Bye bye 2021… Bienvenue 2022…!

Voici comment je vois la fin de 2021 et le début de 2022… comme un paysage flou recouvert de brume. Jamais une nouvelle année n’a été dans le flou, comme c’est le cas actuellement.

L’heure est évidemment aux bilans. Hey oui, parce qu’au travers des épreuves, la vie nous façonne, la vie nous envoie des cadeaux pour qui prend le temps de les saisir. Avez-vous fait votre bilan?

J’ai l’intime conviction que toute ma vie a servi à me préparer à ce que nous vivons actuellement et à ce qui s’en vient. La dernière année m’a permis de solidifier encore davantage ma confiance en l’invisible et c’est tant mieux, parce que lorsqu’il y a une brume épaisse, il faut pouvoir se fier à quelque chose pour nous guider puisque les repères visibles ont disparus.

Vous m’avez sincèrement manqué durant cette dernière année. Je n’ai pas été très présente sur mon blogue, trop occupée ailleurs, certes, mais je ne savais pas toujours comment vous partager ce que je vivais, sans parler du sujet dont nous n’avons plus envie d’entendre parler en 2021. Est-ce encore possible de ne pas parler de ce qui se passe mondialement? Je ne le crois pas, car cela a des impacts partout, à tous les niveaux…

Un cèdre, c’est apparemment un excellent petit déjeuner!

Le contact avec la nature est ce qui me permet de garder l’équilibre dans ce monde que je ne reconnais plus. J’en profite tant qu’elle est encore là… Je me sens plus proche des animaux et des arbres que de la majorité des humains que je croise lorsque je fais les courses.

L’année 2021 fut pour moi l’année de ma déception face à l’humanité. Je n’arrive toujours pas à comprendre comment autant de gens, partout, arrivent à ne pas VOIR ce qui se passe actuellement! J’ai vraiment l’impression que quelqu’un a donné un coup de baguette magique pour endormir la population. Heureusement, certains semblent ne pas être endormis, mais je vous avoue que je n’ai jamais vécu une telle déception de toute ma vie. C’est d’une profonde tristesse…

Nous ne sommes pas responsables des choix des autres, mais si trop de gens font la carpette et ne se tiennent pas debout, tout le monde en subira les conséquences.

L’année 2022 nous offre une merveilleuse opportunité de nous affirmer, de nous tenir debout, de balayer les peurs avec lesquelles on tente de nous engluer les ailes, d’être solidaires entre nous! L’heure n’est plus à regarder passer les trains. Il est temps de bouger et de VIVRE.

La fin de quelque chose, c’est aussi le début d’autre chose…

Quand un monde s’effondre, il est temps d’en créer un autre différent. Au Québec, si un bout de forêt brûle, cela permettra aux bleuets de pousser… Que voulons-nous voir émerger quand cette société se sera effondrée?

Si vous croyez que tout reviendra comme avant, je dirais que vous faites probablement partie de ceux qui ont reçu un coup de baguette… Il est encore temps de vous lever et de prendre le recul nécessaire pour regarder l’ensemble. Il suffit de constater les trop nombreuses incohérences pour prendre conscience qu’il doit exister d’autres explications ailleurs… Osez fouiller… osez vous poser des questions et cherchez les réponses, demandez des réponses…

Mon travail me permet de découvrir au quotidien des gens formidables, des gens courageux. Des gens qui se respectent et qui oeuvrent ici et maintenant au monde de demain en se tenant debout, en se respectant et en encourageant les autres à en faire autant. Ils cherchent des solutions aussi. Ils vivent des épreuves souvent terribles, j’ai jamais vu autant de drames humains, mais ce qui les maintient en vie, c’est leur foi en la vie, leur goût de vivre en majuscule. Comment est-il possible de vivre à genoux les yeux fermés, dites-moi?

Je garde en moi l’image forte des cathares de Montségur qui étaient tous allés sur le bûché plutôt que d’abdiquer de leur foi. On ne leur offrait pas d’autre choix… devenez quelqu’un d’autre ou mourrez… Je les comprends tellement!

J’ai la profonde conviction que ce que nous vivons est nécessaire pour voir émerger un monde meilleur. Personne n’a dit que cela serait facile, mais les vrais changements ne peuvent se faire sans une certaine période de chaos. Ceux qui ont déjà fait des rénovations savent de quoi je parle.

Une collègue vient de m’envoyer cette image très éloquente du passage à 2022.

Pour arriver à traverser ce qui vient, il sera important d’avoir une grande confiance en soi. On va traverser des épreuves complètement nouvelles et il faudra être prêts à lâcher prise, à faire confiance en ce qui nous guide intérieurement et à ne pas céder à la peur. Nous sommes créateurs de nos réalités. Oui, il est possible dans un groupe de 1000 personnes que tous se trompent sauf vous! Je vous invite à vous faire confiance en 2022. Si je m’étais fiée aux apparences en 2021, rien de toutes les choses géniales qui me sont arrivées n’auraient eu lieu. Tout est possible!

Alors ce soir, je pense à ces gens qui osent exprimer leur différence et se respectent. Je suis solidaire avec vous, où que vous soyez. Je lève mon verre aussi à ceux qui en 2022, choisiront de se réveiller et de se lever. Il n’est jamais trop tard pour se choisir et VIVRE vraiment…

Je vous envoie tout plein d’amour, car la distance n’existe pas.

Je ne vous encouragerai jamais assez à cultiver l’état d’être nécessaire pour ressentir en vous ce qui vous guide, pour vivre au-delà de la brume…

Bonne année à tous!

Toutarmonie

Triple initiation

Ça fait 5 mois que je n’ai rien publié sur mon blogue! L’écrire, ça semble long. Je vous avais parlé du défi triple que je devais traverser après avoir sauté dans le vide en faisant confiance à mon ressenti. J’avais réussi avec brio la première partie, celle d’avoir quitté un emploi sans filet de sécurité en période de confinement et le travail que je souhaitais est venu à moi de manière surprenante.

La deuxième étape concernait mon auto. Je n’avais pas le choix que cela se règle avant la mi-janvier, pourtant à cause de la pandémie, j’ai eu droit à une exceptionnelle extension de mon contrat jusqu’à la mi-mai, et cela grâce au confinement! C’était, de mes trois défis, celui qui me stressait. Je ne voyais pas comment cela allait se conclure, mais toujours en moi je ressentais que je conserverais mon véhicule que j’appréciais. 5 jours avant la date limite, alors que je n’avais toujours pas trouvé de solution à mon problème, en revenant de chez ma mère, à deux régions de la mienne, ça m’a dit très fort d’aller faire une course à un magasin qui était sur mon chemin. Ça m’embêtait un peu parce que je n’avais pas prévu faire d’achats, je n’avais pas envie de voir de foule, mais ça revenait avec insistance. Un peu avant d’arriver, j’ai contacté une amie de ma région, avec mon téléphone main-libre, pour lui demander si elle avait besoin de quelque chose. En lui parlant, j’ai raté ma sortie. Cela m’a fait faire un très grand détour. Si bien que je me suis demandée si c’était bien mon intuition qui m’avait guidé à cet endroit. Sur place, je pensais y trouver un produit naturel particulier, mais il n’y en avait pas. Partout où je me retrouvais dans cette grande surface, ça me prenait un temps fou! Le caissier m’a demandé d’aller au comptoir pour les membres parce qu’il y avait un problème avec mon adresse, leur courrier revenait en disant que mon adresse n’existait pas. Je suis donc allée au comptoir pour les membres, et là encore, j’en ai eu pour 20 minutes minimum! À n’y rien comprendre! La préposée de comprenait pas ce qu’il se passait. Elle entrait mon adresse de 2 chiffres et quand elle la sauvegardait, c’est une adresse à trois chiffres complètement différents qui apparaissait! C’était dingue! Elle a dû contacter son superviseur qui n’y comprenait rien également. Quand je suis finalement sortie du magasin, je me sentais comme dans un film au ralenti. Dans le stationnement, j’ai vu une femme masquée qui me faisait penser à une amie de l’adolescence. J’ai dit son nom et elle m’a confirmé que c’était bien elle. Quand j’ai mentionné mon nom, son conjoint masqué s’est retourné étonné! J’avais devant moi la copine du frère de mon premier amoureux, laquelle vivait encore depuis 39 ans avec le frère de mon premier amoureux. Nous avons discuté dehors pendant une trentaine de minutes, avant que je ne doive les quitter rapidement, parce que la région que j’habitais avait encore un couvre-feu à cette période, et il me restait 1 h 15 de route à effectuer. Avant que je ne les quitte, sans que je ne pose de question sur mon ancien amoureux, son frère m’a dit que son frère était directeur des ventes pour le concessionnaire automobile XYZ depuis 2 ans! Je devais avoir l’air d’avoir vu passer un fantôme, parce que ce concessionnaire, c’était le mien! Il me restait 4 jours avant la fin de mon contrat! Je savais que la vie venait de m’amener sur un plateau la résolution de mon problème, car s’il existait une solution, cet ex qui m’appréciait beaucoup me la trouverait! Je le contactais le lendemain et pour vous faire une histoire courte, j’ai pu conserver mon auto, comme ce que j’avais ressenti. Alors le détour et tout ce qui m’a retardé dans ce magasin avait pour but de permettre la rencontre avec ce couple, afin que je puisse contacter une ancienne flamme qui allait régler mon problème! Une succession de synchronicités. Je ne vous ai pas partagé cela, parce qu’il me restait encore à trouver mon prochain chez-moi, là où j’allais habiter. Le défi était de taille!

Déjà, les prix ont fait un bond prodigieux à cause de l’exode des villes en confinement. Lorsqu’une annonce sortait, moins d’une heure après, plus de 80 personnes répondaient à l’annonce et ils faisaient des surenchères allant jusqu’à 300 $/ mois de plus que le prix du loyer déjà exorbitant, avec parfois des gens qui se proposaient de payer 6 mois d’avance! Les chats étaient souvent interdits! C’était complètement dingue! Il aurait fallu que je ne fasse que surveiller les annonces sur le web, alors que je devais travailler. J’ai malgré tout pu en visiter deux, mais les photos affichées n’étaient pas du tout comme la réalité. Très décevant! J’avais un défi supplémentaire, puisque dans mes critères, il fallait figurer que ma mère viendrait vivre avec moi. En effet, avec la crise et les mesures qui changeaient presque chaque jour, je ressentais la vulnérabilité de ma mère et nous avions donc décidés qu’elle viendrait vivre avec moi. L’offre était rare, les prix élevés, des fraudeurs mettaient des annonces de fausses locations. Dans la région où je voulais aller vivre, les gens se sont rués pour acheter des propriétés qu’ils se sont mis à louer au gros prix! Souvent ces maisons étaient déjà toutes meublées (ça ne me convenait pas du tout), donc encore plus chères. J’en avais marre de regarder les annonces plusieurs fois par jour et de me faire dire qu’il était trop tard, que c’était déjà loué.

Des amis me parlaient de me faire un plan B et même un plan C. Comment leur expliquer qu’à partir du moment où on sait qu’on ne contrôle rien et que ce que je cherche me trouveras, il ne peut y avoir de plan B, puisque ce n’est pas moi qui organise le tout! Un plan B supposerait que j’ai déjà un plan A.

Cela dit, ça ne m’empêchait pas de dormir, parce que si j’avais ressenti si fortement à l’automne que je devais partir, c’est que tout avait été prévu dans l’invisible. J’étais épuisée, mais confiante. Je devais quitter au plus tard le 30 juin et à la mi-juin, je n’avais toujours pas trouvé. Le vendredi 19 juin, alors que j’étais en pause lunch, j’ai vu sur Facebook une très jolie maison beaucoup trop chère et pas vraiment adaptée à nos besoins. C’était claire que ça ne convenait pas, pourtant une voix m’a dit d’écrire pour savoir s’il y avait une bain. J’écrivais la question tout en me demandant ce que je faisais là puisque ça ne convenait vraiment pas! En début d’après-midi, la dame m’a répondu oui. Ça ne changeait pas grand chose, elle ne convenait pas, pourtant je me suis retrouvée à lui demander ce qu’elle entendait pas semi meublé. Elle m’a donné un numéro de téléphone et me demandait de téléphoner, ce que j’ai fait. C’était un homme qui a répondu, et très rapidement, je me suis entendue lui dire que ça ne me convenait pas, que ce n’était pas adapté et c’était trop cher. Il m’a demandé ce que je recherchais, parce que, disait-il, il avait d’autres propriétés. En discutant, il m’a proposé une maison exactement dans la région que je recherchais, beaucoup moins chère, avec les critères que je recherchais, en forêt. J’ai demandé à visiter, mais il disait que ça n’irait pas avant le lundi, qu’il avait eu d’autres demandes pour cette maison… alors j’ai dis que j’avais peu de chance de l’obtenir dans ce cas. Et là, il m’a dit une phrases qui semblait être surlignée en jaune tellement elle ressortait de la discussion, le genre de phrase que moi j’aurais dis à quelqu’un. Si cette maison est pour vous, rien ne peut vous empêcher de l’avoir!

Mon double me parlait à travers lui! J’ai ressenti que je devais visiter cette maison avant tout le monde. Il m’a dit qu’il exigeait une enquête de crédit, puis nous avons discuté. Je le ressentais bien ce mec. Le courant passait. J’ai insisté et il m’a demandé dans combien de temps je pourrais y être pour visiter. Pas avant 1 h 30, je lui ai dis… Il m’a donné un lien pour aller voir les photos sur un site d’agence d’immeuble, m’a demandé de lui texter si ça m’intéressait toujours, et il me recontacterait après son meeting qui commençait.

J’ai vu les photos et j’ai su que je venais de trouver. Endroit paisible en pleine nature, accès à un lac etc… J’ai texté que ça m’intéressait et bien que nous n’avions pas fixé de rendez-vous, j’ai pris le reste de ma journée de congé, j’ai informé sur son répondeur le propriétaire que j’étais en route, de me contacter après son meeting. Je me trouvais culottée, mais je suis partie là-bas malgré une averse intense. Le genre de météo qui ne me donne généralement pas du tout envie de prendre la route, pourtant j’avais une énergie surprenante! Ça faisait plus de deux heures que je n’avais pas eu de nouvelles du propriétaire et une fois devant la maison, j’ai découvert qu’il y avait encore une pancarte à vendre et une boîte noire à code pour les clefs des agents d’immeuble! C’était suspect! Il y avait également un bateau dans l’entrée! J’ai téléphoné le proprio, mais il ne répondait pas. Je me suis garée dans le stationnement de l’épicerie du village, complètement paumée, à ne pas comprendre pourquoi ça m’avait poussé à faire tout ce chemin si c’était pour rien! Je me sentais comme si j’étais arrivée devant un mur, en ce sens qu’il n’y avait plus de direction. Je n’avais plus de signe, comme si j’étais arrivée à la bonne place, mais de toute évidence, j’étais là pour rien, sous une averse peu enviable! J’avais envie de pleurer et en même temps, je me sentais comme dans un film, tant je ne contrôlais rien.

J’ai recontacté le proprio sans afficher mon numéro et il a répondu! J’étais déçue, parce que je me suis mise à me dire que ça ressemblait vraiment à une arnaque. Il disait être encore en meeting jusqu’à au moins 21 heures. Il m’a dit que ça l’arrangeait que j’ai pris les devants, puisqu’il avait un emploi du temps de fou. Il m’a suggéré de retourner à la maison, de regarder si les clefs étaient dans la boîte à lettres. Si elles n’y étaient pas, de lui texter et il m’enverrait le code qu’il obtiendrait de l’agent d’immeuble. Il me demandait de le recontacter le lendemain matin. Il m’a dit que les textos ne cessaient d’entrer sur son téléphone pour cette maison. Je lui ai demandé où il l’avait affiché, ce à quoi il a dit qu’elle n’était annoncée nulle part, justement! Les clefs n’étaient évidemment pas là. J’ai fait le tour de la maison. Il ne m’a pas envoyé le code pour accéder aux clefs de l’agent. Je suis rentrée troublée, épuisée et déçue. Ce n’est qu’une heure quinze plus tard, alors que j’arrivais chez moi que j’ai reçu le code en texto! Ça sentait l’arnaque plein nez puisqu’il savait que j’étais parti depuis un moment! Sur le site de l’agence, c’était toujours à vendre, donc j’avais sans doute affaire à un des nombreux arnaqueurs. J’ai passé plus de 90 minutes assise sur le sofa à fixer le vide en silence, à ne rien comprendre puisque j’avais vraiment ressenti très fort que je devais aller là-bas! Comment avais-je pu me faire tromper par un arnaqueur sans le ressentir? Si je ne pouvais plus me fier sur mon ressenti, j’étais perdue!

Au matin, j’ai contacté l’agente d’immeuble qui m’a confirmé que la maison était à vendre! Je lui ai parlé de l’arnaque et elle m’a demandé quel était le numéro de téléphone. Elle m’a confirmé que j’avais bel et bien parlé au propriétaire qui possédait vraiment de nombreuses propriétés. Ouf! J’ai donc recontacté celui-ci et lui ai expliqué mes craintes et mon soulagement de savoir que ce n’était pas une arnaque. Parce que je m’étais déplacée pour rien la veille, et suite à notre conversation, il a accepté de me faire visiter la journée même. Quand il est arrivé, j’avais déjà pu visiter la maison en accédant aux clefs grâce au code. J’avais l’impression de le connaître cet homme et il a eu la même réaction qu’il m’a verbalisé. Pas un coup de foudre là! Une reconnaissance. Nous avons discuté un peu. Il m’a demandé de remplir un formulaire pour éventuellement faire une enquête de crédit, en me rappelant que d’autres gens l’avaient contacté avant moi, puis à un moment donné, il a sorti un bail qu’il a rempli et il m’a dit, elle est à vous la maison! Je vous fais confiance! C’était réglé et je repartais avec les clefs! Nous étions le 20 juin! Je venais de louer une maison qui n’était annoncée nulle part! Je félicite chaque jour mon double d’arriver à orchestrer l’impossible!

Il me restait 10 jours pour trouver un camion et des déménageurs, durant le période de pointe. En effet, au Québec, tout le monde déménage le 1er juillet! Ma seule chance était de déménager le plus vite possible. J’ai réussi à obtenir un camion le 23 juin à 17 heures et puisque le 24 juin est un jour férié, j’avais jusqu’au 25 juin à 8 heures am pour ramener le camion, au lieu de simplement disposer d’un bloc de 8 heures. J’ai loué le camion sans savoir si je trouverais de l’aide. J’ai rempli une partie du camion seule le mercredi soir, puis je n’ai eu l’aide du voisin de ma mère que le lendemain à midi trente! Ce fut physiquement très demandant, mais j’y suis arrivée! J’ignore encore où j’ai trouvé la force et l’énergie, puisqu’une fois le camion chargé et déchargé à destination, je repartais pour aller charger le même camion chez ma mère et le décharger en pleine nuit seule au nouvel endroit. Non seulement je ne sais pas où j’ai trouvé la force, mais en plus, étrangement, ce soir-là, les moustiques étaient absents malgré une fine pluie.

J’ai eu une journée de 30 heures, mais j’ai pu ramener le camion avant l’ouverture du magasin. J’ai réussi le défi, malgré des délais courts. C’est donc une triple initiation que je viens de vivre. Le point commun à tout cela, c’est que RIEN n’est plus important que le ressenti, même quand les apparences semblent indiquer le contraire.

C’est d’ailleurs notre meilleur allié avec ce que nous réserve la vie dans les prochains mois et prochaines années. Malgré ce que vous entendrez, malgré ce que vous verrez, faites confiance à ce qui vient de la région du cœur. Faites taire le mental et l’analyse. Osez faire confiance à ce qui est invisible, mais pourtant plus réel que vous ou moi!

J’ai ressenti la fatigue après que la tension soit retombée et ce n’est que cette semaine que je retrouve l’envie d’écrire…

Je suis enfin de retour!

par Toutarmonie

Existe-t-il de bonnes et mauvaises intuitions?

Quand on écoute ce qui monte, qu’on passe à l’action et que cela se concrétise, on nous dit souvent que nous avons eu de la chance. Si cela n’a pas fonctionné, on croit que c’était une mauvaise intuition. Qu’en est-il? Existe-t-il de bonnes et mauvaises intuition? C’est une intéressante question.

Qu’en pensez-vous? Est-ce que votre petite voix peut se tromper?

Je ne le crois pas. Je crois qu’il peut y avoir une mauvaise traduction de ce qui monte ou qu’on confonde intuition avec intention. Je sais, vous n’êtes pas tous d’accord avec moi et c’est correct, mais si vous poursuivez la lecture, vous comprendrez pourquoi je crois cela.

N’oubliez pas que cette dimension invisible de vous vous connaît mieux que vous-même. Donc elle sait ce qui vous stimulera, ce qui vous fera bouger et elle connaît vos peurs profondes. Si nous pouvions voir tout ce qu’elle doit mettre en place pour nous amener là où nous devons être, nous serions très impressionnés et vraiment très reconnaissants qu’elle se donne tout se trouble pour nous. Elle doit redoubler de créativité parce que la majorité des gens ne l’écoute pas ou presque pas. Plus préoccupés par ce que nous voyons et entendons, notre double doit piloter comme si nous étions sourds et/ou aveugles. Même si nous vivons nos vies comme si elle n’était pas là, elle nous aime toujours autant. Il faut vraiment beaucoup d’amour, vous en conviendrez!

Je vais vous donner un exemple d’une fois où je me suis fait dire par des proches « C’était sûrement pas ton intuition qui t’avait inspiré de faire cela! » Il y a vraiment plusieurs années, j’ai loué une petite maison de ville en banlieue de Montréal. Ma fille n’avait pas deux ans et nous revenions de passer deux ans à Paris. J’étais monoparentale. Quinze mois plus tard, la propriétaire de la maison que je louais m’a informé qu’elle vendait sa maison, ce qui signifiait que je devais partir à la fin de mon bail. J’avais trois mois pour m’y préparer. J’ai souhaité très fort qu’elle ne se vende pas, mais la vente fut rapide. J’ai très mal reçu cette nouvelle, car j’avais un méga raz-le-bol des déménagements. J’avais juste envie de mener ma petite vie tranquille avec ma fille. Je me souviens d’avoir engueulé à voix haute mon double en lui disant à peu près ceci: « Ce n’est pas vrai que je vais encore une fois devoir faire mes cartons et déménager! Réalises-tu qu’en 32 ans, j’ai déménagé 18 fois? C’est vraiment pas cool! Je suis furieuse. Si je pars d’ici, ce ne sera que dans MA maison et plus rien ne m’en fera bouger! Tu as compris? Je veux bien faire mes cartons encore une fois, mais ce sera la dernière. Je te remercie de m’organiser ça. »

Je n’avais pas encore compris qu’on ne peut pas contrôler ce qui nous contrôle. Le plus drôle, c’est que je n’avais pas les moyens d’acheter une maison, mais j’étais confiante. Vous allez rire, parce que mon double m’a vraiment bien eu! À cette époque, j’avais plein d’objets sur lesquels il y avait le dessin d’une jolie maison victorienne bleue. J’avais des cartes avec cette image, un agenda, une boîte avec du papier à lettre aussi. Cette maison m’interpellait. En roulant en auto dans un quartier en développement, à la recherche d’une maison à acheter, je suis tombée sur une réplique quasi exacte de cette maison bleue. C’était un signe. Mon amoureux était avec moi. Il y avait justement une pancarte à vendre devant la maison et j’ai dis à mon amoureux que je ressentais qu’elle était déjà disponible. Nous avons contacté l’agent d’immeuble et nous l’avons visité. Elle était effectivement libre. Tout le long de la visite, je ressentais la présence d’une entité. J’appris alors que personne n’avait habité cette maison parce que c’était la maison de rêve de la conjointe du vendeur, laquelle était décédée d’un cancer avant même de pouvoir l’habiter. Je ne l’ai jamais rencontré cet homme puisqu’après le décès de son épouse, il avait accepté un contrat en Europe de l’est pour noyer sa peine. Je l’aimais cette maison, c’était bien là que je voulais vivre. N’ayant pas les moyens de l’acheter, j’ai proposé au vendeur (via son agent) de louer sa maison avec une option d’achat. Qui ne risque rien n’a rien. Il a accepté!!! J’étais hyper excitée. Nous avions échangé des fax et je me suis mise à préparer mes boîtes avec enthousiasme et entrain. Quand j’ai eu terminé de faire mes cartons, j’ai reçu un appel du vendeur qui exigeait un dépôt non remboursable de 2500,00 $!!! Revirement total de situation. Quoi? Je ne pouvais pas lui donner ce montant et je me suis retrouvée à devoir me trouver une autre maison. Est-ce que mon intuition était mauvaise? Non, c’est exactement ce que mon double voulait que je fasse pour m’amener à faire mes cartons. Je l’ai compris assez rapidement d’ailleurs. Je n’avais jamais ressenti que j’allais avoir MA maison, je VOULAIS avoir ma maison. C’est très différent. Si j’avais lâché prise lorsque j’ai su que je devrais déménager, les choses auraient été beaucoup plus simple, mais je m’étais accrochée à mon idée d’avoir MA maison pour ne plus devoir bouger encore et encore. Mon double avait d’autres projets pour moi. C’est vrai que j’ai eu une vie mouvementée ponctuée de déplacements, mais si vous saviez tout ce que cela m’a permis d’expérimenter et d’apprendre!

Ce qui monte en nous n’est pas toujours ce que nous souhaitons non plus. À la fin de l’été 2017, j’ai ressenti très fort en moi que je ne renouvellerais pas mon bail! Ça ne me plaisait pas de ressentir cela, parce que j’adorais l’énergie de cet endroit au bord de la rivière. J’y étais depuis seulement un an!

De plus, je cumulais 31 ou 32 déménagements, alors non, ça ne me tentait pas. Sauf que je savais que lorsque je ressentais cela, la vie avait prévue autre chose pour moi. Je ne résiste plus. J’avais bien compris le message, j’ai prévenu mes proches que je déménagerais, mais j’avais jusqu’en mars pour donner mon avis de non-renouvellement de bail. Je pleurais dans mon hamac au bord de la rivière à l’idée de devoir quitter cet endroit. Je ne comprenais pas, ça me peinait, mais j’acceptais. Pour être bien certaine que je ne change pas d’idée (probablement à cause de ma peine), mon double a mis en place une série d’évènements incroyables pour que je n’ai plus qu’une seule idée en tête, partir de là, malgré ma complicité avec les arbres de la rivière. D’autres revirements de situations improbables. Je comprenais très bien ce que mon double faisait. J’ai donc donné mon avis de départ bien avant la date limite, question d’avoir un répit avec les moyens de pression. Ah! Ah! Ah! Je me suis mise en quête de mon prochain chez-moi, mais bon, faut savoir qu’au Québec, presque tout le monde déménage autour du 1er juillet. Cela fait en sorte que les gens ont jusqu’à la fin mars pour signifier leur départ. C’est difficile de trouver quelque chose avant cette période, surtout dans la région où je vis. Encore une fois, je me suis dis que ce serait sans doute le moment de m’acheter une petite maison. Ce serait plus économique, même si mon rêve était de vivre dans une autre région. J’ai commencé à visiter des maisons et une voix en moi me disait « 5 juin ». Il était hors de question que je parte le 5 juin, mes cartons étaient faits et j’avais découvert des moisissures dans la maison. J’étais pressée de partir. Puis j’ai trouvé une petite maison à vendre qui avait tout ce que je recherchais. J’avais même repéré mon signe symbolique bien en évidence sur la grange. J’avais contacté la municipalité pour m’assurer que je pourrais éventuellement y faire certains travaux que j’avais en tête. J’ai demandé à la propriétaire de la maison que je louais si elle accepterait que je parte le 15 mai, elle avait accepté. Mes cartons étaient faits. J’ai fait une offre et elle fut acceptée, mais le propriétaire de la maison, un homme apparemment agressif (je ne l’ai jamais vu) s’est crêpé le chignon avec son agent d’immeuble et il ne voulait plus vendre!!!! Autre revirement de situation. J’aurais été en droit de le forcer à vendre, puisqu’il avait accepté mon offre, ,mais je me suis arrêtée, j’ai ressenti et ça me disait de ne pas insister. Ça n’augurait rien de bon. Ça continuait de me dire « 5 juin ». Cela n’avait rien pour me plaire parce que je devais quitter le 15 mai! Je commençais à paniquer sérieusement, je dois vous l’avouer. J’ai recommencé à chercher, mais il n’y avait rien d’intéressant. J’ai regardé les locations, c’était terriblement déprimant ou insalubre. Je ne ressentais rien. Je passais mes weekends à arpenter les petites rues des villages des alentours à la recherche de LA place. Il n’y avait qu’un « 5 juin » qui revenait sans cesse. Puis mon agent m’a informé que la maison que j’avais voulu acheter était à nouveau à vendre et elle était vraiment notre meilleure option. J’ai relancé tout le processus avec mon agent cette fois-ci. Mon institution bancaire avait accepté, mais l’organisme qui garantissait une partie de la mise de fond a refusé. Retour à la case départ. J’avais dû informer ma proprio que je ne partirais plus le 15 mai. Elle voulait savoir quand, mais je ne savais pas quoi lui dire. C’était pour moi une période très stressante, tout cela parce que j’avais refusé de croire au 5 juin.

Le 2 juin, une amie m’a mis en contact avec une de ses amie qui connaissait peut-être quelqu’un qui louait parfois une maison dans cette région. Le 3 juin, j’apprenais que sa maison était effectivement à louer depuis la veille et il m’a donné un rendez-vous pour le 4 juin, afin que je visite la maison. Coup de cœur immédiat. Je venais de trouver. Elle ressemblait beaucoup à une maison de hobbit qui me faisait rêver. Alors que je remplissais des documents pour la location, je disais ironiquement en silence à mon double que nous n’étions pas le 5 juin, mais le 4, quand le propriétaire m’a dit, « Nous ne signerons pas le bail aujourd’hui. Je dois vérifier les informations au niveau du crédit. Je te recontacte. » Il me rappelait le lendemain pour me demander d’aller signer le bail, nous étions le 5 juin!

Au printemps suivant, nous avons eu dans la région de gros inondations et là où je vivais avant, au bord de la rivière, ils ont dû évacuer!!! Merci la vie de m’avoir sorti de là!

La morale de cette histoire, c’est que plus nous nous entêtons ou plus nous voulons forcer les choses ou les contrôler, moins cela se passe comme nous le voulons. Vaut mieux tout simplement laisser faire cette dimension qui arrive à gérer tout cela bien mieux que nous. Nous ne savons pas, nous, ce qui s’en vient, mais elle, elle le sait. Cette fois-ci, à partir du moment où j’ai démissionné, je l’ai laissé faire. La seule raison pour laquelle j’ai osé, c’est que je sais maintenant que tout cela est une illusion que je ne contrôle pas. Je regardais les offres d’emploi sans stress, sans pression et sans compromis, juste pour occuper mon mental. Je m’organisais surtout pour m’assurer de maintenir le bon état d’être en attendant de reconnaître le bon. Ainsi, mon double n’a pas eu à me lancer dans une direction temporaire pour m’occuper en attendant que ce soit le bon moment. Ce sera la même chose avec la maison. Louer ou acheter? Je ne forcerai plus. Je le saurai le moment venu.

Est-ce que ça vous tente d’essayer?

Toutarmonie

Concrétisation d’une intuition

Il y a quatre jours, dans ma publication Une histoire d’amour, je vous expliquais comment j’avais sauté dans le vide (au figuré) avec pour seul parachute ma foi en ce qui me guide, en quittant un travail en temps de pandémie. Appelez-le intuition ou petit voix si vous préférez, moi je le nomme mon « double ». Ne pas confondre non plus avec des voix dans la tête, car ça viendra plutôt de la région du cœur. Vous pouvez l’appeler Dieu, si vous voulez, mais cette force n’est pas extérieure à vous, elle est vraiment en vous. Je venais donc de passer une entrevue d’une heure pour un poste que je ressentais comme s’il était déjà le mien. C’était vraiment très fort. Je vous ai parlé de mon impatience et de ma joie quand j’ai découvert que je n’avais tout simplement pas reçu le courriel de convocation qu’ils avaient envoyé.

Quatre jours plus tard, je recevais un autre courriel pour une deuxième convocation. Deux candidates s’étaient démarquées et ils souhaitaient pousser plus loin avec une 2e entrevue le lendemain. Ce n’est pas tout de ressentir, il faut aussi passer à l’action en fonction de ce qu’on ressent. Sur le coup, il y avait la joie de faire partie des deux personnes sélectionnée et le mental qui disait; « Ah tu vois, ce n’est pas encore dans la poche! » Il faut constamment se souvenir que quand ça vient du mental (de la tête) c’est un désir de notre cerveau de reprendre le contrôle sur quelque chose que nous ne contrôlons pas de toute façon. Bien entendu, certains diront que cela dépendra de MES performances, mais j’aurais eu beau me préparer encore et encore, je n’avais aucune idée ce qu’ils allaient me demander. Au final, ce qui doit arriver arrivera. J’ai fait ce que je fais le mieux, je me suis connectée sur mon ressenti pour tenter de prévoir où se situeraient leurs questionnements. J’ai exploré en moi ces zones et je n’ai finalement rien préparé de particulier. Ça aurait sonné faux et je n’avais aucune certitude sur ce qu’ils allaient me demander. Je devais surtout me concentrer sur mon état d’être. Une amie m’a téléphoné et juste en discutant, j’ai eu la direction que ça allait prendre, car les hasards n’existent pas. J’allais me contenter d’être moi en toute authenticité. J’étais la première à passer. L’entrevue a duré 1 h 30 et c’était génial! Quand ce fut terminé, je me sentais très sereine et j’étais très confiante que j’aurais ce poste. Cela s’est effectivement concrétisé quelques heures plus tard. J’ai été choisie! YOUPPI! Ce n’est qu’un emploi vous direz-vous peut-être, mais non. C’était beaucoup plus que cela pour moi. Je vous explique.

Tout le contexte, d’un point de vue logique et analytique, était une situation pratiquement impossible. Je ne vous ai pas tout raconté (et ne le ferai pas), mais les enjeux étaient BEAUCOUP plus gros et complexes que ce que je vous ai raconté. Quitter un emploi en temps de pandémie, alors que le chômage ne fait qu’augmenter, était à lui seul un enjeux énorme, surtout qu’en démissionnant, je n’avais pas droit au chômage. Je n’étais pas prête non plus à faire n’importe quoi comme travail. J’avais en réalité des critères très très très précis qui limitaient ÉNORMÉMENT les possibilités. Je voulais aussi quitter une région avec une vision très claire de la nouvelle région où je voulais aller et du type de maison que je voulais. Il y a une grosse pénurie de maison à louer et même à vendre là où je me dirige. Il y a de grosses surenchères en ce moment au niveau immobilier. Une vraie folie! Je ne pouvais pas vraiment trouver de maison tant que je n’avais pas trouvé de travail, car évidemment, personne ne veut louer à quelqu’un qui n’a plus de revenue. De plus, il y avait aussi un enjeu au niveau de mon véhicule. Alors c’était la totale. Travail, maison, région et auto! Tout était en changement et je risquais de tout perdre. TOUT. Sans parler qu’en raison de la pandémie, tout change aussi tout le temps et on se dirige tout droit vers une grosse crise économique. C’est d’ailleurs à cause de tout cela que j’ai tant hésité, mais en moi ça hurlait de passer à l’action. Je l’ai fait!

Qu’est-ce qui m’a convaincu d’écouter ma voix intérieure et d’agir, alors que tout était contre moi? C’est quand je me suis souvenue que TOUT ce que nous voyons avec les yeux est une illusion et que ce n’est pas nous qui contrôlons la partie. Si j’avais cru ne serait-ce qu’un tout petit peu devoir organiser tous ces changements, j’en aurais été sincèrement incapable. Tous les synchronismes que cela implique est impossible à gérer d’un point de vue « humain ». J’ai fais ce grand saut parce que JAMAIS mon double ne m’a laissé tomber. Il prend parfois des chemins étonnants, mais le résultat est toujours impressionnant. Il possède une précision chirurgicale, tout comme le vôtre! Je peux très bien comprendre que vous ne compreniez pas ce que je viens de vous dire et que ça ne fasse aucun sens pour vous, mais je vous jure que le jour ou vous aurez compris cela, plus rien ne vous fera peur.

ILLUSION

Ça commence par un profond respect pour la vie et de ce qui vous habite. Puis, vous devez ressentir en vous avec toutes les fibres de votre être ce que vous voulez comme si vous l’aviez. Ce n’est pas de la visualisation. C’est de la foi. Si je le vois en moi, c’est que ça existe déjà. Si je ne le vois pas, vaut mieux passer à autre chose. Je ne pourrais souhaiter voir atterrir un hélicoptère chez moi, si cela n’est pas quelque chose qui résonne profondément en moi. Ce serait peine perdue. Vous ne savez pas comment cela se concrétisera? Pas grave, puisque de toute façon, c’est votre double qui va tout mettre en place pour que ça arrive. Attention, il ne suffit pas de rester les bras croisés, il faut rester connecté et passer à l’action en fonction de ce qu’on ressent. Si vous pensiez aller vers le nord, mais que ça dit fort d’aller vers le sud, vous allez vers le sud. Aussi précis que cela. Ça se pratique et plus vous l’expérimentez, plus vous développez votre confiance en vous.

Ensuite, il faut lâcher prise. C’est le plus difficile. S’accrocher à rien et rester ouvert au changement. Faire ce qu’il faut pour rester connecté et conserver le bon état d’être est ESSENTIEL. Ça veut dire que quand vous sautez dans le vide, vous vous tenez loin de tous ceux qui tenteront de vous faire peur, de vous ramener dans votre tête et de rationaliser ce que vous faites. Quand je vous en ai parlé, ça faisait déjà un mois que j’avais fait le grand saut et j’avais ressenti en moi le signal que ce n’était qu’une question de jours. Si vous ne maîtrisez pas encore tout cela, attendez idéalement que ça se soit concrétisé pour ne pas ébranler votre foi. Il n’y a pas de petit ou gros doute. Un doute est un doute.

Il y a autre chose qui rend l’obtention de cet emploi si précieux. Déjà parce que le type de travail que je recherchais se compte presque sur le bout des doigts et que je sais que tout ce que j’ai fait à ce jour au niveau professionnel et dans mon cheminement personnel me préparait à ceci. Je ne peux vous en dire plus, mais je sais que je contribuerai à faire une différence. De plus, les détails très particuliers de ma demande, que je ne vous ai pas partagés, sont tous là! C’est exactement comme lorsque j’avais acheté un hamac il y a cinq ans en prévision de mon projet de vivre en campagne et que la maison que j’ai trouvé avait déjà des crochets aux arbres pour accrocher mon hamac au bord de la rivière! Précis jusque dans les moindres détails. Quand ça se concrétise, vous comprenez que les seules limites qui existent sont celles que vous vous mettez. En bonus, vous n’aurez plus peur de la mort, parce que vous vous sentirez plus vivant que jamais et accompagné.

Une amie qui me connait depuis l’adolescence, avec qui je discutais au téléphone après ma première entrevue me disait que j’étais surtout chanceuse, car elle sait que ce genre de situation impossible m’est souvent arrivée. Je me souviens aussi qu’à une certaine époque, un amoureux me disait que j’étais une sorcière et un autre me prenait pour une extra-terrestre. En gros, ce qu’ils me disaient, c’est que ces synchronismes c’est juste à moi que ça arrivait. Que tout le monde ne peut pas vivre cela. Si j’avais la grosse tête et que je souhaitais nourrir mon égo, je leur dirais que cela est vrai. Seulement je leur mentirais, parce que nous avons tous cette capacité. TOUS. Est-ce que tout le monde est rendu là dans sa vie, non, ça je vous l’accorde. Cependant nous avons tous en nous ce qu’il faut. Encore faut-il le souhaiter…

Entendez-vous? C’est mon prochain chez-moi qui est en route vers moi… Il sera encore mieux que je ne l’imagine. Vous devriez voir la précision de la liste concernant cette maison!

Allez je file me coucher, je suis épuisée et il est tard.

À bientôt,

Toutarmonie

Une histoire d’amour

Une histoire d’amour

La planète tourne sur elle-même, elle se déplace dans l’univers, la lune est en mouvement, les saisons se succèdent, la vie n’est pas stagnante. Une situation peut être idéale pendant un instant, mais pas nécessairement pour toujours. Il en est de même des amours, des emplois et de tout ce qui existe. Cela signifie que tout au long de notre parcours, nous devons restés ouverts et connectés afin de reconnaître les signes lorsqu’il est temps de changer la trajectoire. Cela implique un grand lâcher prise, une foi profonde en ce qui nous guide et le désir de continuer à se sentir vivant. Même en étant conscient(e) de cela, il n’en demeure pas moins que c’est un équilibre que nous devons constamment conserver.

Il y a 5 ans, des synchronismes extraordinaires se sont succédé dans ma vie afin de me permettre de réaliser plusieurs rêves, dont celui de trouver un travail me permettant de contribuer ici et maintenant au monde de demain et de quitter la ville pour aller vivre seule en nature. En parallèle, ma fille devenait autonome et je me retrouvais. J’aimais tellement mon travail que je m’y suis dédiée avec passion et j’y excellais. Je ressentais que je pouvais faire ce travail très longtemps tant j’y étais dans mon élément. Je parlais, au quotidien et à distance, avec des personnes prêtes à prendre part aux changements nécessaires à notre société. C’était encourageant et nourrissant de part et d’autre. Au-delà de ce travail que j’aimais beaucoup, j’ai découvert à l’interne une facette beaucoup moins agréable, si bien qu’au bout de 2 ans, j’ai dû me rendre à l’évidence, mon milieu de travail était sournoisement toxique. Puis l’année suivante, alors que la direction avait décidé de tout changer en même temps sans planification et sans respect ni pour les employés ni les clients, la tension et la pression étaient telles que nous étions plusieurs à vouloir partir. Le 1/3 de mes collègues sont parties, le 1/3 dont je faisais partie y songeait très sérieusement, et l’autre 1/3 qui ne travaillait qu’à temps partiel prenait son mal en patience. On a beau travailler dans un milieu qui prône une meilleure qualité de vie, cela ne suffit pas, si on ne peut le mettre en pratique au quotidien. Quand quelque chose ne va pas, je ne me gêne pas pour en parler aux personnes concernées afin de voir comment nous pourrions améliorer les choses. La transparence et l’authenticité ne sont cependant pas appréciés de tout le monde, surtout lorsque cela met en lumière de l’abus de pouvoir et de la manipulation.

Je fais ici une parenthèse, car vous pouvez très bien faire le parallèle ici avec certaines relations amoureuses.

Ce qui freinait mon désir de partir, c’est que je savais dans ce contexte, que si je partais, j’étais la seule à pouvoir faire la transition amorcée et nos clients en auraient été très affectés. Comme je vous l’ai mentionné, j’avais le plus grand respect pour nos clients qui avaient investis sur eux-mêmes. Après une franche discussion avec ma supérieure et une grosse augmentation de salaire, je suis restée en me disant intérieurement que lorsque j’aurais terminé l’énorme tâche qui m’attendait, si la situation ne s’était pas améliorée, je partirais. Pour y arriver, j’ai dû apprendre à mettre mes limites et à les faire respecter. J’en suis venue à me détacher de mon travail et je travaillais dans ma bulle, afin de maintenir un équilibre essentiel. Plus j’approchais de la fin de la transition, plus la situation devenait intolérable. Nous étions cependant en pleine pandémie. Oui, merde ! Quitter un emploi non affecté par les confinements, qui me permettait de bien gagner ma vie sans devoir porter de masque n’était pas sans risque. Je suis donc restée en travaillant au quotidien à me protéger des attaques et de la toxicité grandissante. Mon corps tout entier me hurlait chaque jour de quitter en courant cet emploi. Le mental disait « OK, mais attend de te trouver autre chose avant de partir ». En parallèle, j’avais de nombreux signaux qu’il était temps également que je déménage. J’ai donc informé le propriétaire de la maison que je loue que je ne renouvellerais pas mon bail et dès septembre, j’ai commencé à faire des cartons, car je ressentais vraiment intérieurement que je partais. Tant qu’à partir, j’irais vivre dans une autre région montagneuse que j’affectionne beaucoup. Depuis septembre, je regardais assidûment les offres d’emploi, sans jamais trouver le poste qui rallumerait ma flamme. J’étais tellement impatiente de quitter ce milieu toxique que j’ai même postulé sur quelques postes qui étaient corrects, mais qui ne me passionnaient pas du tout. Si bien que je ressentais un certain soulagement de ne pas être contactée. Tout ce temps, je ne comprenais vraiment pas pourquoi rien d’autre ne se présentait pour me permettre de quitter ce poste. Des amis plus rationnels me priaient de ne pas rendre ma démission tout de suite, sinon je ne serais face à rien. En novembre, j’ai même rédigé ma lettre de démission que je conservais avec moi. Un peu avant les vacances des fêtes, j’ai découvert que l’abus de pouvoir s’étendait même aux clients et je ne pouvais tout simplement pas cautionner cela, puisque les gens achetaient grâce à moi ! Durant mes vacances, je me suis déposée, je me suis remise à écrire. Durant le solstice d’hiver, j’ai brûlé ma liste de ce que je ne voulais plus dans ma vie et j’ai fait mes demandes pour 2021.

En discutant avec ma mère, qui me connait vraiment bien, je me suis questionnée. Où était la Toutarmonie qui avait toujours sauté dans le vide avec pour seul parachute sa foi en la vie et en ce qui la guidait ? Était-ce l’âge ? Était-ce la peur ? J’ai alors pris conscience que durant les 5 dernières années, je m’étais sournoisement laissé enfermer dans une bouteille. Il était temps de laisser ressortir le génie, de retrouver celle que j’étais en arrivant ici. Ma mère m’a également fait prendre conscience que toutes les fois où j’avais sauté dans le vide en suivant mon intuition (et elles sont nombreuses), les synchronismes étaient toujours au rendez-vous et ce n’étaient jamais de mon fait. La vie les plaçait sur mon chemin comme par magie et il n’y avait aucune raison pour que cela soit différent.

Je me suis sentie revivre ! Je vous avouerai bien humblement que j’étais étonnée de ne pas avoir remarqué à quel point je m’étais éloignée de moi-même. J’avais 20 ans à nouveau ! J’ai même ressenti que ce n’était qu’en quittant mon emploi que je trouverais le suivant.

C’est ça que ça fait lorsqu’on se fait manipuler. C’est sournois et insidieux. On passe trop de temps à nous remettre en question en nous disant que ça doit être notre imagination qui nous joue des tours. Dans une relation amoureuse, ça doit être encore plus difficile de s’en sortir (je ne l’ai pas vécu, mais j’ai beaucoup d’empathie si c’est ce que vous vivez), car au niveau du travail, quand on est plusieurs à vivre la même chose et qu’on fini par en parler, on comprend que ce n’est vraiment pas notre imagination qui nous joue des tours. De plus, ceux qui me connaissent savent que je n’ai vraiment pas une personnalité à me faire abuser. Comme quoi personne n’est à l’abri…

La prise de conscience la plus importante dans tout cela fut d’admettre que j’avais manqué d’amour envers moi-même. Évidemment, comme tout cela fut sournois, il m’a fallu un temps pour comprendre ce qui se passait, mais je sais que j’aurais dû ME choisir DÈS que j’en ai pris conscience. Non pas que j’ai des regrets, car j’avais une leçon à en tirer. Qu’est-ce que ça donne d’être intuitif si, quand ça hurle de partir, on se met des limites financières, physiques ou émotionnelles. Je ne me limitais pas ainsi avant. Cela vaut aussi pour les relations amoureuses. Ce n’est pas important que les autres ne vous aiment plus, l’important est de vous aimer, vous. Je vous assure que de vous choisir va vous aider à vous aimer davantage.

Le matin de mon retour de vacances, je suis allée porter ma démission. J’ai été portée pendant toute la première semaine par une énergie euphorique ! La vie me démontrait que je n’étais pas seule et que j’avais fait le bon choix. Je vibrais à nouveau à ma pleine capacité et à ce moment-là, j’ai su que j’étais dans l’état d’être nécessaire pour que se produisent les synchronismes. Je ressentais dans toute ma forme s’ouvrir toutes les portes des possibilités. J’étais sans travail, sans possibilité de retirer de chômage (puisque j’avais démissionné), je devais déménager dans les prochains mois dans une autre région malgré le confinement et le couvre-feu, la pénurie de maison à louer dans la région où je vais, malgré plein d’autres considérations que je vous épargne et pourtant, je me ressentais comme Néo ( référence au film la Matrice) quand il comprend la force qui l’habite. J’avais oublié que la foi, ça ne demande pas de garanties. La foi, c’est d’agir TOUJOURS en fonction de ce qu’on ressent, même si toutes les apparences indiquent le contraire. Même en temps de pandémie, même sans filet financier, même en temps de pénurie de logement, même quand on a plus de 50 ans, même seule, même alors que le taux de chômage n’a jamais été si élevé. La foi, c’est d’aimer inconditionnellement ce double énergétique de nous qui nous guide et nous aime comme personne ne nous aimera jamais. Puis, j’ai reçu de mes clients une énorme vague d’amour et de support au-delà de tout ce que j’aurais pu imaginer. J’ai reçu plein de témoignages qui confirmaient que j’avais fait le bon choix de partir. Les 2 premières semaines sans travail furent nécessaires pour couper les liens et retrouver ma paix intérieure loin de cette toxicité. Je lisais chaque jour des écrits qui me permettaient de rester connectée et positive. J’évitais tout contact avec les amis rationnels ou pessimistes. En fait, je restais dans ma bulle. Je cherchais un poste très similaire à mon ancien, qui soit idéalement en télétravail (même après la pandémie) dans la région que je vise, travail qui me permette encore de contribuer au monde de demain, dans un climat sain et inspirant. J’avais même fait la demande que ce ne soit pas une équipe composée que de femmes.

Puis un matin, une ancienne cliente m’a texté pour me partager une offre d’emploi que je n’aurais jamais vu sans son intervention. Elle avait sollicité ses contacts pour m’aider et une amie lui avait envoyé l’offre en question qui correspondait en tous point à ce que je recherchais. Je jubilais, car la flamme en moi venait de se rallumer. Je me ressentais comme lorsque je visite une maison et que je sais instantanément que ce sera mon prochain chez-moi. Mon travail venait de me trouver ! J’ai soumis ma candidature dès la 2e journée et j’ai répondu au test en sortant très largement du cadre de ce qui était demandé, parce que sinon je ne me serais pas respectée. Ça passerait ou ça casserait. Je n’étais pas inquiète, parce que je me voyais déjà à ce poste. C’était du « sur mesure » pour moi. La période de candidature durait une semaine. Le lundi suivant celle-ci, j’ai reçu un courriel expliquant que seuls les candidats retenus seraient contactés dans la semaine pour une entrevue. J’étais confiante. Puis quand j’ai vu que je n’avais rien reçu le mercredi, j’ai commencé à ne pas me sentir bien. Quelque chose n’allait pas. J’aurais dû recevoir un courriel ou un appel. C’était impossible qu’ils ne me contactent pas ! Quand je ressentais les choses ainsi, c’est que ça allait se faire. Jeudi matin, toujours rien. J’étais vraiment mal, parce que j’ai une foi totale en ce qui me guide, donc comment était-ce possible que je n’ai rien reçu ? Il n’y a rien de pire que d’avoir l’impression d’être abandonnée par ce qui nous guide ! Je ne me sentais vraiment pas bien.

Puis vers 14 heures, j’ai reçu un courriel de l’entreprise en question, me demandant pourquoi je n’avais pas répondu à leur courriel m’invitant à un Zoom avec 3 personnes pour une entrevue ! Je pleurais de joie et je m’excusais auprès de mon guide d’avoir douté. J’avais été trop impatiente (foutue impatience !)… Quoique j’avais tout de même raison de ressentir que j’aurais dû avoir reçu quelque chose la veille. L’entrevue fut géniale et bien que je faisais partie des 7 personnes retenues sur 60, j’ai ressenti qu’ils m’avaient déjà choisis. À suivre… !

En ce 14 février, ce n’est pas anodin ce que je vous raconte, car ce n’est pas important que vous ayez un amoureux ou une amoureuse dans votre vie, si vous êtes connectés avec ce qui vous guide intérieurement. Vous ne vous sentirez JAMAIS seul(e) et vous vivrez des choses extraordinaires. Personne ne pourra JAMAIS vous retirez cela, puisque c’est en vous. Aucun partenaire ne sera plus fiable que votre double. Aucun. Ce double de vous-même vous connait mieux que vous-même. Il anticipe. Il synchronise au millième près. Faites-lui confiance et vous vivrez vraiment. Vous rayonnerez de l’intérieur et cela donnera un sens profond à votre vie.

Bonne rencontre avec vous-même !

Toutarmonie

À quoi est associé l’automne pour vous?

Alors que les arbres se parent de magnifiques couleurs, lesquelles changent au fil des jours et des semaines, alors que l’air est frais et donne envie de se balader en forêt, voilà que retentissent les « pow pow t’es mort! ». Hey oui, c’est la période de la chasse. En ce moment, c’est la chasse aux chevreuils et aux bernaches (communément appelé outardes ici). Même si je ne voulais pas y penser, il y a toujours de « valeureux » chasseurs qui tirent très tôt le matin, le jour aussi et en fin de journée pour me le rappeler. C’est une période de l’année magnifique, pourtant c’est carrément dangereux de se balader en forêt! Là où je vis, les gens ne devraient pas être en train de chasser. Ce sont des terrains privés. Certains s’arrêtent même sur la route, sortent avec leur arme, et s’aventurent en bordure des terrains. Illégal. Mais bon, auriez-vous envie d’aller faire la leçon à un mec armé?

Chez moi passe un sentier qui appartient à un parc national. Oui, qui dit parc, dit protégé! Ce sentier n’est cependant pas vraiment sous surveillance. La partie qui est située DANS le parc l’est davantage. Cela dit, à entendre la proximité des tirs, je doute que ces chasseurs respectent ces zones protégées.

N’ayant entendu aucun tirs hier (faut dire qu’il pleuvait presque toute la journée), quand le soleil s’est pointé aujourd’hui et que j’ai vu ce ciel d’un bleu intense, j’ai vraiment eu envie d’aller faire une balade à vélo. Torturée entre la crainte de finir sur le toit d’un 4X4 comme un chevreuil et le désir de sentir l’odeur des feuilles au sol, j’ai finalement décidé de dépasser ma peur. J’ai revêtu ma veste de nylon de vélo rouge pompier (aussi bien mettre toutes les chances de mon côté) et je m’apprêtais à partir quand j’ai entendu tirer. Merde!

Qu’à cela ne tienne, j’ai décidé de rouler sur la route, non pas sur le sentier, jusqu’à ce que je sois au parc. Dès que je me retrouve dans cette nature si chaleureuse, je ressens toute son énergie. Les couleurs sont vives. L’air est frais. La canopée verte apaise. C’est le bonheur. À mi-parcours, je trouve un endroit pour méditer. La vue est magnifique. D’un côté, il y a une rivière.

J’entends un grand héron pousser un grand cri étrange et je le vois prendre son envol. De toute beauté! C’est tranquille à cette période de l’année. Le silence est doux. Parfois j’entends quelques bernaches parler entre elles de leur voyage vers le Sud. Un tamia semble avoir envie de venir voir si j’ai quelque chose pour lui, mais il se contente finalement de faire des allers retours entre les arbres devant moi. Il me fait sourire. Je suis bien.

De l’autre côté, c’est un tout autre panorama où domine le bleu et des traces de nuages qu’on semble avoir essayé d’effacer.

Je ferme les yeux et médite en respirant profondément et « pow pow t’es mort » retentit au loin. Quel gâchis! Les tirs reprennent à répétition. Ça semble venir de l’Ontario cette fois-ci, de l’autre côté de la grande rivière Outaouais. Qu’importe, je pense à ma crainte d’aller rouler en période de chasse et je n’ose imaginer la crainte que vivent ces animaux persécutés. Vous vous préparez pour un très long voyage et « BANG », un humain au sol tire votre partenaire de vol ou votre ado. Ça commence vraiment mal un voyage! Je me demande s’ils y pensent à cela, les chasseurs?

Lasse, je décide de rentrer. Un peu avant d’arriver chez-moi, je dois me décider. Prendre le sentir en forêt ou rester sur la route pour être certaine de ne pas croiser de chasseur. La route ne me fait pas vraiment envie, alors je tourne dans cette partie de la forêt où j’entends toujours des animaux bouger dans les feuillages sur mon passage parce que c,est un chemin moins fréquenté.

Dès que j’arrive sur le sentier, je ressens encore une fois le présence bienveillante des arbres et de ses habitants. J’inspire. Hmmmm….! Les feuilles au sol craquent sous mes roues. Puis à un tournant, j’arrive face à un grand chevreuil. Il est tellement gracieux! Il m’a vu rouler vers lui, alors il s’enfuit illico hors du sentier, alors que je ralentis. Au silence qui règne, je me doute qu’il fait la statue tout près de moi, afin de ne pas attirer l’attention sur lui. Dans une fraction de seconde, je vois plein de pommes au sol. Me vient à l’esprit que cela est peut-être une ruse d’un chasseur et mon cœur se met à battre plus vite. Merde! Puis la seconde d’ensuite, je constate que je suis sous un pommier et que ses petites pommes tombées au sol étaient la raison de la présence du chevreuil. Je ne m’arrête pas, pour ne pas effrayer le pique-niqueur et je continue ma route. Je remarque que j’ai la gorge serrée et que j’ai une vive émotion en pensant que ce chevreuil prend peut-être son dernier repas. Je demande en silence à Dame Nature de le protéger.

Où peut se cacher un chevreuil en période de chasse? Ils doivent faire des réserves avant l’hiver et pourtant, il faudrait qu’ils se cachent jusqu’à ce que la menace s’éloigne.

Basilic sacré – plante médicinale

En rentrant, j’ai essayé de penser à autre chose en récoltant d’autre basilic sacré, mais cette période de chasse me trouble beaucoup. Mes amis de la région aussi évitent d’aller en forêt à cette période-ci et cela nous choque parce que c’est une période vraiment géniale.

Si nous étions en mode de survie, ce serait autre chose, mais franchement, venir tirer chez les gens, je trouve qu’ils exagèrent.

Échinacée après la pluie

Je vous laisse sur ces feuilles de molène après la pluie. On dirait vraiment des cristaux de glace. Très particulier l’effet de l’eau sur ces feuilles poilues.

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À votre service, malgré votre absence

Que vous soyez « extra » ou en devenir… vous servez-vous de votre guide intérieur? Votre double énergétique toujours présent pourrait bien trouver le temps long. Vous aussi d’ailleurs, si vous ne vous servez pas de lui (ou elle).

Imaginez-le (ou la) en attendant que vous daigniez lui faire signe. J’adore cette image du génie qui compte les jours, illustrant bien combien cette dimension à votre service peut trouver le temps long, coupée de communication avec vous.

Vos vacances s’en viennent peut-être (les miennes se terminent en envoyant ce texte). Le temps des vacances peut être le moment idéal pour se délester du stress du quotidien, pour se reconnecter intérieurement, prendre le temps de ressentir cette force EXTRApasORDINAIRE en soi et pourquoi pas communiquer avec. Seul(e) en forêt, en kayak, en auto en allant au chalet (hey oui,pourquoi pas), au bord de la mer ou du lac… parlez-lui! Oui oui, vous pouvez le faire à voix haute, si cela peut aider à vous rendre la chose plus concrète. Essayez ça pour voir! Vous pourriez être surpris(e) du résultat!

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Vidéo

L’excellent discours de Steve Jobs à des gradués d’Université

Ce discours, il est en anglais, mais vous pourrez lire la traduction française au bas de la vidéo. Il parle de sa vie, de son expérience et ce qu’il raconte est tellement en ligne avec mon propre vécu! Ça se résumerait probablement en disant de ne pas analyser ses ressentis et de se faire confiance, ne pas chercher à comprendre où cela nous mène, mais il l’explique encore mieux que cela…

Faites-vous plaisir et écoutez-le! Cet homme n’a pas terminé son collège, et pourtant… qui ne connait pas Steve Jobs? Il raconte pourquoi…

Toutarmonie

Unity… la suite

affiche du film

J’ai eu le privilège de pouvoir assister au visionnement du documentaire Unity à Montréal le 12 août dernier, lors de son lancement. (cliquer ici pour voir ma publication du 7 août à ce sujet) J’en suis très heureuse! Si nous avions davantage de films comme celui-là, plutôt que des films qui font l’apologie de la violence et de la vengeance, nous progresserions sûrement plus rapidement vers une vie plus saine et plus équilibrée.

Dans ce documentaire, il est question d’égo. L’égo qui mène le monde…  Mais il est aussi question de compassion, de respect, d’amour et de comprendre que nous ne sommes qu’un. Un merveilleux film pour nous faire prendre conscience de nos comportements destructeurs, face à l’infime place que nous occupons dans l’univers. Comme quoi, nous n’avons aucune raison de nous croire les maîtres de l’univers dans cet espace si vaste…

La scène introductive donne tout de suite le ton au documentaire. Pendant de nombreuses minutes, on voit deux bœufs dans le couloir de la mort. Pas de narration, pas de musique, cependant nous ressentons ce que vivent les bêtes face à ce qui les attends. Il est difficile de ne pas verser de larmes… Je crois que ces scènes sont essentielles pour que les gens réfléchissent sur leurs manières de vivre. Même si je suis végétarienne, je pouvais imaginer comment se sentaient ceux qui venaient de manger un  steak… On doit ouvrir nos yeux pour pouvoir changer. Tout ne doit pas passer par « oh, mais j’aime tellement le goût »! Accepterions-nous de manger de la viande si nous devions voir ces scènes chaque jour? En parallèle, on nous explique que tous les animaux que nous utilisons pour leur force (chevaux, chameaux, boeufs, éléphants… ) ne mangent aucune viande et pourtant, il sont forts et puissants…

Ce film est touchant, bouleversant et il est impossible après le visionnement de ne pas réfléchir à tout cela. C’est le but, évidemment, car je suis persuadée que le réalisateur sait très bien que ce genre de changement prendra du temps. Cependant, pour changer, il faut des gens  comme cela qui nous mettent face à nos incohérences..

Comment pouvons-nous tuer ainsi (humains, animaux, planète) alors que nous ne formons qu’un? Car évidemment, nous sommes capables  d’énormément de cruauté envers nos semblables… Tuer son prochain, ou le faire souffrir, c’est se faire du mal également pourtant…

J’ai beau être végétarienne, j’ai beau boire du breuvage de soya au lieu du lait, ce film m’a troublé au point où, je crois être sur le point de ne plus manger de fromage non plus… car celui-ci est fait avec du lait. Quand on voit comment les veaux sont retirés brutalement de leur mère dès qu’ils se lèvent debout… quand on voit comment les vaches souffrent de produire du lait sans arrêt… et que nous apprenons que même les animaux ne boivent plus de lait après leur sevrage. Pourquoi, nous les humains, buvons-nous le lait d’autres espèces… sachant en plus que ces laits nous rendent malades?

Qu’attendons-nous pour changer? Voilà l’essentiel du message de ce documentaire.

La scène finale montrant un concours de chefs cuisiniers asiatiques cuisinant un poisson est à couper le souffle. Le gagnant doit préparer et cuire le poisson de manière à ce que celui-ci bouge encore les nageoires et la bouche une fois dans l’assiette! Les  gens applaudissent!!!! On voit même quelqu’un manger avec appétit, deux bouchées du pauvre poisson qui agonise et bouge encore!!!!!! Au secours! Dans quel monde de fou vivons-nous?

Ce film démontre qu’en nous unifiant, nous changerons…

À part la scène du début, tout au long, la narration est faite par toute une panoplie d’acteurs qui se succèdent. C’est la seule chose que j’ai moins apprécié de ce film… car le constant changement de voix et de la petite image de la personne qui parlait me déconcentrait souvent. Cela dit, cela ne m’empêchera pas de le revoir dès que je le pourrai.

Allez voir ce film. Faites-le voir aux enfants… rendez-les conscients le plus tôt possible s’il vous plaît! Il faut que cela change…

Pour terminer, vous pouvez accéder au site web du mouvement Unity en cliquant ici. N’hésitez pas à acheter ses produits dérivés ou  ces DVD pour lui permettre de produire d’autres films comme celui-ci, car dans ce monde, l’argent aide à créer.

Toutarmonie

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Un homme peut faire une différence; Fred Pellerin excelle dans cet art

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À la fin avril, j’ai assisté pour la première fois en direct à un spectacle de Fred Pellerin; « de peigne et de misère ». Auparavant, je l’avais déjà entendu à la télévision, sur DVD, et sur CD. Je le trouvais déjà extraordinaire.

Il était là, seul sur la scène. Une présence déconcertante. Il jouait parfois de la musique à bouche en même temps que de la guitare, il chantait aussi et il « percussionnait » de ses pieds… Il nous racontait… il nous captivait… il nous transportait… il nous faisait rire à en avoir mal aux joues à force de… et au fil des mots se tricotait une histoire d’une grande profondeur. On en saisissait toute l’ampleur à sa conclusion.

Seul sur scène, il nous parle comme s’il n’y avait que vous et lui. Il rayonne la simplicité, l’authenticité, et même lorsqu’il invente des mots ou des expressions, c’est d’une poésie troublante! Une explosion de vie et de bonheur!

J’étais émue tout au long du spectacle. Les larmes qui coulaient n’en étaient pas de tristesse. J’étais tout simplement ému devant tant d’authenticité, tant de vie, tant de beauté du langage, le tout étant accompagné de sa formidable énergie. Il a raconté ses histoires un nombre incalculable de fois, pourtant là devant vous, il a la candeur et l’intensité de celui qui vous le partage pour la première fois. Lorsqu’il rit, il est touchant comme un enfant.

Il nous a parlé d’un peuple qui se tient debout, il nous parlait de différence… il nous parlait de choix, des absurdités de nos sociétés mais d’une manière tellement douce, tellement poétique, qu’on ne le voit pas venir. Jamais avant lui je n’ai entendu d’élocution sur l’indépendance d’un pays (sans vraiment l’aborder directement) qui ait autant de force, d’impact et de signification.

Je l’écouterais toute la journée tant il est rafraîchissant! Pas étonnant que ses spectacles sont complets plus d’un an avant les représentations!

Un grand homme que ce Fred Pellerin. C’est une grande richesse que d’avoir un tel Homme au Québec et sur la planète. En le voyant, on comprend qu’un seul homme peut transformer le monde… ouvrir les esprits… et rassembler les gens.

J’ai trouvé ici un extrait de ce spectacle qui a évolué depuis 2012…

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