Il y a trois jours (19 juillet 2012), je publiais « Quand le gros bon sens l’emporte sur l’esthétique« . Un couple qui a eu la brillante idée de remplacer sa pelouse par un jardin. Ils font aujourd’hui la une aux Nouvelles, car la municipalité leur donne jusqu’à demain pour retirer leurs légumes sur une bande au bord de la rue, et de le remplacer par du gazon!!!! Que faut-il pour que nos dirigeants se mettent à jour et évoluent avec leur époque? Indécent! On enseigne l’importance de l’environnement à nos enfants depuis qu’ils marchent, et voici qu’on démontre publiquement que si les individus arrivent à trouver des idées originales pour changer concrètement leurs habitudes pour une meilleure gestion des ressources, on leur mets des bâtons dans les roues!!! Voici l’article et le reportage.
Un couple de Drummondville a eu l’idée de faire un bed-in pour sauver son potager.
À l’instar de John Lennon et Yoko Ono, ils ont organisé un bed-in pour sensibiliser les gens à leur cause. Dans ce cas-ci, ils veulent garder leur potager sur le terrain avant de leur résidence. La ville estime que l’activité est illégale, et exige le retrait de 30 % du potager, pour y mettre du gazon.

« Aujourd’hui, on a fait un bed-in pour justement sensibiliser, et pour porter le regard sur la ville, nous on a rien a gagner de tout ça, on veut juste faire nos choses », explique le propriétaire Michel Beauchamp.
Au mois de mars, devant leur résidence, le couple a remplacé la pelouse pour semer fruits et légumes, un potager qui a coûté près de 3000 dollars.
Dans une lettre envoyée la semaine dernière, la ville de Drummondville exige des propriétaires qu’ils enlèvent cette partie de leur potager urbain. Il s’agit de l’emprise de la rue, qui fait environ sept pieds (un peu plus de deux mètres) depuis le trottoir. La ville demande aux propriétaires de remplacer cette partie par de la verdure, du gazon plus précisément.
L’ultimatum se termine lundi.
« On ne veut pas enlever les légumes pour mettre du gazon, c’est une question morale, ça ne se fait pas. Si on regarde les tendances mondiales, on ne s’en va pas vers ça, » s’exclame Michel Beauchamp.
Les encouragements viennent de partout : réseaux sociaux, site internet, pétition en ligne de 2000 noms, tout est mis à profit.
« Des jardins de même il devrait y en avoir partout, en plus on réutilise l’eau de pluie, on la consomme, tout le monde devrait être content, » affirme un voisin Richard Ferland.
« Je suis 100% derrière eux, jamais je ne me plaindrais d’avoir un si beau jardin à côté de chez moi! », clame une autre résidente, Anne Fournier.