencontrer une personne que je connaissais, mais je ne savais pas où elle travaillait, ni dans quelle ville elle vivait. J’ai demandé à mon « double » (mon guide intérieur) ok, là je ne sais pas comment y arriver alors aide-moi s’il te plaît, si je dois rencontrer cette personne à nouveau. Quelques semaines plus tard, j’apprenais par un concours de circonstances très particulier où cet homme travaillait. Presque 1 an après, alors que je repensais à cette personne, je me suis retrouvée face à un détour de la route, suite à un accident mortel (dans lequel je n’étais pas impliqué), et de détour en détour, perdue sur un rang de campagne, j’avais demandé mon chemin à un homme qui ramassait son courrier devant sa boîte à lettres au bord du chemin et Oh surprise, c’était lui! C’était digne d’un film et rien que d’y repenser, je ressens toute la magie de ce moment. J’avais voulu cette rencontre de toutes mes forces et la vie me l’avait envoyé, même si ce n’était pas quelqu’un pour moi. Je le sus plus tard, quoique si je suis là, à vous raconter ce moment magique, c’est qu’il fut mémorable et digne de mention. Jamais je n’oublierai que ce qui me guide a accès à des ressources infinies et peut tout faire.

Alors je ne peux que vous encourager à dépoussiérer vos rêves, à faire des choix et à les refaire autant de fois que vous ressentez que cela est nécessaire. Il n’est écrit nulle part que vous devez vivre à la même place toute votre vie, ou que vous devez vous limiter. Si votre rêve nécessite des moyens que vous n’avez pas, laissez votre double s’en charger et faites-lui confiance surtout. À partir du moment où on fait un choix, on peut arriver à être créatif pour concrétiser notre projet. Évidemment, il faut rester à l’écoute, même lorsque ce que vous entendez semble étrange. Si ça vous dit de tourner à gauche, peut-être y aura-t-il un cadeau pour vous au bout de ce chemin…

Nous ne sommes pas ici pour faire du temps. Nous sommes ici pour vivre pleinement et rayonner.

Bon weekend à tous!

Toutarmonie

L’adaptation au changement, un besoin essentiel

Cette photo fut prise très tôt un matin de la semaine dernière, où je devais exceptionnellement aller travailler à Montréal à une grande exposition. Le panorama était magnifique!

Cette route d’où jaillit une lumière me fait penser à la vie. Nous avançons vers quelque chose de lumineux, du moins l’espérons-nous. Nous n’avons pas de livre d’instructions ni de plan à suivre. Le seul guide que nous ayons est notre précieux ressenti, lequel est connecté à quelque chose de plus grand que nous. Nous ne connaissons pas à l’avance les sorties à prendre et lorsque nous sortons, nous ne savons pas combien de temps nous nous y attarderons. Un jour, nous savons tout simplement que nous devons reprendre la route.

Sans doute est-ce là tout le charme de la vie. Si nous savions tout à l’avance, où serait l’intérêt? Le but n’est pas du tout la destination finale, mais le voyage. Je pense que l’étape suivante à cette vie sera d’autant plus intéressante que notre bagage d’expériences et de connaissances sera bien rempli.

bandeau roses

Malgré tout, l’Humain cherche à se sécuriser, il demande des garanties, il s’accroche quand il craint ne pas pouvoir trouver mieux. Il a peur du changement. Est-ce dans notre nature? Je ne le crois pas. Je pense que la société telle qu’elle existe nous le fait croire, afin de mieux nous faire avaler son contrôle sur nous.

L’Humain a des ailes, mais il les utilise si peu souvent qu’il en vient à les oublier. Quand dans sa vie, il ose les déployer, il passera possiblement le reste de sa vie à revivre ce moment unique. Il y a fort à parier qu’il n’osera pas souvent ainsi dans sa vie. Nos vies sont pourtant faites de rencontres, de départs, de débuts, de fins, de recommencements, mais l’élément qui nous permet d’être heureux et de nous enrichir de nos expériences est notre adaptabilité au changement. Si l’on refuse le changement, on ferme des portes intérieures. Accepter le changement, c’est aussi ce qu’on appelle le lâcher prise.  Pour accepter de changer, il faut savoir laisser quelque chose derrière, avec la confiance profonde que ce qui vient sera encore mieux. Nous ne laissons pas toujours des choses ou des gens que nous n’aimons pas. C’est même souvent le contraire.

J’ai la certitude que si je n’avais pas eu cette facilité au changement dans ma vie, je n’aurais pas pu vivre le quart de tout ce que j’ai vécu à ce jour. Il faut aussi pour cela être imperméable aux gens qui tentent de nous dissuader de changer, de partir ou d’évoluer. Plus nous acceptons le changement, plus la vie nous donne.

J’avoue cependant que cela n’est pas toujours facile. Pour une raison que j’ignore, il arrive parfois qu’on refuse d’accepter, mais cela ne nous apporte généralement rien de bon.

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Je vous écris cela parce que je ressens depuis l’automne que je vais déménager. J’ai résisté longtemps à officialiser la chose, ne sachant pas encore où j’allais, mais je sais aussi que c’est lorsque nous passons à l’action que les synchronismes s’enchaînent. C’est donc officiel depuis mercredi dernier, même si je ne connaissais pas la suite. Malgré mon habileté au changement, j’ai passé 3 jours sur 4 du long weekend de Pâques à apprivoiser le fait que j’allais quitter ce coin de nature que j’adore. Il faut savoir faire le deuil de quelque chose pour se permettre d’apprécier ce qui s’en vient et ouvrir nos portes intérieures.

Déjà, les synchronismes et les signes se succèdent me permettant de voir ce que la vie me réserve pour la suite… Du grand vol plané comme c’est souvent le cas lors de périodes de changements. Du lâcher prise à l’état pur. Je vous dirai simplement à suivre…

Toutarmonie

Prêt-à-croire – virtuel et réalité confondus

Le restaurant qui n’existait pas

Peut-être avec-vous entendu parler de cette histoire d’un homme qui a réussi à ce que son restaurant The Shed at Dulwich se classe #1 des restaurants de Londres au palmarès de TripAdvisor, alors qu’en fait, son restaurant n’existait même pas! Si vous n’avez pas entendu parler de cela, voici la vidéo de l’histoire. Rejoignez-moi ensuite, car je poursuis la discussion.

 

Évidemment, cela fait réfléchir. Mes amis informaticiens me disent de prendre l’habitude de regarder les « reviews » avant d’acheter un produit, afin d’avoir une meilleure idée de la satisfaction des utilisateurs. Imaginez qu’un entrepreneur voulant faire mauvaise presse à un commerçant agirait comme l’a fait cet anglais, en manipulant les critiques. L’inverse est aussi possible, qu’un produit semble extraordinaire dans les commentaires (comme ce restaurant) alors qu’il n’en est rien! Pas besoin d’aller bien loin pour comprendre cela, puisqu’il suffit de regarder les entreprises de boissons gazeuses et de restauration rapide (pour ne nommer que celles-là) pour constater que les gens ne consomment pas leurs produits pour leurs bienfaits, mais plutôt pour « l’image » que les publicités leur suggère. C’est le propre de la publicité. On parle ici de consommation, ce qui n’est pas le point qui m’intéresse vraiment dans cet article.

Prêt-à-croire

Le web permet de merveilleux échanges, parfois même au-delà de nos espérances (quoique… ). Le danger vient du fait que ce que nous regardons est contrôlé. À notre insu, des gens décident de ce que nous lirons et orientent notre pensée. Il existe de plus en plus de « fake news » qui bernent même la presse traditionnelle. Des entreprises vont augmenter le nombre de « j’aime » de vos publications sur vos médias sociaux moyennant une somme d’argent! Autant dire que si les gens payent pour cela, c’est que le nombre de « j’aime » influence l’opinion des gens! Les photos sont, elles aussi, couramment manipulées, si bien que vous pourriez vous retrouver à pique-niquer avec le pape sans grande difficulté. Un jeune avait fait croire qu’un enfant avait été enlevé par un aigle royal dans un parc de Montréal, grâce à un montage. Plus de 20 millions d’internautes avaient vu cette vidéo en 48 heures, sans jamais savoir que cela n’était jamais arrivé. Cela devient de plus en plus un casse-tête pour bien des gens. J’ajouterais que l’impopularité des religions a fait naître un substitut à celle-ci: les médias sociaux. Les gens sont prêts à croire à n,importe quoi. Ajoutez à cela le fait que de plus en plus de gens ne prennent même pas le temps de lire un article pour le partager ou le commenter! Nous sommes à l’ère du prêt-à-croire! La question qui surgit alors est « Qui croire? »

Comment s’en sortir

Ce que je m’apprête à vous dire ne plaira pas au plus rationnels d’entre vous.

Que ce soit nos politiciens, les entreprises ou les médias, tous nous bombardent d’informations. On nous présente des scandales qui n’en sont pas, mais peu n’importe, car une fois qu’il a montré le bout de son nez, les gens ont déjà jugé les personnes concernées, que les propos soient fondés ou pas. Si l’industrie du lait bat de l’aile, alors sitôt on voit apparaître une étude discréditant le breuvage de soya. On entend alors des commentaires du genre « Le lait n’est pas bon, le soya n’est pas bon, que boirons-nous? » Ce n’est qu’un exemple parmi plusieurs. En fait, la réponse est en vous! Hey oui, la p’tite voix qui vous dit « Ben voyons donc! » même quand ça sort de la bouche d’un élu (et je vous entends penser avec justesse « surtout lorsque ça vient de la bouche d’un élu!« ). Intérieurement, vous pouvez faire la part des choses. C’est un langage qui a été perdu pour bien des gens, mais qui se retrouve, avec de la pratique.

La confiance en ce qui monte (que plusieurs nomment l’intuition) vient en effet avec la pratique. Plus vous lui faites de la place, plus vous savez la reconnaître et plus vous lui faites confiance. La confiance que vous accorderez à cette voix intérieure vous ouvrira les portes à une meilleure communication à ce niveau. Est-il possible que des gens n’aient pas cette petite voix? Non. Par contre, il y a des gens fermés à ce qu’ils sont vraiment. Leur mental voulant tout contrôler, il ne traduit pas ce que leur souffle leur voix intérieure.

prisonnier de soi meme
Crédit: source inconnue

Cette voix surgit spontanément. Ce n’est pas une analyse. C’est plus comme une image, une certitude, ou même parfois comme une main qui nous dirige à gauche, plutôt qu’à droite. Avec la pratique, ça peut devenir un dialogue parfois. Ce qui est rassurant, c’est que cette « voix » connaît des réponses que notre mental ne connaît pas.

Au début de la période des Fêtes, ma fille m’a texté pour me demander « devine qui je viens de voir au marché Jean-Talon?« . Mon mental a tout de suite pensé à un ami qui m’avait téléphoné la veille pour me donner de ses nouvelles en me disant qu’il était à Montréal pour les Fêtes. Ma petite voix intérieure m’a soufflé très fort le nom d’un chanteur de la relève! Je n’avais aucune raison de penser que ce chanteur était au marché public! Ma fille étonnée a dit « Comment as-tu su? ». Moi je ne le savais pas, mais ce qui me guide le savait. Si ma fille qui connaît pourtant cette connexion que j’ai avec ce qui m’habite était quand même surprise, je peux imaginer que cela puisse sembler farfelue pour plusieurs d’entre vous. Évidemment, cela semble ésotérique, mais c’est tout de même comme cela que ça fonctionne.

Peur de quoi?

Je crois que la raison pour laquelle tant de gens s’étourdissent avec 1001 choses, c’est justement pour ne pas entendre cette voix. Ces mêmes personnes qui s’impatientent de ne rien « entendre » sont souvent les mêmes qui inconsciemment ne veulent pas se retrouver seule avec elle-même, parce qu’à partir du moment où s’établie cette communication, il faut savoir accepter des choses que nous ne sommes pas toujours prêts à accepter. Cela peut aller très loin parfois. Ce qui est bon à savoir c’est que si on s’ouvre à cette voix et qu’on accepte ce qui vient avec, les synchronismes dans nos vies se succèdent. Des synchronismes parfois dignes d’un film hollywoodien!

Êtes-vous prêt?

par Toutarmonie

Un ours polaire copain avec un homme

Dans le même élan que cette merveilleuse complicité entre un dauphin et un homme, voici un homme qui est le grand copain d’un ours polaire! Ils se font des câlins, nagent ensemble, se font presque des bisous! Que dis-je, ILS SE FONT DES BISOUS! Vous me direz que c’est parce que cet ours fut adopté à l’âge de six semaines, mais il n’en demeure pas moins que c’est une ours polaire! Fantastique!

Toutarmonie

Funambules des étoiles

Je partage avec vous cette autre publication du Passeur. Un beau texte que je vous recommande…
Publié le 10 août 2011 par Le Passeur

Par le Passeur.

Ceux qui ne voyaient rien commencent à entrevoir et nous voilà arrivés à un point où il importe plus que jamais de discerner l’essentiel du superflu. Le superflu, c’est bien entendu l’attachement aux multiples manifestations de la dualité en soi, mais ce sont aussi toutes les prévisions et les hypothèses plus ou moins catastrophistes qui surgissent ça et là pour nourrir les incessantes questions de notre mental. Paradoxalement, ces questionnements ne sont pas inutiles s’ils nous aident à avancer vers la compréhension que nous pouvons finalement nous en passer. Ils ont été une étape nécessaire. Mais si nous demeurons attaché à vouloir en savoir toujours plus sur l’avenir qui se dessine, nous ne faisons qu’entretenir le mécanisme de la peur. C’est comme une drogue, tant qu’on en prend, on en crée le besoin en nous.

Il va y avoir de quoi créer toujours plus de questionnements dans les semaines et les mois à venir et il va y avoir de quoi alimenter les peurs du petit Moi si l’on persiste à garder la tête dans le guidon. Pour ceux et celles qui se sentent concernés, il faut impérativement bousculer ses habitudes, il faut prendre de l’altitude, appeler à se manifester en soi l’être divin que nous sommes, le Moi supérieur, le Soi, l’Esprit, peu importe le nom qu’on lui donne. C’est absolument indispensable dans la période de dissolution qui a débuté. Les sollicitations propices à nous tirer vers le bas vont être nombreuses tant extérieurement à travers les agitations du monde et l’apparition de l’inconnu, qu’intérieurement à travers les émotions qui ne seront pas maîtrisées avec sagesse. Tant pis si je me répète, mais plus que jamais il est bon de se ménager des parenthèses méditatives, des espaces intérieurs de paix (voir cet article). Chacun fera finalement ce qu’il doit, sera où il doit être, et sera ce qu’il est, mais, sans fatalisme, chacun peut veiller à ne pas se laisser entraîner dans la spirale des croyances et des peurs qui va tournoyer un temps dans le monde.

Dans la mesure où tout finalement semble se caler dans le temps sur les évènements astronomiques, la tendance générale est celle d’un déclenchement tardif de la dissolution. Les temps chaotiques seront donc finalement assez brefs. C’est plutôt une bonne nouvelle et c’est avec cette perspective à l’esprit qu’il sera plus simple de conserver un juste alignement avec notre ascendance divine. Rien de ce qui ressemble au chaos ne durera longtemps. Disons que cela durera juste assez pour donner l’ultime choix à chacun de savoir dans quelle perspective il se place. Celle de se réfugier dans la soumission qui sera proposée et de plonger ainsi dans des relents de déjà-vu, ou celle de recouvrer sa pleine liberté d’être humain et d’appeler à se manifester ici et maintenant en soi l’être suprême qui y réside. La réponse est au fond de chacun, car le choix est déjà fait depuis bien avant notre naissance et c’est sur lui que nous avons intérêt à nous aligner. Mais le libre-arbitre fera que nous jourons jusqu’au bout notre rôle, ou pas. Souvenez-vous, on a parié que oui.

Comment appeler en soi la sérénité lorsque tout autour ne ressemble plus à rien de ce que l’on pensait stable ? Peut-être en inversant par exemple la conception que nous avons de nous. Nous ne sommes pas un être fragile et vulnérable qui calque son équilibre sur celui apparent que l’extérieur nous impose, mais nous sommes une conscience dont l’essence est inaltérable et la forme impermanente dans un univers toujours mouvant. Le mouvement, le changement, l’évolution, est dans la nature de la vie. Et chaque phase de transition amène le chaos à qui n’y est pas préparé.

Nous sommes des funambules qui avons en nous la maîtrise des grands vents cosmiques sur lesquels nous nous déplaçons, nous sommes des êtres solaires venus apportés une certaine qualité de lumière dans la matière de nos chairs et de la terre que foulent nos pas. Teilhard de Chardin disait en son temps que « nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle, nous sommes des êtres spirituels vivant une expérience humaine. » Voilà bien quelque chose qu’il est bon d’avoir en mémoire pour conserver son alignement dans les temps actuels.

Rien de ce qui a une forme n’est stable et permanent dans l’univers. Tout est question de regard et d’angle de vue. On n’a pas la même manière de se sentir soi lorsqu’on envisage la vie comme un combat incessant à travers ses plaisirs et ses blessures dans un monde dont les rouages seraient inébranlables et notre capacité à les changer nulle, ou si l’on se rappelle que nous avons investi une vaste scène de théâtre planétaire qui tourne sur son axe à 1.700 km/heure et à près de 30 kilomètres par seconde autour du Soleil, qui lui-même file à 230 kilomètres par seconde autour de sa galaxie – la Voie Lactée -, qui elle même ‘tombe’ vers la galaxie d’Andromède à 90 km/s, étant l’une des 10.000 autres galaxies du même groupe local qui toutes filent à 45 km/s vers le centre de l’amas, lui même attiré à 600 km/s par l’amas de galaxie de la Vierge et le super-amas de l’Hydre et du Centaure. On parle là d’un petit bout d’univers en mouvement au sein de super-univers constituant des multi-univers. Qui sait jusqu’où s’étend cette horlogerie et jusqu’à quelles manifestations la vie prend forme ? Les êtres de lumière qui eux même nous enseignent ne le savent pas et c’est là toute la beauté de la Création. La perspective de soi en tout cas est bien différente selon l’angle de vue qu’on exerce. Et vu sous l’angle cosmique, seule la confiance, autrement dit la foi, est la bonne attitude pour demeurer serein.

Parce qu’il est en son ADN l’héritier de ses véritables origines, l’homme est puissant au sein de ces formidables engrenages cosmiques et son odyssée est merveilleuse. A celui qui se souvient de l’ampleur de son voyage au cœur de la Vie est donnée la force lumineuse qui de fait lui appartient. Celui-là boira du nectar qui lui fera traverser le chaos en dansant. Il n’est nulle infortune de ce monde des hommes qui l’atteindra, il n’est nul sentiment qui le fera vaciller. A ce stade de notre expérience terrestre, la recherche sincère et soutenue en soi de l’être suprême est l’essentiel. Le reste est le superflu. Et c’est en générant le plus d’amour en soi que l’on soutient l’avènement de notre divinité. La discorde, la peur, la convoitise, l’égoïsme et le jugement nous en ont éloigné assez longtemps. Nous ne nous le dirons jamais assez : tombons les vieux costumes usés par tant de dualité et reprenons notre habit de lumière. Toutes les excuses pour manquer de courage sont mauvaises, ce ne sont que jérémiades de l’ego qui aime se faire plaindre et capter ainsi l’énergie d’autrui. Il suffit de se souvenir un instant de qui nous sommes pour balayer toutes ses fadaises. Mais comme se souvenir n’est pas inné pour tous, ce qui est demandé est un acte de foi. Il est là le courage, celui qui est notre marche au pied du mur. La franchirons-nous ou avons-nous si peur de notre liberté ?

Cessons de nous poser des questions sur les formes de l’avenir. Lorsque certains évènements se seront déroulés et que chacun aura vécu durant la transition ce qu’il a choisi de vivre avant d’arriver ici-bas, bien des splendeurs nous seront rendues dont bon nombre reposent en toute quiétude sous nos pieds depuis des temps lointains. Il y a eu des Âges d’Or dans la très longue histoire – bien plus longue qu’il n’est dit – de l’humanité, ou devrais-je dire des humanités. Dans un laps de temps désormais court, bien des archives, des biens et des technologies de ces époques ressurgiront, car les temps seront venus où l’humanité sera prête à vivre un nouvel Âge d’Or et nous serons bien sûr aidés pour cela. Il n’y a pas à s’inquiéter car alors tous ceux qui parmi nous l’ont voulu avant de venir seront aux premières loges du grand spectacle de cette ascension et ceux qui ont pris l’option de persévérer dans des mondes de dualité pour y parfaire leur expérience y seront partis.

Il est clair que rien de ce qui représente les anciennes énergies n’aura sa place dans la nouvelle ère qui débute. Voyez certains des bébés qui naissent aujourd’hui, sentez ce qu’ils amènent avec eux, voyez ce qui brille dans leur regard. Aussi utopique que cela puisse encore paraître aujourd’hui, il n’y aura plus de discorde, il n’y aura plus de sentiment de séparation, nous ressentirons profondément ce que veut dire fraternité dans toutes les acceptions du terme. Et selon ce que nous désirons, après avoir fêté comme il se doit l’avènement du nouveau monde, nous y demeurerons pour y poser les pierres blanches qui brillent dans nos poches ou nous rentrerons chez nous, filant un peu partout et revenant souvent sur Gaïa, tel les funambules des étoiles que nous aimons tant être.

Fraternellement,

© Le Passeur – 10 Août 2011 – http://www.urantia-gaia.info