Pas de tirs de chasseurs ce weekend, c’est le bonheur! Non, mais ce n’est pas vrai! En écrivant ceci, alors que le soleil s’éteint au loin, une rafale de tirs retentit. Ça ne finira donc jamais…
Les couleurs automnales sont époustouflantes en ce moment en
Outaouais. Si on ne prend que les feuilles des vinaigriers, selon leur
situation sur le terrain, j’en ai des jaunes, des rouges ou des oranges fluos.
Fascinant! Le long des routes ou autoroutes, c’est comme si un peintre avait généreusement
coloré le paysage avec des dégradés étonnants et des contrastes saisissants. En
allant vers Montréal vendredi, je devais faire des efforts pour garder mon
attention sur la route, tant le spectacle des couleurs était flamboyant. Certains
arbres donnent l’impression d’être en feu tellement ils sont orangés. Le moment
était tout désigné pour aller courtiser la nature aujourd’hui.
Vous pensiez être à cours de « Wow » lorsque le coucher
de soleil devient aussi spectaculaire que les humeurs automnales des arbres. La
lumière de fin de journée orangée, projetée sur les arbres, vient mettre en
surbrillance le tout. Aucune photo n’arrive à vraiment rendre l’éclat de ces
teintes. Ajoutez à cela qu’il n’y a plus de moustiques, que la température est
très confortable et que le vent transporte avec lui un très délicieux mélange
de foin d’odeur, de feuilles mortes qui crissent sous les pieds et de terre et
de roches humides. Bien tentant de s’y arrêter pour écrire.
Je me repose depuis 3 jours, alors demain, jour de l’Action
de grâce, ce sera le grand lavage des fenêtres avant que n’arrive l’hiver, afin
de rendre grâce au quotidien en admirant, au travers de vitres propres, cette
nature si vivante!
Je vous partage aujourd’hui des petites parcelles de mon coin de pays. Ce sont les endroits où je m’énergise à vélo. Tout au long de mes randonnées, je ne cesse de remercier la vie de m’entourer de paysages aussi formidables. Les odeurs sont aussi extraordinaires que les panoramas. Tantôt une odeur de forêt, tantôt une odeur marine, ou bien de foin coupé, de pollen ou des arbres en fleurs. Les sons à eux seuls peuvent apaiser. Un concert d’oiseaux, d’insectes, de ouaouarons et de grenouilles… parfois un « plouk » quand une tortue, un castor, une loutre, un rat musqué plongent. Je ne manque pas d’apporter avec moi mes jumelles afin de pouvoir apprécier toutes les subtilités de mes rencontres animalières. La photos d’un trou avec des trucs blancs tout autour, c’est un nid de tortues serpentines qui fut pillé par un animal. Le petit crapaud, c’est Thierry, le petit gardien de mon jardin.
Je dédie ces images de nature à Aphadolie qui vit en banlieue parisienne et pense avec nostalgie à son voyage au Canada.
Les plus belles journées d’été 2017 ont eu lieu à l’automne au Québec. Décembre et janvier furent très froids et février est synonyme de pluie verglaçante. Voici le lot des changements climatiques. De gros écarts de températures, des précipitations inhabituelles, une nature qui tente de s’adapter. Nous avons vu des volées d’outardes en janvier!
Aujourd’hui, les arbres ont la mine basse sous le poids de la pluie glacée s’accumulant à leurs branches. Le spectacle est d’une grande tristesse. Plusieurs branches casseront, c’est clair. Sélection naturelle.
De très grosses branches menacent de casser. On ressent la nature retenir son souffle. Même les tamias restent cachés!
D’un point de vue humain, la connexion internet est lente et coupe régulièrement aujourd’hui. Les routes sont glacées, ainsi que les balcons et entrées. Les véhicules sont couverts de glace. Il faudra partir plus tôt demain, pour retirer cette glace avant de démarrer.
Hier, c’était la journée parfaite pour une randonnée raquettes en forêt. Il ne faisait que -14 C et le ciel était d’un magnifique bleu. Seule en forêt, je savourais cette connexion avec la nature. La seule ombre au tableau était le » crunch crunch » intense que faisaient mes raquettes sur la neige folle recouvrant une croûte de glace créée par les trop nombreuses pluies des dernières semaines. Personne n’était passé sur le sentier depuis un bout de temps, en raison justement d’une météo peu favorable à la raquette. Avec le son indiscret que faisaient chacun de mes pas, je savais que je n’aurais pas la chance de rencontrer de chevreuil ou autre animal. Une des choses que j’apprécie de l’hiver, c’est qu’il est possible d’identifier facilement les activités des habitants de la forêt grâce aux traces laissées sur la neige. J’adore cela! J’essaie de les reconnaître, mais cela n’est pas toujours facile.
La nature est époustouflante de beauté.
L’avantage lorsqu’il ne fait pas trop froid, c’est qu’on peut s’arrêter à volonté afin d’apprécier le calme et la vue. Ressentir et sentir. Ma vie prend tout son sens en nature. C’est d’ailleurs pour cela que j’y vis depuis bientôt deux ans. Je me sens encore extra-terrestre, mais ici, j’ai moins l’impression d’être sur la mauvaise planète. En vérité, ce n’est pas la planète qui m’est étrangère, mais ce qu’on en fait, ce qu’on lui fait subir. Je pense que les dirigeants d’entreprises ordonnant des massacres à la terre, à l’eau, à la forêt ne pourraient prendre de telles décisions, si au lieu de travailler dans des tours bétonnées, ils vivaient en nature.
À ce propos, un ami d’outremer célébrait hier son anniversaire et il me disait qu’il s’ennuie de sa planète d’extra-terrestre, parce qu’ici, il s’emmerde comme le font bien des gens qui ne se reconnaissent pas dans tout ce qui se passe mondialement. Des horreurs, il y en a plus qu’on ne peut l’imaginer, c’est évident, mais nous avons aussi le choix de vivre autrement et de cesser de nous alimenter de ce qui nous donne envie de changer de planète, justement. Nous sommes venus au monde pour vivre une grande expérience, alors nous devons faire de celle-ci un souvenir mémorable. Évidemment, cela passe souvent par une redéfinition de nos choix, mais qui a dit que nous ne pouvions pas changer?
Ce n’est toutefois pas silencieux en forêt, car la rivière sait se faire remarquer. Malgré le froid, malgré la glace, elle suit son cours. Les saisons en font une oeuvre d’art en constant changement. Je ne me lasse pas de m’en émerveiller. Elle est source de vie, de notre vie d’ailleurs!
Je vous ai fait une petite vidéo pour vous partager cette splendeur hivernale. Vous remarquerez à la toute fin du visionnement la présence de celui que je nomme mon grand sage. C’est un arbre. Je crois que c’est un chêne, bien que je ne sois pas particulièrement connaissance en identification d’arbres. (On me dit que ce serait un pin.) Il est immense, immuable et très haut. Il faut être trois pour en faire le tour en étirant les bras. À chacune de mes balades en forêt, je vais l’entourer de mes bras et lui parler. Quand je suis arrivée à lui hier, j’ai vu des traces fraîches dans la neige venant de l’autre côté et celles-ci bifurquaient du sentier pour aller… sur l’arbre pour le câliner très probablement! Vous voyez bien qu’il existe d’autres extra-terrestres sur cette terre! Il suffit d’aller là où il y a de la vie… de la vraie vie.
Je ne suis venue m’entretenir avec vous que 3 fois en 2017 (ceci est la quatrième), mais je suis toujours là et je pense à vous régulièrement. Pour être bien honnête, ça me manque de vous écrire. Ainsi, vous risquez de me lire plus souvent en 2018…
C’est que depuis que je vis en campagne, entourée de la nature, je la savoure! Quand je termine mon travail, je m’empresse de venir communier avec cette vie authentique qu’offrent les arbres, les végétaux, la rivière, les animaux, la lune, les sons, les odeurs. Dans mon hamac, je me fonds dans le décor. Quel bonheur que de pouvoir passer des heures à observer les plantes, à les découvrir, les reconnaître, les utiliser pour sa santé, les goûter…
Voici la vue que j’ai ce soir en vous écrivant. Une lune fabuleuse qui éclaire la rivière.
Je regarde vivre les deux chats qui sont venus à moi et m’ont adopté depuis mon arrivée. Je ne vous ai pas raconté que mon Happy s’est trouvé une amoureuse en novembre 2016? Cette petite chatte errante nous a courtisé. Je ne voulais pas de 2e chat, mais mon Happy en a décidé autrement, heureusement car elle fait notre bonheur. Ils sont tellement touchant tous les deux! Je vous présente donc Lycka (cela signifie bonheur en suédois). Elle rapporte à son mâle des souris en abondance, parfois une petite taupe, des oiseaux, un tamia, car elle grimpe aux arbres les plus haut avec l’agilité d’un écureuil. Lui la protège des intrus. Ils s’embrassent, s’attendent, s’amusent. Un double bonheur!
Lycka, la chasseresse.
Vous avez remarqué comme les chats savent savourer le moment présent? Quand ils se détendent, ils s’abandonnent littéralement. Ils peuvent même tomber en bas f’une chaise ou d’une fauteuil, tant ils jouissent du moment présent. Quand ils jouent, ils s’éclatent sans retenu. Quand ils aiment, ils sont souvent plus touchant de vérité que bien des humains, d’une tendresse bouleversante. Pas étonnant que les publications de chats soient si populaires sur les médias sociaux. Ils ne pensent pas aux préoccupations que nous avons. Facile, me direz-vous, ils n’ont pas à penser à payer pour ce qu’ils ont!
Si la réponse se situait ailleurs? S’ils avaient compris, bien avant nous, que la vie est un jeu et que nous n’existons même pas? Après une grosse journée intense et stressante, avez-vous déjà passé 2 heures allongé avec un chat ronronnant non stop à puissance maximale? Cela m’arrive régulièrement et je dois avouer que c’est une réelle thérapie! Cela nous reconnecte sur le moment présent et sur l’univers en nous.
Je le surnomme Flora.
Pourquoi les animaux viennent spontanément à moi? Un hasard? Non, je ne le crois pas. Ils ressentent ce qui est bon pour eux, ils ressentent les gens. Ils voient ce qui ne peut se voir avec les yeux. Depuis 2 semaines, j’ai le bonheur de voir en arrivant et en quittant le bureau un beau gros lapin blanc avec des pointes foncées. Pas un lièvre, mais un lapin! En plein village. Il m’attend là où je stationne mon véhicule!!! Pourtant, il ne mange pas les carottes bio que je lui apporte. Il semble se contenter de ma brève présence. Vous dire le bonheur que je ressens lorsque je le vois! Je me sens comme une enfant qui découvre un trésor caché. Nous communiquons sans mots.
Pas plus tard que samedi dernier, j’ai fait la rencontre d’un nouveau visiteur chez moi. J’avais bien remarqué ses pistes quotidiennes dans les minces couches de neige qui se forment, mais je ne pouvais dire quel animal c’était, jusqu’à ce que mes chats s’empressent de vouloir rentrer à la maison, alors qu’ils venaient à peine de sortir… Quelques minutes plus tard, ce sont mes chats qui ont cessé de respirer et qui regardaient avec frayeur dans la direction du visiteur, un redoutable prédateur pour mes félins; un gros renard roux! Il était superbe. Depuis ce jour, mes chats ne veulent plus sortir, ayant compris qu’ils serviraient de repas. J’ai appris que s’il est gros, c’est possiblement parce qu’il est rusé et qu’il est bon chasseur.
Grand pic
Je croise parfois des chevreuils, des familles complètent de dindons sauvages, des souris, des des écrevisses de rivière, des grenouilles et crapauds (que je n’ai pas osé embrasser), des outardes, des grands hérons et plusieurs sortes d’oiseaux. En janvier dernier, alors que mon ancien véhicule ne voulait pas partir après de très gros froids, lors de mon premier jour de travail après les vacances des Fêtes, j’étais dehors à brancher un chargeur sur la batterie de mon auto lorsque j’ai entendu un bruit semblable à une pioche sur du bois! Un bruit vraiment intense! J’étais persuadé que quelqu’un faisait des travaux à proximité, mais c’était ce magnifique grand pic! La puissance de son bec est hallucinante! Comment fait-il pour ne pas avoir mal à la tête, je me le demande? Bref, cet oiseau a réussi, d’un coup de bec magique, à me faire oublier ma frustration de ne pas pouvoir faire démarrer mon véhicule! C’est pratiquement impossible de se stresser en nature! En tout cas, cela ne dure pas longtemps.
Ces photos furent prises l’hiver dernier, car en ce moment, notre météo ressemble davantage au printemps qu’à l’hiver. Quand je me promène en forêt avec mes raquettes, il est rare que je ne suis pas émue aux larmes devant tant de beauté. Je me suis demandée à de multiples reprises comment j’ai pu faire pour vivre en ville ou en banlieue aussi longtemps! Nous n’avons pas idée comme cela a un impact sur l’ensemble de notre vie!
La nature me fait rire également. À la fin de l’été, j’ai vu de ma fenêtre le becsy (une sorte d’oiseau) qui vivait le long de la rivière à l’été 2016. Il faisait alors la sieste sur une roche au milieu de la rivière. J’étais heureuse de le retrouver, ne l’ayant pas vue de l’été 2017. Pour ne pas l’effrayer, je suis restée à l’intérieur et je l’ai observé avec mes jumelles. Dès que je me suis mise à l’observer de près, il a laissé échapper un puissant jet blanc de son popotin! J’en ai fait le saut! Je vous jure, si un oiseau s’était trouvé derrière lui, il aurait été totalement aspergé! La roche était couverte de ses fientes liquides! J’ai tellement rigolé d’être témoins de cette comédie naturelle! Il s’est alors jeté à l’eau pour se laver et a sûrement dû se trouver une roche « propre » ailleurs!
Cette année, avec l’abondance de pluie, ça pouvait prendre quelques semaines avant que je tonde la pelouse (comme je loue cet endroit, je n’ai pas le choix de tondre la pelouse, mais cela m’irrite car ce n’est pas ainsi que je compte faire lorsque j’aurai ma maison). C’est alors que j’ai fait une merveilleuse découverte. Le terrain était couvert de prunelle, petite fleur mauve d’une formidable plante médicinale. Ce fut d’ailleurs la première teinture mère que j’ai fait chez-moi. Puis en laissant pousser une étroite bande à l’état sauvage le long de la rivière, j’ai découvert avec ravissement de nombreuses plantes médicinales poussant seules; millepertuis, achillée millefeuille, verge d’or, trèfle mauve, prunelle, plantain, pissenlit, menthe, impatiente du cap (cette belle antidote à l’herbe à puces) etc. Puis, dans mes plates bandes, je retrouvais également plusieurs plantes, dont de l’ortie, de la sauge et tout ce que j’avais planté l’année d’avant, dont de la lavande, de la calendule, des herbes aromatiques…
calendule
Bref, tout cela pour vous dire que je savoure la vie égoïstement. J’essayerai d’en partager des petits bouts avec vous dans l’année qui vient.
Cela ressemble beaucoup aux veines de notre corps…
Voici quelques photos que j’ai réalisées lundi dernier au bord de la rivière l’Assomption sur le sentier qui débute sur le boulevard Base de Roc à Joliette. Les couleurs étaient magnifiques! Quel spectacle!
Ce matin, en me réveillant, j’ai parcouru les publications de mes amis sur Facebook. C’est ainsi que j’ai regardé le documentaire GREEN d’une durée d’une quarantaine de minutes. Je me suis efforcée de le regarder jusqu’au bout malgré l’émotion qui montait dès le début. Afin de pouvoir bien comprendre cette confession et réflexion que je vous partage ici aujourd’hui, je vous invite auparavant à visionner GREEN sur mon autre blogue. Pourquoi je ne l’ai pas intégré ici? Parce qu’une de mes règles pour Extra! … tes restes est de publier des solutions, des textes et vidéos positifs plus que de dénoncer.
… Osez le regarder en entier s’il-vous-plaît. Vous verrez… il se passe quelque chose en-dedans. Pourtant, ce documentaire n’a aucune narration… Les images parlent d’elles-mêmes. Et revenez lire la suite… j’ai besoin de vous!!!!
APRÈS LE VISIONNEMENT
Émouvant, n’est-ce pas? Je n’arrivais plus à stopper mes larmes après ce film si éloquent. Et comme pour en rajouter, j’ai regardé un court vidéo de moins de deux minutes sur la disparition des ours polaires, les banquises se faisant de plus en plus rares. Et je ne cesse de réfléchir depuis…
Nous en recevons plusieurs de ces vidéos et nous pourrions être tenté de ne plus les regarder, parce que nous nous sentons impuissants. Nous préférons « oublier »… accuser… et continuer notre quotidien sans trop changer nos habitudes.
Pourtant, à force d’en voir, il se passe quelque chose en nous. J’aime voir la vérité en face, et ce n’est pas parce que je suis insensible, loin de là. Pour certains films, je dois même faire de courtes pauses tant je pleure devant tant de non sens! Moi aussi, je préfèrerais oublier, mais si j’oublie, les destructions continueront quand même, les animaux continueront de se faire tuer injustement et de souffrir quand même, les glaces fonderont, la pollution augmentera et notre planète dépérira quand même! Ceux qui produisent ces films et documentaires le font dans l’espoir que cela éveille nos consciences et que nous participions activement aux changements qui s’imposent.
Ce matin, encore plus que les autres, je me sentais extra-terrestre! Oui, c’est un de ces jours-là! Je suis allée faire une course à l’épicerie, et je regardais avec une profonde tristesse des gens (encore trop nombreux) qui n’ont même pas leurs sacs vides avec eux… et je me disais que si ce geste pourtant simple est si difficile à faire pour une majorité, comment arriverons-nous à vraiment changer les choses?
Ce qui nous distingue des animaux est censé être notre intelligence …(!!!!) et donc comment se fait-il que nous fonctionnons comme si de rien n’était malgré toutes ces dénonciations? Comment se fait-il que nous ne nous levons pas tous debout pour faire cesser ces pratiques? Il est facile de dire que ce n’est pas de notre faute, mais si nous ne prenons que le film GREEN comme exemple, cela concerne tant de produits et de sociétés qui les utilisent dans leurs chaînes de production! Pour faire joli, combien de vies sommes-nous prêts à sacrifier? … En route vers la maison, j’ai croisé plusieurs véhicules de type 4 roues. Des gens qui s’amusent à polluer!!!! Ne leur parlez pas de changer leurs habitudes! C’est amusant, diront-ils! Est-ce si difficile pour l’homme de se trouver des passe-temps agréables qui soient respectueux de l’environnement?
Il y a quelques jours, j’ai fait remarqué à un homme que ça faisait presque 20 minutes qu’il faisait fonctionner son auto, et que cela n’était vraiment pas écologique. Non seulement il m’a envoyé promené le doigt en l’air en me disant de me mêler de mes affaires, mais en plus, il m’a dit « Toi, va donc faire laver ton char (auto)!!! »
Wow! la conscience écologique! Elles sont là les priorités de notre espèces… avoir une auto propre qui pollue!!!! L’air que nous respirons nous concerne tous! Aussi nous devrions tous devenir intolérants sur certains sujets. Nous ne devrions même plus en être à apporter simplement nos sacs, et à éteindre nos moteurs quand nous ne circulons pas. Nous devrions tous repenser à nos vies, nos valeurs, nos habitudes, nos goûts, nos sociétés et faire les changements qui s’imposent. Si les Égyptiens ont pu, en devenant solidaires, dire non au gouvernement en place et le chasser, nous pourrions tous faire une véritable différence nous aussi en repensant tout ce que nous faisons. À force de regarder ce genre de vidéo, viendra un moment où nous en aurons tous vraiment assez et agirons!!! Il faut informer davantage, choquer aussi, ébranler, pour que les gens sortent de leur zone de confort. Sinon, QUAND changerons-nous????
Et d’un autre côté, il y a de nombreuses personnes brisées par cette société de fou, qui pour fuir cette vie se sont jetées dans la drogue et l’alcool, détruisant ainsi leur santé et leur équilibre. J’ai un ami comme cela qui focalise maintenant tellement sur ses états d’âme et ses maladies, qu’il pense régulièrement à mettre un terme à sa vie. Je ne peux que faire un parallèle avec l’ourang-outan du documentaire… mal de vivre. La manière dont certaines personnes se vivent est si déconnectée de « la vraie vie » qu’il n’est pas étonnant qu’ils y cherchent un sens en vain! Pourtant, prendre du recul, comme le permet ce documentaire, aide à ne pas se considérer comme le centre du monde. À dédramatiser nos petites vies, et à utiliser toutes nos ressources pour changer les choses et justement donner un sens à notre présence ici.
Soyons créatifs!!!! Trouvons des solutions tous ensemble…! Green fut réalisé par un seul homme (Patrick Rouxel) sans financement, sans attachement politique ou corporatif, avec une seule caméra dans la forêt de Bornéo. Pour accéder à son site, cliquez sur Green n’importe où dans le texte. Il a remporté plus d’une vingtaine de prix pour son touchant documentaire… Avec ce film, il touche des milliers de gens. Vous, comment exprimerez-vous votre différence afin de faire bouger les choses?
Aidez-moi… j’ai besoin de sentir que nous sommes nombreux à vouloir sincèrement que ça change…