Hourra! Défi relevé avec succès

Je suis épuisée, parce que je me suis couchée aux petites heures du matin depuis quelques jours pour écrire, mais j’ai relevé le défi de participer au concours prix du récit Radio-Canada. Je ne vous cacherai pas qu’hier soir, j’ai failli tout laisser tomber, trop fatiguée après ma journée de travail. En pensant à l’idée d’abandonner, je me suis sentie moche. C’est juste un concours, je suis d’accord avec vous. Ce n’est pas le seul non plus. Cependant, j’avais ressenti la petite voix en moi me disant, vas-y, tu t’y mets. J’ai bien tenté de bousiller mon élan et de quasi procrastiner à nouveau, mais à cette idée, j’ai ressenti que je n’aurais plus le courage de me regarder dans le miroir. Ça se passait entre moi et moi. Je n’avais pas envie d’être déçue de moi.

Deadline concept

Le deadline était aujourd’hui, à 23 h 55. Si je voulais avoir le temps de me relire ce midi et corriger des trucs, il me fallait terminer hier soir, quitte à y passer la nuit. En arrivant du travail tout à l’heure, j’ai envoyé le tout et ça y est! C’est officiel. Je suis inscrite et mon récit est parti. Je ne peux pas le partager avec vous parce que pour être éligible, il ne doit jamais avoir été publié.

Les 20 finalistes seront annoncés en septembre, à la suite de quoi un gagnant sera nommé et 4 finalistes. D’un point de vue tout personnel, je viens déjà de gagner, car mon but était de le faire et de l’envoyer. Le reste sera du bonbon, si reste il y a.

Pour moi, ce concours est symbolique. Après tout ces années à procrastiner, j’ai décidé de me remettre vraiment à mes projets et à cette passion de toujours. C’était une excellente façon de briser la glace en acceptant de publier un de mes écrits. Je ne veux plus reculer maintenant. C’est bien pour cela qu’il me fallait continuer.

J’ai l’âme à la fête ce soir, mais l’énergie manque pour célébrer. Zzzzz Zzzzz Zzz….

bonne-nuit

par Toutarmonie

Plus de sacs et de bouteilles en plastique à Montréal

interdiction-sacs-plastique-europe

Youppi!!! Les sacs de plastique seront interdits à partir de janvier 2018. C’est loin, mais déjà plusieurs commerces ont commencé, janvier 2018 étant la date limite. Prochaine étape annoncée… le bannissement des bouteilles d’eau en plastique à usage unique.

bouteilles-eauReportage vidéo de Radio-Canada ici.

Nouvelle au Journal La Presse ici.

Voici le communiqué de Presse du maire de Montréal:

Montréal, le 22 février 2016 – Le maire de Montréal, M. Denis Coderre, et le responsable du développement durable, de l’environnement, des grands parcs et des espaces verts au comité exécutif, M. Réal Ménard, ont annoncé le bannissement des sacs d’emplettes en plastique léger à Montréal à compter du 1er janvier 2018.

« Nous posons un geste fort aujourd’hui en annonçant ce choix réfléchi que fait Montréal de bannir les sacs de plastique légers dans les commerces de détail. La Commission sur l’eau, l’environnement, le développement durable et les grands parcs a pris soin de bien analyser les différents impacts et les enjeux environnementaux, économiques et sociaux. Avec cette interdiction ciblée qui laisse une période d’ajustement jusqu’au 31 décembre 2017, nous nous assurons de prendre les bons moyens pour le développement durable et la qualité de vie des Montréalais par une réduction à la source. Nous encourageons ainsi l’utilisation des sacs réutilisables ou plus résistants, un geste déjà posé par de nombreux Montréalais. D’ailleurs, la Ville de Montréal encouragera en parallèle plusieurs autres initiatives visant la consommation responsable, comme la réduction de la consommation des bouteilles d’eau en plastique, mais également le développement d’une filière de conception et de fabrication de sacs réutilisables au Québec », a déclaré le maire de Montréal, M. Denis Coderre.

Un bannissement qui comporte certaines exceptions

« Avec le nouveau règlement à être finalisé prochainement, la Ville vise le bannissement d’un certain type de sacs, soit ceux utilisés pour faire des emplettes et qui sont distribués ou vendus dans les commerces de détail. Il s’agit plus précisément des sacs légers (de moins de 50 microns) et des sacs de type oxo-dégradables, oxo-fragmentables, oxo-biodégradables et biodégradables. Je tiens à rappeler que ces sacs, a priori inoffensifs, ont des impacts importants au niveau de l’enfouissement tout comme sur nos écosystèmes vu leur volatilité, leur façon de se décomposer et le temps que ça prend pour une telle décomposition » a ajouté M. Ménard.

Notons que malgré ce nouveau règlement, certains sacs, pour des raisons d’hygiène, par exemple les sacs minces pour les fruits et légumes ou pour les médicaments, ne sont pas ciblés.

La Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) a également mis en place un comité de suivi qui travaillera à l’harmonisation de l’interdiction de l’utilisation des sacs d’emplettes en plastique à usage unique sur le territoire métropolitain et, au Québec, en collaboration avec l’Union des municipalités du Québec et la Fédération québécoise des municipalités. « Nous espérons que d’autres villes emboîteront le pas afin que l’interdiction de ces sacs se fasse à l’échelle du Québec » a déclaré M. Coderre.

D’ici la mise en vigueur du règlement, le 1er janvier 2018, la Ville de Montréal ira de l’avant avec des activités sensibilisation afin d’informer les citoyens, les commerçants et l’industrie du plastique des modalités du nouveau règlement et des solutions de rechange aux sacs d’emplettes en plastique léger.

« Nous savons que le Québec, notamment Montréal, a déjà eu un bon chemin de parcouru avec le Code volontaire des bonnes pratiques, mis en œuvre en 2008 et qui a mené à une réduction de 52% de l’utilisation des sacs de plastique. Je compte une fois de plus sur l’implication et la participation des citoyens, des commerçants et de l’industrie pour passer à une prochaine étape et assurer le succès de ce changement, faisant de Montréal une ville écoresponsable pour le bien de l’ensemble des Montréalais, de notre milieu de vie tout comme des générations à venir », a ajouté M. Coderre.

La Ville de Montréal a également annoncé l’année dernière son adhésion au National Zero Waste Council (NZWC), une organisation canadienne qui regroupe des particuliers, des organismes gouvernementaux, des entreprises, des industries et le secteur communautaire qui prônent l’atteinte du « zéro déchet ».

Ce point de presse est disponible à partir de la chaîne YouTube du maire de Montréal, M. Denis Coderre, à l’adresse suivante : http://bit.ly/1LekA8U

Toutarmonie

Qu’est-ce que ça donne?

pierre

Samedi, je vous parlais d’un documentaire intitulé « En quête de sens ». Je ne l’avais pas vu, mais je vous disais que je vous en reparlerais lorsque je serais allée le voir. C’est chose faite. J’ai été agréablement surprise de découvrir une salle presque comble en ce dimanche après-midi ensoleillé! Disons que j’aurais été moins surprise de voir une salle presque vide… et c’est ce qui me réjouit autant. Que ce genre de documentaire arrive à déplacer autant de gens à des heures inhabituelles, de ressentir ce mouvement grandissant de gens cherchant autre chose en pleine métropole… cela m’a fait vraiment chaud en-dedans.

Ce documentaire, les réalisateurs l’ont fait avec peu de moyens, sans producteurs et si les gens se déplacent pour aller le voir, c’est grâce aux partages d’internautes. Moi-même, j’ai découvert ceci via une publication d’un ami et peut-être que j’aurai, à mon tour, encouragé d’autres gens à aller le voir. C’est un courant qui peut parfois circuler très rapidement dans un réseau qui prend de l’ampleur.

Ce film, je l’ai BEAUCOUP aimé, du début jusqu’à la fin. Un film vrai en toute simplicité. Pas besoin d’effets spéciaux! Il suffit de s’exprimer avec son cœur pour rejoindre celui des autres. Les réalisateurs trouvaient que le film prenait une tournure inattendue, alors que moi je trouve au contraire qu’on ne peut avancer sur ce chemin de l’ouverture, sans devoir ouvrir des portes différentes quoique complémentaires. Je n’y ai pas appris grand chose de nouveaux, mais cela n’enlève rien à la pertinence de ce film et à l’énergie formidable qui le propulse. Un message d’espoir.

Même si nous avons connu l’amour, nous pouvons toujours apprécier un bon film d’amour.

Récemment, ma fille et son copain m’ont amené voir le film « Le survivant ». C’est basé sur des faits réels me disaient-ils. Dicaprio est excellent, ajoutèrent-ils. Je les ai accompagnés… Est-ce que le film était bien fait? Oui. Est-ce que les acteurs étaient convaincants? Oui. Est-ce que c’était épouvantablement violent et réaliste? OUI!!!! En résumé, c’était l’apologie de la vengeance… encore une fois! J’ai passé une bonne partie du film à regarder ailleurs… et à réfléchir à ce qui pouvait tant attirer les gens à aller voir ces films. Entendez-vous souvent des gens dire, j’ai vu un bon film de vengeance, alors je n’ai plus besoin d’aller en voir? Ou encore j’ai vu un bon triller, donc je n’ai plus besoin d’en voir?

Pourtant, nous devrions…

sens

De ces films qui sèment la vie, l’espoir et l’amour, il devrait y en avoir beaucoup plus que n’importe quoi d’autre car cela nous nourris. À force de produire des films violents, les gens deviennent habitués à la violence… Violence et vengeance… et que voyons-nous dans nos bulletins de nouvelles? Des histoires de violence et de vengeance!

Pourtant des histoires vraies de violence faites aux animaux, cela plaît généralement moins aux gens. S’ils en ont vu un, ils croient ne plus devoir en voir… et ne changent pas pour autant leurs habitudes!

À force d’entendre parler de solidarité, d’autonomie alimentaire, de la communication entre tout ce qui existe, des liens invisibles entre les gens, des histoires des gens qui ont tout changé dans leur vie pour être cohérent avec ce qu’ils découvraient, de l’illusion qu’est la vie, de la force des humains lorsqu’ils s’unissent pour vivre autrement, du comment les gens ont réussi à le faire… etc… des portes s’ouvrent et graduellement, les choses changeront toujours un peu plus. La peur du changement s’estompe.

entreaide

Dans le cas de ce documentaire, voir deux jeunes se lancer dans l’aventure de produire un documentaire pour partager des solutions, c’est génial! Ils y ont apporté leur couleur et je crois que le monde a besoin d’entendre ces témoignages, de voir et d’entendre des gens oser tout pour choisir la vie. Finalement, ils auront pris 4 ans pour le réaliser, ce film… ce qui n’était pas prévu du tout. Cela a transformé leur vision du monde et de la vie. C’est certain que cela ne s’arrêtera pas là, car on ne peut plus retourner en arrière lorsqu’on avance sur ce chemin.

Évidemment, leur parcours est un peu le parcours de tous ceux qui en sont venus à vouloir vivre autrement. On s’y reconnait à un moment ou à un autre. Cela démystifie ceux qui ont peur d’oser… car oui, c’est normal à un moment donné de chercher notre place dans une société qui fabrique des consommateurs. Pour ma part, c’était clair à un certain moment donné de ma vie que je ne pouvais plus retourner dans l’univers de la publicité, car je n’adhèrerais plus à ce monde de surconsommation. Offrez-moi un million de dollars demain, et vous pouvez être certains que je n’irais pas m’offrir une auto de luxe ou une grosse maison avec un yacht!!! J’utiliserais cet argent pour me relocaliser en nature, de manière écologique, afin de vivre en autonomie. Ce que je veux dire, c’est qu’avec ou sans argent, on peut contribuer à changer les choses, car cela commence par une ouverture de conscience. À partir du moment où les gens ressentent et comprennent que nous ne sommes qu’un, plus rien n’est pareil! Comment peut-on laisser les peurs nous guider lorsque nous savons que tout cela n’est qu’illusion? On ne peut pas avoir peur de ce qui n’existe pas…! 😉

Le ressentez-vous ce courant puissant de beaux humains authentiques? Ressentez-vous que dans l’invisible, nous ne sommes plus seulement que quelques uns? Quelque chose se passe. Lorsque nous sommes nombreux à vibrer individuellement, ces énergies se rencontrent et créent une force réelle, quoique non visible. Plus nous nous concentrerons sur ce courant, plus il deviendra réalité pour une majorité.

docu

Donc, un film comme cela, qu’est-ce que ça donne? En 1989, suite au visionnement d’un film, ma vie a complètement changé! J’ai quitté un poste de direction bien rémunéré pour partir découvrir le monde avec mon sac à dos! Comme quoi, un seul film peut bouleverser positivement une vie.

Ça nous encourage à continuer sur ce chemin qui n’est pas tracé d’avance et à comprendre que nous finissons par nous retrouver entre semblables. Si je rencontrais ces jeunes réalisateurs, je les serrerais dans mes bras et je leur dirais que leur film est 1000 fois plus intéressant qu’un blockbuster tel que le revenant! J’aurais aimé que le film dure beaucoup plus longtemps… encore et encore… Merci!

J’ai hâte que « Demain » prenne l’affiche au Québec!

Toutarmonie

En quête de sens (le film) est arrivé au Québec

film-doc

Voilà! Si vous vivez en Europe, peut-être l’avez-vous déjà vu, mais au Québec, le documentaire vient tout juste d’arriver. Je ne l’ai pas encore vu pour la très bonne raison que je viens de le découvrir via une vidéo publiée par un ami sur Facebook. Soyez assurés que dans les prochains jours, j’irai le visionner et je vous en parlerai. Chose certaine, il n’y a jamais trop de ce genre de films… Je vous invite à faire circuler l’information!

Voici ce que les auteurs disent au sujet de leur film:

Pourquoi ce film ?

« En quête de sens » est un projet documentaire qui est né d’un constat partagé par un nombre croissant de citoyens : notre société occidentale est malade, prisonnière d’une logique qui engendre plus de destructions, d’injustices et de frustrations que d’équilibre et de bien être. L’impératif de rentabilité économique à court terme prend aujourd’hui le pas sur l’intérêt général en dépit du bon sens. La logique prédatrice qui s’impose comme la norme, assombrit notre avenir commun.

Pour sortir de cette impasse ce n’est pas de plus de savoir, de plus de technologie, ou de croissance dont les hommes ont besoin, mais de plus de recul, de bon sens, en un mot : de plus de sagesse.

Le point de départ

Quand Nathanaël retrouve Marc à New York, les deux amis ne se sont pas vus depuis 10 ans et leurs trajectoires les ont éloignés : Nathanaël vient de finir un film environnemental en Inde, Marc, lui, exporte de l’eau en bouteille pour une multinationale…

Mais un accident vient interrompre son « rêve américain ». Cloué au lit, il se résout à visionner une série de documentaires laissés par Nathanaël sur la “marchandisation du monde”. Dès lors, sa conscience ne le laissera plus tranquille. Oubliant ses plans de carrière, Marc rejoint Nathanaël en Inde où ils commencent une épopée improvisée.

La quête

Equipés d’une petite caméra et d’un micro, ils cherchent à comprendre ce qui a conduit aux crises actuelles et d’où pourrait venir le changement. De l’Inde au Guatemala en passant par San Francisco et l’Ardèche, c’est toute leur vision du monde qui va être ébranlée…

Tissé autour de rencontres authentiques, de doutes et de joies, leur voyage est une invitation à reconsidérer notre rapport à la nature, au bonheur et au sens de la vie. 87 minutes pour reprendre confiance dans notre capacité à porter le changement en nous-même, et dans la société.

Bande-annonce du film

Site web « en quête de sens »

Consulter l’horaire du cinéma Beaubien si vous habitez à Montréal.

Toutarmonie

Les moissons du futur

moissons du futurMarie-Monique Jobin, auteur du livre « Le monde selon Monsanto » et de « Notre poison quotidien« , dans lesquels elle dénonçait les aberrations de notre agriculture, nous revient cette fois-ci avec ses découvertes sur les manières de cultiver autrement avec l’agroécologie.

De passage actuellement à Montréal, elle donne de nombreuses entrevues dont celle de ce matin sur la première chaîne de Radio-Canada. Son documentaire « Les moissons du futur » sera sur les ondes de Télé-Québec à 20 h 00 ce soir (en rediffusion mardi 13 h 30).

Elle en parle ici dans une entrevue sur France info:

Toutarmonie

Fred: le héros des iguane bleues

Fred et ses amis les iguanes
Par Jean Lemire

Le Sedna IV arrivera mercredi à l’île Grand Cayman. L’équipe de tournage y est déjà. Sur les plages, les complexes hôteliers occupent presque tout l’espace. Les habitats naturels se font de plus en plus rares ici, et les animaux sauvages, victimes de ce boom immobilier, peinent à trouver refuge au milieu de cette jungle humaine.

Fred Burton est arrivé sur l’île en 1979. Ce biologiste anglais ignorait que sa vie allait être transformée à tout jamais par un impressionnant lézard aux allures préhistoriques : l’iguane bleu de Grand Cayman. Il peut atteindre près de 2 mètres de longueur et, comme son nom l’indique, il est d’un bleu océanique en période de reproduction. Il peut vivre aussi longtemps qu’un humain si on lui en laisse la chance. Mais le destin aurait pu prendre des allures de tragédies pour ce reptile, n’eût été l’intervention du biologiste anglais. Après être devenu directeur du Cayman Islands National Trust, Burton réalisa qu’il ne restait plus qu’une quinzaine d’iguanes bleus en nature! Le plus menacé de tous les iguanes de la planète n’avait presque aucune chance de survie. On le considéra même comme espèce pratiquement éteinte, tellement le pool génétique était faible et dispersé à travers l’île. Mais l’Anglais ne pouvait se résoudre à voir disparaître une des figures emblématiques de l’île. Sans grands moyens, il monta une petite équipe pour l’assister et, avec une détermination sans borne, il réussit l’une des plus remarquables histoires de conservation de la planète.

Lors d’une précédente expédition, nous avons accompagné Fred jusqu’à un lopin de terre aujourd’hui protégé de tout développement, un nouveau paradis consacré aux iguanes bleus. Fred Burton travaille avec les moyens du bord. Son campement sur le site est pour le moins rudimentaire : une vieille bâche bleue, quelques chaises, une toilette sèche. J’ai rarement travaillé aussi fort pour atteindre ce campement. Le sentier est fait de pics rocailleux acérés, entourés de plantes vénéneuses et de cactus dont les épines se sont bien enfoncées dans mes mains. Mais l’effort fut récompensé. Quand nous sommes enfin arrivés, un iguane bleu se prélassait au soleil à la porte du campement. C’était Zarko, un des plus grands iguanes relâchés dans la nature. Fred Burton l’a élevé, l’a soigné et lui a redonné sa liberté. Il espère aujourd’hui que le grand mâle trouvera des femelles pour perpétuer l’espèce dans son milieu naturel.

Depuis qu’il a entrepris de sauver cette espèce, Fred a réussi à relâcher plus de 600 iguanes en nature! Il a débuté avec un mâle et une femelle, pour ensuite créer une descendance remarquable, élevée pendant deux ans en enclos. Au jardin zoologique qui héberge son projet un peu fou, des centaines de jeunes iguanes, des œufs sous incubateur, et des enclos qui reproduisent le milieu naturel des iguanes. Certains circulent librement dans les limites du parc. D’autres, des mâles plus agressifs et territoriaux, servent de reproducteurs.

Avec Fred, nous avons relâché une vingtaine de jeunes iguanes âgés de 2 ans sur le nouveau site protégé. Chacun porte derrière la tête une série de petites billes de couleurs différentes qui permettent de différencier les iguanes entre eux. Le jour de notre expédition en fut un de grande première. Avec notre chance habituelle, nous avons pu assister à la première éclosion d’œufs d’iguane en nature! Ces œufs aujourd’hui éclos, résultats d’un accouplement entre des pensionnaires de Fred, prouvent que la grande et remarquable mission de sauvetage est désormais accomplie!

Vous auriez dû voir la tronche de la petite bête, se faufilant entre la végétation pour éviter notre caméra. Fred aussi avait une drôle de tronche. Après 23 ans d’efforts, un premier iguane est enfin né en nature. L’émotion, à l’anglaise, était au rendez-vous…

L’avenir de l’iguane bleu de Grand Cayman est probablement sauvé, grâce au courage et à la détermination d’un seul homme. Mais le sort d’autres espèces des Caraïbes demeure incertain, en raison de la forte croissance démographique observée un peu partout dans les Caraïbes. Le partage des ressources de la nature entre toutes les espèces constitue un défi important si l’on veut préserver la vie sur cette planète. Une planète en pleine crise, qui connaît le taux d’extinction d’espèces animales et végétales le plus élevé de l’histoire de la Terre.

Mais les histoires comme celle de Fred Burton nous montrent que le défi peut être relevé,
et que l’espoir de vivre en harmonie avec une nature abondante et généreuse demeure
entier.

Merci Fred!

Cliquez ici et aller à la fin de la page pour visionner le vidéo de Fred et ses protégées, les iguanes bleues

Source: Radio-Canada 100 jours pour la planète

Vers une énergie propre – Gaspésie-Les Îles : un pas de plus vers un parc éolien communautaire à Saint-Damase

Éoliennes Éolienne (archives)  Photo :  AFP

Une cinquantaine de personnes se sont présentées à la rencontre publique sur le projet de parc éolien communautaire, mardi soir, à Saint-Damase.

Le promoteur, Fleur de lis éoliennes Saint-Damase, une société en commandite dont sont partenaires la Municipalité et l’entreprise ontarienne Algonkin Power, ont exposé en détail le projet de 24 mégawatts (MW). Fleur de lis éoliennes Saint-Damase projette d’ériger huit éoliennes de 3 MW chacune sur les terres privées de la municipalité. Les éoliennes seraient peu visibles à partir de la route 132, mais elles le seraient davantage pour les villageois de Saint-Moïse et de Saint-Noël.

Selon l’étude d’impact, les éoliennes pourraient interférer avec les signaux de télévision en provenance de la station CBGAT de Matane, ce qui pourrait créer une image fantôme dans les écrans de quelques dizaines de résidences. En cas de problèmes, le promoteur prendrait des mesures correctives ou compensatoires adéquates pour permettre une réception satisfaisante.

Rentabilité du projet

Le projet rapporterait un peu plus de 70 000 $ par année en taxes à Saint-Damase, ce qui représente presque 10 % du budget municipal.

La Municipalité partagerait de plus les profits nets à parts égales avec Algonkin Power.

Le maire de Saint-Damase, Jean-Marc Dumont, se dit optimiste quant à la rentabilité du projet. « Dans le fond, explique le maire, il n’y a à vrai dire pas de risques financiers parce que notre prêt est garanti. Dans une année donnée, si on n’a pas assez d’argent pour payer capital et intérêt, on va payer juste ce qu’on va avoir comme revenus et le restant va être effacé par notre prêteur. »

Le maire Dumont refuse toutefois d’avancer un montant pour ce qui est des profits que la Municipalité pourrait réaliser.

Engagé dans une quarantaine de projets énergétiques en Amérique du Nord, estime pour sa part que les profits nets pourraient dépasser les 6 millions de dollars chaque année. Le porte-parole de l’entreprise, Joshua Gillespie, est lui aussi très optimiste : « Nous avons beaucoup confiance dans la ressource et dans le fournisseur Énercon qui va nous fournir les turbines. Nous avons beaucoup confiance dans le projet. »

La construction du projet de 72 millions de dollars pourrait être entreprise au printemps 2013. Le chantier créerait de 25 à 50 emplois pendant neuf mois. Le parc éolien pourrait être mis en service en décembre 2013. Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement tiendra une séance d’information sur le projet le 2 octobre prochain.

Source: Radio-Canada