Cette année, j’ai décidé de faire le passage vers la Nouvelle année avec vous.
Je n’écris plus très souvent, mais je pense à vous tous régulièrement.
Le rituel au Québec est de passer les dernières heures devant le téléviseur à regarder les rétrospectives humoristiques d’Infoman suivi du traditionnel, Bye-Bye (sketchs humoristiques sur l’année qui se termine). Quelle tristesse de clore une année devant son téléviseur, en prolongeant l’hypnose… Non merci! D’ailleurs, je n’ai plus d’abonnement télé depuis de très nombreuses années.
Ce matin, j’ai fermé les yeux et j’ai fait mes vœux en silence pour un ami Australien, puis à 18 heures, j’ai recommencé pour mes amis sur le continent européen. La distance n’existe pas… Nous pouvons à tout moment envoyer de l’amour à qui l’on veut. Je le fais régulièrement vers ceux que j’aime, mais pas que.
Cette année, je vous souhaite une chose essentielle et ce n’est pas la santé, bien que celle-ci soit très importante. Je vous souhaite de l’amour, de l’amour et… de l’amour! Je ne parle pas ici de l’amour en couple, bien que cela ne l’exclut pas. Je parle de l’amour pour la Vie, de l’amour pour la nature, de l’amour pour l’invisible, de l’amour pour les animaux, de l’amour pour soi et pour les autres, de l’amour pour le vivant, de l’amour pour l’inconnu…
Oh! Il est minuit!!!! Bonne année!!!!! Voilà que j’y suis moi aussi.
Pourquoi je vous souhaite de l’amour avant la santé? Parce que vous pouvez avoir la santé, mais sans amour, vous pourriez ne plus avoir envie de vivre dans ce monde déconnecté. Vous pourriez avoir la santé, mais perdre le sens de ce qu’est la vie. Alors que si vous n’avez pas la santé, mais que vous avez de l’amour pour ce qui vous habite, pour la vie, pour cette chance inouïe que vous avez de pouvoir faire une différence ici et maintenant, alors vous aurez le courage de passer au travers de toutes les épreuves.
En 2023, lors des épreuves, je vous invite à ouvrir votre cœur et à rayonner l’amour. Il est si facile de ne voir que ce qui ne va pas! Il y a tant d’incohérences, de jeux de pouvoir, de mensonges, de manipulations et de contrôle… et pourtant, en faisant vibrer l’amour en nous, cela nous protège et nous donne la force de nous tenir debout malgré tout.
La connaissance est importante. Voir venir l’est aussi. Mais la peur n’y a pas sa place. Savoir est essentiel, mais sans embarquer dans les peurs qu’on tente de nous imposer de toutes les manières possibles, lesquelles n’ont qu’un but; celui de nous déconnecter de notre raison de vivre. Rester éveillé sans peurs, nous permet de prendre les bonnes décisions. De toutes manières, avoir peur de quelque chose ne nous aide en rien. La peur fait souvent plus mal que ce dont nous avons peur.
L’amour de ce qui nous donne vie, je parle de cette énergie qui guide chacun de nous, est cet amour de soi qui nous permet de ne pas craindre la mort.
Je vous embrasse et vous souhaite une harmonieuse année 2023!
La planète tourne sur elle-même, elle se déplace dans l’univers, la lune est en mouvement, les saisons se succèdent, la vie n’est pas stagnante. Une situation peut être idéale pendant un instant, mais pas nécessairement pour toujours. Il en est de même des amours, des emplois et de tout ce qui existe. Cela signifie que tout au long de notre parcours, nous devons restés ouverts et connectés afin de reconnaître les signes lorsqu’il est temps de changer la trajectoire. Cela implique un grand lâcher prise, une foi profonde en ce qui nous guide et le désir de continuer à se sentir vivant. Même en étant conscient(e) de cela, il n’en demeure pas moins que c’est un équilibre que nous devons constamment conserver.
Il y a 5 ans, des synchronismes extraordinaires se sont succédé dans ma vie afin de me permettre de réaliser plusieurs rêves, dont celui de trouver un travail me permettant de contribuer ici et maintenant au monde de demain et de quitter la ville pour aller vivre seule en nature. En parallèle, ma fille devenait autonome et je me retrouvais. J’aimais tellement mon travail que je m’y suis dédiée avec passion et j’y excellais. Je ressentais que je pouvais faire ce travail très longtemps tant j’y étais dans mon élément. Je parlais, au quotidien et à distance, avec des personnes prêtes à prendre part aux changements nécessaires à notre société. C’était encourageant et nourrissant de part et d’autre. Au-delà de ce travail que j’aimais beaucoup, j’ai découvert à l’interne une facette beaucoup moins agréable, si bien qu’au bout de 2 ans, j’ai dû me rendre à l’évidence, mon milieu de travail était sournoisement toxique. Puis l’année suivante, alors que la direction avait décidé de tout changer en même temps sans planification et sans respect ni pour les employés ni les clients, la tension et la pression étaient telles que nous étions plusieurs à vouloir partir. Le 1/3 de mes collègues sont parties, le 1/3 dont je faisais partie y songeait très sérieusement, et l’autre 1/3 qui ne travaillait qu’à temps partiel prenait son mal en patience. On a beau travailler dans un milieu qui prône une meilleure qualité de vie, cela ne suffit pas, si on ne peut le mettre en pratique au quotidien. Quand quelque chose ne va pas, je ne me gêne pas pour en parler aux personnes concernées afin de voir comment nous pourrions améliorer les choses. La transparence et l’authenticité ne sont cependant pas appréciés de tout le monde, surtout lorsque cela met en lumière de l’abus de pouvoir et de la manipulation.
Je fais ici une parenthèse, car vous pouvez très bien faire le parallèle ici avec certaines relations amoureuses.
Ce qui freinait mon désir de partir, c’est que je savais dans ce contexte, que si je partais, j’étais la seule à pouvoir faire la transition amorcée et nos clients en auraient été très affectés. Comme je vous l’ai mentionné, j’avais le plus grand respect pour nos clients qui avaient investis sur eux-mêmes. Après une franche discussion avec ma supérieure et une grosse augmentation de salaire, je suis restée en me disant intérieurement que lorsque j’aurais terminé l’énorme tâche qui m’attendait, si la situation ne s’était pas améliorée, je partirais. Pour y arriver, j’ai dû apprendre à mettre mes limites et à les faire respecter. J’en suis venue à me détacher de mon travail et je travaillais dans ma bulle, afin de maintenir un équilibre essentiel. Plus j’approchais de la fin de la transition, plus la situation devenait intolérable. Nous étions cependant en pleine pandémie. Oui, merde ! Quitter un emploi non affecté par les confinements, qui me permettait de bien gagner ma vie sans devoir porter de masque n’était pas sans risque. Je suis donc restée en travaillant au quotidien à me protéger des attaques et de la toxicité grandissante. Mon corps tout entier me hurlait chaque jour de quitter en courant cet emploi. Le mental disait « OK, mais attend de te trouver autre chose avant de partir ». En parallèle, j’avais de nombreux signaux qu’il était temps également que je déménage. J’ai donc informé le propriétaire de la maison que je loue que je ne renouvellerais pas mon bail et dès septembre, j’ai commencé à faire des cartons, car je ressentais vraiment intérieurement que je partais. Tant qu’à partir, j’irais vivre dans une autre région montagneuse que j’affectionne beaucoup. Depuis septembre, je regardais assidûment les offres d’emploi, sans jamais trouver le poste qui rallumerait ma flamme. J’étais tellement impatiente de quitter ce milieu toxique que j’ai même postulé sur quelques postes qui étaient corrects, mais qui ne me passionnaient pas du tout. Si bien que je ressentais un certain soulagement de ne pas être contactée. Tout ce temps, je ne comprenais vraiment pas pourquoi rien d’autre ne se présentait pour me permettre de quitter ce poste. Des amis plus rationnels me priaient de ne pas rendre ma démission tout de suite, sinon je ne serais face à rien. En novembre, j’ai même rédigé ma lettre de démission que je conservais avec moi. Un peu avant les vacances des fêtes, j’ai découvert que l’abus de pouvoir s’étendait même aux clients et je ne pouvais tout simplement pas cautionner cela, puisque les gens achetaient grâce à moi ! Durant mes vacances, je me suis déposée, je me suis remise à écrire. Durant le solstice d’hiver, j’ai brûlé ma liste de ce que je ne voulais plus dans ma vie et j’ai fait mes demandes pour 2021.
En discutant avec ma mère, qui me connait vraiment bien, je me suis questionnée. Où était la Toutarmonie qui avait toujours sauté dans le vide avec pour seul parachute sa foi en la vie et en ce qui la guidait ? Était-ce l’âge ? Était-ce la peur ? J’ai alors pris conscience que durant les 5 dernières années, je m’étais sournoisement laissé enfermer dans une bouteille. Il était temps de laisser ressortir le génie, de retrouver celle que j’étais en arrivant ici. Ma mère m’a également fait prendre conscience que toutes les fois où j’avais sauté dans le vide en suivant mon intuition (et elles sont nombreuses), les synchronismes étaient toujours au rendez-vous et ce n’étaient jamais de mon fait. La vie les plaçait sur mon chemin comme par magie et il n’y avait aucune raison pour que cela soit différent.
Je me suis sentie revivre ! Je vous avouerai bien humblement que j’étais étonnée de ne pas avoir remarqué à quel point je m’étais éloignée de moi-même. J’avais 20 ans à nouveau ! J’ai même ressenti que ce n’était qu’en quittant mon emploi que je trouverais le suivant.
C’est ça que ça fait lorsqu’on se fait manipuler. C’est sournois et insidieux. On passe trop de temps à nous remettre en question en nous disant que ça doit être notre imagination qui nous joue des tours. Dans une relation amoureuse, ça doit être encore plus difficile de s’en sortir (je ne l’ai pas vécu, mais j’ai beaucoup d’empathie si c’est ce que vous vivez), car au niveau du travail, quand on est plusieurs à vivre la même chose et qu’on fini par en parler, on comprend que ce n’est vraiment pas notre imagination qui nous joue des tours. De plus, ceux qui me connaissent savent que je n’ai vraiment pas une personnalité à me faire abuser. Comme quoi personne n’est à l’abri…
La prise de conscience la plus importante dans tout cela fut d’admettre que j’avais manqué d’amour envers moi-même. Évidemment, comme tout cela fut sournois, il m’a fallu un temps pour comprendre ce qui se passait, mais je sais que j’aurais dû ME choisir DÈS que j’en ai pris conscience. Non pas que j’ai des regrets, car j’avais une leçon à en tirer. Qu’est-ce que ça donne d’être intuitif si, quand ça hurle de partir, on se met des limites financières, physiques ou émotionnelles. Je ne me limitais pas ainsi avant. Cela vaut aussi pour les relations amoureuses. Ce n’est pas important que les autres ne vous aiment plus, l’important est de vous aimer, vous. Je vous assure que de vous choisir va vous aider à vous aimer davantage.
Le matin de mon retour de vacances, je suis allée porter ma démission. J’ai été portée pendant toute la première semaine par une énergie euphorique ! La vie me démontrait que je n’étais pas seule et que j’avais fait le bon choix. Je vibrais à nouveau à ma pleine capacité et à ce moment-là, j’ai su que j’étais dans l’état d’être nécessaire pour que se produisent les synchronismes. Je ressentais dans toute ma forme s’ouvrir toutes les portes des possibilités. J’étais sans travail, sans possibilité de retirer de chômage (puisque j’avais démissionné), je devais déménager dans les prochains mois dans une autre région malgré le confinement et le couvre-feu, la pénurie de maison à louer dans la région où je vais, malgré plein d’autres considérations que je vous épargne et pourtant, je me ressentais comme Néo ( référence au film la Matrice) quand il comprend la force qui l’habite. J’avais oublié que la foi, ça ne demande pas de garanties. La foi, c’est d’agir TOUJOURS en fonction de ce qu’on ressent, même si toutes les apparences indiquent le contraire. Même en temps de pandémie, même sans filet financier, même en temps de pénurie de logement, même quand on a plus de 50 ans, même seule, même alors que le taux de chômage n’a jamais été si élevé. La foi, c’est d’aimer inconditionnellement ce double énergétique de nous qui nous guide et nous aime comme personne ne nous aimera jamais. Puis, j’ai reçu de mes clients une énorme vague d’amour et de support au-delà de tout ce que j’aurais pu imaginer. J’ai reçu plein de témoignages qui confirmaient que j’avais fait le bon choix de partir. Les 2 premières semaines sans travail furent nécessaires pour couper les liens et retrouver ma paix intérieure loin de cette toxicité. Je lisais chaque jour des écrits qui me permettaient de rester connectée et positive. J’évitais tout contact avec les amis rationnels ou pessimistes. En fait, je restais dans ma bulle. Je cherchais un poste très similaire à mon ancien, qui soit idéalement en télétravail (même après la pandémie) dans la région que je vise, travail qui me permette encore de contribuer au monde de demain, dans un climat sain et inspirant. J’avais même fait la demande que ce ne soit pas une équipe composée que de femmes.
Puis un matin, une ancienne cliente m’a texté pour me partager une offre d’emploi que je n’aurais jamais vu sans son intervention. Elle avait sollicité ses contacts pour m’aider et une amie lui avait envoyé l’offre en question qui correspondait en tous point à ce que je recherchais. Je jubilais, car la flamme en moi venait de se rallumer. Je me ressentais comme lorsque je visite une maison et que je sais instantanément que ce sera mon prochain chez-moi. Mon travail venait de me trouver ! J’ai soumis ma candidature dès la 2e journée et j’ai répondu au test en sortant très largement du cadre de ce qui était demandé, parce que sinon je ne me serais pas respectée. Ça passerait ou ça casserait. Je n’étais pas inquiète, parce que je me voyais déjà à ce poste. C’était du « sur mesure » pour moi. La période de candidature durait une semaine. Le lundi suivant celle-ci, j’ai reçu un courriel expliquant que seuls les candidats retenus seraient contactés dans la semaine pour une entrevue. J’étais confiante. Puis quand j’ai vu que je n’avais rien reçu le mercredi, j’ai commencé à ne pas me sentir bien. Quelque chose n’allait pas. J’aurais dû recevoir un courriel ou un appel. C’était impossible qu’ils ne me contactent pas ! Quand je ressentais les choses ainsi, c’est que ça allait se faire. Jeudi matin, toujours rien. J’étais vraiment mal, parce que j’ai une foi totale en ce qui me guide, donc comment était-ce possible que je n’ai rien reçu ? Il n’y a rien de pire que d’avoir l’impression d’être abandonnée par ce qui nous guide ! Je ne me sentais vraiment pas bien.
Puis vers 14 heures, j’ai reçu un courriel de l’entreprise en question, me demandant pourquoi je n’avais pas répondu à leur courriel m’invitant à un Zoom avec 3 personnes pour une entrevue ! Je pleurais de joie et je m’excusais auprès de mon guide d’avoir douté. J’avais été trop impatiente (foutue impatience !)… Quoique j’avais tout de même raison de ressentir que j’aurais dû avoir reçu quelque chose la veille. L’entrevue fut géniale et bien que je faisais partie des 7 personnes retenues sur 60, j’ai ressenti qu’ils m’avaient déjà choisis. À suivre… !
En ce 14 février, ce n’est pas anodin ce que je vous raconte, car ce n’est pas important que vous ayez un amoureux ou une amoureuse dans votre vie, si vous êtes connectés avec ce qui vous guide intérieurement. Vous ne vous sentirez JAMAIS seul(e) et vous vivrez des choses extraordinaires. Personne ne pourra JAMAIS vous retirez cela, puisque c’est en vous. Aucun partenaire ne sera plus fiable que votre double. Aucun. Ce double de vous-même vous connait mieux que vous-même. Il anticipe. Il synchronise au millième près. Faites-lui confiance et vous vivrez vraiment. Vous rayonnerez de l’intérieur et cela donnera un sens profond à votre vie.
Je dois vous avouer que j’allais écrire ce soir la partie 2 de mon texte de dimanche dernier, mais quand j’ai vu la date où sera publié mon texte, je me suis rappelée ce qu’une majorité de gens font le 14 février. Je ne vous expliquerai pas encore une fois ce que représente pour moi la Saint-Valentin, car cela fut fait dans ma publication de 2012 intitulée Ce qu’est l’amour et de 2011 intitulée Je t’aime donc j’achète.
Je vais plutôt vous partager ma vision actuelle de l’amour. Ce que je vais vous partager n’a pas toujours été mon opinion. C’est au fil de mon vécu et de mes découvertes que cela s’est imposé. Quand on est jeune, on a souvent beaucoup d’attentes et d’ailleurs la société ne manque pas de nous démontrer qu’on doit donner aux autres pour recevoir. Je parle ici au sens large, bien au-delà des cadeaux. Dans l’esprit de nos parents ou grands-parents, penser à soi d’abord est pur égoïsme.
Combien de nos grands-parents étaient constamment dans le « faire » pour plaire ou ne pas déplaire? Certains diront « Quel mal y a-t-il, si cela leurs faisaient plaisir »?
Je vais vous donner un exemple simple qui vous rappellera sans doute quelqu’un de votre entourage : ma grand-mère passait son temps à cuisiner pour la famille, si bien que lorsque tous se réunissaient au chalet, ce petit bout de femme passait son temps au fourneau et nous, nous passions notre temps à manger. Bien malheureux celui ou celle qui l’aurait sorti de sa cuisine! Si on arrivait à l’improviste un soir, on se faisait réveiller au matin par l’odeur de 4 à 5 tartes fumantes. Si on ne mangeait pas les énormes portions qu’elle préparait, elle insistait subtilement jusqu’à ce qu’on s’empiffre. Elle cherchait ainsi à être aimée. Elle qui cuisinait si bien n’a pourtant jamais enseigné ses techniques à ses enfants, sans doute pour garder le monopole de la boustifaille. C’est l’une des nombreuses techniques pour créer une dépendance. Il y avait un diction autrefois qui disait à peu près ceci » pour toucher le cœur d’un homme passe par son ventre « . Si je résume, ça revient à dire que si tu veux qu’un homme t’aime, ne mise pas sur toi, mais sur ta cuisine! » Vous ne trouvez pas cela triste? Évidemment, vous comprendrez que je ne juge pas ici ma grand-mère qui n’a fait que répéter ce qu’on lui avait enseigné. Je ne dis pas non plus qu’il n’y a pas d’amour dans les repas que vous préparez. Tout dépend des motivations profondes de chacun et du stresse que vous vous imposez en le faisant…
En amour, on apprends vite à faire à l’autre ce qu’on aimerait que l’autre fasse pour nous. Comme notre attention est concentrée à satisfaire l’autre, on se mets de côté, mais hey! c’est parce qu’on l’aime, voyons! Comme nous nous mettons de côté, nous attendons inconsciemment beaucoup de l’autre, afin qu’il nous donne à nous ce qu’on ne se donne pas à soi-même. Qui dit attentes, dit systématiquement déceptions.
Quand une femme se maquille, se teint les cheveux, se fait souffrir dans des chaussures mode inconfortables, le fait-elle réellement parce qu’elle aime cela et parce qu’elle s’aime comme elle est ou bien c’est parce qu’elle veut projeter une image correspondant à ce qu’elle croit que les hommes attendent d’elle? « Ben oui, mais j’veux pas finir ma vie toute seule! » est une phrase qu’on entend souvent. Messieurs, riez, mais vous n’êtes pas exclus de cela. À 20 ans, après avoir rompu avec mon amoureux étudiant, il était allé s’acheter l’auto sport décapotable rouge que j’avais un jour dit aimer, dans le seul but de me reconquérir! Il était venue me la montrer en me demandant de revenir! Sérieusement? Ça veut dire qu’il souhaitait que je revienne non pas pour lui, mais pour son auto? Pas fort! Évidemment, il était rentré bredouille avec son auto et sa nouvelle dette.
Je suis passée par toutes ces phases, n’ayez craintes. J’ai moi aussi voulu plaire avec des artifices parce que c’est comme cela que j’avais appris. J’avais beaucoup de succès d’ailleurs, mais à quel prix? De très beaux hommes qui m’aimaient pour ce que j’avais l’air, mais qui ne m’aimaient pas pour ce que j’étais réellement. Ça, je vous le garantie!
Le premier amour devrait être celui que nous avons pour nous-mêmes. S’aimer avec ses qualités et ses défauts. Tant qu’on n’a pas réussi à faire cela, on ne peut pas réellement aimer quelqu’un d’autre. Reprenons l’exemple de cet amoureux étudiant. Il pouvait me dire qu’il me trouvait belle et formidable 5 fois par jour, mais comme moi je ne me trouvais ni belle ni formidable à cette période de ma vie, il aurait pu me le répéter 100 fois par jour que rien n’aurait pu me faire changer d’avis. C’est d’ailleurs pour me retrouver avec moi-même que j’avais mis un terme à cette relation qui m’étouffait.
Trente ans plus tard, je suis consciente du long chemin que j’ai dû parcourir pour m’aimer vraiment, mais s’il est une chose dont je suis fière dans ma vie, c’est bien de celle-là. La beauté là-dedans, c’est que plus je m’aime, plus j’aime les autres. Plus je m’aime pour ce que je suis et plus j’aime les autres pour ce qu’ils sont. En couple, aimer signifie aider l’autre à ce qu’il s’aime lui-même davantage, non pas faire en sorte que lui m’aime davantage, car s’il s’aime, il m’aimera aussi de se sentir si bien avec lui-même! Vous me suivez? En m’aimant, je n’ai plus l’attente d’être aimé, ainsi donc tout le reste est du bonus, car mon bonheur ne dépend que de moi! Au final, on est si bien avec soi-même qu’on ne cherche même plus à être en couple. On se dit que si cela arrive, c’est que ce sera quelqu’un de vraiment formidable, mais qu’autrement la vie est tout aussi géniale!
Alors en ce 14 février, n’ayez pas d’attentes, de grâce! Allez vous regarder dans un miroir et voyez comme vous être unique et extraordinaire!
Je partage avec vous cette superbe entrevue de 2015 à l’émission tout le monde en parle avec Frédéric Lenoir. Un petit bijou d’entrevue. Il explique merveilleusement bien ce qu’est le bonheur.
Plusieurs personnes ne comprennent pas l’attachement que certains d’entre nous peuvent avoir avec leurs chats. Je peux vous dire que pour moi, les chats sont de magnifiques compagnons de vie. Ils sont intelligents, indépendants, authentiques et chaleureux. Lorsque la connexion est établie entre un humain et un chat, les deux se parlent du regard. Le mien s’exprime beaucoup avec ses yeux! Je le trouve plus authentique, plus vivant qu’une grande majorité d’humains. Oui, c’est un triste constat…
Ce chat, il m’avait choisie… Oui! Oui! Pour de vrai. Étant allergique aux chats, je n’en avais plus. En visite chez le frère de mon copain de l’époque, un chat gris élancé avait sauté sur mon épaule. Rien d’agressif. Il avait juste très envie de venir sur moi. Le maître de ce chat était étonné, car ce n’était pas du tout dans ses habitudes. Il m’avait réellement adoptée! Puis il a éternué! Je savais ce qu’est cette grave maladie féline. Mon copain, connaissant l’amour que je portais aux chats et voyant l’affection que me portait celui-ci, m’a proposé de le ramener. Son frère ne savait plus quoi faire de tous ses chats, et celui-ci, m’a-t-il dit, n’aimait pas du tout aller dehors. Il fallait le forcer. Il avait peur. C’était compréhensible, car il n’avait plus d’odorat avec toutes ses sécrétions. D’ailleurs, il lui manquait une touffe de poil au raz de la peau du cou, car il s’était réfugié trop près d’un moteur d’auto, m’avait-on raconté. Je le savais atteint de la rhino des chats. Il éternuait, toussait et des sécrétions contenant du sang sortaient de son nez. Il fallait donc le traiter et espérer qu’il soit assez fort pour combattre cette maladie. Il fallait également que je ne sois pas allergique. Alors, nous avons fait une attente d’essais pour 3 semaines.
Ce n’est qu’un peu plus tard que je m’étais souvenue avoir pris ce chat en photo 6 mois auparavant alors qu’il était bébé, en 2007. Déjà, il avait hérité de la maladie de sa mère via ses sécrétions. Heureusement pour lui, son système immunitaire fut assez fort pour que le traitement le guérisse. Bien que guéri, il allait toute sa vie être porteur de la maladie sans la transmettre, car pas en phase active. Cependant, il fallait lui éviter le stress sinon ça pouvait se déclencher. À cause de cela, il n’avait pas une très bonne vision. En effet, son œil gauche coulait des larmes rose sang régulièrement (cicatrice de sa maladie) et il ne voulait absolument pas sortir à l’extérieur, se sachant probablement vulnérable. Ça tombait bien, car à cause de ce dont il était porteur, il aurait pu facilement retomber malade en compagnie des chats errants. Il me suivait partout, tout le temps. Vous comprendrez que je ne suis pas allergique à ce chat-là. Pourtant, je ne me prive pas de le caresser et de mettre mon nez dans sa douce fourrure. Un chat sur mesure qui m’avait choisie. Comme j’ai pas mal toujours travaillé de la maison, il travaillait avec moi. Il inspectait même mon travail! Des coussins, il y en a dans chaque pièces de la maison, afin qu’il puisse me suivre confortablement. Il a participé activement à notre vie familiale pendant huit ans et demi. Il est devenu mon ami, mon amoureux, le petit frère de ma fille, mon confident, mon associé (il décidait quand il fallait faire les pauses), mon clown, car il sait être drôle. Il dormait toujours avec moi… jusqu’à récemment.
Bien que je lui donne de la nourriture composée de viande, ce chat préfère les légumes verts et les herbes de toutes sortes! Pour une végétarienne, que demander de mieux!!!
Mais voilà, sa santé s’est dégradée… Nous avons commencé à nous en apercevoir en septembre avec une dent qui se déchaussait… infection de la gencive… et puis il s’est mis à miauler avant et après les visites à sa litière… et puis je l’ai vu pleurer devant les escalier pour que j’aille le chercher, car il avait mal… Je me disais que c’était la vieillesse… Puis ça s’est détérioré rapidement. Il couinait souvent lorsque nous le prenions doucement, jusqu’à ce qu’on remarque que ses coussinets et ses gencives noirs se décoloraient! Pas bon signe cela… Et nous avons compris que récemment, ses regards insistants nous appelaient à l’aide afin d’abréger sa souffrance.
C’est donc le cœur gros que lundi matin, nous l’amènerons chez le vétérinaire afin de l’accompagner pour son ultime voyage. Nous l’avions sauvé d’une mort certaine et lui avons procuré 8 années 1/2 d’amour et de partage réciproque. Il m’a tellement donné!!! Je ne crois pas aux hasards. Je demeure persuadée que ce chat avait une mission avec moi et celle-ci arrive à terme. Cela tombe pile avec une foule de changements majeurs dans ma vie. Je croyais que Zoubi en ferait partie… mais la vie en a décidé autrement!
Je ne suis pas triste pour lui… car je crois que les chats, comme tous les autres animaux, sont pure énergie! C’est la raison pour laquelle nous les aimons tant. Ils ne jouent pas la comédie, ils n’ont rien à cirer du « paraître », ILS SONT, tout simplement. Ils sont la vie, le vrai et quand un chat vient vers vous, c’est parce qu’il en a vraiment envie.
Je me souviendrai toujours du dernier jour du chat de mon enfance qui a vécu 17 ans. Je revenais du Mexique. Mon chat vivait sa retraite en campagne chez mes grands-parents. Quelque chose avait éclaté en-dedans de lui, avions-nous appris plus tard. Toute la journée, il n’avait pas bougé. Il restait collé aux pierres de la cheminée. On voyait qu’il souffrait. Ma mère et moi comprenions que nous devions abréger ses souffrances, mais comment l’amener chez le vétérinaire? J’avais alors déposé une grande serviette rose sur le sol et à notre grand étonnement, il s’était immédiatement déplacé jusqu’au centre de la serviette et nous regardait avec un air suppliant. Il était prêt!
C’est ainsi d’ailleurs que nous devrions envisager la mort… comme un départ vers autre chose. C’est pour ceux qui reste que c’est difficile… Alors oui, je l’avoue qu’égoïstement, je suis triste du départ imminent de notre matou adoré. Je sais aussi cependant que cela représente une nouvelle étape. Ils ne sont pas dans nos vies pour rien. Ils nous apprennent énormément de choses, si on se donne la peine de les ressentir. Ce chat m’a appris que je n’avais besoin de personne pour être heureuse… sauf que lui, il était quelqu’un, et je sais que je devrai faire le reste du chemin pour finaliser son enseignement…
On les aime, on les pleure, mais on doit les porter dans notre cœur comme des étoiles qui illuminent notre chemin.
Je vous invite à m’envoyer vos pensées d’amour lundi matin à 11:30 heure de Montréal, car je resterai avec lui jusqu’à la fin…
Samedi, je vous parlais d’un documentaire intitulé « En quête de sens ». Je ne l’avais pas vu, mais je vous disais que je vous en reparlerais lorsque je serais allée le voir. C’est chose faite. J’ai été agréablement surprise de découvrir une salle presque comble en ce dimanche après-midi ensoleillé! Disons que j’aurais été moins surprise de voir une salle presque vide… et c’est ce qui me réjouit autant. Que ce genre de documentaire arrive à déplacer autant de gens à des heures inhabituelles, de ressentir ce mouvement grandissant de gens cherchant autre chose en pleine métropole… cela m’a fait vraiment chaud en-dedans.
Ce documentaire, les réalisateurs l’ont fait avec peu de moyens, sans producteurs et si les gens se déplacent pour aller le voir, c’est grâce aux partages d’internautes. Moi-même, j’ai découvert ceci via une publication d’un ami et peut-être que j’aurai, à mon tour, encouragé d’autres gens à aller le voir. C’est un courant qui peut parfois circuler très rapidement dans un réseau qui prend de l’ampleur.
Ce film, je l’ai BEAUCOUP aimé, du début jusqu’à la fin. Un film vrai en toute simplicité. Pas besoin d’effets spéciaux! Il suffit de s’exprimer avec son cœur pour rejoindre celui des autres. Les réalisateurs trouvaient que le film prenait une tournure inattendue, alors que moi je trouve au contraire qu’on ne peut avancer sur ce chemin de l’ouverture, sans devoir ouvrir des portes différentes quoique complémentaires. Je n’y ai pas appris grand chose de nouveaux, mais cela n’enlève rien à la pertinence de ce film et à l’énergie formidable qui le propulse. Un message d’espoir.
Même si nous avons connu l’amour, nous pouvons toujours apprécier un bon film d’amour.
Récemment, ma fille et son copain m’ont amené voir le film « Le survivant ». C’est basé sur des faits réels me disaient-ils. Dicaprio est excellent, ajoutèrent-ils. Je les ai accompagnés… Est-ce que le film était bien fait? Oui. Est-ce que les acteurs étaient convaincants? Oui. Est-ce que c’était épouvantablement violent et réaliste? OUI!!!! En résumé, c’était l’apologie de la vengeance… encore une fois! J’ai passé une bonne partie du film à regarder ailleurs… et à réfléchir à ce qui pouvait tant attirer les gens à aller voir ces films. Entendez-vous souvent des gens dire, j’ai vu un bon film de vengeance, alors je n’ai plus besoin d’aller en voir? Ou encore j’ai vu un bon triller, donc je n’ai plus besoin d’en voir?
Pourtant, nous devrions…
De ces films qui sèment la vie, l’espoir et l’amour, il devrait y en avoir beaucoup plus que n’importe quoi d’autre car cela nous nourris. À force de produire des films violents, les gens deviennent habitués à la violence… Violence et vengeance… et que voyons-nous dans nos bulletins de nouvelles? Des histoires de violence et de vengeance!
Pourtant des histoires vraies de violence faites aux animaux, cela plaît généralement moins aux gens. S’ils en ont vu un, ils croient ne plus devoir en voir… et ne changent pas pour autant leurs habitudes!
À force d’entendre parler de solidarité, d’autonomie alimentaire, de la communication entre tout ce qui existe, des liens invisibles entre les gens, des histoires des gens qui ont tout changé dans leur vie pour être cohérent avec ce qu’ils découvraient, de l’illusion qu’est la vie, de la force des humains lorsqu’ils s’unissent pour vivre autrement, du comment les gens ont réussi à le faire… etc… des portes s’ouvrent et graduellement, les choses changeront toujours un peu plus. La peur du changement s’estompe.
Dans le cas de ce documentaire, voir deux jeunes se lancer dans l’aventure de produire un documentaire pour partager des solutions, c’est génial! Ils y ont apporté leur couleur et je crois que le monde a besoin d’entendre ces témoignages, de voir et d’entendre des gens oser tout pour choisir la vie. Finalement, ils auront pris 4 ans pour le réaliser, ce film… ce qui n’était pas prévu du tout. Cela a transformé leur vision du monde et de la vie. C’est certain que cela ne s’arrêtera pas là, car on ne peut plus retourner en arrière lorsqu’on avance sur ce chemin.
Évidemment, leur parcours est un peu le parcours de tous ceux qui en sont venus à vouloir vivre autrement. On s’y reconnait à un moment ou à un autre. Cela démystifie ceux qui ont peur d’oser… car oui, c’est normal à un moment donné de chercher notre place dans une société qui fabrique des consommateurs. Pour ma part, c’était clair à un certain moment donné de ma vie que je ne pouvais plus retourner dans l’univers de la publicité, car je n’adhèrerais plus à ce monde de surconsommation. Offrez-moi un million de dollars demain, et vous pouvez être certains que je n’irais pas m’offrir une auto de luxe ou une grosse maison avec un yacht!!! J’utiliserais cet argent pour me relocaliser en nature, de manière écologique, afin de vivre en autonomie. Ce que je veux dire, c’est qu’avec ou sans argent, on peut contribuer à changer les choses, car cela commence par une ouverture de conscience. À partir du moment où les gens ressentent et comprennent que nous ne sommes qu’un, plus rien n’est pareil! Comment peut-on laisser les peurs nous guider lorsque nous savons que tout cela n’est qu’illusion? On ne peut pas avoir peur de ce qui n’existe pas…! 😉
Le ressentez-vous ce courant puissant de beaux humains authentiques? Ressentez-vous que dans l’invisible, nous ne sommes plus seulement que quelques uns? Quelque chose se passe. Lorsque nous sommes nombreux à vibrer individuellement, ces énergies se rencontrent et créent une force réelle, quoique non visible. Plus nous nous concentrerons sur ce courant, plus il deviendra réalité pour une majorité.
Donc, un film comme cela, qu’est-ce que ça donne? En 1989, suite au visionnement d’un film, ma vie a complètement changé! J’ai quitté un poste de direction bien rémunéré pour partir découvrir le monde avec mon sac à dos! Comme quoi, un seul film peut bouleverser positivement une vie.
Ça nous encourage à continuer sur ce chemin qui n’est pas tracé d’avance et à comprendre que nous finissons par nous retrouver entre semblables. Si je rencontrais ces jeunes réalisateurs, je les serrerais dans mes bras et je leur dirais que leur film est 1000 fois plus intéressant qu’un blockbuster tel que le revenant! J’aurais aimé que le film dure beaucoup plus longtemps… encore et encore… Merci!
J’ai hâte que « Demain » prenne l’affiche au Québec!
Je sais, nous ne sommes qu’en novembre… mais je ne peux tout simplement pas attendre avant de partager avec vous ce film en 3 parties. « Human » de Yann Arthus-Bertrand. Cet homme extraordinaire de 69 ans a mis 3 ans à filmer 2000 femmes et hommes, dans 60 pays parce qu’il trouvait que l’humanité n’avançait pas. Près de 4 heures de visionnement, mais je vous garantie que vous ne verrez pas passer le temps. Cela vous apportera un peu d’humanité alors que les nouvelles nous crachent de nouvelles horreurs chaque jour. Il est tellement facile d’en venir à ne plus croire en cette humanité…
Des témoignages qui sont tous de véritables bijoux. Un film touchant, attendrissant, dur aussi parfois, un regard sur notre monde, sur ceux qui l’habitent… un film qui ne manquera pas de vous faire réfléchir. Osez prendre le temps…
Les gens parlent dans leur langue d’origine, mais le texte français accompagne le film.