Le restaurant qui n’existait pas
Peut-être avec-vous entendu parler de cette histoire d’un homme qui a réussi à ce que son restaurant The Shed at Dulwich se classe #1 des restaurants de Londres au palmarès de TripAdvisor, alors qu’en fait, son restaurant n’existait même pas! Si vous n’avez pas entendu parler de cela, voici la vidéo de l’histoire. Rejoignez-moi ensuite, car je poursuis la discussion.
Évidemment, cela fait réfléchir. Mes amis informaticiens me disent de prendre l’habitude de regarder les « reviews » avant d’acheter un produit, afin d’avoir une meilleure idée de la satisfaction des utilisateurs. Imaginez qu’un entrepreneur voulant faire mauvaise presse à un commerçant agirait comme l’a fait cet anglais, en manipulant les critiques. L’inverse est aussi possible, qu’un produit semble extraordinaire dans les commentaires (comme ce restaurant) alors qu’il n’en est rien! Pas besoin d’aller bien loin pour comprendre cela, puisqu’il suffit de regarder les entreprises de boissons gazeuses et de restauration rapide (pour ne nommer que celles-là) pour constater que les gens ne consomment pas leurs produits pour leurs bienfaits, mais plutôt pour « l’image » que les publicités leur suggère. C’est le propre de la publicité. On parle ici de consommation, ce qui n’est pas le point qui m’intéresse vraiment dans cet article.
Prêt-à-croire
Le web permet de merveilleux échanges, parfois même au-delà de nos espérances (quoique… ). Le danger vient du fait que ce que nous regardons est contrôlé. À notre insu, des gens décident de ce que nous lirons et orientent notre pensée. Il existe de plus en plus de « fake news » qui bernent même la presse traditionnelle. Des entreprises vont augmenter le nombre de « j’aime » de vos publications sur vos médias sociaux moyennant une somme d’argent! Autant dire que si les gens payent pour cela, c’est que le nombre de « j’aime » influence l’opinion des gens! Les photos sont, elles aussi, couramment manipulées, si bien que vous pourriez vous retrouver à pique-niquer avec le pape sans grande difficulté. Un jeune avait fait croire qu’un enfant avait été enlevé par un aigle royal dans un parc de Montréal, grâce à un montage. Plus de 20 millions d’internautes avaient vu cette vidéo en 48 heures, sans jamais savoir que cela n’était jamais arrivé. Cela devient de plus en plus un casse-tête pour bien des gens. J’ajouterais que l’impopularité des religions a fait naître un substitut à celle-ci: les médias sociaux. Les gens sont prêts à croire à n,importe quoi. Ajoutez à cela le fait que de plus en plus de gens ne prennent même pas le temps de lire un article pour le partager ou le commenter! Nous sommes à l’ère du prêt-à-croire! La question qui surgit alors est « Qui croire? »
Comment s’en sortir
Ce que je m’apprête à vous dire ne plaira pas au plus rationnels d’entre vous.
Que ce soit nos politiciens, les entreprises ou les médias, tous nous bombardent d’informations. On nous présente des scandales qui n’en sont pas, mais peu n’importe, car une fois qu’il a montré le bout de son nez, les gens ont déjà jugé les personnes concernées, que les propos soient fondés ou pas. Si l’industrie du lait bat de l’aile, alors sitôt on voit apparaître une étude discréditant le breuvage de soya. On entend alors des commentaires du genre « Le lait n’est pas bon, le soya n’est pas bon, que boirons-nous? » Ce n’est qu’un exemple parmi plusieurs. En fait, la réponse est en vous! Hey oui, la p’tite voix qui vous dit « Ben voyons donc! » même quand ça sort de la bouche d’un élu (et je vous entends penser avec justesse « surtout lorsque ça vient de la bouche d’un élu!« ). Intérieurement, vous pouvez faire la part des choses. C’est un langage qui a été perdu pour bien des gens, mais qui se retrouve, avec de la pratique.
La confiance en ce qui monte (que plusieurs nomment l’intuition) vient en effet avec la pratique. Plus vous lui faites de la place, plus vous savez la reconnaître et plus vous lui faites confiance. La confiance que vous accorderez à cette voix intérieure vous ouvrira les portes à une meilleure communication à ce niveau. Est-il possible que des gens n’aient pas cette petite voix? Non. Par contre, il y a des gens fermés à ce qu’ils sont vraiment. Leur mental voulant tout contrôler, il ne traduit pas ce que leur souffle leur voix intérieure.

Cette voix surgit spontanément. Ce n’est pas une analyse. C’est plus comme une image, une certitude, ou même parfois comme une main qui nous dirige à gauche, plutôt qu’à droite. Avec la pratique, ça peut devenir un dialogue parfois. Ce qui est rassurant, c’est que cette « voix » connaît des réponses que notre mental ne connaît pas.
Au début de la période des Fêtes, ma fille m’a texté pour me demander « devine qui je viens de voir au marché Jean-Talon?« . Mon mental a tout de suite pensé à un ami qui m’avait téléphoné la veille pour me donner de ses nouvelles en me disant qu’il était à Montréal pour les Fêtes. Ma petite voix intérieure m’a soufflé très fort le nom d’un chanteur de la relève! Je n’avais aucune raison de penser que ce chanteur était au marché public! Ma fille étonnée a dit « Comment as-tu su? ». Moi je ne le savais pas, mais ce qui me guide le savait. Si ma fille qui connaît pourtant cette connexion que j’ai avec ce qui m’habite était quand même surprise, je peux imaginer que cela puisse sembler farfelue pour plusieurs d’entre vous. Évidemment, cela semble ésotérique, mais c’est tout de même comme cela que ça fonctionne.
Peur de quoi?
Je crois que la raison pour laquelle tant de gens s’étourdissent avec 1001 choses, c’est justement pour ne pas entendre cette voix. Ces mêmes personnes qui s’impatientent de ne rien « entendre » sont souvent les mêmes qui inconsciemment ne veulent pas se retrouver seule avec elle-même, parce qu’à partir du moment où s’établie cette communication, il faut savoir accepter des choses que nous ne sommes pas toujours prêts à accepter. Cela peut aller très loin parfois. Ce qui est bon à savoir c’est que si on s’ouvre à cette voix et qu’on accepte ce qui vient avec, les synchronismes dans nos vies se succèdent. Des synchronismes parfois dignes d’un film hollywoodien!
Êtes-vous prêt?
par Toutarmonie
Tout d’accord … et au passage, j’ai horreur de ces notations. Je n’y participe que pour les amis. Se faire confiance et se donner le droit à l’erreur, je préfère. Et en effet, être présent au monde donne des directions, des pistes … ou au moins une sensibilité. Merci, Toutarmonie !
Ça me fait plaisir! 🌿